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[TERMINÉ][12 Janvier 1991] Don't lose your path just like Hansel and Gretel || ft. Saïda

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MessageSujet: [TERMINÉ][12 Janvier 1991] Don't lose your path just like Hansel and Gretel || ft. Saïda [TERMINÉ][12 Janvier 1991] Don't lose your path just like Hansel and Gretel || ft. Saïda Icon_minitimeDim 10 Jan - 18:05

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Décidément, cette Forêt avait le don de gâcher la vie...

En même temps, elle ne portait pas son nom pour rien. Quand on dit « Forêt Interdite », c'est pas seulement pour faire peur aux nouvelles années. Elle était bel et bien risquée, et on y envoyait les élèves qui le méritaient pour de bon (ou pour envoyer certains imbéciles en mission suicide, hélas). La dernière fois qu'Arthur y a mit un pied, c'était en février dernier. Il s'y était rendu en compagnie de Lovino Vargas, avec qui on l'avait fiché pour un devoir en duo. La partie de plaisir à l'état pur quoi. Le truc qu'il n'a pas cherché à faire de son plein gré. Contrairement à ce soir-là. Cette fois-ci, de sa propre volonté, il entrait encore dans le terrain douteux la nuit tombée. Oh, bien sûr qu'il préfère être dans le château, au chaud, plutôt que sous la lune accompagnée d'un froid glacial. Seulement, quelque chose le rendait soucieux, à tel point qu'il a refusé de ne pas offrir son aide à quelqu'un qui en avait besoin... Saïda Mansouri.

Diantre, Saïda Mansouri... Une élève on ne peut plus particulière.

Voilà quelques temps déjà qu'il s'est porté volontaire pour essayer de lui refaçonner le caractère. Eh oui, un cas, cette Serpentard : têtue, violente, susceptible, facile à énerver, et elle se moque de tout ce qu'on lui dit, bons conseils ou non. Après avoir reçu bon paquet de plaintes de leur maison comme des autres, jusqu'aux préfets, il prit la redoutable décision de reprendre les choses en mains. De gré, ou de force. Il n'allait pas vraiment utiliser la force. Crier sur Saïda à chaque bêtise était plutôt l'erreur que la solution. Il fallait l'amadouer, la mettre en confiance, lui faire comprendre à son rythme les choses. Et ça marchait. Ouais, ça marchait, lentement mais sûrement. La preuve : Arthur n'agissait plus seulement en tant que préfet, mais aussi en tant qu'ami. Car malgré tout, il avait obtenu la confiance de l'algérienne. Et ça, c'était bon à prendre.

La jeune fille à ses côtés, Arthur arriva à l'entrée de la Forêt tant redoutée. La soirée avait commencé et le ciel se teintait d'un bleu qui, bientôt, allait être remplacé par une noirceur plus profonde. Mais pour l'instant, il se garda d'allumer la lampe à huile que son père leur avait confié, celle-ci tenant dans la main de l'écossais. Il faisait encore suffisamment clair pour qu'ils puissent marcher sans éclairage, et autant ne pas tout gâcher tout de suite... Il jeta un regard à sa camarade, cherchant à la rassurer et lui transmettre ne serait-ce qu'un peu de courage. Non pas qu'il doutait du sien. Elle avait du cran, ça c'est sûr. Mais se mesurer à un élève n'avait rien à voir avec une forêt aussi dangereuse... Au moins, elle connaissait la gravité de la chose.

- Allons-y.

Car c'était la peur évidente sur le visage de l'algérienne qui avait convaincu Arthur de lui venir en aide. Il avait cette petite tendresse difficile à déchiffrer qui le poussait à venir en aide aux demoiselles de l'école. Et puis, s'étant doucement attaché à elle, il s'y sentit encore plus poussé. Surtout que, aujourd'hui, elle comptait sur lui. Il n'avait pas intérêt à la décevoir. Sans compter qu'elle avait clairement appelé à l'aide, yeux dans les yeux, lorsque son père et Mrs.Alconahuacatl avaient décidé de la sentence.

Alors, ils avancèrent, ensemble.

L'écossais sortit aussitôt de sa poche une lettre au nom de « Florent ».

- Tout ce qu'on a à faire, c'est de donner cette missive à un Centaure que mon père doit sans doute connaître. Nous devons marcher tout droit sans nous éloigner du chemin, autrement nous nous perdrons vite et facilement...

Certes pas rassurant, mais autant bien annoncer la couleur. C'est au bout de quelques mètres, et donc de plusieurs et silencieuses minutes, que les deux Serpentard s'enfoncèrent dans des profondeurs plus inquiétantes... La nuit était finalement bel et bien tombée, et Arthur s'engagea enfin à allumer la lampe à huile, la tendant ensuite à bout de bras. Il faisait sombre et les arbres imposants les cachaient partiellement de la lune.

L'écho d'un hululement leur parvint. Ça y'est, là, on pouvait vraiment reconnaître tout ce qu'on disait sur la Forêt Interdite.

- Reste près de moi...
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MessageSujet: Re: [TERMINÉ][12 Janvier 1991] Don't lose your path just like Hansel and Gretel || ft. Saïda [TERMINÉ][12 Janvier 1991] Don't lose your path just like Hansel and Gretel || ft. Saïda Icon_minitimeDim 10 Jan - 19:11



Don't lose your path just like Hansel and Gretel

FEAT Arthur Kirkland


Mardi soir était enfin là.
Saïda Mansouri n'avait pas attendu ce jour avec impatience, bien au contraire, elle avait redouté le soir où le préfet de sa maison viendrait la chercher après les cours... Oui, car se mardi était différents des autres, la jeune algérienne allait devoir se rendre dans la forêt interdite. Rien que le nom avait le don d’éveillé en n'importe quel élèves des sueurs froides.
Cette forêt, elle n'était pas fait pour aller pique-niquer entre amoureux dans une prairie remplie de fleurs, non. Cette forêt semblait tout droit sortie d'un film d'horreur, elle était sombre, lugubre, humide... Et même le jour le soleil avait du mal à filtrer ses rayon à travers le feuillage. En bref, une vrai salle de jeu pour les suicidaires.

Heureusement pour elle, notre impétueuse algérienne n'allait pas y aller seule. Si elle avait dut s'y rendre accompagnée d'uniquement la solitude, sa peur aurait été insurmontable, elle le savait très bien. En bref, l'épouvante de celle-ci était simplement la solitude.
Alors, elle n'était pas rassurée par la forêt, certe, mais au moins elle aurait quelqu'un avec qui y aller.
Et ce quelqu'un ce n'était pas n'importe qui. C'était une personne qui, depuis peu avait gagné la confiance de l'algérienne, une personne qu'elle voulait rendre fier d'elle. Arthur Kirkland, son préfet. Au premiers abords, l'algérienne l'avait juger lourd, énervant, insupportable, pédant... Toujours derrière son dos il n'était bon qu'à la réprimander. Et puis un jour il décida de se charger personnellement d'elle. Mais quelle plaie ! Heureusement, au fur et à mesure des jours, des semaines qu'ils passèrent ensemble Saïda appris à être moins sur la défensive, puis à lui faire confiance. Arthur ne fut plus juste un simple préfet énervant, il devint un ami... Toujours aussi agaçant, c'est vrai.

Les deux jeunes gens s'approchaient à pas lent de la lisière de la forêt. Le soleil avait déjà disparut à l'horizon, déversant ses dernier rayons sur un ciel nacré tâché de sang, étalant des reflet sombre sur le sol humide du chemin qui menait à la forêt.
Les arbres étaient immenses et sombres, leurs branches donnaient l'impression d’innombrable doigts crispés desquels pendaient des morceaux de chiffon en forme de feuille. De cette forêt s'échapper une sensation d'insécurité, une impression de danger. Et même un aveugle aurait put voir à quel point cette forêt indiqué de rebrousser chemin.

L'écossais à la chevelure blonde tenait fermement dans sa main une lampe à huile que lui avait donner au préalable le professeur qui avait punit l'algérienne, qui était aussi le père de celui-ci. Il coula un regard à Saïda. Celle-ci se tenait bras croisés, légèrement cambrée. Elle fixait de ses yeux orangés le fond de la forêt, examinant jusqu'au plus profond de ce qu'elle pouvait voir. Sentant le regard vert de son ami, elle tourna lentement la tête, le regarda. Oui elle avait peur, mais elle se forçait à ne pas le montré, elle était courageuse. C'était tout ce que devait voir Arthur, c'est pour cela que sa mine était dur. Elle ne devait rien laisser échapper.

"Allons-y."

Dit-il. L'algérienne reposa son regard légèrement ambrés sur les arbres, le chemin qu'ils devraient suivre... Elle hocha la tête, il était temps pour elle d'assumer ses actes et peut-être d'en tiré une leçon. Car la jeune fille était têtue, mais elle comprenait très bien à quel point elle pouvait être une plaie, une épine dans le pied des professeurs, elle connaissait ses défauts, son impulsivité... Et une fois encore elle entraîner Arthur dans ses problèmes.

Elle avança à ses côtés, sans un mot. Le silence avait quelque chose de pesant... Heureusement, il ne resta pas bien longtemps.

"Tout ce qu'on a à faire, c'est de donner cette missive à un Centaure que mon père doit sans doute connaître. Nous devons marcher tout droit sans nous éloigner du chemin, autrement nous nous perdrons vite et facilement..."


Annonça-t-il en sortant une lettre. Un frisson parcourut l'échine de la jeune fille, elle déglutit et se contenta d'hocher la tête. Le silence revint...
Ils marchèrent, côtes à côtes, de longues minutes passèrent comme des heures pour la jeune fille. Saïda était partagée entre la crainte de la forêt et le soulagement de ne pas être seule... Elle ne pouvait d'écrire lequel de ses deux ressentit était le plus fort, mais le fait qu'Arthur ait insisté pour venir avec elle lui prouvait qu'ils étaient bien amis, autant pour elle que pour lui. Et d'une certaine manière, ça lui donner un peu de courage.
La nuit tomba finalement, pas la moindre étoiles, la moindre lueur de lune au dessus de leurs tête car la voûte boisée des innombrable branche avalé la lumière comme un trou noir, ne laissant de place que pour l'encre de la nuit. Arthur alluma la lampe que lui avait confié son père, Saïda le remercia du regard, ses traits n'avaient pas changés, ils restaient a exprimer uniquement de la dureté... Enfin, son regard aussi se voulait dur, mais contre son grès la crainte  qu'elle éprouvait envers l'immensité boisées s'y reflétait également.

"Reste près de moi...

-C'est ce que je comptais faire, t'inquiète..."

Répondit-elle tout bas alors qu'une hululement résonna entre les nombreux arbres noirs... Saïda regarda autour d'eux, craintive. Elle continua sa marche aux côtés du blond, une légère brise arriva à survivre entre les arbres et lui parvint, soulevant légèrement sa chevelure noire.

Elle s'appliqua à suivre le sentier, son épaule presque collé à son camarade, il ne se passa pas un bruit, pas un craquement sans que celle-ci ne sursaute, pourtant elle continua à s'appliquer à faire semblant de ne pas avoir peur. Elle coulla un regard lentement au blond.

"Hm... Tu as déjà vu un centaure ?"


Demanda-t-elle d'une voix basse, silencieuse. Elle ne voulait pas attiré les créatures qui pourraient être susceptible d'être dangereuses, mais elle ne voulait pas non plus restée dans cette absence de paroles, c'était pesant, voir inquiétant.

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MessageSujet: Re: [TERMINÉ][12 Janvier 1991] Don't lose your path just like Hansel and Gretel || ft. Saïda [TERMINÉ][12 Janvier 1991] Don't lose your path just like Hansel and Gretel || ft. Saïda Icon_minitimeLun 11 Jan - 7:17

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« Hm... Tu as déjà vu un centaure ? »

Dans le silence pesant de la nuit et de la Forêt (deux univers qui hélas s'accordaient trop bien), Saïda avait finalement engagé la conversation. Arthur était déjà étonné qu'elle ne parle pas, alors forcément, ça ne pouvait pas durer. Tout ce qu'ils avaient à faire cependant, c'était de ne pas hausser trop fort le ton afin de ne pas faire de mauvaises rencontres. Le regard toujours perçant la profondeur de la flore, la lampe éclairant deux-trois mètres devant eux, il répondit sur un ton tout aussi prudent :

- Oui, l'année dernière... J'étais allé récupéré quelque chose dans la Forêt Interdite avec Vargas, notre Vargas, précisa-t-il. Un Centaure nous avait tout les deux tiré d'une sale affaire : un Troll s'en était prit à nous. Ces bestioles là ne sont peut-être pas très malignes, mais leur bêtise se mesure à leur force.

En d'autres termes, s'il pouvait éviter d'en croiser un encore sur leur route, ça serait charmant.

À ces mots, il tendit d'ailleurs un peu plus son bras, cherchant à s'entourer de lumière plus qu'à l'accoutumé. Oh oui, son dernier passage dans la Forêt n'était pas des plus agréables – déjà qu'y faire sa promenade n'est déjà pas très cool en soit. Déjà, il était avec Lovino Vargas, l'un des pires coéquipiers qu'on ait pu lui coller. Ensuite, la tâche s'était rendu plus ardue puisque le seul ingrédient pour leur potion en duo qui leur manquait était rare au point de devoir être récupéré ici. Non, franchement, l'écossais préférait oublier ça. Ou pas d'ailleurs, ça allait peut-être leur servir. Il avait rencontré un Centaure en fin de course, et tout ce dont il se souvenait, c'était que...

- Il va nous falloir aller assez loin...

Ça devait être pour ça que son père voulait envoyer Saïda avec une telle punition : elle aurait été obligé de s'enfoncer dans la Forêt suffisamment pour ne plus avoir envie d'y retourner, et donc, éviter de faire à nouveau des bêtises. Mais malgré cette sentence, Arthur se doutait bien qu'elle n'allait pas non plus faire totalement son effet... Saïda avait beau maintenant regretter son comportement à chaque fois – du moins, dès qu'elle exposait la situation au préfet – au final, les problèmes ne s'envolaient jamais complètement. Bon, récemment, elle s'était enfin excusé à Chhean Keo, sa collègue Serdaigle. Mais par prudence, il ne remerciait pas Merlin tout de suite.

Le temps de se faire ces réflexions, les deux étaient déjà encore plus éloignés de l'entrée de l'inquiétant territoire. Arthur jeta un coup d'oeil derrière eux pour en juger... On ne distinguait même plus le parc du château. À partir de là, il fallait doubler de prudence et faire très attention à ne pas dévier du bon chemin. Il pouvait au moins ne pas se faire de soucis pour l'algérienne, celle-ci étant presque collée à son épaule. Elle n'était pas bête non plus, quand même. Cependant, cette proximité ne leur assurait pas une sécurité garantie...

Alors qu'il regardait toujours derrière pour mesurer approximativement la distance, l'écossais posa un pied sur une meute de terre très sensible... si bien qu'elle disparut sous l'effet de son poids. Et le britannique avec. Et deux fois plutôt qu'une, elle qui était si proche pour justement se protéger, Saïda aussi.

Arthur poussa un cri de surprise lorsque les deux Serpentards se retrouvèrent à glisser le long d'une espèce de tunnel qui les menèrent en quelques secondes jusqu'à un cratère inconnu, tels deux Alice qui tombaient dans le terrier du lapin blanc. Sauf qu'à l'arrivé, les deux ne se retrouvaient pas au Pays des Merveilles, mais plus dans un trou exagérément béant. Le blond tomba avec plus de peur que de mal au fond, sur un sol humide et terreux. Avec une grimace, il cessa de bouger pendant un instant, se remettant de ses émotions... puis leva les yeux. La lumière de la lune filtrait à travers les mêmes feuillages qu'ils croisaient depuis tout à l'heure. À l'évidence, ils n'étaient pas sous terre, mais bien dans un grand cratère creusé par la nature.

Sauf qu'en regardant au-dessus de sa tête, Arthur put remarquer autre chose. De justesse, il avait évité de tomber dans les fils d'une toile d'araignée immense. Qui faisait pratiquement toute la largeur du trou. Il était sur le point de soupirer de soulagement, jusqu'à ce qu'il vit une chose s'agiter dedans : l'algérienne, sans doute plus légère que lui, avait volé plus loin et était maintenant emberlificoté dans l'épaisse toile. Le britannique se releva aussitôt.

- Saïda ! Tu n'as rien ? appela-t-il d'en bas.

Oh dear, la question allait vite recevoir sa réponse.

Car à l'autre bout du cratère sortit d'un tunnel noir une Acromantule. Une araignée bien plus grosse que le veut l'ordinaire. Elle devait faire la taille de deux humains de taille moyenne, à ne point en douter.

Là, ils étaient mal.
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MessageSujet: Re: [TERMINÉ][12 Janvier 1991] Don't lose your path just like Hansel and Gretel || ft. Saïda [TERMINÉ][12 Janvier 1991] Don't lose your path just like Hansel and Gretel || ft. Saïda Icon_minitimeLun 11 Jan - 17:21



Don't lose your path just like Hansel and Gretel

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L'écossais ne mit pas longtemps à répondre, toujours sur ce même ton prudent que celui qu'avait employé l'algérienne. Juste assez fort pour que celle-ci entende.

"Oui, l'année dernière... J'étais allé récupérer quelque chose dans la Forêt Interdite avec Vargas, notre Vargas
, précisa-t-il.[color:8d84=999900] Un Centaure nous avait tout les deux tiré d'une sale affaire : un Troll s'en était prit à nous. Ces bestioles là ne sont peut-être pas très malignes, mais leur bêtise se mesure à leur force."

Saïda écoutait avec attention les paroles du blond, il n’était plus vieux qu'elle que d'un ans mais le fait qu'il se soit déjà enfoncer dans la forêt interdite avait quelques chose d'assez rassurant.
La jeune fille espérait qu'ils ne croiseraient pas de troll, comme n'importe qui en fait... Et en réfléchissant aux paroles de l'écossais elle eut un sourire en constatant les similitudes entre les trolls et elle même. "Leur bêtise se mesure à leur force" avait-il dit, et de là elle se reconnaissait dans ces paroles. D'une part car on lui avait souvent fait remarquer ce côté "bourrin", d'autre part car elle avait tendance à réfléchir après avoir frappé. Et, n’oublions pas qu'elle frappé relativement fort pour une fille de son âge et de sa carrure.

Arthur tendit le bras en avant, éclairant un peu plus le chemin d'une lueur jaunâtre qui s'estompait au loin et jeté sur les arbres des ombres lugubres n'inspirant que la méfiance. La jeune fille à ces côtés perdit vite son sourire amusé, regardant autour d'elle, l'inquiétude et l'appréhension vis-à-vis du lieu sombre dans lequel ils se trouvaient la rattrapa rapidement.

" Il va nous falloir aller assez loin..."

Ajouta-t-il, Saïda s'en doutait un peu qu'ils allaient devoir s'enfoncer profondément dans l'étendue boisée. Ce n'était pas surprenant du tout, le père de son ami ne l'aurait pas envoyé ici pour juste faire trois pas et revenir, ça aurait été stupide et insuffisant pour que la jeune brune comprenne la leçon et commence à se calmer...
Mais allait-elle réellement retenir la leçon ? Même elle en doutait, elle savait très bien qu'elle avait dut mal à gérer ses émotions. C'était chose impossible que de garder son calme lorsqu'on la provoquer, mais déjà, elle faisait de gros effort... Cependant, le fait que les choses ne changent pas la désespérait. Bien sûr on ne passe pas du jour au lendemain de "grosse brute" à "gentille fleur" mais elle aurait aimé arrivé plus vite à régler ses problèmes comportementaux. Et puis, pour elle l'agressivité était un moyen de défense, elle avait simplement peur de se retrouver seule.

Arthur jeta un regard par dessus son épaule, vérifiant probablement la distance qu'ils avaient déjà parcourut. Saïda leva ses yeux orangés sur lui, il aurait mieux fait de regarder face à lui... qu'importe la distance parcourue, l'important était juste de finir cette corvée au plus vite.
Et dieu sait que Saïda avait raison, quelques secondes à peine après que l'écossais eut tourné la tête le sol se déroba sous ses pieds. Un morceau de terre dissimulait un trou qui ploya sous le poids du garçon, le faisant chuter dans un trou. L'algérienne sursauta en le voyant tomber, mais elle était trop proche car de fils en aiguille il l'entraîna dans sa chute, de plus elle eut le reflexe de lui saisir le bras en le voyant tombé.

Ils glissèrent donc, tous les deux, dans un tunnel sombre et terreux en pente. L'algérienne ne put réprimer un cri en se sentant filé à toute vitesse vers le bas et en quelques secondes à peine le tunnel déboucha sur un grand cratère sombre, l'écossais tomba plus vite que son amie, du fait de son poids et elle put le voir s'écrasé au sol.
Elle ferma brusquement les yeux, comme stopper dans sa course. Mais ce n'était pas le sol qu'elle avait heurté, non. C'était pire que ça. Une sensation étrange l'envahit, elle eut l'impression d'être suspendue, quelques chose de visqueux se coller à ses vêtements. Le temps de retrouver ses esprits elle tenta de se redresser, elle prit appuis sur la matière mole et tendue sous ses mains et appuya pour relever son buste, mais elle fut happer violemment et heurta de nouveau la matière étrange. Elle était collée.
Elle ouvrit lentement les yeux, sans réellement comprendre ce qui lui arrivé. Une toile épaisse similaire à celle d’une araignée en dix fois plus immense était tendue sous elle. La surprise avant l’affolement, l’algérienne resta bouche bée. Mais bientôt elle comprit ce qu’une toile faisait ici.

" Saïda ! Tu n'as rien ? "


Ca, c’était la voix d’Arthur, elle l’avait facilement reconnu. Il était en bas, elle pouvait l’apercevoir entre les fils de la toile.
Elle n’avait rien, mit à part sa position actuelle qui était loin d’être à son avantage… Malheureusement pour elle les problèmes venaient à peine d’arriver. Le blond regard soudainement un coin de la toile. Inquiète, l'algérienne fit de même, comme elle pouvait. Une acromantule sortait d'un tunnel sombre, similaire à celui qui les avait plongés ici. Elle était immense, terrifiante avec ses huit pattes velues, ses yeux multiples et ses crochets près à injecter du venin dans sa proie...
Et sa proie, c'était Saïda.

La jeune fille fixa quelques secondes l'immonde bête avant de céder à la panique, les traits de son visage se déformèrent pour laisser voir toutes sa frayeur actuelle. Elle jura, sa voix entrecoupée par sa respiration qui se faisait de plus en plus forte et elle commença à essayer de se libérer de la toile. C'était vain, mais elle se débâtait, secouant les bras, les jambes dans l'espoir de percé la toile, mais elle ne fit qu'encore plus s'emberlificoté dedans. Les fils blancs accrochèrent ses cheveux, sa peau, ses vêtements. Mais elle ne s'arrêta pas, la peur lui noué l'estomac à mesure que l'animal géant s'approcher.
Des larmes de peur coulèrent de ses yeux, bien sûr elle avait emmené sa baguette, mais celle-ci était hors d'atteinte, dans sa poche, son bras était trop embourbé dans la toile pour pouvoir atteindre celle-ci.

"Merde... Arthur !!"


Cria-t-elle en quête d'aide, sa voix désespérée, son crise finit en sanglots. Sa respiration était maintenant saccadée. L'acromantule n'était plus qu'à cinq mètres d'elle, alors elle arrêta de réfléchir. Elle mordit à pleine dents la toile qui la retenait, tentant d'arracher les fils de soie gluants. Un goût atroce lui vint en bouche, un haut le cœur l'arrêta quelques seconde avant qu'elle ne reprenne son ouvrage.
C'était écœurant, mais c'était son seul reflexe, son unique secours.
Soudain elle sentit la soie sous elle se dérobait. Elle ne savait si c'était une action d'Arthur ou bien les siennes qui sépara la toile mais de toute manière elle en avait cure. Elle chuta en avant, brusquement retenu par son pied, encore accroché à un morceau de fil. Elle pendait donc au bout de cette toile. Sa baguette glissa de sa poche et elle la rattrapa de justesse, du bout des doigts.
Son corps mince arrêta de se balancer au bout de ce fil car quelque chose tirait celui-ci en arrière, Saïda releva brusquement la tête, l'acromantule usait de ses deux pattes de devant noires pour traquait l'algérienne vers elle.

"Bordel de merde !!"



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« Merde... Arthur !! »

Il fallait agir vite. Vite, efficacement et sans céder à la panique. Sauf qu'intérieurement, c'était hélas déjà le cas. L'an dernier, il a pu s'en sortir car il était avec un Serpentard libre de ses mouvements et un Centaure avait achevé de les sauver... Mais cette fois, sa camarade était piégée, le danger approchait de cette dernière et le temps de trouver un sortilège, il pouvait être trop tard. Une seconde de négligée, et l'arachnide n'allait faire qu'une bouchée de l'algérienne. Il extirpa précipitamment sa baguette de la poche en sifflant un juron. Encore une fois, son devoir de préfet le rappelait à l'ordre : il allait lui falloir protéger un de « ses » Serpentards.

Sauf que, dans la panique, sa baguette lui glissa des doigts.

- Putain ! jura-t-il en écossais.

Il avait l'air malin, là, à s'accroupir dans la pénombre pour chercher sa baguette qui ne faisait presque qu'un avec la couleur obscure de la terre. Il siffla entre ses dents les mêmes insultes contre la nature, priant pour pouvoir venir en aide à Saïda à temps. Et lorsqu'il la retrouva, il entendit résonner encore la voix de l'algérienne :

« Bordel de merde !! »

Il leva rapidement la tête. La jeune fille se retrouvait tête en bas, la jambe tenue seulement par un épais fil de la toile qu'elle avait déchiré par il ne sait quel miracle. Il pensait que les choses allaient se calmer et tourner à leur avantage, mais le plus dur venait seulement maintenant : l'Acromantule hissait vers elle sa proie, lentement mais avec toute la menace de mort du monde. À cet instant, Arthur en eut le souffle coupé. S'il ne faisait rien, maintenant, dans la seconde qui suit, Saïda allait...

- Experlliarmus !

Il hurla le sort dans la panique en élançant sa baguette vers le monstre. Celui-ci recula en poussant un curieux mais atroce gémissement plaintif. Sur le coup, il lâcha prise, mais n'en fut pas plus découragé pour autant.

Think Arthur, think... !

L'arachnide géant rappliqua plus vite que la fois précédente. Un sort puissant, il fallait quelque chose de plus offensif !

- Diffindo !

Cette fois-ci, il avait mieux visé. Et de justesse car, bien que les déchirants effets du sortilège viennent casser le dernier lien qui retenait Saïda prisonnière, cette dernière fut frôlée. Ainsi, un pan de la jupe de l'élève se déchira, négligeant le vêtement; sans compter une mince parcelle de sa cuisse qui se griffa de quelques entailles qui devaient maintenant lui picoter les pigments. C'était de peu, rien de grave, juste superficiel, et au moins la Serpentard était libérée. Mais la chute fut si soudaine qu'Arthur eut tout juste le temps de se mettre en dessous pour mal la réceptionner. Ainsi, il s'écrasa littéralement sous elle. Il n'eut même pas le loisir de lui dire qu'ils allaient s'en sortir, ou juste de vérifier si elle allait bien : l'Acromantule sembla pousser un cri de rage avant de rejoindre son « repas » sous la toile abîmée.

Arthur se releva, baguette en main.
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Le sang descendait lentement dans la tête de notre algérienne.
Toujours tenue en l'air uniquement par son pied, Saïda Mansouri essayait de glisser sa baguette dans sa main. Malheureusement la panique et la position ne lui permettait guère de faire une telle chose, aussi il fallait qu'Arthur agisse c'était la seul option envisageable. Derrière, l'acromantule continuait d'user de ses pattes immenses pour tiré le fil qui soutenait la jeune fille.
Saïda tenta une autre tactique. Elle lâcha sa baguette qui chuta au sol, dans la terre humide, puis elle commence à tenter de se isser jusqu’à son pied prisonnier. Elle força sur le peu d'abdos qu'elle possédait, tendant le bras vers sa jambe qu'elle ne pouvait qu'atteindre du bout des doigts. C'était vain, elle n'y parviendrait pas.

"Experlliarmus !"

La voix de l'écossais s'éleva de puis le bas du cratère, l’araignée immonde lâcha un cri strident de douleurs, délivrant de ses membres le fil. Saïda chuta de nouveau, pas longtemps car le fil la retenait toujours. Elle se balança au bout de ce morceau de soie quelques instant avant que l'arachnide de revienne à l'assaut. L'animal reprit sa besogne, tirant la corde blanche vers lui, l'écossais n'avait fait que le retarder.
Affolée et paniquée la jeune femme brune posa son regard orangée sur le préfet. Celui-ci semblait en pleine réflexion...
Ce n'était pas réellement le moment. Il fallait qu'il agisse maintenant, elle allait y passer sinon.

"Bouge ton c..."

Avait elle commençait à crier, elle fut coupé dans son élan par le sort lancer par Arthur.

"Diffindo !"

Le sort jaillit de sa baguette, s'éleva dans les airs dans une lueur légère. Il frôla l'algérienne de peu déchirant un pan de sa jupe. Sa peau empathie également du sort qui pourtant était bien visé, éraflant l'épiderme brun de l'algérienne. Elle gémit légèrement, plus de surprise que de mal, gémissement qui finit en un cri incontrôlé lorsque le fil se coupa.

Elle chuta en quelques secondes, se repliant sur elle même par réflexe. L'écossais eut du mal à la réceptionner, en réalité, elle l'écrasa totalement. Saïda roula sur le sol, elle se redressa lentement. Ses jambes étaient encore tremblante sous l'émotion et la chute soudaine, de plus la légère griffure à sa cuisse la picotée légèrement.
Mais ce n'était pas ça le plus désagréable, non, le plus horrible c'était le goût de la toile restée dans la bouche de l'algérienne. Enfin, c'était un mal pour un bien, sans ça elle serait peut-être déjà à l'état de rouleau de printemps pour arachnide géante...

Elle se retourna rapidement vers Arthur, il s'était relevé, sa baguette fermement tenue entre ses doigts. Un cri strident agressa les oreilles de l'algérienne, l'acromantule était descendu de son perchoir de soie et se dirigé maintenant vers eux. Saïda se tendit, elle recula. Sa baguette, la jeune fille l'avait laisser tomber, ébène sur fond noir ça ne se voit pas... Elle s'avait que le préfet avait sa baguette lui, mais elle ne voulait pas être inutile face à lui...

Alors elle se saisit d'une pierre, un morceau de cayou de la taille de sa paume de main, visa l’arachnide géante et lança le morceau de pierre sur l'animal noir. Elle se la prit sur l'un de ses multiples yeux, un nouveau cri retentit et contrairement à l'effet escompter ça ne fit qu'énerver un peu plus la bête noire. Elle redoubla de vitesse, s'élançant sur l'écossais, elle posa ses pattes immenses sur ses épaules, son thorax et son ventre pour se mettre sur lui.
L'algérienne regarda horrifiée les actions de l’immonde bête, causées en partie par sa faute. Elle ne savait que faire et la panique grandit, cependant il fallait qu'elle agisse vite, aussi vite qu'Arthur avait agit lorsqu'elle s'était coincée dans la toile, suspendue par un pied au dessus du vide.

"Espèce de saloperie !!"


Son sang ne fit qu'une tour, elle contourna l'animal et bondit sur son abdomen, ses jambes entourèrent fermement le corps de l'acromantule pour ne pas tombé et Saïda se mit à frapper la tête de celle-ci.
Son perchoir n'était pas stable et à tout moment elle pouvait tombé, mais comme d'habitude l'adrénaline montée au cerveau ne lui laisser pas le loisir de réfléchir.

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MessageSujet: Re: [TERMINÉ][12 Janvier 1991] Don't lose your path just like Hansel and Gretel || ft. Saïda [TERMINÉ][12 Janvier 1991] Don't lose your path just like Hansel and Gretel || ft. Saïda Icon_minitimeDim 17 Jan - 0:10

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Agir sans paniquer, tu parles. En tout cas, Arthur lui, était maître de son sang-froid. Hélas, il allait devoir gérer et l'araignée, et Saïda. D'ailleurs, plutôt que d'hurler à la jeune fille d'être plus utile avec sa baguette plutôt qu'un vulgaire caillou, il fit défiler la liste de sorts défensifs qu'il connaissait dans sa tête. L'ironie du sort faisait hélas qu'il ne savait lequel utiliser malgré toutes ses connaissances – la précipitation était un handicap.

Mais il fut coupé dans ses réflexions lorsque l'énorme arachnide se rua sur lui. Surpris par la force de son assaut, sa baguette tomba à nouveau au sol, et lui également. Le dos contre terre, il put voir de très – trop - près les mandibules visqueuses claquer bruyamment sous son nez. De la force de ses bras, il maintint la bestiole à une distance tout juste pour éviter de se faire mordre... ou pire. Plutôt que des cris, ce sont des plaintes et des grognements forcés par le terrible sentiment de bientôt se faire dévorer qu'il émet en priant pour que, très vite, cette chose s'éloigne de lui... Il poussait, toujours, mais le monstre était également plutôt fort, dû à sa masse corporelle – si l'on pouvait appeler tout ça un « corps ».

Les mandibules se rapprochaient dans de menaçants claquements, semblables à une grande paire de ciseaux qui venait lui trancher la tête. Arthur pouvait presque voir son reflet dans les yeux globuleux qui n'étaient plus très loin. Il serra les dents, sentant ses muscles trop se tendre pour se défendre.

- Fuck, fuck, fuuuuuck !

« Espèce de saloperie !! »

Puis, l'araignée délaissa ses épaules. Arthur cligna des yeux, ses bras retombant à terre, libéré de toute entrave et d'appel à la force. Des petits cris aigus résonnèrent à ses côtés. En se redressant, l'écossais constata quelque chose de complètement fou.

Saïda chevauchait littéralement l'Acromantule.

Sur le dos du monstre, l'algérienne tentait de tenir bon en frappant la tête de l'araignée. Cette fille... est complètement folle ! Où elle avait foutu sa baguette, enfin ?! La bestiole s'agitait, cette fois-ci folle de rage. Elle sautillait sur ses pattes avant, cherchant à faire lâcher prise la Serpentard, tout en vacillant de gauche à droite à cause des coups qu'elle recevait.

- Saïda ! Idiote !

Arthur insultait les gens à deux moments distincts : soit lorsqu'il était en colère, soit lorsqu'il était très inquiet. Et là en l'occurrence, il n'était pas particulièrement fâché contre sa camarade. Cette fois-ci, le britannique peina moins à retrouver sa baguette au sol, trouvant par la même occasion celle de la jeune fille, qu'il garde donc dans son autre main. De la sienne, il visa l'araignée, un sort sur les bouts des lèvres. Mais... Shit... Hélas la chose bougeait trop pour qu'il puisse l'envoyer sans blesser Saïda. Et quand même bien il connaissait bien le sort d'immobilisation, il n'était pas certain de pouvoir s'en servir correctement sur un être aussi gros – surtout que Saïda serait touchée de toutes évidences et ne pourrait fuir. Que faire maintenant...

L'araignée se redressa soudainement sur ses deux paires de pattes arrières, poussant un cri plus aigu que les précédents. Là, le sol se mit à trembler. Je le sens pas du tout, ce coup-là... Mais merde, pourquoi n'avait-il raison que lorsqu'il valait mieux qu'il ait tort ? Peu après, de quelques coins du cratère, sortirent par dizaines... d'autres araignées. Certes bien plus petites et même, à peine plus grosses qu'un pied, mais par Merlin qu'elles étaient nombreuses ! Sans aucun doute, la mère offrait déjà à ses petits le festin, et puisque ce dernier refusait de bien vouloir se laisser tué, mieux valait laisser les enfants se servir eux-mêmes... Là... Là il fallait prendre la fuite. Tout de suite.

- Saïda ! cria-t-il.

Il fallait partir tout de suite.

L'araignée, comme un taureau, fit un mouvement brusque en arrière, faisant enfin lâcher prise l'algérienne. Celle-ci tomba alors un peu plus loin, expulsée. Arthur n'avait pas réalisé qu'elle se trouvait maintenant à son opposé, à l'autre bout du cratère. Là où un bon paquet de jeunes araignées approchaient pour l'encercler. Une question de secondes.

- Saïda ! Ta baguette !

Et à ces mots, il envoya l'objet à sa propriétaire. Manquerait plus qu'elle ne parvienne à l'attraper...
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MessageSujet: Re: [TERMINÉ][12 Janvier 1991] Don't lose your path just like Hansel and Gretel || ft. Saïda [TERMINÉ][12 Janvier 1991] Don't lose your path just like Hansel and Gretel || ft. Saïda Icon_minitimeLun 25 Jan - 15:39



Don't lose your path just like Hansel and Gretel

FEAT Arthur Kirkland


"Saïda ! Idiote !"

L'algérienne ne tenait sur l’araignée géante que grâce à la force de ses jambes qu'elle pressait sur l'abdomen monstrueux de la bête pour ne pas tomber. L'animal n'avait de cesse de bouger, un coup à droite, un coup à gauche, elle faisait tanguer la jeune fille brune qui peinait à tenir, pourtant Saïda restée sur son dos, bien accrochée.

"Je te sauve la vie !!"

Cria-t-elle à son tour, en réponse à l'écossais. Elle frappait la tête noire de l'acromantule de toutes ses forces, visant les yeux, ses poings lui faisaient presque mal étant donner que le crâne -si s'en était un- de l'arachnide était étrangement solide. L'adrénaline dans la tête de l'algérienne ne descendait pas, elle avait toujours aussi peur mais une certaine rage la submergée maintenant, comme lorsqu'elle se battait.
Foutue monstre, foutue forêt, foutus professeurs, foutue Maria, foutue caractère de merde ! se répétait-elle en boucle dans sa tête.

Soudain, l'acromantule se dressa sur ses appuis arrières, se redressant. Saïda faillit bien tombée mais elle réussit à s'agripper au corps de sa "monture", plaquant son corps contre celle-ci. L'animal poussa un cri aiguë et strident, détruisant au passages les tympans de la jeune fille.
L'acromantule commença à tremblé après s'être remit sur ses huit membres... Elle tremblait ?... Non, Saïda comprit bien vite que ce n'était pas ce qu'elle chevauchait qui tremblait, mais bien le sol... Elle coula un regard rapide vers Arthur, son regard orangés interrogatif, elle commençait à craindre le pire et à l’expression de son camarade, elle avait raison. D'un coin du cratère des dizaines et des dizaines d'araignées à peine plus grosses qu'un pieds surgirent, agitant leurs petites pattes pour courir. L'algérienne, surprise, les regarda, les yeux ronds comme des billes.

"Saïda !"


Cria l'écossais, elle tourna brusquement la tête vers lui. Ce moment d'inattention lui valut de perdre son perchoir car tout aussi violemment l'acromantule fit un mouvement vif vers l'arrière. Saïda perdit tous ses appuis, ses jambes lâchèrent et, dans un cri de surprise et de peur mêlés, elle fut envoyée plus loin. A peine quelques seconde après le derrière de son crâne heurta brutalement le sol.
Elle fut quelques peu sonnée... Mais déjà les petits du monstres se dirigeaient en foule vers elle, elles l'encerclèrent bientôt.
La cinquième année leva un regard emplis de détresse vers Arthur, celui-ci lui répondit en lui jetant un morceau de bois ébène... Qui était vraisemblablement la baguette de notre algérienne.

"Saïda ! Ta baguette !"


La jeune fille tendit la main pour l'attraper, cependant le bout de bois ricocha sur ses doigts et alla tombé dans l’amas de petites acromantules qui acculaient Saïda.

"Merde !!"


Jura-t-elle en arabe, elle n'avait pas le temps de réfléchir en anglais. elle recula, toujours au sol, la peur lui tordait les entrailles. Il fallait qu'elle récupère sa baguette et au plus vite...
De l'autre côté du cratère, leurs maman avançait maintenant vers Arthur, l'eau aux mandibules. Se rapprochant dangereusement de lui, maintenant il n'y avait personne pour lui sauter dessus.

Les petites acromantules étaient de plus en plus proche de Saïda, si bien que l'une d'elle se tenta même à enfoncer ses mandibules visqueuse dans la peau brune de la jambe de l'algérienne. Saïda réagit aussitôt, poussant un petit cri elle mit un coup de talon à l'arachnide pour l'éjecter, la renvoyant dans l'amas noirâtres de bestioles.

"Tu fais quoi là ?!"

Elle cria à cette même araignée.

Bon, il était temps d'agir. Repéré sa baguette noire entre des araignées noires n'était pas chose aisée, pourtant elle y parvint, prenant une grande inspiration, elle enfonça rapidement sa main entre les animaux. La retirant presque aussitôt elle tenait entre ses doigts le bout d'ébène qu'était sa baguette, reprenant peu à peu du courage elle se remit debout. Pointant sa baguettes sur les petites choses visqueuses, elle cracha le premier sort lui venant à l'esprit.

"Aguamenti !"

Un jet d'eau sortit du bout noir, giclant sur les petites arachnides. Celles-ci ne semblèrent pas appréciée l'eau car immédiatement elles s'écartèrent affolées. Saïda profita de se moment pour traversé l'armées noires et courut vers la plus grosse des acromantules.

"Arthur !! Faut partir putain !!"


Elle se doutait bien qu'Arthur savait qu'il fallait fuir. Elle n'était pas non plus stupide. C'était surtout une façon de lui signifié qu'elle pensait à la même solution.
Elle s'arrêta à quelques mètres du monstre noir, ne sachant pas vraiment comment faire face à... ça. Quelques sorts lui vinrent à l’esprit et elle prit le premier qui lui vint.

"stupefix !"

Au moment ou elle le lança, une nouvelle petite acromantule lui bondit sur la jambe. Elle chancela, alors le sort ne partit pas droit.. Non, il ne fit que frôler l'acromantule. La personne qui fut touché, ou tout du moins vers lequel le sort se lancé fut Arthur...
Et Saïda était occupée à mettre des coups de pieds aux petits de l'acromantule pour les éloignés.

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MessageSujet: Re: [TERMINÉ][12 Janvier 1991] Don't lose your path just like Hansel and Gretel || ft. Saïda [TERMINÉ][12 Janvier 1991] Don't lose your path just like Hansel and Gretel || ft. Saïda Icon_minitimeSam 5 Mar - 20:42

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Une fois rentrés à Poudlard, Arthur allait faire la peau à son père.

Il était temps de filer d'ici, et au plus vite. L'écossais eut tout juste le temps de voir l'algérienne se faire encerclé par les arachnides, à nouveau en difficulté, tandis que l'Acromantule chargea dangereusement vers lui. Il se retint d'appeler Saïda une nouvelle fois, devant à présent se concentrer pour éloigner une bonne fois pour toutes cette saleté. Il réfléchit à un sort, ses réflexions toutefois ralenties par la panique. Lorsque l'araignée géante leva alors ses épaisses pattes pour le transpercer, il cria un Protego qui se fit écrasé à sa place. Ressentant comme un choc électrique dans sa patte, l'Acromantule décida de répéter l'opération avec une autre. Mais de même, Arthur se défendit de la même façon. Repousser la bestiole en attendant de trouver une solution, c'était tout ce qu'il pouvait faire.

Et Saïda qui était toujours menacée...

Il allait finir par croire qu'il ne savait pas faire son boulot de préfet, ou... non. Il allait finir par croire qu'il était incapable de protéger une amie. Poussé par une légère montée d'adrénaline à voir où elle en était, l'écossais fit un brusque mouvement de baguette, renversant l'araignée. La vue à nouveau dégagée, il put la voir.

Saïda était manifestement en train de manipuler la magie avec brio.

Il l'avait rarement vu utilisé sa baguette, pour ne pas dire presque jamais. Elle faisait toujours tout avec les mains, même s'il s'agissait de se débarrasser d'une Acromantule de cette taille... Mais face à l'armée des petits de cette dernière, la jeune Serpentard mania son Aguamenti de façon à tous les écarter. Arthur n'eut hélas pas le temps de la féliciter intérieurement, car la mère de cette troupe noire revint aussitôt l'attaquer.

« Arthur !! Faut partir putain !! »

Merci bien, il était au courant. Mais oui, l'algérienne avait raison : ils avaient suffisamment traîné, et même avec toute leur détermination, les deux n'allaient pas réussir à repousser pareil monstres indéfiniment. Il fallait fuir et s'éloigner, partir vite et se mettre en sécurité. Avec quelques Expelliarmus, il parvint à éloigner les « petites » araignées qui tentaient de l'éloigner d'elle, mais avec la fureur de ne pas sortir de ce trou, il fut plus fort qu'elles. L'agitation de l'algérienne était telle que lui aussi se sentait devenir fou à devoir se battre autant contre ces monstres. Alors il chercha un sort, une technique, quelque chose qui pouvait une bonne fois pour toutes les tirer de là.

Mais il n'eut même pas le temps d'y penser qu'une curieuse lumière le frappa comme si la foudre venait de lui tomber dessus.

Saïda avait foiré et Arthur reçut ainsi son Stupéfix en pleine poire. Là, tout semblait perdu. Arthur s'effondra, lâchant son baguette, le corps complètement éteint et la conscience sonnée, le rendant inefficace au combat ou même pour la fuite. Merde. Il a suffit de cette erreur. Une petite erreur de débutant pour qu'Arthur semble être destiné à finir dévoré par des araignées aussi grosses que des loups. Le nom de Saïda lui vint à l'esprit, mais il fut incapable de le prononcer. De toutes façons, il n'aurait pas réussi à l'interpeller. Toutefois, son instinct protecteur – celui de l'amitié ou du devoir préfet il n'en savait rien – le força à garder les yeux ouverts. Juste assez pour voir un amas de jeunes Acromantules le recouvrir... ainsi que plusieurs paires de mandibules prêtes à le déchiqueter pour leur repas...

Et Merlin dévissa enfin le cul de sa chaise à la hauteur du ciel et intervint.

L'Acromantule adulte poussa un cri de douleur, si fort qu'elle se redressa sur la moitié de ses pattes pour faire résonner sa plainte aigu. On venait de lui planter une flèche dans l'abdomen, et ce bruit sourd eu pour effet de faire fuir les autres araignées qui venaient de comprendre que, pour elles, c'était maintenant fuir ou mourir. Arthur ne suivait pas tout ce qu'il se passait, encore assommé par le sortilège, mais une chose était certaine : le calvaire semblait s'être fini tout seul. Bien que les plus jeunes soient retournés se cacher dans la terre, le gros monstre restait, souffrant du coup qu'il venait de recevoir. Ses gémissements douloureux confirmaient qu'il n'allait pas bouger, la flèche s'étant apparemment planté dans un endroit qui décourageait la chose à se déplacer. Une voix résonna alors depuis le haut, au bord du trou béant où les Serpentard étaient coincés.

« Montez par ici ! »

Un Centaure, qui ramenait son arc sur le dos et rangeait ses flèches, était là. Il était entouré des siens, un peu en retrait, hormis deux qui avaient déplacé des racines pour les lancer dans la cavité; ainsi elles serviraient d'échelle. Bien sûr, ils restaient là à surveiller les environs en attendant qu'Arthur ne sorte de sa léthargie, dont il sortit aussitôt après que Saïda soit venu le secouer – sans délicatesse. Encore perdu mais loin du monde blessé, il sortit donc du cratère en laissant passer sa camarade d'abord. Enfin, c'était terminé, et ils étaient sauf...

Les deux se confondirent en remerciements, lorsque Arthur se souvint du but de leur visite. Il demanda aux Centaures si parmi eux se trouvait un certain « Florent », ce à quoi un des homme-chevaux s'extirpa du troupeau. L'écossais lui tendit alors la missive que son père lui avait confié. Elle était un perdu chiffonnée à cause de toute cette mésaventure, mais au moins, elle restait lisible. Florent se permit de lire l'unique phrase que le papier comportait à voix haute :

« ''La gamine est punie, ils viennent faire coucou. Le blond c'est mon fils, Arthur.'' »


Il allait tué son père.

Un sourire amusé orna les lèvres de Florent. À l'évidence, il avait reconnu l'écriture, ou tout simplement le style. L'audace du père Kirkland était décidément sans limites. Mais quand même, là, il était gonflé : il aurait pu avoir la mort de deux élèves sur la conscience, dont l'un de ses enfants !

« Tu es le fils d'Ewarnn, alors. Je vois. Je vais vous raccompagner jusqu'à l'entrée de la Forêt. » puis il acheva en regardant Saïda. « La punition est terminée. »

Oh oui, il avait vraiment envie d'engueuler son père, et ce malgré tout le respect qu'il avait pour lui.

Ainsi, Arthur et Saïda rentrèrent à Poudlard, tout deux secoués par cette soirée. Sur la route, l'écossais resta près de sa camarade en lui demandant plusieurs fois si elle n'avait aucun mal à marcher, si elle avait besoin d'aide et si ça allait. La réponse était évidente, mais le silence était trop pesant, autrement. C'était la deuxième fois qu'Arthur se retrouvait sauvé par un Centaure, et autant dire qu'il avait vraiment de la chance, sur ce coup-là.

Par contre, plus jamais, le rôle d'accompagnateur dans la Forêt Interdite. Il était pas moniteur de colo.

Et Hansel et Gretel sortirent du chemin dans lequel ils s'étaient perdu.
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MessageSujet: Re: [TERMINÉ][12 Janvier 1991] Don't lose your path just like Hansel and Gretel || ft. Saïda [TERMINÉ][12 Janvier 1991] Don't lose your path just like Hansel and Gretel || ft. Saïda Icon_minitime

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[TERMINÉ][12 Janvier 1991] Don't lose your path just like Hansel and Gretel || ft. Saïda

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