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[Terminé][Mai 1990] Une blague à sens unique

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MessageSujet: [Terminé][Mai 1990] Une blague à sens unique [Terminé][Mai 1990] Une blague à sens unique Icon_minitimeSam 16 Mai - 14:52


Une Blague à sens unique

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[Terminé][Mai 1990] Une blague à sens unique 140307104009771573

Le jour était levé depuis cinq heures environ et depuis tout ce temps Tabitha, qui se levait chaque jour aux aurores, s'ennuyait seule dans la bibliothèque. Elle avait bien sûr essayé de sortir un peu dehors mais il s'était mis à pleuvoir et la pluie de ce pays était vraiment glacée. Elle était donc avachie sur une table de travail avec un livre retourné posée sur celle-ci. Elle commençait à prendre goût à la lecture, le seul problème étant qu'elle avait du mal à déchiffrer certains mots. Pourtant elle faisait de gros efforts ! Elle avait déjà fait d'énormes progrès depuis le début de l'année, à présent elle était en mesure de lire n'importe quel mot en y mettant l'effort nécessaire et, le plus important, elle pouvait comprendre ce qu'elle lisait. Beaucoup de ses camarades l'avaient aidée, en particulier Gawain et Lovino et pour cela elle leur était très reconnaissante. Quoi qu'il puisse en être, malgré ce progrès en lecture, elle se fatiguait vite et sa concentration était mise à rude épreuve. Étant déjà concentrée sur la même page depuis plus d'une demi-heure, elle avait décidé d'arrêter sa lecture et de laisser un peu ses pensées divaguer. Elle esquissa un regard vers la fenêtre, la pluie ruisselait sur les vitres, traçant des lignes difformes sur le carreau transparent. Elle lâcha un petit soupire las et fit rouler sa tête sur la table pour regarder dans la direction opposée. Elle n'était actuellement pas dans une position très confortable, le dos contre le bois de la table et les jambes pliées sur l’assise de sa chaise, mais la légère douleur qu'elle ressentait l'obligeait à se concentrer sur les différentes parties de son corps elle lui permit, en quelque sorte, d'oublier quelques instant son ennui grandissant. Elle regarda quelques instant le plafond, lisse, il diffusait une lumière dont l'origine ne pouvait être que magique et permettait ainsi un éclairage parfait de l'endroit sans pour autant éblouir quand on en fixait la source. Tabitha se redressa et secoua la tête pour replacer ses longues mèches brunes. Elle saisit sa tresse et la fit rouler entre deux doigts, observant tout ces visages sérieux, concentrés sur des ouvrages ou sur leurs cahiers, des différents élèves présents dans la bibliothèque. Il y avait aussi un professeur qui devait corriger des copies mais elle s'en détourna vite. Elle préférait éviter tout contact avec les professeurs suite aux nombreuses punitions qu'elle avait pu recevoir. Elle fouilla dans les poches de sa robes et en sortit un bracelet tressé, peut-être un peu déformé, mais c'était pourtant un objet qu'elle adorait plus que tout. Il lui avait été offert par Alfred, son meilleur ami, un jour qu'ils s'étaient retrouvés seuls dans la grande salle. Elle lui avait appris à en faire et ce dernier lui avait offert son premier ouvrage. Il n'était donc, sans doute, pas très bien réalisé, les nœuds risquaient de se défaire à tout moment, mais à ses yeux c'était la chose la plus précieuse au monde. Elle l'attrapa dans sa bouche pour se libérer les mains et commença à rassembler ses cheveux en une queue dont elle ne laissa s’échapper que sa natte, puis elle les maintint ensemble à l'aide du bracelet d'Alfred. Elle devait bien admettre que cette manière de tenir ses cheveux était bien plus commode que l'utilisation d'os qui avaient tendance à rester coincés dans ses nœuds. Elle se décida finalement à sortir de la pièce et referma le livre qu'elle avait entamé pour aller le ranger à sa place. Elle s'avança donc vers les étagères de rangement et avant de remettre le livre à sa place, elle put voir à travers le trou libéré par l'espace du livre la nuque d'une personne qu'elle connaissait bien. Ces cheveux courts d'un blond presque clair, maintenus plaqués contre le crâne par une crème étrange, ce dos aux épaules carrées, maintenu extrêmement droit et cette cravate aux rayures bleues n'appartenaient qu'à une personne : Ludwig Beilschmidt ! Le jeune fille sourit et rangea son livre. Elle contourna discrètement l'étagère (cela lui était facile étant donné qu'elle avait appris à avancer discrètement et aussi qu'elle se déplaçait pieds nus : elle ne produisait donc pas de bruit de semelle sur le carrelage), et s'avança derrière son ami. Avant de le surprendre, elle regarda discrètement par dessus son épaule ce qui l'occupait à ce point, et le vit en train d'écrire dans un petit carnet relié par une couverture en cuir bleu roi. Elle ne parvenait pas à lire ce qu'il écrivait, l'écriture du serdaigle était fine et serrée et à cette distance les lettres lui paraissait déformées. Sans prévenir, elle passa son bras par dessus l'épaule de l'Allemand puis saisis le carnet et recula de deux pas afin de rester hors de portée du bras de son camarade. Elle approcha les pages de son visage, les yeux plissés tout en disant :

-Qu'est-ce que tu écris ?

Elle n'attendit pas la réponse qu'elle recula encore pour éviter de se faire prendre le carnet par son propriétaire. Elle s'ennuyait et avait trouvé une occupation qui avait également aiguisé sa curiosité. Elle leva la tête vers le serdaigle qui ne semblait pas ravi qu'elle lise son cahier mais elle lui adressa tout de même un sourire ravi comme elle seule savait les faire, ce genre de sourire à la fois innocent et plein d'humour, empreint d'une légère complicité et accompagné d'un regard brillant de malice. Bien sûr, Ludwig voudrais qu'elle lui rende sa propriété, mais elle ne l'entendit pas de cette oreille. Elle souhaitait savoir ce qu'il pouvait bien raconter (ou plutôt écrire), et s'échappa dans le couloir. Là, elle gravit une dizaine de marche puis se mis en équilibre sur la rampe d'un escalier qui commençait à vouloir bouger et sauta vers un second escalier qui passait à ce moment là. Elle se retrouva rapidement deux étages plus haut et passa la tête entre les piliers de rampe pour regarder son ami sortir de la bibliothèque.


Dernière édition par Tabitha Myrah le Sam 16 Mai - 18:36, édité 2 fois
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MessageSujet: Re: [Terminé][Mai 1990] Une blague à sens unique [Terminé][Mai 1990] Une blague à sens unique Icon_minitimeSam 16 Mai - 16:15

「 Une Blague à sens unique 」


"Temps de chien."

C'était ce qu'avait pensé Ludwig en se levant ce matin là. Les fines goûtes de pluies venant mourir sur sa fenêtre produisaient un léger clapotis, premier son qu'avait entendu le Serdaigle au réveil. Il se leva lourdement, le lit reprenant sa forme d'origine quand le poids qui l'avait écrasé toute la nuit s'en alla. Temps de chien : c'était vite dit, car l'allemand se rendit vite compte que, contrairement à Blackie, son ancien compagnon, Anja n'appréciait pas du tout se mouiller. Le temps de chien était donc devenu tel que les chiens n'en voulait même pas. Il serait donc impossible d'aller s'entraîner au vol, ou même d'aller se balader, chose qu'il aimait pourtant faire pour se détendre de temps à autre. Fort heureusement, il lui restait ses occupations principales : la lecture et l'écriture. Il se dirigea dans une direction au hasard, il ne faisait pas vraiment attention, tout en répandant sur le seul quelques gouttes de pluie, alors qu'Anja le suivait en se secouant pour faire partir l'eau de son pelage. Il fouilla sous sa robe de sorcier, avant d'en sortir ce qu'il cherchait. Son carnet. Ce petit livre était pour lui important. Il y notait des pensées, des memos, des avis sur ce qui l'entourait ou sur les gens. Parfois il illustrait ses propos d'un petit dessin ou deux. Souvent il s'agissait de portraits : Kiku, un de ses meilleurs amis, lui avait appris à les dessiner. Les visages que l'on retrouvait le plus souvent étaient ceux de Gilbert, d'Antonio, de Feliciano ou de Maria. Rarement, on pouvait voir le visage à la fois sérieux et doux de son père, la chevelure folle de Tabitha ou le regard haineux de Lovino. D'autres illustrations étaient des représentations d'objets, mais il avait bien plus de mal avec ceux-ci, alors elles étaient peu.

Il ouvrit son carnet, pour reprendre le cours de quelques pensées qu'il avait dû interrompre un jour ou un autre. Il avait, par exemple, eu l'idée de cette potion de traduction, mais il ne voyait pas vraiment à l'aide de quels ingrédients il pouvait réussir un tel exploit. Les seules potions dont il avait connaissance se rapportant au langage étaient la potion de babillage et le véritaserum, mais celles-ci avaient pour unique effet de forcer à parler, que ce soit pour dire n'importe quoi ou pour dire la vérité. Dans son fil de pensé, il avait fait quelques recherches afin de trouver les ingrédients les plus utilisés quand il s'agissait de connaissance : peut être fallait-il partir de cette idée, ou bien... Créer un sort serait peut être plus efficace. Mais Ludwig savait très bien que ce n'était pas une activité facile. Il écrivit tout de même la pensée sur son carnet, avant de se retrouvé nez à nez avec... Des mains.

Et soudainement, son carnet avait disparu. Il se retourna, pour apercevoir Tabitha, carnet en main, marchant à reculons. On ne pouvait pas la louper : elle était la seule illuminée à marcher pieds-nus dans les couloirs, et ses cheveux volumineux prenaient dans de place qu'ils étaient forcés de rentrer dans le champ de vision de quiconque passait près d'elle.

-Qu'est-ce que tu écris ?

L'allemand ne prit même pas la peine de répondre : il tendis le bras pour récupérer le carnet. Il avait plusieurs bonne raison de vouloir le récupérer. La première, c'est qu'il y avait autant de choses sérieuses que de choses personnelles écrit entre ces pages. La deuxième, ce qui si la sauvageonne voulait tout lire, il n'allait jamais revoir son carnet de sa vie, tellement ceci prendrait longtemps. La jeune fille leva son regard vers lui, avec un grand sourire. Ludwig, lui, ne souriait pas. Elle était en train de se moquer de lui, il en était certain : aucun voleur ne souriait à sa victime, c'était bien trop étrange. Il retenta une nouvelle fois de récupérer ses affaires, quand elle s'enfuit dans le couloir. Il la suivit, au départ calmement, il n'y avait aucune raison de courir après tout. Mais quand il vit où était monté la sauvageonne, le serdaigle se mit à penser que récupérer son carnet n'allait pas être aussi simple que ça.

Les escaliers. Les escaliers qui, depuis qu'il était jeune, l'avait maudit et hanté. L'allemand avait l'impression que chacune des marches de cette salle immense avait pour but ultime de se foutre de sa gueule. Quand il avait été plus jeune, il passait son temps à se perdre dedans, amené toujours dans une mauvaise direction. Résultat, il avait finit par apprendre par coeur le plan du château, afin de savoir quels passages utiliser pour avoir à franchir ces escalier le moins possible. C'était dans ces escaliers qu'étaient arrivés ses plus grande frustrations. Il se souviendrait toujours, par exemple, de la fois où il discutait tranquillement avec un élève de sa maison, et que tous deux avaient été séparés par l'escalier, qui avait emmené Ludwig au loin. Mais le plus traumatisant restait de voir l'élève avec qui il discutait, qui, au lieu de l'attendre gentiment pour reprendre leur conversation, en avait tout simplement profité pour s'enfuir. C'était sûrement à ce moment là que l'allemand avait réalisé que soit son sérieux et sa taille faisait peur, soit il devait être sacrément chiant.

En bref, ces escaliers étaient remplis de mauvais souvenir, mais il était nécessaire d'y passer. Il avança d'un pas assuré, la tête haute, comme si ceci pouvait le protéger de la malédiction qui le suivait. Mais c'était peine perdu, car à peine le premier escalier franchit, le deuxième se mit à pivoter, l'empêchant d'atteindre la plateforme où se trouvait Tabitha. Il mit alors ses mains en porte voix, n'ayant pas envie d'attendre.

-Tabitha ! Lance moi le carnet ! Il n'y a vraiment rien d’intéressant à lire dedans.

L'espoir faisait vivre.

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MessageSujet: Re: [Terminé][Mai 1990] Une blague à sens unique [Terminé][Mai 1990] Une blague à sens unique Icon_minitimeMar 19 Mai - 19:20


Une Blague à sens unique

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[Terminé][Mai 1990] Une blague à sens unique 140307104009771573


Tabitha vit le jeune homme monter l'escalier qu'elle venait d'emprunter avant de se stopper net en apercevant sa petite figure souriante au dessus de sa tête. Il sembla comprendre que la poursuivre serait une étape hardu et fatigante et qu'il paraissait plus raisonné de convaincre sa jeune camarade de lui rendre délibérément le carnet. Il leva donc la tête vers elle et lui dit d'une voix avec une pointe d'impatience :

-Tabitha ! Lance moi le carnet ! Il n'y a vraiment rien d’intéressant à lire dedans.

La jeune fille sourit de toutes ses dents blanches et passa le buste entre les barreaux de l'escalier avant de se suspendre par les jambes, la tête à l'envers et les bras tendu devant elle, le carnet bien en main.

-Rien d'intéressant ? Vraiment...

Elle tourna quelque pages, s'arrêtant parfois sur un mot un peu long, des phrases qui semblaient sans fin... Elle feuilleta de nombreuses pages du cahier, surprise de ne reconaître presqu'aucune mots parmis ceux écris dans le livret, et pour cause, la jeune fille avait, en tout bon sens, appris à lire l'anglais, et le serdaigle, qui n'avait clairement pas l'intention de laisser le grand public lire son cher journal, l'avait rédigé en allemand qui était sa langue maternelle. Tabitha n'avait, en revanche, jamais eut l'occasion de voir de mots allemands auparavant et la syntaxe particulière des phrases ajoutée aux mots composés souvent extrêmement longs, caractéristiques de la langue germanique finirent par avoir raison d'elle et à lui donner un violent mal de crâne qui rendait le sang affluant à son cerveau insupportable pour la demoiselle qui en avait pourtant l'habitude. Cela l'obligeait donc à plier le buste pour se remettre à une verticale physiologiquement normale. Elle avait tout de même effectué ce travail musculaire avec une facilité impressionnante. Comme elle avait continué à tourné les pages, elle finit par tomber sur un des dessins de Ludwig représentant son frère, Gilbert Beilschmidt. Elle sourit et lâcha un "ah" victorieux avant de montrer la page qu'elle venait de regarder à son camarade en passant ses bras par dessus la rambarde.

-...Moi je trouve ça plutôt interressant au contraire !

Elle retourna le livret vers elle pour observer de nouveau la page.

-Je ne savais pas que tu dessinais... Plutôt bien même !

L'escalier sur lequel se trouvait Ludwig se mît à bouger et s'acolla à celui de Tabitha. La jeune fille, le nez plongé dans les pages fit mine de ne pas s'en apercevoir et attendit que Ludwig ait monter les marches qui les séparaient pour se mettre debout sur la rambarde d'escalier et faire un pas dans le vide, se laissant tomber, elle se rattrapa à une seconde rambarde un peu plus bas, tenant le carnet de Ludwig dans la main gauche, elle tira sur son bras droit pour se hisser par dessus et se retrouver à présent quatre étages en dessous de Ludwig. Levant la tête vers lui, elle lui cria :

-Je pourrais faire un dessin dedans moi aussi ? J'aime beaucoup dessiner tu sais !

Elle ne s'attendait pas vraiment à une réponse positive mais sa question était sincère et elle bien voulu une aprobation. Surtout qu'elle ne mentait pas, elle aimait vraiment dessiner.



Dernière édition par Tabitha Myrah le Mer 20 Mai - 13:57, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: [Terminé][Mai 1990] Une blague à sens unique [Terminé][Mai 1990] Une blague à sens unique Icon_minitimeMer 20 Mai - 13:50

「 Une Blague à sens unique 」


Cette fille était dingue. Le mot sauvageonne ne suffisait même plus. Ludwig ouvrit de grands yeux en la voyant se pendre ainsi au rampe, tête de le vide, tout en lisant son carnet. Lui aussi pouvait en avoir la force, mais par respect pour les règles, ou bien tout simplement par raison, il n'avait pas du tout l'intention de céder à ce genre de pratique. Ceci n'était, après tout, pas une attitude à avoir en publique. Le serdaigle apportait une grande importance à son aspect physique ainsi qu'à son comportement, souhaitant toujours montrer à ses professeurs et son entourage ses traits de caractéristique sérieux et droits. C'était pour cela que sa coiffure était toujours parfaitement réalisée dès le matin, sa tenue organisée et propre, sa posture forte et le port de son menton relevé. Or, Tabitha était le contraire, souple et mouvante, les cheveux en bataille pendant dans le vide, et on pouvait même avoir l'impression qu'il s'emmêlaient encore plus. La jeune fille grimaça, se redressa, avant de feuilleter de nouveau, et de tendre, victorieuse, le carnet ouvert à une page dessinée, ou le portrait de son frère apparaissait.

-...Moi je trouve ça plutôt intéressant au contraire !

Oh, Ludwig n'avait pas pensé à ceci. Quand bien même Tabitha ne pouvait pas lire, elle avait toujours la possibilité d'observer ses nombreux croquis. Le dessin, contrairement à l'écriture, était un langage universelle, et il n'y avait jamais besoin d'apprendre à la lire. Comme cela était pratique : la sauvageonne allait pouvoir garder son carnet bien longtemps, au lieu de simplement l'abandonner car impossible à déchiffrer. L'allemand était quelqu'un de patient, c'était d'ailleurs là une de ses plus grande qualité. Il avait beau s’énerver intérieurement, il pouvait bien rester des jours coincé dans ce maudit escalier afin de récupérer sa propriété.

-Je ne savais pas que tu dessinais... Plutôt bien même ! Continua Tabitha, du haut de la plateforme sur laquelle elle se trouvait.

Il hésita à remercier la jeune fille, même si ses capacités en dessin n'auraient été qu'un néant sans son meilleur ami japonais, mais il ne le fit pas pour deux raisons. La première était qu'on ne remerciait pas les voleurs, peu importe si ils sont nos amis ou non. La deuxième était que l'escalier se remit à bouger devant ses yeux, afin de reprendre sa place d'origine. Ludwig s'empressa de grimper les marches une à une, d'un pas ferme et décidé, afin de regagner sa possession, mais quand il arriva enfin à destination, il vit la chose la plus dangereuse et la plus insensée qu'il n'avait jamais vu. Quoi que. Il avait bien été témoin d'un feu d'artifice déclenché dans la Grande Salle par Francis et Antonio, situation assez folle aussi, mais Tabitha et son action arrivait certainement en deuxième : la jeune fille se plaça debout sur la rampe, et avant qu'il ne puisse dire quoi que ce soit, elle sauta. Le serdaigle pensa pendant quelques instants à un suicide, mais c'était complètement idiot, alors il se pencha pour regarder par dessus la rampe. La papou-néo-guinéenne avait atterrir parfaitement quatre étages plus bas, et il se demanda, yeux grands ouverts de surprise, si elle n'avait pas été félin dans une autre vie, pour ainsi arriver sur ses deux jambes et entière.

-Je pourrais faire un dessin dedans moi aussi ? J'aime beaucoup dessiner tu sais ! Cria t'elle avec une main en porte voix. Un groupe d'élève passa sur un escalier plus loin, regardant la scène avec amusement. L'allemand soupira, se racla la gorge, pour pouvoir répondre de façon forte et audible sans avoir à se munir d'un porte voix ridicule. Il avait un ton naturellement puissant, qui avait même tendance à effrayer son meilleur ami, Feliciano, et sûrement d'autres personnes aussi.

-Malheureusement, je suis très attaché à mon carnet, que je souhaite remplir moi même. Si tu souhaites dessiner, je te demanderais de me rendre ceci et d'aller le faire autre part.

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MessageSujet: Re: [Terminé][Mai 1990] Une blague à sens unique [Terminé][Mai 1990] Une blague à sens unique Icon_minitimeVen 29 Mai - 22:32


Une Blague à sens unique

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[Terminé][Mai 1990] Une blague à sens unique 140307104009771573


Tabitha fit un petit signe joyeux de la main aux élèves qui venaient de passer dans le couloir, un grand sourire toujours collé sur le visage. Ludwig commençait à s'agacer, cela s'entendait rien qu'à sa voix et son comportement montrait clairement son envie de finir rapidement cette histoire.

-Malheureusement, je suis très attaché à mon carnet, que je souhaite remplir moi même. Si tu souhaites dessiner, je te demanderais de me rendre ceci et d'aller le faire autre part.

Tabitha fit une petite moue pitoyable qui se voulait triste et déçue mais qui, en réalité, était plutôt une étrange fusion entre un sourire de chat et une bouche en cœur donnant une fusion tout sauf triste et elle y ajouta une voix faussement déçue :

-Oh ! Mais je dessine tellement bien ! Je suis sûr que tu adorerais !

Elle reprit son visage habituel et leva l'index en l'air comme prit d'une illumination. Elle fit deux petits sauts sur place, visiblement impatiente d'exprimer sa nouvelle "merveilleuse" idée à voix haute, ce qu'elle fit sans attendre de manière très enthousiaste.

-Je sais ! Je vais faire mon dessin sur la première page ! Comme ça, dès que tu l'ouvriras, tu penseras à moi ! C'est-y pas merveilleux ?

Elle jouait volontairement la naïve au risque de raviver l'animosité de l'Allemand car selon elle, quitte à être détestée par les gens qu'on aime, autant l'être pour des raisons que l'on connait. Mais elle ne s'arrêta pas là et comptait bien mettre en œuvre son idée le plus vite possible, ici même, dans ces escaliers. Elle fouilla donc sa robe à la recherche d'un quelconque crayon, ou même d'une plume. Dans l'absolu, même un morceau de charbon aurait fait l'affaire mais elle n'avait rien de tout ça. Cette fois son visage affichait une expression véritablement déçue.

-Je n'ai pas de crayon... avoua-t-elle. Je voulais dessiner et je n'ai pas de crayon...

Elle était presque sur le point de rendre son carnet à Ludwig quand une nouvelle idée lui vint à la tête ! Elle se surpris elle même de ne pas y avoir pensé plus tôt. Son sourire enfantin revint éclairer son visage et elle sortit de sa robe de sorcière sa fameuse baguette magique. La pointant vers le haut, elle prononça clairement la formule :

-Accio crayon de bois !

Aussitôt, un crayon posé dans bibliothèque vint vers elle, manquant de bousculer un tableau dont les protagonistes se mirent à se plaindre bruyamment et, le saisissant, elle ouvrit le carnet.

-Alors... Qu'est-ce que je vais bien pouvoir dessiner ?

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MessageSujet: Re: [Terminé][Mai 1990] Une blague à sens unique [Terminé][Mai 1990] Une blague à sens unique Icon_minitimeSam 30 Mai - 14:34

「 Une Blague à sens unique 」


-Oh ! Mais je dessine tellement bien ! Je suis sûr que tu adorerais ! Lança Tabitha, avec une expression faciale indescriptible. C'était un mix entre le rire et la tristesse, un rictus faux et agaçant qui allait pourtant à merveille à la jeune gryffondor. Il ne comprenait jamais si son amie était sincère, où si elle se moquait de lui.

De toutes manières, Ludwig n'était pas prêteur : il aimait faire les choses lui même, au moins certain qu'elles seraient bien faites. Et si c'était le cas, il pouvait au moins ne s'en vouloir qu'à lui même. Et il ne voulait pas en vouloir à Tabitha, qu'il considérait comme une amie... Un peu excentrique et sauvage, mais une amie tout de même. De plus, son carnet était sacré, le fruit de son travail, de ses remarques, tout au long de son année : il avait un carnet par an, qu'il arrivait, souvent, à remplir à la page près, pas plus, pas moins, et tous ces petits livres étaient remplis par lui et lui seul, et il ne voulait pas que ceci change. Même Feliciano, qui était son meilleur ami et qu'il considérait comme le meilleur dessinateur de tout Poudlard n'aurait jamais l'opportunité de marquer ou de dessiner quoi que ce soit dans le carnet de Ludwig.

Quand Tabitha leva son index, brisant les pensées du blond, celui-ci eu un mauvais pressentiment. La fille semblait avoir eu la meilleur idée du monde, et il était certain qu'il n'allait en aucun cas la trouver à son goût. Et il avait parfaitement raison.

-Je sais ! Je vais faire mon dessin sur la première page ! Comme ça, dès que tu l'ouvriras, tu penseras à moi ! C'est-y pas merveilleux ?

C'était tout sauf merveilleux.

On jugeait souvent, et bien malheureusement, un livre à sa couverture : ceci s'appliquait parfaitement aux humains, sorciers, et il le savait parfaitement, vivant ce jugement à peu près tous les jours par des premier années effrayés par son air froid. Le problème, c'est que ceci s'appliquait tout aussi bien au livre en question, et même si il ne s'agissait pas de la couverture, mais de la première page, ceci était tout aussi important. Bon élève, le serdaigle savait soigner ses copies, rédiger à la perfection ses introductions de devoir. L'entête de la feuille était la première chose que l'on voyait. Si elle était bien ordonnée, donnée avec de nombreuses informations comme la date, le sujet, le nom et le prénom, tout cela posé sur papier avec une écriture lisible et sérieuse, le professeur allait directement avoir un bon avis sur l'ensemble du travail. Il en allait de même pour l'introduction. Bien rédigée, avec tous les éléments demandés, elle annonçait une suite prometteuse, si bien que si l'introduction était réussie, elle pouvait faire passer une rédaction médiocre pour quelque chose de grandiose, bien que Ludwig s'appliquait tout autant sur l'ensemble du devoir. Il en allait de même pour ses carnets. Une première page sérieuse, sobre et lisible, contenant des informations faisait le bonheur de l'allemand, même si personne n'était censé l'ouvrir à par lui.

Et un dessin réalisé par quelqu'un d'autre en première page, c'était tout sauf sérieux. Il descendit rapidement les marches afin de la rejoindre, mais à peine au milieu de l'escalier, celui ci décida, bien entendu, de l'amener bien plus loin encore de sa cible. Il pesta contre la plateforme, lui donnant un coup de pied tout en sachant que ceci ne changerait rien, et se pencha sur la rampe pour voir si la jeune fille avait commencé son oeuvre. Heureusement, celle ci semblait avoir les mains vides.

-Je n'ai pas de crayon... Je voulais dessiner et je n'ai pas de crayon...
-Une bonne raison pour me rendre ce carnet !

C'était surprenant, mais la jeune fille se mit à regarder Ludwig, comme pour lui rendre sa propriété... Mais elle finit par sortir sa baguette, un grand sourire aux lèvres, avant de faire, pour une fois, quelque chose d'intelligent.

-Accio crayon de bois !

Aussitôt, un crayon de papier se mit à léviter à toute vitesse vers la sauvageonne, effleurant quelques tableau au passage, dont on pouvait entendre les contestations. Bien qu'il n'était pas responsable de ceci, il les regarda avec un air inquiet, lançant quelques mots d'excuse comme "désolé !" ou "Elle ne voulait pas faire ça...". Quant à la brune aux cheveux indomptables, elle récupéra l'arme du crime avec un grand sourire au visage, commençant à réfléchir à son futur meurtre de page d'introduction. C'est là que l'allemand sorti sa baguette.

-Je peux jouer à ça aussi. Accio carnet !

Dès le geste et la formule exécutée, l'objet se mit à trembler dans les mains de Tabitha, puis lui échappa, s'envolant pour atterrir pile poil dans la main levée de Ludwig, qui avait au visage un sourire fier, un peu mauvais, content d'avoir arraché sa propriété des mains de son amie. Il ouvrit la première page, heureusement, rien n'avait été mis dedans, pas même un trait. Il le ferma, le mis dans sa poche intérieur, avant qu'il ne puisse plus s’échapper à l'aide d'un accio adversaire.

-Cela ne sert à rien, Tabitha. Je répète ce que j'ai dis : si tu souhaites dessiner, fais le sur tes propres affaires.

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MessageSujet: Re: [Terminé][Mai 1990] Une blague à sens unique [Terminé][Mai 1990] Une blague à sens unique Icon_minitimeVen 5 Juin - 17:06


Une Blague à sens unique

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Tabitha se mit alors à réfléchir, elle souhaitait trouver une bonne idée à dessiner sur le précieux carnet de son ami. Elle réfléchit d'abord au type de chose qu'elle allait dessiner, elle avait commencé à pencher pour une objet mais finit par se convaincre qu'un animal était une bien meilleure idée. Après, restait à savoir quel animal ! Elle savait bien dessiner les tortues mais elle n'étais pas sûre que les tortue soit son animal préféré... Son animal préféré ! Ça c'était une bonne idée ! Et elle le connaissait bien l'animal préféré de Ludwig : c'était le chien ! C'est ça, elle allait dessiner un chien sur la première page du cahier de Ludwig ! Alors qu'elle levait son crayon pour le poser sur le papier, le carnet s'envola. Tabitha essaya bien sûr de la retenir, manquant de tomber en se penchant sur la rambarde mais elle ne parvint qu'à l'effleurer du bout des doigts et le précieux carnet retourna directement dans la main de son propriétaire. Tabitha semblait véritablement déçue à présent, elle lui dit d'une voix pleine de reproche :

-Ludwig ! Tu n'es pas drôle ! Tu ne fais jamais de blague ! On dirait que tu ne sais pas rire ! Tu es toujours coincé dans ta robe de sorcier, serré dans ton pantalon avec tes cheveux tirés !

Disant cela, elle était montée sur la rambarde et avait sauté vers l'escalier de l'étage supérieur, ainsi, elle était en train de rejoindre petit à petit l'étage sur lequel se trouvait le Serdaigle et une fois qu'elle se fut accrochée à son escalier, elle balança ses jambes pour passer par en dessous, accrochant ses pieds de l'autre côté, elle se redressa et fut alors derrière lui et elle déposa un petit bisous sur sa joue gauche.

-Mais c'est pour ça que je t'aime bien !

Elle rit et continua son ascension, après tout elle avait atteins son objectif : s'occuper, elle n'avait plus besoin d'embêter Ludwig maintenant ! Celui put donc repartir tranquillement à la bibliothèque, l'incident bel et bien clos.


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[Terminé][Mai 1990] Une blague à sens unique

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