Si Martin est à Serpentard, ce n'est pas pour rien.

Il est une vraie tête de mule, n'essayez même pas de discuter d'un sujet avec lui sur lequel vous n'êtes pas d'accord. Non seulement il pourrait utiliser contre vous vos propres paroles pour vous humiliez ou se venger mais en plus il ne vous écoutera certainement pas. A quoi bon perdre son temps.

A part ça, Martin est quelqu'un avec qui discuter est quelque chose de plutôt agréable. Il sait très bien tenir une discussion, sérieuse ou non et ça se faire compréhensif quand il le faut. Tout dépend de son interlocuteur. Car oui, il a ses principes et estime devoir avoir un respect envers certains et d'autres...tout le contraire. En bon Serpy, il a du mal à supporter les Gryffondors en général, sans citer le pire de tous, Luciano. Il a tendance à les prendre de haut et faire de nombreuses crasses derrière leur dos. Essayez pas d'être son ennemi, il est plutôt chiant quand il le faut et extrêmement rancunier.

C'est en discutant avec lui que vous pourrez remarquer son sarcasme. Il est fan d'humour noir. Ce n'est pas un secret. En plus de ça, il adore rire. C'est un grand blagueur et n'hésite pas à taquiner et embêter jusqu'à ce que la victime craque. Ca il adore quand les gens s'énervent et que lui reste impassible, la regarde s'énerver sous ses yeux. Un petit sadique dans l'âme.

Mais tout ça ne vaut pas pour la gente féminine. Ces créatures aux magnifiques courbes, Martin les adore et autant dire que c'est un grand dragueur. Galant et véritable gentleman, il est difficile en tant que fille de le détester. Mais comme on dit, c'est ceux qui en disent les plus qui en font le moins. Si la drague devient sérieuse, il perdra tous ses moyens et se mettra certainement à rougir furieusement à chaque remarque en bégayant des choses incompréhensibles.

Mais vous allez me demander pourquoi est-ce qu'il est d'une amabilité exemplaire avec les filles et un vrai connard avec les hommes?Autant y aller cash: Martin est un homo refoulé. Il n'assume absolument son attirance pour les hommes et fait tout pour lui-même se persuader que ce n'est pas de l'attirance. Alors évitez d'aborder ce sujet.

Ah et aussi. Ne prenez pas tout ce qu'il peut dire au premier degrés. Des fois, il lui arrive de dire des choses s'en vraiment les penser et s'en veut en général énormément après. Il a juste beaucoup de mal à s'excuser. Alors si il le fait un jour, soyez conscient qu'il a fait un énorme effort pour vous et qu'il tient certainement beaucoup à vous. Car s'excuser, demander pardon est quelque chose avec laquelle il est loin d'être familier. Imbu de lui-même, il en va de son honneur et de sa fierté. Il a un ego terriblement surdimensionné et se considère dans la haute société. Et ça, il en est terriblement fier. Il a tendance à mépriser ceux qu'ils n'en font pas parti.

Il a beau faire le dur, il est terriblement lâche. Si il voit que la situation s’enivre un peu trop, il mettra quelqu'un à sa place et s'enfuira probablement. Il n'est pas du genre à faire face aux problèmes. Il déteste devoir à se salir les mains dans tous les sens du terme. C'est d'ailleurs pour ça qu'il déteste autant la botanique. Avoir de la terre entre les ongles, non merci. Il essayera de trouver en général un bon petit pigeon qui puisse faire le travail à sa place.

Il veut toujours faire parti des meilleurs et c'est pour ça qu'il est quelqu'un de travailleur. Il a cependant ce don de la procrastination alias remettre à demain ce qu'on a à faire le jour-même. Mais il arrive à gérer, soit à la dernière minute, mais il y arrive.

Mais malgré ces petits airs de biatch saugrenues, se cache quand même un petit cœur. Si il se cache derrière ce caractère de salaud et a tendance à faire des coups bas c'est qu'il veut lui-même se protéger. Il a peur de s'attacher car il a l'impression que ça de toute façon finir mal. Pas qu'il n'aime pas être aimé ou aimé mais il en tout simplement peur. Il a peur de souffrir d'amour ou même d'amitié alors il préfère garder ses distances quand ça devient trop sérieux.

Si dans le cas où il s'attacherait vraiment à vous, sachez qu'il fera tout pour vous garder rien qu'à lui. Car Monsieur est possessif et jaloux. Mais si il fait ça, c'est qu'il a peur de vous perdre.

Il n'est pas quelqu'un de facile à vivre, il en est conscient mais peut être qu'un jour quelqu'un l'acceptera comme il l'est. En tout cas, il en rêve. Mais secrètement, hein.

Martin est quelqu'un de plutôt grand. Faisant largement les 1m78, ça ne l'aide qu'un peu plus à regarder les gens de haut. Il n'est cependant pas très imposant, étant donné son poids plume. Il est vraiment maigre et seule sa musculature développée par le Quidditch arrive à rattraper le tout pour qu'il ne ressemble pas complètement à un fil de fer.

Il y a une chose qu'il adore chez lui, c'est ses cheveux. Des cheveux blonds miel, aux reflets dorés dont il prend soin comme la prunelle de ses yeux. Il passe la majeur partie de son temps le matin à s'en occuper. C'est aussi dans ses cheveux que l'on peut en remarquer une particulière, plus que les autres. Celle qui pointe en plein milieu de son front, éternel épi qui bizarrement est une zone sensible pour ne pas dire érogène. Mais ça il ne le dira à personne. Il met juste l'interdiction formel d'y toucher. Et Dieu sait qu'il y tient à sa mèche.

Passons maintenant à ses yeux d'une couleur rare surmontés de sourcils fins, épilés par ses soins, et heureusement, parce que avouez, avoir des sourcils comme Arthur ou Luciano, c'est pire que moche. Des yeux verts, très clairs, d'un vert pomme presque qui virerait presque vers le turquoise. Il a vraiment de beaux yeux mais lui les trouve juste flippants. C'est vrai que plonger le regard dans le sien peut être perturbant à la longue mais il se mettrait à rougir furieusement si cela arrivait, croyez-le.

Comme-ci cela ne suffisait pas, sa peau dorée, bronzée comme revenu des vacances d'été, contraste énormément avec ses cheveux et son regard. On peut dire merci au soleil d'Espagne et aux nombreuse séances d'UV.

Il a une cicatrice autour du poignet qui ressemble à un bracelet incrusté dans la peau mais il n'en ait rien. Si vous lui posez la question d'où ça vient, il vous dira automatiquement d'aller demander à Luciano. Après tout, c'est de sa faute.

En dehors des cours, Martin adore s'habiller au top de la mode, quitte à dévaliser les magasins et ruiner ses parents.

Martin naquit le beau jour du 9 juillet 1975, dans la capitale de Buenos Aires, en Argentine, parmi une famille riche de riches sorciers. Sa famille était très heureuse de l'avoir et notamment par le fait qu'il soit un garçon. Un petit garçon qui héritera de toute la lourde fortune de sa famille. Un riche héritier pour faire simple.
Son père, sans-mêlé, tout juste élu Ministère de la magie argentin débordait de pouvoir et d'argent. Sa mère elle s'était juste marié avec son père pour l'argent. Sa mère était ce genre de femme vénale, qui jouait sur sa beauté pour charmer les hommes et profiter d'eux. Elle ne l'eut jamais caché à ses enfants et son mari lui-même le savait mais ce dernier n'allait pas risquer en un divorce de tout briser. Car si cela arrivait elle aurait fait éclaté toutes les petites magouilles de son mari. Et adieu la fortune, adieu le pouvoir et bonjour honte et pauvreté.

Martin eut toujours admiré sa mère pour ce qu'elle avait fait. Elle qui passait pour la méchante dans cette histoire, il l'admirait. Pour son culot, pour avoir tenu tête à cet homme qui n'était investi que dans la gestion de son poste, aussi haut soit-il, ne s'occupant jamais de ses enfants. Elle était la tête pensante de la famille, elle était celle qui gérait l'image de la famille, l'éducation des enfants et de l'amour dont il avait besoin. Elle était tout pour lui et son père n'était rien comparé à cette force de la nature. C'est peut être comme ça qu'il eut commencé à ressentir ce dégoût pour les hommes.

Martin faisait beaucoup d'efforts pour devenir un bon héritier. Pas qu'il le fasse pour son père, non mais bel et bien pour sa mère. Pour la remercier dans un sens de ce qu'elle faisait pour lui et la famille.

C'est à l'anniversaire de ses 5 ans qu'on lui annonça qu'il allait avoir une petite sœur. Quatre mois plus tard, elle naquit et Martin était le plus heureux des grands frères. Il n'allait plus être tout seul, il allait avoir quelqu'un avec qui jouer et protéger. Il allait faire comme sa mère et s'occuper de sa petite-soeur comme on s'était occupé de lui. Aux petits soins de cette dernière, il avait du mal parfois à travailler et lui tenir compagnie. Il était tout simplement fascinée par cette petite créature qui lui ressemblait trait pour trait. Quand elle serait plus grande, il lui apprendrait tout ce qu'il savait sur la magie. Et la pratiqueront ensemble. Oui. C'est ce dont il rêvait du moins.

A ses 6 ans, les élections d'un nouveau Ministère eurent lieu. Et malheureusement, son père ne fut pas ré-élu. Grosse déception pour la famille toute entière qui décida cependant de changer de pays pour aller s'installer en Espagne dans la petite ville mais non moins belle de Seville. Ils décidèrent de déménager ici car c'est là que son père eut la fortune assez gonflée pour racheter une grande entreprise de balais et repartir dans la gloire et la fortune comme depuis le début. Le destin de Martin était déjà tout tracé.

C'est aussi ici qu'il rencontra ses plus grands amis d'enfance ; Tonio, Benjamin, Luciano et Daniel et Sebastian, les deux meilleurs amis de l'autre brésilien. Même si pour Luciano, il ne savait pas comment le considérer. Ils avaient passé leur enfance à s'envoyer des pics, à se faire la guerre et s'embêter en permanence et pourtant..Luciano était quelqu'un d'important pour lui. Pour Antonio, lui, c'était tout simplement son idole. Celui qu'il admirait et dont il n'aurait jamais osé contredire les ordres. Aujourd'hui encore, malgré que l'espagnol ne soit pas quelqu'un d'extrêmement riche ou aux origines pures, il inspire un profond respect pour lui. Et il est bien l'une des rares exceptions.

Entre ses amis et son éducation, il y avait sa sœur. Son ange. Mais peu à peu ses parents commençaient à s'inquiéter. Ils avaient beau tout essayer pour lui faire user de sa magie, elle n'en montrait pas le moindre signe. Et c'est très peu qu'ils apprirent tous la terrible nouvelle; sa petite-soeur n'est autre qu'une Cracmole. Elle était devenue la honte de la famille. Martin en souffrait autant qu'elle. Lui qui se voyait déjà dans la même école qu'elle, s'amuser ensemble avec la magie, lui apprendre plein de sorts. Ses parents eux-mêmes les séparaient souvent, donnant comme excuse qu'il ne fallait pas qu'il soit infecté par "l'impureté" de sa sœur, de peur que la fréquenter atténue sa propre magie. Mais il n'y croyait pas une seule seconde. Elle restait sa petite-sœur. Cracmole ou pas. Il ne comprenait même pas pourquoi sa mère sur qui il avait pris modèle se comportait ainsi. Il était terriblement déçu et eut une longue crise pendant des mois durant où il ne voulut plus sortir de sa chambre, ne plus manger et se faire éduquer comme il avait toujours été. Cela s'arrêta aussi vite que ça avait commencé. Le voir dans un tel état attristait sa petite sœur et c'était la seule raison pur laquelle il s'était arrêté.


C'est toute l'estime qu'avait Martin pour le genre humain. Mais il fit avec jusqu'à ses 11 ans où ses parents l’envoyèrent à Poudlard, le plus loin possible de sa petite sœur. Encore une fois. La seule chose qui le réjouissait était de savoir qu'il allait être avec Tonio et Benji et enfin être débarrassé de ce brésilien qui lui sortait par les yeux.

Enfin, c'est ce qu'il croyait.

C'est à la cérémonie du Choixpeau magique où il fut envoyé à Serpentard pour le plus grand bonheur de ses parents qu'il vit Luciano entrer à Gryffondor. Serpentard, Gryffondor. Martin, Luciano. Décidément ils étaient fait pour être ennemi et ça jusqu'à la fin des temps.

Mais il rencontra de nombreuses autres personnes qu'il apprit à connaître et à qui il s'attacha tels Shandara, Francis, Arthur, ou encore Lovino à qui il inspire le même genre de respect qu'à celui d'Antonio. Ces deux idoles.

Il se réjouit toutes les vacances de pouvoir rentrer chez lui et voir sa petite sœur et revoir ses amis moldus. C'est d'ailleurs les vacances d'été entre sa deuxième et troisième année qu'une dispute éclata. Ils étaient lui, Luciano et Sebastian contre Daniel et ne pouvant plus supporter ce dernier, ils l'eurent laisser rentrer chez lui tout seul. Le lendemain même, ils apprirent que ce dernier s'était fait attaqué dans la nuit et gravement blessé. A vrai dire, Martin ne s'en veut pas pour ça mais plutôt au brésilien. Après tout, c'est lui qui a commencé la dispute, c'est de sa faute.

Comme si il n'était pas déjà assez haineux envers le brésilien, un accident arriva en fin de troisième année. Alors qu'ils se taquinaient à leur façon à coup d'Experlliarmus dans les escaliers pour aller aux dortoirs, Luciano en eut lancé un trop fort et fit tomber l'argentin des escaliers. Autant ne pas vous décrire comment depuis il a gardé une cicatrice tout autour du poignet. Mais sans la magie, il n'aurait déjà plus de main utilisable. Il se sert souvent de cette cicatrice pour faire pression sur son Nemesis.

Martin jusque là, vit une vie comme une autre, avec ses problèmes, ses joies et ses souvenirs. Comme la vie de n'importe qui. Mais son histoire est loin d'être finie et il reste grand nombre de pages blanches qui n'attendent que d'être écrites.

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