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La Rubrique Critique Littéraire

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MessageSujet: La Rubrique Critique Littéraire La Rubrique Critique Littéraire Icon_minitimeVen 17 Avr - 19:09


La Rubrique Critique Littéraire


Bonjour à tous ♥

Faisons simple, le but de ce topic est de commenter et de noter vos dernières lectures, afin de donner envie aux autres (ou de les décourager, au choix) de lire à leur tour ! J'inaugure donc avec ma première critique :D

Titre : Le monde enfin

Auteur : Jean-Pierre Andrevon

Date de publication : 2006

Résumé : Un vieil homme à cheval parcourt la France, vidée de ses habitants comme la totalité de la planète, à la suite d'une pandémie foudroyante quarante-cinq ans plus tôt. En chemin, il traverse des villes envahies par la végétation et peuplées par des animaux sauvages, ainsi que quelques communautés de survivants octogénaires. Au crépuscule de sa vie, égrenant ses souvenirs, il veut une dernière fois voir la mer.
Dans ce monde désert, quelques destins se croisent : une femme cherche désespérément à mettre un enfant au monde, l'équipage de la première expédition avortée vers une autre étoile atterrit en catastrophe. Mais l'existence de ces survivants n'est peut-être pas due au hasard : quel est ce météore bleu vif que les rescapés aperçoivent parfois dans le ciel ? Un espoir venu d'ailleurs ou le dernier signe de l'apocalypse ?

Ce que j'ai aimé : Je trouve que le plus étonnant dans ce livre c'est le contraste permanent entre l'horreur et la beauté, le profane et le divin, etc. C'est cru par passage, on y évoque des choses assez rudes, mais le tout est toujours accompagné d'un certain esthétisme, d'une poésie en quelque sorte. L'idée de l'apocalypse y est assez différente du cliché habituel (désolée pour les fans de zombies, pas de ça ici c:) mais aussi plutôt réaliste. C'est un roman qui sort de l'ordinaire je dirais, je le recommande si vous voulez quelque chose qui change un peu. La condition étant de ne pas être de nature très sensible (après c'est pas l'horreur absolue non plus).

Ce que j'ai moins aimé : Le roman suit l'histoire de beaucoup de personnages et on en change quasiment à chaque chapitre, c'est un peu déroutant parfois, mais je ne me suis jamais perdue cela dit. Je dirai aussi que c'est un livre qu'on dévore d'une traite ou qu'on abandonne au milieu, c'est plutôt une question de coup de cœur, et je réserverai le bouquin pour quelqu'un qui veut lire spécifiquement du post-apocalyptique.

Ma note : ★★★★☆

Code:
[color=skyblue][b]Titre :[/b][/color]

[color=skyblue][b]Auteur :[/b][/color]

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[color=skyblue][b]Résumé :[/b][/color]

[color=skyblue][b]Ce que j'ai aimé :[/b][/color]

[color=skyblue][b]Ce que j'ai moins aimé :[/b][/color]

[color=skyblue][b]Ma note :[/b][/color]
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MessageSujet: Re: La Rubrique Critique Littéraire La Rubrique Critique Littéraire Icon_minitimeJeu 12 Jan - 18:57

Vu que ça fait longtemps qu'on n'a pas up cette rubrique qui est pourtant super cool dans son genre, je poste enfinnnnn quelque chose ici <3
Vu qu'en ce moment je lis pas mal, je me dis que ça serait la bonne occasion de présenter des trucs que j'ai bien aimé.
Bon, vous savez à quoi vous attendre avec moi lol.

Spoiler:

Titre : La trilogie Prince Captif

Auteur : C.S Pacat (Australie)

Date de publication : Le tome 1 a été publié le 3 juin 2015

Genre : Fantasy, Romance (homosexuelle), Politique

Résumé (quatrième de couverture) : Damen est un héros pour son peuple et le légitime héritier du trône d’Akielos. Mais lorsque son demi-frère s’empare du pouvoir, Damen est capturé, dépouillé de son identité et offert comme esclave de plaisirs au prince d’un royaume ennemi.
Beau, manipulateur et létal, son nouveau maître, le prince Laurent, incarne ce qui se fait de pire à la cour de Vere. Mais dans la toile mortelle de la politique Vérétienne, les apparences sont trompeuses, et lorsque Damen se retrouve pris dans un jeu de pouvoir pour le trône, il doit s’allier à Laurent afin de survivre et sauver son royaume.
Sans jamais oublier une règle vitale : cacher sa véritable identité à tout prix. Car l’homme dont il a besoin est celui qui a le plus de raisons de le haïr...

Ce que j'ai aimé : Tout d'abord, sachez que la trilogie m'a été conseillée par une amie l'ayant et me l'ayant vendu comme étant une "super série avec un couple homosexuel". Vous me connaissez, il suffit de peu pour me convaincre d'acheter un tel bouquin. Lectrice de romans de jeunes adultes (type John Green...oui, vous avez le droit de me taper pour ça et j'assume mes goûts), j'en avais marre de lire des relations hétérosexuelles. Je voulais quelque chose qui sorte de l'ordinaire. Alors je me suis dis "pourquoi ne pas tenter ?".

J'ai donc acheté le tome 1 "L'Esclave". Puis comme la plupart des bouquins que j'achète, je l'ai déposé sur ma bibliothèque pour ne plus l'ouvrir après. Oui je sais, c'est un drôle de syndrome.
Puis au final, Keith a un jour demandé sur Skype si on avait des livres à lui conseiller. Du coup, je lui ai proposé Prince Captif...Oui, je lui ai conseillé une trilogie que je n'avais même pas lu (8DD). Puis je m'y suis remise par la même occasion histoire de pas raconter de conneries quand même.

Au début, je pensais juste m'attendre à un bouquin fantasy de base, juste en version gay avec du cul. Clairement, je n'attendais pas grand chose du livre en général.
Et au final...Voilà que j'ai adoré et que je suis même dans le fandom !

Cette trilogie était largement au dessus de mes attentes. Car au-delà du fait que ce soit centré sur un couple homosexuel (ce qui est carrément bien de base), Prince Captif, c'est bien plus qu'une histoire d'amour.

C'est de la politique, des jeux de pouvoirs, un univers très bien construit en très peu de page. C.S Pacat arrive à construire tout un univers avec peu de mots mais pourtant, on y entre sans souci. Bon comme tout livre, il faut savoir s'immerger après avoir lu les quelques pages du début mais voilà.

Les personnages sont cool, tu peux en haïr certains au début puis, au fil de la lecture, tu commences à les cerner, les apprécier, voire les adorer. Le character development du bouquin est top.

Prince Captif, c'est aussi une trilogie qui te tient en haleine du début à la fin. Il y a plein de rebondissement jusqu'à la dernière scène du tome 3. Il y a des choses que tu lis pendant ta lecture, des micro-détails que tu ne prends pas en compte mais qui servent vachement à la fin, et ça, oui, ça démontre que l'auteure est loin d'être une merde ! Le style est plutôt léger, sans trop de grosses descriptions comme du Balzac, mais juste assez pour qu'on s'imagine la scène.

Alors oui, il y a quelques scènes de sexe, mais elles sont bien écrites et pleines de fragilité, ce n'est pas que de l'érotisme, en fait, c'est même plutôt loin d'en être. Je crois dans la trilogie total t'as genre, 3 scènes de sexe à tout casser (sans compter les trucs en plus...).

Non non, c'est vraiment centré sur le développement de la relation entre Damen et Laurent, la politique et la reconquête des trônes ! Et ça c'cool ma petite dame.

Petits trucs en plus : le fandom est plutôt présent au final et il y a de très beaux fanarts !

Ce que j'ai moins aimé : C'est rapide. Enfin, disons qu'on a un goût de trop peu avec les trois tomes. C'est tellement bien qu'on en veut plus !
La scène de fin semble légèrement bâclé, du moins, ça se finit et tu restes sur ta faim. Heureusement, C.S Pacat est une auteure proche de ses fans sur Tweeter, si bien qu'elle répond à chacune de nos questions et n'hésite pas à retweeter les fanarts de ses personnages. Vu que la fanbase est assez conséquente, C.S Pacat a prévu d'écrire quatre OS sur son univers, deux étant déjà sortis.

C'est compliqué de trouver des points négatifs sur ce bouquin car mon avis n'est pas du tout objectif, du coup je vais lister les défauts qu'on a pu lui trouver ici :

- Le tome 1 est un peu trash => alors oui, je ne le conseille pas à des trop jeunes, mais plus à de jeunes adultes, le tome 1 est assez violent puisqu'on découvre les traditions d'un pays...et dès le chapitre 2, ça monte d'un cran. Si vous n'arrivez pas à entrer dedans dès le tome 1, continuez votre lecture, c'mieux au tome 2 (et 3).

- "C'est un livre de raciiiiiste ! Damen est black et Laurent est blannnnnc ! Le livre prône l'esclavage olalalah c'est une relation abusiveeuhh" - Tumblr girl-chan qui n'a pas lu la trilogie en entier => alors déjà, Damen n'est pas noir...il a la peau olive et plus méditerranéenne mais bon, passons. Ce livre ne prône pas l'esclavage, on le comprend plusieurs fois dans le bouquin. L'auteur fait parti de la communauté LGBT et est australienne, dans une communauté qui connait le racisme. Ce livre est plus une belle histoire d'amour et il rassemble également les peuples. Ce n'est pas non plus une relation abusive ? Du moins, pas après. BREF.

- Du coup je rajoute la critique de Sido ici mais ouai, l'écriture de l'auteure n'est pas non plus géniale. On pourrait reprocher au bouquin d'être beaucoup trop rapide sans s'attarder sur certains personnages et certains détails, je le conçois !

- Est-ce une sorte de fanfiction "originale ?". Eh bien on pourrait le penser, même en l'ayant fini mais ce n'est pas parce que ça fait "fanfiction" que ce n'est pas bien, loin de là. Pour une "fanfiction" c'même plutôt cool. /pan/

Ma note : ★★★★★ (RAF JE LUI METS LES CINQ ETOILES BCZ IMMA TRASH BOUMMM.)

Lisez le ptn.
Les pensées suicidaires
Les pensées suicidaires
Francis Bonnefoy

Mon personnage
Citation: “What you gave me was a reason. Not an excuse. Because there’s sex, making love and fucking. And then there’s you.”
Francis Bonnefoy
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MessageSujet: Re: La Rubrique Critique Littéraire La Rubrique Critique Littéraire Icon_minitimeVen 13 Jan - 19:04

"Oh putain Alex veut nous étaler sa culture" lol non j'fais juste genre. J'vais même vous en mettre deux.

La sorcière de Prince Island:

Kakurenbô:
Poufsouffle
Poufsouffle
Ayunda Gunawan

Mon personnage
Citation: Don't be just a good girl : own yourself.
Ayunda Gunawan
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MessageSujet: Re: La Rubrique Critique Littéraire La Rubrique Critique Littéraire Icon_minitimeMer 25 Jan - 19:30

Bon je commence simple, j'attaquerai mes séries préférées plus tard -pan-




Titre : Ne t'inquiète pas pour moi

Auteur : Alice Kuipers

Date de publication : Avril 2008

Résumé : « Maman, je suis allée au supermarché. Regarde dans le frigo. J'ai arrosé les plantes. J'ai nettoyé la cage de Jeannot Lapin. J'ai rangé le salon. Et la cuisine. Et j'ai fait la vaisselle aussi. Je vais me coucher. Ton esclave à domicile, Claire. »
Une correspondance par Post-it sur le frigo entre une mère et sa fille. Lorsque la mère tombe malade, le temps presse mais l'espoir demeure.
Un livre comme un trésor qui chuchote à l'oreille l'importance de ceux qu'on aime...

Ce que j'ai aimé : C'est l'histoire d'une mère et de sa fille. Ou peut-être d'une fille et de sa mère. C'est l'histoire de deux femmes qui réapprennent la vie ensemble.

Je ne dirais pas que c'est mon livre préféré, je pense – même si il a une bonne place. Je dirais plutôt que c'est un livre qui m'a énormément touchée, énormément marquée, et en peux de temps. A vrai dire, grâce au format, la lecture est très rapide – mais ce format a justement un charme tout particulier et très agréable à découvrir.

Les personnages sont vraiment vraiment attachants et touchants, et on prend plaisir à les découvrir peu à peu, à mieux les comprendre et à voir leurs peurs ou leurs forces apparaître au cours de l'histoire. J'ai vraiment aimé voir l'évolution de la fille, par exemple. On a aussi un aperçu des relations de tout un chacun et on voit avec plaisir apparaître des personnages plus secondaires, qui n'ont jamais la parole mais qui sont présent tout au long du récit aussi.

Quand à l'histoire... Au final, elle est assez simple, mais elle n'a pas l'ambition d'être plus, d'être quelque chose qui va changer les choses. C'est presque... Presque comme un témoignage, modeste mais très réel.

Pour le style d'écriture... Il est très bien, vraiment. On reconnaît parfaitement quand c'est la mère ou quand c'est la fille qui a la parole et cette alternance de point de vue est très bien maîtrisée – tout comme l'entièreté du scénario et du livre, par ailleurs. Cela reste assez simple, ça va droit au but, par ailleurs.

C'est ce qui fait la force de ce roman je pense : c'est très simple, mais très touchant et prenant.

Ce que j'ai moins aimé : Eh bien, comme je l'ai dit, ça reste assez simple et ça ne peut pas forcément plaire à tout le monde. De même, le format aussi peut rebuter je pense, bien qu'il soit très intéressant.

Et... C'est trop court -pan- C'est vraiment un livre qui se lit très vite, alors effectivement ça peut en embêter certain.

Sinon, si vous êtes comme moi, eeeeh bien y a le risque de verser des litres de larmes ma foi -pan-

Ma note : ★★★★★
Celle qui n'a jamais joui
Celle qui n'a jamais joui
Erzsébet Héderváry

Mon personnage
Citation: Le courageux n'est pas celui qui donne les coups, mais celui qui y résiste.
Erzsébet Héderváry
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MessageSujet: Re: La Rubrique Critique Littéraire La Rubrique Critique Littéraire Icon_minitimeSam 8 Avr - 22:05

Titre : La part de l'autre

Auteur : Eric-Emmanuel Schmidt

Date de publication : 2001

Résumé : « 8 octobre 1908 : Adolf Hitler est recalé.

Que se serait-il passé si l'École des beaux-arts de Vienne en avait décidé autrement ? Que serait-il arrivé si, cette minute là, le jury avait accepté et non refusé Adolf Hitler, flatté puis épanoui ses ambitions d'artiste ? Cette minute-là aurait changé le cours d'une vie, celle du jeune, timide et passionné Adolf Hitler, mais elle aurait aussi changé le cours du monde... »

Ce que j'ai aimé : Bon. Déjà, rien qu'au résumé, vous savez de quoi il s'agit, hein. Dictateur, guerre, toussa toussa, et Dieu sait comme tout ceci m'intéresse. Mais franchement, je ne m'attendais pas à ça. Genre... Pas du tout.

Ce livre, mes amis, mais ce LIVRE. Je crois que je n'ai jamais ressenti ce genre de sentiments en lisant un bouquin (quels sentiments? J'EN SAIS RIEN, PUTAIN, C'EST ÇA LE TRUC). Franchement... Ce livre m'a fait quelque chose de fou. Du début à la fin. Le parallèle entre Adolph H. (celui qui est admis en école d'art) et Hitler (celui qui ne l'est pas) est juste incroyable. Il partent pratiquement du même point, et c'est un détail, un infime détail qui va bouleverser leur existence et changer complètement le futur. Leurs destins s'éloignent de plus en plus à mesure que le livre avance, pour que l'on se retrouve au final avec des personnes totalement opposées. Adolph H. réussit à entrer à l'école, mais il se rend compte par la suite de ses erreurs et les corrige. Hitler échoue, et pourtant, il continue à se croire incompris, invincible, et s'enferme dans ses idées, refusant de se remettre en question. L'un découvrira l'amour, le sexe, et deviendra un être sentimental, alors que l'autre restera vierge et ne connaîtra jamais la compassion. L'un haïra la guerre et souhaitera passer à autre chose. L'autre l'aimera et souhaitera qu'elle n'ait jamais de fin. Bref, j'en passe. Leur développement à tous les deux est brillant.

Une chose incroyable, aussi, c'est la vision qui nous est donné du dictateur qu'on pense tous connaître. Que non, ce n'est pas juste un démon né en tant que démon. Qu'il est d'abord né homme, et que ce sont ses erreurs, et surtout, une incroyable malchance dans ses choix qui ont fait de lui ce qu'il est. De plus, au début du bouquin, on se surprend à éprouver de l'empathie pour lui, à avoir de l'espoir, à espérer qu'il s'en sorte, même si on sait comment cela se terminera pour lui. Et franchement, quand on commence, on a les boules, car on se dégoûte un peu d'éprouver de la compassion pour cet être qu'on voit comme un monstre. Quand à Adolph H., même s'il est très naïf et carrément ridicule au début du livre (le genre à s'évanouir devant une femme nue, leul), on finit par vite s'attacher à lui, à l'aimer, à souhaiter son bonheur, à pleurer avec lui. C'est un gamin dans sa tête, qui reste libre, qui apprend de ses erreurs et qui aime comme personne d'autre. Le parallèle avec Hitler en est d'autant plus fort.

Aussi, l'auteur a glissé pas mal d'ironie dramatique dans le bouquin, ce qui apporte une touche d'humour noir que j'aime beaucoup. Par exemple, un personnage dit quelque chose, et on sait que justement, cela va se réaliser, dans une partie du livre ou dans l'autre. J'ai beaucoup ri avec ce livre, mais j'ai aussi été très mal à l'aise, par moment.

Aussi, c'est un livre à lire jusqu'à la toute fin. Journal de l'auteur compris. Car quand on finit l'histoire des deux Adolph Hitler, on n'arrive pas à mettre de mots sur ce que le livre nous a fait. E.E.S y arrive, et on comprend mieux à quel point les deux histoires sont opposées l'une et l'autre. J'en ai eu le cœur serré tant c'était beau. D'ailleurs, je pense que je vais pas tarder à envoyer un mail à l'auteur pour le remercier de cette merveille.

Ce que j'ai moins aimé : En fait... Pas grand chose. C'est vraiment un très bon, très grand livre. Peut-être le fait que l'on a du mal à voir où l'auteur veut en venir au début du livre, par exemple quand Adolph H. découvre le sexe, tout ça, on ne comprend que bien plus tard à quel point ce simple détail va totalement changé l'histoire du jeune homme et fait de lui quelqu'un de bien. Sinon... franchement, rien à redire.

Ma note : ♥♥♥♥♥♥♥♥ Tout mon amour. J'aime. RT. Reblog. Wala
Kikoo, la victime
Kikoo, la victime
Kiku Honda

Mon personnage
Citation: "One is not born a wizard, one becomes one"
Kiku Honda
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MessageSujet: Re: La Rubrique Critique Littéraire La Rubrique Critique Littéraire Icon_minitimeDim 9 Avr - 11:37

Titre : Oksa Pollock.

Auteur : Cendrine Wolf & Anne Plichota.

Date de publication : 2010-2013

Résumé : Oksa Pollock, 13 ans, pensait être comme tout le monde, mais ce soir tout a changé...
Un peu angoissée par la rentrée dans son nouveau collège, Oksa déclenche tout à coup des phénomènes étranges dans sa chambre. Un coin de son bureau prend feu, ses cartons de déménagement pas encore défaits explosent...
Elle qui a toujours rêvé d'être une ninja, voilà qu'elle se découvre des dons surnaturels !
Perdue et terrifiée, elle se garde bien d'en parler. Mais ce n'est pas fini. Le même soir apparaît sur son ventre une mystérieuse empreinte. Mise dans la confidence, sa grand-mère, l'excentrique Dragomira, lui avoue le secret de ses origines : la famille Pollock vient d'Edéfia, un monde invisible caché quelque part sur Terre. Oksa est leur Inespérée, leur seul espoir d'y retourner. Oksa ne sera plus jamais la même. Et malgré l'aide de son meilleur ami Gus, il va lui être bien difficile de concilier sa vie de collégienne ordinaire avec l'accomplissement de son stupéfiant destin.

Ce que j'ai aimé : Si vous avez aimé HP, vous allez aimer la série Oksa. Six tomes, et un spin-off en trilogie (mais on va se concentrer sur l'histoire principale). Oksa Pollock, bah c'est Harry Potter. En français (cocorico). Alors non, pas de baguette de pain à la place de la baguette magique, JE NE FERAI PAS CETTE BLAGUE. Comme expliqué dans le résumé, Oksa est donc une sorte "d'élue" au destin tout tracé. Vous pourrez me crier "au plagiat ! C'est carrément trop comme HP ! Avec le monde magique et non-magique, les créatures et tout l'bordel !" mais ça enlèvera pas le fait que l'histoire est prenante (en plus si y'avait pas eu cette série, y'aurait pas eu son spin-off qui s'éloigne beaucoup plus du scénario-copié HP). Et comme dans toute série de fantasy qui se respecte, y'a du monde : à chaque tome à partir du 2 ou 3, vous aurez un arbre généalogique de tout les personnages (même les absents et seulement mentionnés !) c'est dire à quel point y'a des choses à raconter. Le résumé est assez pauvre pour son contenu. Comme vous vous en doutez, Oksa a forcément ses ennemis et surtout un ennemi "principal". Il serait bien difficile de vous donner son nom sans vous spoiler le milieu du tome 1, mais il sera aux basques d'Oksa pendant toute la série (c'est un peu le Voldy à son Harry, quoi).

L'univers d'Oksa dans son intégralité ressemble donc en certains points à celui d'HP (je fais souvent le rapprochement bcs on est tous fan d'HP à la base, ici, tout de même). Comme les créatures, par exemples. Vous avez carrément un équivalent des elfes de maison avec les Foldingots (imaginez Dobby en salopette, et vous avez un Foldingot), et pas mal de choses encore dans le bestiaire d'Edéfia (le monde magique). Dragomira, la grand-mère d'Oksa, c'est un peu la Newt et le Dumbledore de l'histoire : en plus d'avoir amené tout le zoo dans sa valise, elle est le guide d'Oksa. Vous entendrez beaucoup parlé d'elle, vu qu'elle transporte aussi les souvenirs de la famille. Car surprise surprise : les Pollock (d'origine, hein. Marie Pollock, la maman, n'a pas de pouvoirs et ne savait rien de tout le souk) sont la famille disons royale du coin ! Donc, plutôt que "Elue" ou même comme indiqué "Inespérée", Oksa se fera souvent appelée "Jeune Gracieuse" (c'plus original que "Princesse").

Eeeet je me rends compte que je ne dis rien de ce que j'ai aimé, juste ce qu'il en est du livre. Mais après, je crois ne pas avoir besoin de m'étendre : si j'ai aimé HP, pour les mêmes raisons, vous pourrez aimer Oksa Pollock. Donc je ne vois pas quel argument rajouter de plus. Je parle surtout des ressemblances et des différences, histoire de vous dire que c'est pas non plus un énorme copié-collé. Même si plus on avance dans la série, plus une guerre évidente entre les gentils et les méchants se rapproche, elle ne se déroule pas comme dans HP. J'ai eu des gros moments de surprise à certains plottwists et des questions existentielles dessus en pensant qu'elles étaient évidentes, alors qu'en fait pas du tout... Lisez Oksa Pollock, c'est une série qui m'a réconcilié avec le genre littéraire, à une époque où je n'avais plus très envie de lire. Peut-être que ça ne m'aurait pas plu si je ne connaissais pas HP, mais en tout cas, lisez les livres, car même si ça reprend pas mal de trucs en modifiés, cette série est quand même cool.

Ce que j'ai moins aimé : Tout ce que vous n'avez pas aimé chez HP, c'est pareil /pan/ Non, en fait, j'en sais rien. Oksa Pollock reprend un peu les clichés qu'on voit partout mais qu'on aime toujours : le protagoniste est un élu qui peut sauver un monde (deux, pourquoi pas, c'est pas trop Mary-Sue tu vois mdr) poursuivi par tout les méchants du monde magique alors qu'ils auraient pu s'en occuper avant tu vois, mais non il aura fallu attendre qu'elle se rende compte qu'elle a des pouvoirs et que sa grand-mère ait prit une longueur d'avance lol, et qui ofc va tomber amoureux que dans cette période-là. Car si vous voulez de l'amour, y'en a. Pas dans les premiers tomes, elle a que 13 ans, la gamine. Et je crois que les auteurs ont un peu pété un plomb lorsqu'elles ont voulu entrer dans la phase "deux mecs lui tournent autour (OUI EN PLUS) il serait temps d'entrer dans le vif du sujet, avec confusion amoureuse toussa" et même si ça a une raison d'être dans l'histoire, c'était franchement n'importe quoi (moi, une dent contre les histoire d'amour ? PFEUH PAS DU TOUT).

Il y a TELLEMENT de personnages que non seulement je me souviens pas de tout les noms, mais qu'en plus j'en oublie leurs liens et leur utilité dans l'histoire (surtout ceux qui sont juste mentionnés et/ou qui appartiennent au passé sans avoir d'importance scénaristique, qui vous êtes omg ??). Et parlant d'arbre généalogique, y'a toute une famille parmi les trois/quatre différentes qui sert à rien, sérieux. Sauf pour QU'UNE SEULE FILLE dedans joue un peu le pétard dans les histoires amoureuses dedans (qui l'aime, cette nana, elle sait rien faire en plus). Bref. D'habitude je n'aime pas les histoires trop compliquées, surtout quand y'a tout un parlement à l'intérieur tellement c'est peuplé avec toutes les différences quand tu vois les familles. Mais c'est pas le Seigneur des Anneaux, on ne se perd pas dans le fil de l'histoire. Y'a sans doute encore plein de trucs que j'ai pas cité, mais ça fait un moment que j'ai fini la série. Et j'ai encore le dernier tome du spin-off à lire. Celui-là, je vous en parlerai dans une autre critique, parce que j'aime presque plus qu'Oksa.

Ma note : ★★★★☆
Petite COUUUILLÈRE
Petite COUUUILLÈRE
Arthur Kirkland

Mon personnage
Citation: London bridge is falling down, falling down, falling down...
Arthur Kirkland
La Rubrique Critique Littéraire Eaac19f5f398cc87aac8235ae12ab8bc

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