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(Septembre 1990) Seuls contre tous.[Ft.Luciano Da Silva][/!\Propos pouvant choquer.]

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MessageSujet: (Septembre 1990) Seuls contre tous.[Ft.Luciano Da Silva][/!Propos pouvant choquer.] (Septembre 1990) Seuls contre tous.[Ft.Luciano Da Silva][/!\Propos pouvant choquer.] Icon_minitimeSam 26 Sep - 14:12

Seuls contre tous.

Feat. Luciano Da Silva




La lune était déjà haute dans le ciel et illuminait Poudlard de sa douce lueur. Alors qu'une grande partie de l'école dormait, on pouvait entendre dans le couloir un bruit de pas, de cadence assez régulière. Feliciano était de retour de sa ronde pour ramener tous les Poufsouffles à leur dortoir, et aussi d'autres élèves s'il en croisait. Il comptait bien faire son rôle du mieux qu'il le pouvait, et prendre soin de sa maison comme l'avait fait Antonio auparavant. Et quoi de mieux pour se faire un minimum connaître que de veiller sur ses protégés ? Surtout après tout ce qui s'était passé, et la mise en place due couvre-feu... Il ne devait pas être dans les 22h34 quand notre homme fini commença à aller vers le couloir de la cuisine, qui mène également à la porte de sa maison.
Pendant sa marche vers le dortoir, il vit au loin un groupe de 5 élèves marcher dans sa direction. Même à cette heure-là, il y avait encore des gens dans les couloirs . Le Vargas s'arrêta non loin d'eux, un sourire aux lèvres avant de prendre la parole, les obligeant à le regarder.


▬ Il se fait tard, vous devriez retourner dans vos chambres.


Il remarqua que la fille du groupe recula derrière les autres, un air anxieux sur le visage, pendant que les garçons commencèrent à froncer les sourcils, tout en le fixant. L'italien perdit rapidement son sourire. Cette situation le mettait mal à l’aise. Rien que dans leurs yeux, on pouvait les sentir à la fois craintifs et hargneux à son égard. Le pauvre garçon n'arrivait pas à comprendre pourquoi un tel regard, et une telle réaction face à lui. Il ne faisait pourtant pas peur, si? Le plus grand d'entre eux s'approcha d'un pas, pour parler d'un ton haineux.


▬ En effet, tu risquerais de nous lancer un de tes sorts pour nous envoyer rejoindre les autres déjà mort.



Feliciano ne s'attendait pas du tout à ça. Il les regarda d'un air surpris avant de soupirer. C'était donc la cause de leur comportement. Il regarda plus attentivement l'homme en face de lui, et en effet, il lui semblait l'avoir vue dans le camp en août. Le cadet des Vargas crut distinguer derrière l'élève face à lui les trois autres garçons parler dans son dos. Il fonça les sourcils avant de reposer ses yeux sur le plus grand.


▬ Je ne vois pas de quoi vous voulez parler. Et si tes amis derrière ont envie de dire quelque chose, pourquoi ne pas le dire à voix haute, que tout le monde puisse en profiter ?


Ah, pour le coup, il était en train de se détester... Mais il ne voulait pas non plus se laisser faire face à c'est étudiant. Il était sûr de lui, et il comptait bien le montrer. Toutefois, cela ne faisait peut-être qu'empirer la situation ? Puisqu'en effet, les trois autres s’installèrent à côté de leur ami, formant une sorte de mur devant l'italien qui se contentait de les regarder, d'un air calme. La fille derrière eux restait de marbre, comme si elle était devenue une statue. Elle ne faisait que regarder l'action, sans rien dire, ni agir. La jeune Serdaigle se contenta de se poser proche des fenêtres. L’aîné des quatre reprit la parole.


▬ Fais pas genre que tu comprend pas. J'étais là au camp, je vous ai bien vus toi et tes potes, à tout ravager. Qui nous dit que quand on aura le dos tourné, tu ne nous attaquera pas ?


Cet élève de 7ème année était sûr de lui, il ne voyait pas en Feliciano un simple élève mais clairement un tueur, ce qui fit soupirer la personne concernée. Il n'allait pas le lâcher, il le sentait... Alors que le cœur de l'italien s’accélérait à mesure que cette conversation se prolongeait, ses yeux ne lâchèrent à aucun moment une lueur de peur. Pourtant, il aurait bien aimé partir loin, et fuir ces regards portés sur lui comme on regarde un monstre. Mais il n'allait pas abandonner maintenant alors qu'il faisait des efforts pour rester face à eux.


▬ Oui. Je me souviens t'avoir vu, répondit le Poufsouffle en posant une main sur sa hanche. Et je ne vous ferai rien du tout si c'est ce qui vous angoisse tant. Comme tu l'as dit plus tôt, tu était là au camp. Tu sais donc que ce n'était pas-


Mais le Vargas n’eut pas le temps de finir sa phrase que les quatre garçons se mirent à rire face à lui, mais pas très fort pour ne pas se faire remarquer. Il se contenta de les regarder, les sourcils froncés, pendant que l'un des élèves sortit du rang pour s'approcher de Feliciano.


▬ Si tu penses vraiment qu'on va écouter les explications d'un assassin.


L'italien serra les dents. Il ne voulait pas l'entendre ? Bah pourquoi ils lui avaient répondu dans ce cas ? Ne pouvaient-ils pas juste passer leur chemin au lieu de s'arrêter et de mener la conversation dans ce sens ? Il soupira. Bien sûr que non, ils voulaient sûrement passer leurs nerfs sur quelqu'un, et il s’avérait qu'il était là au bon moment, et qui plus est, l'une des personnes sur qui on peut dire ce genre de choses... Feliciano leur passa un dernier regard avant de les contourner.

▬ Et bien si vous ne voulez pas m'écouter, soit, ne m'écoutez pas. Sur ce-


Là encore, il n'eut pas le temps de finir sa phrase que l’aîné lui prit violemment le bras pour le plaquer contre le mur, obligeant leurs pupilles à se contempler. Le cadet des Vargas ne baissa pas à un seul moment le regard, même s'il était en train de serrer son bras de telle sorte que le Poufsouffle avait l'impression que s'il pouvait se couper, il le ferait. Alors que le Serpentard commençait à se rapprocher de lui de manière dangereuse, il lui parla d'une voix basse, presque inaudible pour les personnes se trouvant à plus d'un mètre. Personne à par le pauvre italien n'entendit les mots du garçon. Alors que celui-ci s'écartait lentement de Feliciano, lui lâchant enfin le bras, le sourire aux lèvres, notre adolescent changea d'expression de visage. Il semblait à présent préoccupé par quelque chose. La phrase de son interlocuteur ? Oh, il était plus que sûr que c'était le cas. Le Vargas baissa lentement la tête, toujours collé contre son mur.





Dernière édition par Feliciano Vargas le Sam 26 Sep - 15:27, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: (Septembre 1990) Seuls contre tous.[Ft.Luciano Da Silva][/!\Propos pouvant choquer.] (Septembre 1990) Seuls contre tous.[Ft.Luciano Da Silva][/!\Propos pouvant choquer.] Icon_minitimeSam 26 Sep - 14:58



~



~





La nuit était tombée depuis bien longtemps, Luciano avait dû feinter pour pouvoir sortir de la tour Gryffondor sans qu'Elizaveta ne remarque qu'il n'était pas dans son dortoir. En effet, la jeune femme le surveillait de près depuis qu'elle savait que notre petit brésilien sortait après le couvre-feu pour aller fumer des clopes. Mais ce que la hongroise ne savait pas, c'est que Luciano avait acquis par coup chance une cape d'invisibilité lors de son séjour en Espagne, ce qui facilitait grandement ses petites balades nocturnes. Il attendait donc chaque soir que les préfets de Gryffondor partent faire leur ronde pour passer le portrait de la Grosse Dame en même temps qu'eux, caché sous sa cape d'invisibilité.

Après avoir passé le tableau qui gardait l'entrée de sa maison, il était libre de sa balader où il voulait dans l'école. Il flânait alors dans les couloirs le plus discrètement possible, puis montait en haut d'une tour inoccupé où il était sûr de pouvoir fumer en paix. Le seul connaissant son coin fumeur était Hernandez, ce n'était pas rare lors de leurs troisièmes et quatrièmes années les deux américains du sud se retrouvent là-haut pour se lancer des piques, se chamailler ou se battre. C'était même dans l'escalier menant à cette tour que la bataille contre Martin qui dégoûta Luciano de sa magie c'était produite.

Une fois l'escalier menant au sommet de cette tour montée, le brésilien ouvrait toujours la même fenêtre et s'asseyait toujours sur le rebord, au même endroit, le dos contre le mur, une jambe à l'intérieur et l'autre pendant dans le vide. C'était comme un rituel, une petite habitude dont il avait du mal à se passer, même si c'était affreusement dangereux et qu'il pouvait tomber dans le vide à tout moment. Une fois installée, il enlevait sa cape, la plier puis la posait à côté de lui, sur le sol de la tour. Il glissait ensuite une main dans sa poche, sortant son précieux paquet de cigarette puis son briquet, après cela il sortait de l'étui en carton un petit rouleau de tabac qu'il portait à ses lèvres pulpeuses. Une fois ceci fait, il allumait sa clope avec la satisfaction de pouvoir enfin respirer cette première bouffée de fumée toxique qui envahissait ses poumons mais qui faisait disparaître les pensées néfastes de son esprit.

Malheureusement, aucun instant n'est éternel et ce moment d'extase éphémère se termina quand la cigarette qui se consumait petit à petit finit par mourir entre les lèvres du brésilien. Luciano hésita longuement entre rallumer un de ses tubes de nicotine ou entre retourner dans son dortoir, puis finit par choisir la deuxième option en voyant que le nombre de clopes présentes dans le paquet était dangereusement faible. Il rangea donc son briquet et ses cigarettes dans sa poche puis enfila à nouveau sa cape avant de se relever.

Luciano contempla encore quelques instants le ciel étoilé et la lune, profitant de ce moment de tranquillité, avant de se remettre en route pour son dortoir. Il descendit à pas de loup les escaliers, sachant que Feliciano Vargas, préfet de Poufsouffle mais aussi ami du brésilien, passait souvent dans ce coin-là pendant sa ronde. Il arpenta deux ou trois couloirs avant d'entendre des voix, il faillit les ignorer et passer par un autre chemin pour rentrer au dortoir sans encombre, mais une phrase fort peu sympathique interpella le brésilien.

-"Fais pas genre que tu comprends pas. J'étais là au camp, je vous ai bien vu toi et tes potes, à tout ravager. Qui nous dit que quand on aura le dos tourné, tu ne nous attaqueras pas ?"

Luciano s'approcha donc des voix, toujours caché par la cape pour savoir plus en détail ce qu'il se passait. Quand il vit le son ami italien entouré par trois autres étudients, la situation devient bien plus claire dans sa tête. Ces quatre garçons brimaient Feliciano, pour l'instant ce n'était que des paroles, mais Luciano ne savait que trop bien que les mots étaient parfois bien plus douloureux que les coups. De plus, les blessures laissées par des paroles ne laissaient aucune trace visible physiquement mais ne s'oublier que bien plus difficilement. Le brésilien ne réfléchit pas bien plus aux conséquences de ses actes et enleva sa cape pour la cacher derrière une tenture avant de se précipiter vers le groupe, se maudissant intérieurement de ne pas avoir pris sa baguette au moins pour les intimider. En tant que Gryffondor, il était impossible pour lui de laisser son ami italien se faire chahuter sans rien faire, il ne voulait en aucun cas n'être que simple spectateur de ce qu'il se passait, il se devait de secourir Feliciano. Il s'impossa dans la conversation sans avoir écouté le reste de ce qu'il se disait, sachant juste que l'italien était en mauvaise posture.

-"Eh, vous là-bas! Qu'est-ce que vous faites ? Vous ne trouvez pas que c'est un peu lâche de s'attaquer à quatre contre un ?"

Luciano regardait les agresseurs un à un, il en connaissait malheureusement certains. Le plus âgé d'entre eux et surement leader du groupe était un Serpentard de 7 ème année, le brésilien avait déjà vu le cousin de Benji, cette pourriture d'Andrew, trainer avec ce Serpentard, ce qui ne présageait rien de bon sur ce chef de groupe. Luciano reconnu ensuite deux élèves de sa maison, un petit quatrième année qu'il ne connaissait presque pas que la plupart des élèves surnommait Max et Logan Regan, un grand brun de sixième année avec qui il partageait son dortoir. La déception et la colère du brésilien ne fut que plus grande en sachant qu'il côtoyait presque tous les jours depuis six ans et dormait dans la même chambre qu'un garçon qui était en train de bizuter son ami. Le dernier jeune homme de la bande était totalement inconnue à Luciano, mais il pouvait deviner à la couleur de la cravate de ce dernier qu'il était un Serdaigle. L'attrapeur de l'équipe de Gryffondor se rendit compte aussi de la présence d'une jeune fille en retrait qui n'agissait pas pour arrêter les quatre idiots.

-"Ah non, je n'avais pas vu votre jeune amie, mais ce n'est guère mieux de savoir que vous êtes cinq contre un seul élève ! Et au lieu de regarder, jeune fille, tu n'aurais pas trouvé plus intelligent d'aller chercher un professeur avant que la situation ne dégénaire ?"

La jeune fille ne répondit rien, mais les paroles du brésilien avaient plus l'air de la terroriser que de la faire réagir, Luciano se dit même que c'était surement lui qui l'appeurait plus que les paroles qu'il prenonçait. Le Serdaigle à lunettes fit quelques pas vers le capitaine de l'équipe de Gryffondor en ricanant.

-"Oh, voilà en voilà un autre ! On est venu sauver son pote ? Je ne pensais pourtant pas que des personnes comme vous s'entre-aidaient, on m'avait toujours dit que les monstres sanguinaires étaient sans coeur. Mais bon c'est vrai que le nombre des prochaines victimes risquerait de chuter si on neutralise ton cher ami."

Luciano n'avait qu'une seule envie, coller son poing dans la petite gueule de cette imbécile à lunettes, lui casser le nez et refaire son portrait version Picasso. Mais il n'était pas aussi bête qu'il en avait l'air, il savait très bien que Feliciano et lui n'avaient aucune chance en quatre contre deux. Le brésilien allait donc riposter, mais son collègue de dortoir lança.

-"Les gens comme vous devrez être mit en prison ... Voir même peut être tué, vu que vous êtes des horreurs de la nature. Vous êtes ignobles, vos mères doivent avoir honte de vous avoir mis au monde. Oh, mais c'est vrai que j'avais oublié Luciano, ta mère ne peut pas avoir honte, vu qu'elle est morte. Et vu ce qu'il s'est passé au campement, ça ne m'étonnerait même pas que ce soit toi qui l'aies tué..."

Le sang de Luciano ne fit qu'un tour, toutes les horreurs que lui balançaient au visage les quatre garçons ne lui faisaient rien, il les pensait déjà. Mais par contre, lui rendre coupable de la mort de sa mère le mettait dans tous ses états. L'américain du sud s'était toujours senti responsable de l'accident de voiture de sa mère dont la seule cause était pourtant le manque d'attention de cette dernière. La colère et la haine pouvaient se lire dans le regard chocolat du brésilien, il serrait les poings en se retenant de toutes ses forces de frapper Logan.




Chaudière
Chaudière
Luciano Da Silva

Mon personnage
Citation: L'homme qui parlait à l'oreille des jonquilles~
Luciano Da Silva
L'homme qui parlait à l'oreille des jonquilles~

ϟ Nation représentée : Brésil
ϟ Parchemins : 1033
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MessageSujet: Re: (Septembre 1990) Seuls contre tous.[Ft.Luciano Da Silva][/!\Propos pouvant choquer.] (Septembre 1990) Seuls contre tous.[Ft.Luciano Da Silva][/!\Propos pouvant choquer.] Icon_minitimeMar 29 Sep - 16:01

Il faut bien une première fois à tout.

Feat. Luciano Da Silva





Pendant que Feliciano était perdu dans ses pensées, il entendit au loin une voix qu'il reconnaissait bien. Cette voix qui n'avait pas encore trop mué, mais qui était pleine d'assurance. La voix d'une personne qui lui était chère. La voix aussi d'une personne qu'il aimerait bien engueuler d'être encore dans les couloirs à cette heure-ci... Mais surtout, la voix de l’adolescent qu'il était presque en train de voir comme son sauveur, celui qui allait l'aider alors qu'il était dans une mauvaise passe, mais aussi la voix du garçon avec qui il partageait la même douleur depuis l'accident. Oui, c'était bien Luciano que notre italien venait d'entendre en écho au bout du couloir. Alors qu'un nuage passant dans le ciel commençait à enlever la lumière de la lune dans le couloir, le Vargas releva lentement ses yeux anxieux vers le corps du brésilien qui marchait avec assurance vers eux. Pour Feliciano, aussi fou que cela puisse être, Luciano aurait pu arriver avec une tenue de prince à la place de sa robe de sorcier, ça aurait été la même chose. Il le regardait avancer vers le groupe avec des étoiles dans les yeux, avec une petite lueur d'espoir que cette conversation se finirait plus rapidement. À eux deux, peut-être auraient-ils leur chance de leur faire fermer leur clapet ?


▬ Eh, vous là-bas! Qu'est-ce que vous faites ? Vous ne trouvez pas que c'est un peu lâche de s'attaquer à quatre contre un ? Ah non, je n'avais pas vu votre jeune amie, mais ce n'est guère mieux de savoir que vous êtes cinq contre un seul élève ! Et au lieu de regarder, jeune fille, tu n'aurais pas trouvé plus intelligent d'aller chercher un professeur avant que la situation ne dégénère ?


La diversion du Gryffondor avait fait que les quatre garçons s'étaient tous retournés vers lui, ce qui permit à l'italien de bouger pour se placer à coté de Luciano, qui venait juste de s'arrêter. Les deux côte à côte, le brésilien reprit la parole. Le Poufsouffle se contenta d'écouter, la tête à moitié baissée, mais le regard pivotant entre les deux qui conversaient. Les yeux du Vargas se posèrent aussi sur la fille qu'il avait en réalité un peu oubliée, mais il reporta vite son attention sur le 7ème année qu'il ne connaissait absolument pas, mais que Luciano semblait connaître, vu son regard. Le grand s'approcha du plus petit pour prendre la parole.


▬ Oh, voilà en voilà un autre ! On est venu sauver son pote ? Je ne pensais pourtant pas que des personnes comme vous s'entraidaient. On m'avait toujours dit que les monstres sanguinaires étaient sans cœur. Mais bon, c'est vrai que le nombre des prochaines victimes risquerait de chuter si on neutralise ton cher ami.


L'italien se contenta de regarder, mais lorsqu'il posa son regard sur Luciano, il vit que celui-ci avait envie de lui en coller une. Cette affaire ne sentait pas bon. Feliciano qui était derrière son ami tout ce temps voulu s'approcher un peu, mais il remarqua que le capitaine de l'équipe de Quiddich avait envie de parler, alors il resta dans son coin, prêt à écouter ses dires. Sauf qu'au lieu d'entendre la voix de Luciano, il entendit à la place celle du Gryffondor d'en face, qui semblait bien le connaître...


▬ Les gens comme vous devraient être mis en prison ... Voir même être tués, vu que vous êtes des horreurs de la nature. Vous êtes ignobles, vos mères doivent avoir honte de vous avoir mis au monde. Oh, mais c'est vrai que j'avais oublié Luciano, ta mère ne peut pas avoir honte, vu qu'elle est morte. Et vu ce qu'il s'est passé au campement, ça ne m'étonnerait même pas que ce soit toi qui l'aies tuée..


Feliciano fronça les sourcils, ses yeux se posèrent sur le brésilien et il remarqua qu'il n'allait sûrement pas se retenir plus longtemps. L'attrapeur de l'équipe des Poufsouffles prit une grande inspiration avant de se mettre entre les deux, le regard contrarié, mais l'aura confiante. Il ne baissa à aucun moment les yeux devant le jeune homme en face de lui.


▬ De quel droit parlez-vous de nos mères? Et de toute façon, que savez vous d'elle? Laissez-les la où elles sont.


Le Gryffondor le laissa parler, mais gosh que Feliciano avait honte de cette phrase naïve. Ça se voyait à 10 kilomètres qu'il n'avait jamais eu un duel de réplique. S'il pouvait se mettre une gifle là, il l'aurait fait directement. D'ailleurs, le rire des autres en face fit vite descendre la confiance que l'italien avait en lui. Il resta face à eux pendant que l'un du groupe prenait la parole.


▬ Pour avoir côtoyé ce pédé tous les jours, j'en sais bien assez sur lui pour dire que ça ne m'étonne pas qu'il soit devenu un meurtrier.  


Oh, alors là, cela n'allait pas se passer comme ça. En lançant un regard furtif au Brésilien, il vit très bien qu'il allait lui bondir au cou. Non, il ne fallait pas que ça arrive, surtout pas. Sinon, ils allaient avoir des ennuis. Pas qu'il ne voulait pas lui en mettre une lui aussi, mais il fallait qu'il le retienne derrière lui. Sa première phrase n'était peut-être pas super-organisée, car dite dans la précipitation, mais là, son cerveau avait réfléchi plus vite que l'éclair. C'est en prenant un ton assuré qu'il reprit la parole derrière la personne qui semblait être le camarade de chambre de Luciano.


▬ Sachez que Luciano, même après avoir participé à l'attaque au camp, et où il était ensorcelé, je tiens à le préciser, est bien plus respectable que vous, qui accusez les autres sans preuve. Et en ma qualité de "méchant préfet diabolique", je peux très bien décider de vous faire punir car vous traînez dans les couloirs après le couvre feux, alors je vous interdis de dire quoi ce que soit de mal placé sur mon ami, ou vous aurez affaire à moi. Aussi bien mentalement, que physiquement.


Ah, elle était belle cette phrase, mais maintenant, il avait peur de s'en prendre une. Bah ouais, on ne lance pas de beaux mots sans penser à ce qui pourrait se passer après. Et s'était pourtant ce qu'avait fait l'italien dans son élan de colère et d'envie de défendre son ami. S'il avait été seul, il se serait sûrement laissé faire, mais là c'était différent. C’était son ami, son meilleur ami, qu'on venait d'insulter. Et cette fois, il n'était pas face à des adultes, il pouvait donc dire et faire ce qu'il voulait. Bien qu'il n'aille pas jusqu'à frapper son interlocuteur -quoique, il en mérite bien une...


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MessageSujet: Re: (Septembre 1990) Seuls contre tous.[Ft.Luciano Da Silva][/!\Propos pouvant choquer.] (Septembre 1990) Seuls contre tous.[Ft.Luciano Da Silva][/!\Propos pouvant choquer.] Icon_minitime

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