« Maria n’est pas douce. Maria n’est pas prévenante. Maria n’est pas soucieuse des autres.. » Voilà ce que l’on entend lorsqu’on demande aux gens ce qu’ils pensent d’elle.
En effet, la jeune mexicaine est fougueuse et colérique. Son tempérament de feu ne lui assure pas que des amis et elle se retrouve souvent au cœur de malentendus, les gens interprétants souvent mal ses paroles. Alors elle n’hésite pas à cogner s’il le faut, pour sauver les apparences, pour sauver son honneur, parce que c’est tellement pitoyable de s’excuser. Et puis elle n’a pas peur de se battre Maria, non ! Trop Brave pour ça ! C’est tellement pitoyable d’avoir peur.
On lui reproche souvent cette impulsivité, cette volonté de vouloir se battre tout le temps, de chercher la querelle. En vérité, c’est parce qu’elle préfère venir la chercher quand elle voit que les choses dérapent. Elle préfère se dire que si les choses ont changés, c’est à cause d’elle. Elle veut sentir qu’elle a le contrôle sur les autres, sinon, elle panique. Elle ne supporte pas ne pas avoir le pouvoir sur ce qui l’entoure et déteste les imprévus.
Lorsqu’elle est sure de quelque chose, elle restera ancrée sur ses positions. Même si elle à tort. Même si elle se rend compte qu’elle a tort. Parce qu’elle est plus butée qu’un âne et qu’elle ne veut pas avouer qu’elle s’est trompé. Se serait perdre le contrôle. Le mieux, c’est de ne pas la contredire car cela la met vraiment en pétard et n’hésiteras pas à s’en souvenir plus tard et se venger. Oui, elle est très rancunière.
Elle est courageuse Maria pourtant. Elle a des peurs comme tout le monde mais elle mérite d’être chez les Gryffondors. Elle y a sa place. Cependant, elle n’est pas inconsciente, elle sait reconnaître un combat perdu d’avance et parfois elle fait demi-tour quand la situation est trop dangereuse. Elle reste lucide quand il le faut.
Bien qu’elle ait beaucoup d’ennemis, elle ne s’attaque pas au gens plus faibles qu’elle et ne cherchera pas querelle si on ne la provoque pas. Si elle est de bonne humeur, elle vous aidera peut être si vous avez des problèmes. Par contre, si elle a un problème, elle ne viendra pas chercher de l’aide puisqu’elle déteste être redevable envers quelqu’un et encore moins être dépendante de quelqu’un.
Au fond, Maria est juste quelqu’un qui veut prouver sa valeur et crier au monde qu’elle existe, qu’elle est là et qu’elle est forte. Elle est déterminée à réussir, à rendre fier les autres mais elle a cette volonté de tout contrôler qui la handicape plus qu’elle ne veut bien l’admettre.

Le physique de Maria est… particulier. Bien qu’elle soit plutôt jolie, sa beauté est atypique.
Tout d’abord, elle est de taille moyenne pour une fille de son âge mais possède une certaine carrure. Elle est tout le contraire de certaines filles « fils de fers » en réalité puisqu’elle a des épaules assez larges et est musclée pour une femme. Elle commence déjà à avoir des formes assez prononcées notamment au niveau des hanches, pour son plus grand malheur.
Sa peau est couleur caramel et couverte de taches de sons au niveau des épaules et ses cheveux sont bruns foncé. Parlons-en des cheveux ! Une masse de boucles, plus ou moins ordonnée selon le temps qu’elle a bien voulu consacrer à les coiffer. Ils lui arrivent au niveau du milieu du dos et lui retombe régulièrement devant les yeux. Parfois, elle les coiffe d’une barrette sur le côté de la tête.
Penchons-nous un peu sur son visage maintenant. Maria à un visage allongé et un grand front qui est souvent caché par d’épaisses boucles brunes. Elle possède un nez aquilin qu’elle déteste et des lèvres assez pulpeuses. Ses yeux sont légèrement bridés comme beaucoup de mexicains et sont bruns sombres. Ils paraissent noirs dans l’obscurité, dorés lorsqu’il y a beaucoup de lumière et son surmontés de sourcils très expressifs. Son visage lui donne souvent une expression un peu moqueuse ce qui a tendance aussi bien à l’énerver elle-même que les autres.
Bien que ce ne soit pas dans ses moyens, Maria aimerait être coquette. En effet, malgré son caractère un peu fonceur et brutal, elle aime être bien habillée et quand elle peut, elle s’achète des vêtements qui lui donnent une certaine élégance bien qu’elles ne les portes qu’en de rares occasions car elle a peur de les abîmer. La plupart du temps elle se contente donc de vêtement peu cher et très confortables mais s’assure toujours de porter le plus de couleurs possibles ensemble. Elle aime se faire remarquer, que voulez-vous ?
Bien entendue, elle porte l’uniforme de Gryffondor pendant les journées de cour.

Maria naquit un soir de 16 Septembre. Tout le monde dans la capitale Mexicaine faisait la fête, dansait et buvait. Personne n’entendit son premier cri dans le brouhaha ambiant. Elle passa inaperçue dans les premiers instants de sa vie.
C’est normal après tout, sa mère ne vivait pas dans une grande maison remplie de domestique pour l’accompagner dans sa grossesse. Pas de mari aimant, pas même une amie pour la soutenir.  Gabriela Fernandez de Ayala était seule dans un petit appartement de Mexico.
Elle avait refusé d’allé dans un hôpital moldu puisqu’elle n’avait plus confiance en eux. Son fiancé, un jeune moldu arrogant, l’avait lâchement abandonné lorsqu’il avait appris sa grossesse. Ne pouvant se résoudre à abandonner l’enfant qu’elle portait, elle avait décidé de quitter sa famille pour s’installer à Mexico.
Lorsqu’elle donna naissance à sa fille, elle pleura comme elle n’avait jamais pleuré. De bonheur, de rage, de désespoir, de fierté. Tans d’émotions mélangées et de sentiments contradictoires. Gabriela s’occupa plutôt bien de sa fille les premières années, elle travaillait énormément afin de pouvoir la nourrir et l’habiller correctement, parfois même en sacrifiant ses propres repas.
Mais ces années de privations rendirent Gabriela aigrie et chaque jours, elle ressentait une colère de plus en plus grande envers sa fille. Tour était de sa faute, elle n’aurait jamais du naître. Elle aurait été heureuse sans cette maudite fille. Peu à peu, la colère se transforma en haine. Plus le temps passait, plus elle haïssait sa fille.
Elle ne la frappait pas. Mais parfois, les mots sont plus douloureux que les coups. Maria regardait impuissante la décadence de sa mère et payait les conséquences de cette haine. Elle ne pleurait pas, ne se plaignait pas. Elle se contentait de subir cette haine et tachât de passer inaperçu aux yeux de tous. Elle voulait rendre sa mère fière d’elle alors elle faisait de son mieux pour la satisfaire mais rien n’était assez bien pour Gabriela.
Lorsqu’elle eut onze ans, sa mère ne lui adressait même plus la parole, ni même un regard. La haine s’était transformé en une folie sourde. Sa fille ne devait plus exister.
Et puis, il y eu la lettre d’admission de Poudlard. Pour la première fois depuis des années, Gabriela regarda sa fille avec un certain intérêt : elle avait toujours crut qu’en plus d’être une malédiction, sa satanée fille était cracmol.
Elles allèrent ensemble acheter le matériel nécessaire à la scolarité de Maria et cette dernière vie une étincelle briller dans les yeux de sa mère. Elle trouvât ça magnifique.
Lorsqu’elle quitta sa mère sur le quai de la gare, elle eut même le droit à un baiser sur la joue. Pour la première fois de sa vie, elle eut réellement envie de pleurer. Peut-être que c’était ça la solution ?  Poudlard ? Devenir une grande sorcière ? Sa mère l’embrasserait-elle encore ?  Serait-elle fière ?
Le long du trajet, elle sentit que quelque chose grandissait doucement en elle. De la détermination. Oui, elle était déterminée à devenir quelqu’un. Elle allait devenir une grande sorcière, la plus grande de toutes ! Et sa mère ne pourrait plus l’ignorer. Le monde ne pourrait plus l’ignorer.