| | Sujet: Recueil d'OS et Drabble Dim 8 Mar - 22:59 | |
| Amis du jour, bonjour ; amis du soir, bonsoir ; amis du midi, bon appétit ; amis rageux, adieuuuuuuuuu.
(ça servait à rien, j'essayais de trouver un truc original pour amener le sujet okay).
Donc, c'est une petite idée ayant germée dans nos têtes sur la CB... Apparemment, la communauté est motivée pour faire un recueil de drabble et d'OS que l'on posterait sur Fanfiction.net !
Cela permettrait de faire connaître le forum sur le fandom français mais en plus de se faire plaisir dans ce que l'on écrit, de prendre un peu plus de libertés sur ce que l'on fait également.
Car ici, tous les couples sont permis (même ceux qui ne sont pas canon sur le forum), vous pouvez écrire sur tous les personnages aussi, du moment que vous gardez les noms qui sont ici :p.
Il est également recommandé de mettre les OCs aussi, car les c'est trop cool les OCs ! ♥ Puis toute la communauté mérite son apparition dans le recueil non ? Il faut donner envie aux gens de venir !
En fait vous pouvez écrire sur tout du moment que ça reste dans l'univers pottertalia ^^
Tous les ratings sont autorisés, je mettrais le recueil en M, je pense. Merci de préciser les personnages, l'éventuel couple et le rating de votre OS/Drabble par contre, histoire que je m'y retrouve. Mettez un titre également s'il vous plait :D.
Il n'y a aucune limite de caractères, c'est très libre ! Cependant si vous faites une petite fic Two Shot ou Three Shot, j'aimerais quand même que vous finissiez la fic avant de poster chapitre par chapitre ^^
Du coup, ce que je vous propose, c'est d'envoyer vos écrits, OS, drabble ici. Ainsi, je les posterais dans le recueil de Fanfiction.net sous mon pseudo (Black-cherry8). Cependant, en postant ici, vous devez également préciser votre nom de plume (de ff.net). Si vous n'en avez pas, pas de panique, je préciserais aussi votre pseudonyme du forum. Car en aucun cas je ne veux m'approprier ce qui vous appartient ! J'ai juste la flemme de faire un compte FF.net juste pour ça, m'voyez.
Maintenant à vos claviers ♥
EDIT :
Désormais, Pasta Kedavra possède un compte Fanfiction.net. Cela permettrait de poster les fanfictions longues sur le compte et tout le monde y aura accès.
Voici les coordonnées sous hide (il suffit de poster un message sur le topic pour voir le hide) :
Vous pouvez désormais poster vos fanfictions, ou bien ajouter vos OS au recueil habituel que je vais transvaser sur ce compte là o/ Enjoyyy
Dernière édition par Francis Bonnefoy le Sam 8 Aoû - 15:16, édité 2 fois |
| Les pensées suicidaires Mon personnage Citation: “What you gave me was a reason. Not an excuse. Because there’s sex, making love and fucking. And then there’s you.” ϟ Nation représentée : Franceϟ Parchemins : 1425 | | | Sujet: Re: Recueil d'OS et Drabble Mer 8 Avr - 8:12 | |
| Cette histoire est une parodie du "Crime de l'Orient Express", un roman de Agatha Christie avec le détective belge Hercule Poirot. L'histoire est racontée à la première personne, on suit le point de vue d'Arthur Kirkland. Les personnages qui apparaissent sont : Arthur (Angleterre), Anri (Belgique), Lovino (Romano), Francis (France), Alfred (Amérique), Stojan (Bulgarie), Matthias (Danemark), Feliks (Pologne), Chhean (Cambodge), Grace (Monaco) et Héraclès (Grèce). Le Crime Du Poudlard Express - Chapitre 1:
Chapitre 1. Janvier 1990. Londres, quai 9 "3/4". Les vacances de Noël viennent de se terminer, il est l'heure de rentrer à l'école. Debout sur le quai de la gare à côté de mon chariot à bagage, j'attends le train, le dernier pour Poudlard. Ce dernier train est généralement vide, avec à peine 11 élèves à son bord. Il fait froid, l'air est sec, quelques décorations de Noël sont encore visibles ici et là, j'ai le visage à moitié caché par mon écharpe verte, les mains dans les poches, je jette de temps en temps un regard vers ma chouette. Ce bel oiseau majestueux et si... Stupide !
A cause de lui, j'ai perdu mon dernier jour de vacance, mon précieux temps de vacance que j'aurais pu utiliser pour réviser mes sorts ou améliorer mon don de Fourchelangue. Mais non ! Sa cage étant mal fermée, ce crétin d'oiseau a décider de se faire la malle, j'ai du retourné Londres pour le retrouver, j'avais pas l'air fin à crier après une chouette en plein centre ville, entouré de moldus. Ces derniers sont ignorants du monde magique alors évidemment, je ne pouvais pas aller leur demander un coup de main, j'ai du me démerdé seul. Et pour couronner le tout, mes très chers frères ainsi que mes parents étaient déjà de retour à Poudlard... Seul, je vous dis. Seul.
Poussant un long soupire, je lève les yeux au ciel un instant tandis que d'autres élèves arrivent sur le quai. Un à un, je les dévisage afin de voir qui est là, j'en reconnais plusieurs dont certains de ma Maison que j'aurais préféré ne pas voir. Ici présent, il y a : Anri, Lovino, Matthias, Stojan, Héraclès, Grace, Chhean, Feliks, Alfred et Francis Bonnefoy ! Ce dernier me fait grimacer. Bordel, qu'est-ce qu'il fait là !? D'habitude, le français prend toujours le premier train du retour, pas le dernier ! Fronçant les sourcils, ça me mets en rogne de savoir qu'il va faire partit du voyage et tiens, le voilà qui ramène sa fraise. Au secours !
- Arthur, mon chéri ♥
- Dégage Frog !
- Oh, quel accueil ! Tu pourrais être plus gentil, on ne s'est pas vu de toutes les vacances tout de même. D'ailleurs, je t'ai manqué ? As-tu fait des rêves de nous deux ?
- Si tu apparais dans mes rêves, c'est que je suis entrain de faire un cauchemar.
- Moi aussi, je t'aime.
Je fronce encore plus les sourcils en entendant ça, Francis devra vraiment se mettre un jour en tête qu'on ne sortira jamais ensembles ! Jamais !
- Au fait, t'es pas avec Donald et Dingo ?
- Si tu veux parler de Gilbert et Antonio, ils sont déjà de retour à Poudlard. Ils ont du rentrer plus tôt à cause d'une punition de Madame Bonnefoy, ma mère. J'aurais voulu passer plus de temps avec eux, on avait prévu tout un programme pour les vacances, c'est triste.
- Heu, tu sais, je demandais ça par politesse. En réalité, je m'en fous de ta vie.
Francis esquissa un sourire et se mit à me tirer les joues avec force, m'adressant plusieurs noms d'oiseaux dans la foulée.
- Arthur, tu es chiant !
- Moins que toi, Frog ! Dégage !
Je sors les mains de mes poches et le repousse avec ardeur, lui lançant un regard noir. En voyant ça, Francis me fait un signe de la main et va retrouver sa sœur, Grace. Ce point réglé, je me remets comme avant, le train ne devrait plus trop tarder. Attendant, Lovino et Anri s'approche de la voie, ça m'étonne de ne les voir que tout les deux. Curieux, je tends l'oreille pour écouter leur conversation, d'après ce que j'entends, les deux frères d'Anri seraient retourner en avance à l'école, l'un pour étudier et l'autre pour son business underground. Quand à Vargas, il aurait repousser son retour pour ne pas laisser Anri reprendre le train toute seule. Haha, il est sérieux !? Franchement, je ne comprends pas, Vargas est un sale morveux qui passe son temps à insulter les gens, à jouer les casse-couille... Sauf avec elle ! De tous les élèves de Poudlard, Anri est la seule personne qu'il n'insulte pas et envers qui, il éprouve du respect, plus qu'à moi, son préfet. Pourquoi ? Je ne saurais sans doute jamais.
Resserrant mon écharpe à cause de froid, je regarde vers les autres élèves présents, arquant un sourcil un voyant les bagages d'Alfred, il a besoin d'autant de chose ? Enfin, connaissant le personnage, je suis sûr que la moitié de ses affaires doivent contenir des hamburgers et autres cochonneries du genre. Qu'il boive du thé, ça lui fera du bien, ça et mes délicieux scones fait maison.
Ah, mes scones ! Un met incomparable même si le français me dit que c'est dégueulasse et bon à jeter à la poubelle. Si il y a quelque chose qui doit finir à la poubelle, c'est toi Frog et seulement toi. Sur ce, le train entre en gare, de la fumée dégage de sa tête, les portes s'ouvrent et les élèves se mettent à entrer, tour à tour, on entre dans le train avec nos bagages, je fais un sourire à ma chouette en me dirigeant vers mon compartiment, celui des préfets. Le compartiment le plus grand, le plus beau, le meilleur pour moi en résumé.
- On n'y est Mint ! Regarde moi cette beauté !
- Arthur, je suis flatté. Tu es beau aussi malgré tes deux gros sourcils.
Putain, cette voix... Je perds le sourire et écarquille les yeux en voyant cet abrutit de Francis assit peinard dans mon compartiment !
- Bloody Frog ! Qu'est-ce que tu fous là !?
- Je suis là pour te tenir compagnie, quelle question !
- Tu peux me tenir compagnie dehors. Dehors du train. Sur la voie. A un carrefour.
- Quoi ?
- Dégage de mon compartiment, seuls les préfets peuvent venir ici.
- Toujours aussi à cheval sur le règlement, hein ? Pourtant tu devrais savoir que lors du dernier voyage, les élèves font ce qu'ils veulent.
- Bah tiens !
- Je suis sérieux, ce dernier train ne transporte pas beaucoup d'élèves, il y fait plus calme. Et ce "calme" offre plus de liberté. La sorcière au chariot fait même des réductions sur ses friandises pendant ce trajet !
- Ouah, Frog ! Cette information va changer ma vie, t'imagines pas !
- Je sens de l'ironie dans tes propos.
- Normal, ça en est !
- Hum, tu sais ce qui peut combattre l'ironie ?
- Non ?
- Toi et moi entrain de donner un sens au mot Amour.
- ...
- Imagine la scène, les rideaux sont baissés, la porte est fermée, je suis en tenue d'Adam et toi, tu es sur le lit... ♥
J'ai envie de vomir, il va m'achever avec ses délires salaces. Ni une, ni deux, je sors ma baguette et la pointe vers lui.
- Arthur ?
- Levicorpus !
- Aaaaaaah ! Refais moi descendre, ma mère va me tuer si j'abîme mon uniforme !
- Et alors ?
- Alors, je tiens à la vie ! J'ai encore plusieurs personnes à aimer, plusieurs conneries à faire ! Puis, j'aimerais qu'un jour toi et moi fassions...
- Bye Frog.
D'un coup de baguette magique, j'expédie le français dehors, accompagné de ses affaires. Je range ma baguette et ferme la porte, m'installe ensuite dans un siège près de la fenêtre, poussant à nouveau un long soupire, je regarde le paysage qui défile. Francis peut taper contre la porte autant qu'il veut, je ne lui ouvrirais pas, il peut aller se faire voir ailleurs.
- Mint, ma chouette. On ne nous avait pas dit que ce voyage était censé être calme ?
L'oiseau agita légèrement les ailes dans sa cage pour bouger et se mettre dos à son maître.
- Ingrate... J'espère au moins que la suite du voyage sera reposante.
Le regard perdu dans le paysage, je pose mon coude sur le rebord de la fenêtre et mets ma tête dans la paume de ma main. Je ne pense plus à rien, je veux juste profiter du voyage avant de retourner à l'école. Une fois là-bas, qui sait ce qui se passera ? Autant profiter du moment présent.
Enfin, c'est ce que je comptais faire quand soudain...
- AAAAAAAAAAAAAAAAAHHH, What the bloody fuck !?
La tête en avant, je me retrouve sur le sol, écraser par mes bagages. Je me redresse parmi ce bordel, m'assure que ma chouette va bien et sors de mon compartiment. A peine sortit, j'aperçois la sourcière au chariot paniquée, il s'est passé quelque chose de grave. J'avance vers les wagons centraux et là, je vois tout les élèves présents réunis autour de... Autour de quoi ?
- Eh ! Que se passe-t-il ? Pourquoi le train s'est soudainement arrêter ?
Un silence s'installe après ma question, les élèves affichent un air inquiet, d'autres neutres. Francis m'indique de la main une chose sur le sol. Une chose, non, un corps. Un élève est mort ! Il s'agit de Héraclès !
Arthur - C'est horrible, que sait-il passé ?
Chhean - Aucune idée, il était déjà comme-ça quand je suis arrivée avec Grace. Couché sur le sol, inconscient.
Grace - Je confirme.
Feliks - Genre, j'aime pas les meurtres !
Arthur - Qui a trouvé le corps ?
Stojan - Moi, j'ai vu la sorcière au chariot qui criait et quand je suis arrivé, je l'ai trouvé.
Lovino - Vous êtes sûr qu'il est bien mort, ce crétin ?
Arthur - Non, Vargas. Il s'est couché par terre pour faire jolie et il a arrêté de respirer par pur plaisir.
Lovino - Je posais juste la question, ducon !
Chhean - N'empêche, il a raison.
Grace - Qui ?
Chhean - Lovino. Personne n'a examiné le corps, on est simplement là entrain de le regarder et présumer qu'il est mort. Nous ne sommes pas sûr qu'il le soit vraiment.
Matthias - Un point pour Chhean !
Arthur - Dans ce cas, quelqu'un doit l'examiner. Un volontaire ?
Everybody - ....
Arthur - Je vois... Bande de lâche !
Me mordant la lèvre, je m'abaisse pour prendre la main de Héraclès et vérifie son pouls. Rien. Je vérifie son cœur. Rien non plus. Je me relève et prend une inspiration avant d'expirer.
Arthur - Mes amis, j'ai bien peur qu'il ne soit vraiment... mort.
Un autre silence s'installe dans le wagon, comment un élève a-t-il pu mourir ? Pourquoi ? Et surtout... Qui l'a tué ? En sachant que le train était en marche au moment du crime, le coupable ne peut être qu'une personne présente à bord du train. Soit le machiniste, la sorcière au chariot ou encore un élève. Tout le monde est suspect.
Feliks - En tout cas, je suis genre pas le coupable !
Chhean - Moi non plus.
Grace - Je suis innocente.
Alfred - Un héros ne fait pas ça, il sauve les gens !
Arthur - Pourtant quelqu'un l'a tué ! Le coupable est dans le train !
Francis - Même moi, je suis suspect ?
Arthur - Oui, t'es même le premier suspect.
Lovino - J'ai rien à voir dans cette p'tain d'histoire !
Matthias - Je n'ai tué personne, mon seul crime est d'aimer les Lego !
Héraclès - Qui a été tuer ?
Anri - Héraclès a été tuer.
Héraclès - Je suis mort ?
Anri - Ouais, regard ton corps est... Tu es en vie !?
Everybody - HÉRACLÈS !?
Héraclès - .... ?
Arthur - Tu n'es pas mort ?
Francis - Tu respires ?
Alfred - Un zombie !
Feliks - Genre incroyable !
Lovino - Chigi !
Grace - Okay, okay ! Quelqu'un peut m'expliquer ce qui se passe ? Arthur, tu n'avais pas dit qu'il était vraiment mort ?
Arthur - Heu... Si. Enfin, il est possible que je n'ai pas bien entendu son pouls, ça arrive.
Everybody - Arthur !
Arthur - Oh, je ne suis pas médecin, hein ! Je suis un sorcier !
Anri - Cela dit, même si je suis heureuse que Héraclès soit en vie. Il y a malgré tout une personne qui a tenté de s'en prendre à lui.
Lovino - Elle a raison..
Héraclès - Qui voudrait s'en prendre à moi ?
Anri - Mystère ! Mystère !
Chhean - Je vais aller prévenir le machiniste que personne n'est mort, le train pourra redémarrer.
Grace - Moi, je vais prévenir la sorcière au chariot. La pauvre...
Peu à peu, les élèves retournent à leur wagon respectif, la sorcière au chariot retrouve son calme et reprend sa tournée de bonbon. Le machiniste remet le train en marche, il y a encore pas mal de route à faire jusqu'à Poudlard. Je me retrouve seul avec Anri, Lovino et la victime, Héraclès.
Héraclès - Je n'aime pas les meurtres, ça effraie les chats.
Arthur - Peut-être, en attendant, tu ne voudrais pas savoir qui a tenté de te tuer ?
Héraclès - Pas vraiment, je n'en vois pas l'intérêt.
Arthur - Pourtant, il y en a de l'intérêt ! Et pas simplement pour toi, on veut tous savoir qui a tenté de te tuer !
Lovino - Dit plutôt que tu veux jouer au détective, bouffon !
Arthur - Hum ?
Lovino - On partage le même dortoir, je sais ce que tu lis chaque soir, bastard !
Arthur - ... Bon et alors ! J'ai effectivement envie de jouer à Sherlock Holmes, ça te dérange !?
Lovino - Nan, ce qui me dérange ce sont tes sales sourcils ! Ils sont énormes, tu caches quoi là-dedans !?
Arthur - Vargas... #
Anri - Stop, vous deux ! J'ai une idée !
Arthur - Quoi donc ?
Anri - Héraclès n'a pas spécialement envie de savoir qui est son meurtrier... Mais nous, on veut le savoir, c'est bien ça ?
Arthur - Oui.
Anri - Alors, Arthur que penses-tu d'une enquête en équipe ?
Arthur - Une enquête en équipe ?
Anri - Tu joues au Sherlock Holmes de ton côté et moi, je mène ma propre enquête avec Lovi de l'autre.
Arthur - Mh... L'un comme l'autre, le but de l'enquête sera de trouver qui a voulu tuer Héraclès.
Anri - Exactement, j'ai moi aussi envie de jouer au détective.
Arthur - Dans ce cas, je marche. Ce sera Sherlock Holmes contre... ?
Anri - Mes petites cellules grises.
Elle me sourit en tirant la langue et fait un clin d'œil, elle attrape la main de Lovino pour retourner avec lui, à leur compartiment.
Arthur - Mes petites cellules grises... Hum, peu importe ! J'ai une enquête à mener, excuse moi Héraclès.
Je lui fit une légère tape à l'épaule, le laissant seul avec son chat, oui, il avait un chat. Et marche en direction de mon compartiment à mon tour, histoire d'aller chercher mon matériel de détective, façon de parler.
Arhur - YOLO ! Fin - Chapitre 1
Dernière édition par Lovino Vargas le Jeu 9 Avr - 22:12, édité 6 fois |
| Invité | | | Sujet: Re: Recueil d'OS et Drabble Mer 8 Avr - 19:44 | |
| JE VEUX SAVOIR LA SUITE MOI /shot/ Je peux commencer à poster sur FF.net du coup ? owo |
| Poufsouffle Mon personnage Citation: People are so difficult. Give me an elephant any day. ϟ Nation représentée : Laosϟ Parchemins : 252 | | | Sujet: Re: Recueil d'OS et Drabble Mer 8 Avr - 19:55 | |
| Voilà la mienne, c'est long attention :') - Mochipa:
Premier jour au Ministère de la Magie Mexicain. Ses ASPIC en poche, Quetzal était retournée dans son pays natal, ayant décidé de travailler là-bas. Le soleil et la chaleur lui manquaient terriblement, choses qui n'étaient pas monnaie courante à Poudlard voire plus largement en Grande-Bretagne. Néanmoins, elle avait réussi à développer une certaine résistance au froid avec les sept années passées là-bas.
Elle marcha sur le dallage de mosaïques préhispaniques, anxieuse au plus profond d'elle-même si aucune émotion ne transparaissait sur son visage. Le Département des Mystères, quelque chose qui était fortement en rapport avec ses capacités de divination, ses excellents résultats à ses examens lui avaient permise de trouver un travail auquel la plupart des gens ne pouvaient pas aspirer. On pouvait lui reprocher pas mal de choses à la jeune femme, mais il était indéniable qu'elle était douée. Elle s'assit sur un banc que l'on lui avait désignée en attendant les personnes qui devaient venir lui expliquer tout ce qu'il y avait à savoir sur son futur travail. Ses yeux sombres se baladèrent dans le corridor. Le Ministère de la Magie du Mexique était bien plus brillant, illuminé et coloré que celui se trouvant à Londres. – Señorita Quetzal Alconahuacatl ? La jeune femme se tourna derechef et se leva, faisant face à un homme plutôt âgé et à peine plus grand qu'elle. – Je suis Balam Juarez, à la tête du Département des Mystères, enchanté. Je suis ravi de recevoir une nouvelle Langue-de-plomb pour remplacer le Señor Cruz. Veuillez me suivre. Tous deux se mirent donc à marcher dans les couloirs dignes de labyrinthes. Juarez déblatérait à quel point Cruz était un homme gentil, plutôt intelligent au demeurant mais très naïf. Ce dernier était parti à la retraite après des années de bons et loyaux services puis il évoqua le secteur où allait travailler la jeune femme avant d'énoncer le fait qu'elle apportait un peu de sang neuf ici, qu'ils en attendaient beaucoup d'elle et qu'elle se devait d'être irréprochable si elle voulait faire ses preuves et se démarquer des sorciers présents depuis des années. Il lui expliqua comment faire et Quetzal écoutait attentivement chacun de ses mots. – Nous avons fait le tour, je vous laisse travailler en paix. Et n'oubliez pas, motus et bouche cousue... dit Juarez en s'éloignant de la jeune femme. Cette dernière alla directement se mettre au travail, fidèle à elle-même.
Plus les jours passaient, et plus le travail au Département des Mystères devenait familier à Quetzal, ses collègues discutaient souvent entre eux et elle restait dans son coin. Finalement, ça n'était pas bien différent de Poudlard. Jusqu'à ce jour...
– Ekahau Nacal, l'Auror le plus prometteur de sa génération. C'est rare de vous voir ici, vous êtes plutôt du genre à courir après les mages qui posent problème. Quetzal leva les yeux de son parchemin, on la dérangeait actuellement dans son travail, chose qu'elle appréciait moyennement et franchement, ses collègues savaient se faire très bavards pour des langues de plomb. Au pas de la porte se tenait un homme qui devait être plus vieux qu'elle de trois ans tout au plus, le physique typiquement natif yucatèque, ces descendants des Mayas, les cheveux raides et d'un noir de jais plutôt longs et des tatouages disséminés sur le visage. Ekahau sourit, dévoilant ses dents blanches. – Je faisais un tour, c'est tout. Et dire bienvenue et bon courage à la nouvelle venue. Quetzal Alconahuacatl n'est-ce pas ? Il n'était pas particulièrement beau aux yeux de la jeune femme mais il avait un certain charme, on ne pouvait décemment pas le nier. Un visage bien anguleux, des yeux sombres et vifs, un corps musclé et nerveux. Il avait l'étoffe d'un guerrier. – Quetzal Alconahuacatl, oui... dit-elle d'une voix neutre. – Bienvenue parmi nous, en espérant que vous resterez des nôtres un moment. Leurs regards se croisèrent et Ekahau sourit. Elle était belle et son air austère ne faisait que renforcer cette apparence de reine, « quetzal » en nahua. Il songea au fait que les choses étaient bien faites et on ne pouvait pas dire le contraire. Il lui adressa un signe de tête bref avant de quitter la salle. – Qui était-ce ? demanda la jeune femme. Ses collègues relevèrent la tête. – Ekahau Nacal, un Auror. Il descend d'une grande famille de sorciers de sang-purs dont l'origine remonte au temps des Mayas. – Pas très glorieuse comme famille d'ailleurs les Nacal. Elle était très grande mais ils se mariaient tous entre cousins si ce n'était pas entre frères et sœurs. De plus, il y avait nombre de scandales qui leur sont attribués. « Ce qui est souvent le cas dans les familles de sang-purs, la consanguinité est affaire courante » songea Quetzal en se remettant à son travail.
Elle resta longtemps à son bureau, même après que ses collègues soient partis. Elle restait là, écrivant à la lumière seule de sa table avant de prendre ses papiers et de se lever, prenant sa baguette et l'allumant puis souffla sur la bougie pour sortir de la salle. Elle allait verrouiller la porte quand quelqu'un le fit à sa place, elle braqua sa baguette sur le nouveau-venu qui leva les mains. – Du calme... Les yeux sombres de la jeune femme s'écarquillèrent et elle baissa sa baguette. Il ne s'agissait que de Nacal. – J'ignorais que les quetzals étaient nocturnes... dit-il en souriant. Je faisais ma ronde et quelle n'est pas ma surprise quand je vois qu'à presque minuit la salle de travail des langues de plomb est allumée. Vous m'avez fait une de ces frayeurs. – J'avais du travail à terminer. rétorqua-t-elle. Je suis navrée si je vous ai fait peur. – C'est plutôt pour vous que vous devriez vous inquiéter. Le manque de sommeil est mauvais pour le teint, ce serait dommage qu'une si belle figure porte les traces d'insomnie. – Je sais très bien ce qui est bon pour moi je vous remercie. marmonna la jeune femme. Bonne soirée M. Nacal. Et elle s'éloigna sans rien dire de plus. Ekahau rit doucement, elle avait un sacré caractère, on pouvait le dire mais elle lui plaisait bien, ça c'était sûr. Après cela, il se remit à sa ronde.
Le temps passait, cela faisait à présent deux mois que Quetzal travaillait au ministère. L'on pourrait dire qu'elle évitait Ekahau pour une raison dont elle n'était elle-même pas tout à fait consciente. Cela ne lui était jamais arrivée. Elle devait être malade, oui ce devait être cela. Le Ministère – de même que ceux dans les pays anglo-saxons étaient ornés pour Halloween – avait été décoré d'une ribambelle de couleurs et de motifs à l'approche du Jour des Morts. Dans la Salle des Morts, dont les murs étaient faits de cranes humains et d'autres ossements, un groupe de mariachi fantômes jouait dans un coin et tous les visages portaient des maquillages de calavera. Quetzal se tenait dans un coin, observant les festivités en dégustant un crane de sucre, habillée d'un cueitl et d'un huipil blancs ornés et portait de nombreux bijoux. Une ombre contre un mur attira son attention, personne ne semblait avoir remarqué et elle se dit qu'elle avait sûrement rêvé. Cependant, l'ombre reparut à un moment et elle se décida de la suivre, par curiosité. Elle s'aventura dans les couloirs sombres, jusqu'à l'extérieur, décoré de nombreuses bougies. La silhouette se dirigea derrière un mur et il sembla à la jeune femme qu'il s'agissait d'un jaguar. Comment se faisait-il que personne ne l'avait remarqué ? Ni n'avait paniqué d'ailleurs. Quetzal regarda derrière le mur. – Que faites-vous dehors au lieu de profiter de la fête ? demanda une voix derrière elle. Elle se retourna vivement et manqua de trébucher de surprise mais Ekahau la rattrapa en souriant. La jeune femme l'observa avant de regarder autour d'eux. – Que cherchez-vous ? s'enquit l'homme. – J'ai vu un jaguar. Ici. En plein cœur de Tenochtilan. L'Auror sourit et l'aida à se redresser avant de lui prendre le bras. – Sachez que s'il y avait un jaguar à Mexico, cela se saurait. Les moldus auraient crié depuis longtemps. Ils marchèrent en silence entre les bougies et les parterres de fleurs. L'écart entre leurs deux tailles était flagrant. – Vous vous êtes bien intégrée ? demanda le sang-pur à un moment, brisant le silence. La jeune femme gardait le visage haut, regardant devant elle et hocha la tête. – Vous avez de la famille ici à Mexico ? – Non. Je viens de Tlaxcala de Xicohténcatl. Je suis seule à Tenochtilan. – Pas même un époux ? – Non. Il y eut un silence qui s'installa entre les deux. – Étrange parce que vous êtes vraiment une belle femme et intelligente qui plus est à ce que l'on m'a dit. Je pensais que vous auriez une foule d'hommes à vos pieds. Il rit doucement et Quetzal le regarda brièvement, après cela il porta la main de la jeune femme à ses lèvres pour en embrasser les doigts et il la posa après à l'emplacement de son cœur, à même sa peau, sous le regard interloqué de la plus jeune. Il ne dit rien et se contenta de fermer les yeux. – In k’áatech... se contenta-t-il de chuchoter. Si la jeune femme pouvait, elle aurait rougi. Ce qu'il venait de faire l'avait profondément intriguée. Elle détourna le regard et se dégagea sous le regard neutre de l'homme qui sourit légèrement. – Je suis désolé, je me suis laissé emporter par mes émotions. Elle ne bougea pas et s'éloigna derrière un mur, regardant s'il ne l'avait pas suivie. Elle posa sa main sur sa poitrine et fut estomaquée du rythme auquel allait son cœur. « C'est idiot. » pensa-t-elle avant de transplaner jusque chez elle, elle ne pouvait pas rester ici une minute de plus pour ce soir.
– Cela va faire pratiquement une semaine qu'on ne l'a pas vue, elle ne donne aucun signe de vie. – En effet c'est problématique. J'espère qu'il ne lui est rien arrivée. – Elle n'avait pas l'air d'être d'une santé si fragile que ça. – Les apparences sont trompeuses. Ekahau écoutait les conversations ayant lieu autour de lui. La disparition de la nouvelle langue de plomb était sujette à des rumeurs nombreuses et variées. Il finit par se lever et se diriger vers les archives où se trouvaient les documents sur chaque personne pour trouver le lieu où elle habitait et aller lui présenter ses excuses. Mine de rien, c'était à cause de lui qu'elle était comme ça, il le sentait.
Il se tenait devant la porte et frappa, rien ne se passa. – Quetzal ? Je viens vous présenter mes excuses. Acceptez les si vous le désirez comme vous pouvez ne pas le faire mais dites quelque chose. Silence, et, au moment il allait s'éloigner et partir, la porte s'ouvrit. Il ne la reconnut pas de prime abord. Elle ne lui avait jamais paru aussi fatiguée qu'actuellement. – Je vous souhaite milles souffrances à Xibalba... marmonna-t-elle. Le Maya sourit et tendit les bras, elle ne tarda pas à s'y glisser, se blottissant contre son torse. – Tu ne devrais pas manquer de sommeil... chuchota-t-il avant de la prendre dans ses bras et de la porter à l'intérieur, fermant la porte. C'est mauvais pour le teint et tu risques d'être d'une humeur exécrable. Il la déposa sur sa couche avant de s'y asseoir et de caresser les longs cheveux noirs soyeux et brillants. – Pendant ces jours... Je nous ai vus... – Mm... ? – Je descends de voyants aztèques... J'ai comme mes ancêtres le don de voyance. Ekahau rit doucement en continuant de caresser la chevelure d'ébène. – Nous avons tous les deux un don alors. Le jaguar que tu as vu le Jour des Morts... Les yeux sombres de la jeune femme le regardèrent avec un peu de colère. – C'était toi. Et tu m'as prise pour une idiote. – Oui c'était moi, et non, je ne t'ai pas prise pour une idiote. Ce serait imprudent de ma part. – D'ailleurs... Pourquoi moi ? Ekahau la regarda sans comprendre. – Il y a beaucoup de familles de sang-purs au Mexique et ailleurs. Pourquoi une sang-mếlée ? L'homme rit et caressa la joue rebondie de l'Aztèque. – Tout le monde sait que le temps des sang-purs est compté. Oui j'aurais pu continuer comme l'avait fait ma famille avant moi et épouser une de mes cousines. Mais..., il releva le visage de la jeune femme, parfois on a envie de se démarquer, de briser la chaîne. Vous autres sang-mêlés êtes le futur. À mi-chemin entre nés moldus et sang-purs. En plus... Tu es bien plus vertueuse que mes cousines ou une quelconque autre membre de ma famille. Je préfère épouser une femme comme toi plutôt que quelqu'un d'autre. – C'est une demande ? – Quoi d'autre ? demanda-t-il avec un sourire. – Tu es rapide. – Je sais ce que c'est que d'aimer pour de bon... il continua de jouer avec ses mèches noires. Mais prends ton temps pour y réfléchir. Nous avons toute la vie. « Toute la vie ».
Elle avait repris suite à cela, on lui avait posé tellement de questions sur la raison de son départ mais elle était restée muette. On avait peu insisté puisqu'Ekahau avait surenchéri en disant que cela était inutile de lui demander. Son nouveau passe-temps lorsqu'il ne travaillait pas était de la regarder travailler à son office, pendant des heures. Il regardait ses sourcils sombres se froncer à la moindre contrariété et son visage rester de marbre hormis ce détail.
Un soir, quelques temps après avoir commencé à se fréquenter de cette manière, ils ont uni leurs corps d'un consentement mutuel. Elle aimait la sensation que procuraient les mains de son bien aimé qui effleuraient sa peau, ses cheveux. Le contact de sa peau contre la sienne la plongeait dans un état second et son odeur l'enivrait. Une odeur située entre celles de l'humain et de l'animal, comme lui, loin d'être dégoûtante comme on pourrait le penser. Il se montra d'une douceur incomparable dans ce moment de tendresse extrême et à la fin de l'acte, il la serra contre lui en chuchotant à quel point il l'aimait. Elle, ne disait rien, mais Ekahau se doutait qu'elle partageait ses sentiments, même si elle ne l'avouait pas. C'est à la fin de ce moment qu'elle le regarda dans les yeux avec un sourire en lui disant qu'elle voulait devenir sa femme, trois mois après qu'il ait fait sa première demande.
Avant, elle n'aurait jamais pensé qu'elle trouverait quelqu'un qu'elle aimerait autant au point de vouloir l'épouser, fonder une famille et vieillir avec, assister à l'écoulement du temps à ses côtés, des souvenirs pleins la tête en fin de vie et mourir en paix. Elle adorait se réveiller avec lui en même temps que le soleil commençait à inonder leur chambre, pointant au dessus des montagnes. Ils partageaient cet amour de l'astre solaire, chose sûrement due à leurs origines. Il lui embrassa l'épaule avant qu'elle ne se lève et ne revienne avec deux verres remplis de xocolatl chaud et saupoudré de piment. Ils burent en regardant le soleil et Quetzal embrassa les commissures cacaotées de l'homme avant de rire. Ekahau la regardait, pensif. Elle leva les yeux d'un air interrogatif et il sourit. – Je pensais aux enfants que nous pourrions avoir. Chéris par les dieux grâce à leurs parents. – Nous n'y sommes pas encore Ekahau. – Mais rien ne m'empêche d'y penser. Tu n'en aurais pas envie ? – Ce n'est pas ça... Je... – Tu ne te sens pas prête.. ? lui demanda-t-il en souriant. Ça ne presse pas Quetzal. Nous n'y sommes pas encore. Il embrassa sa main. – Pour le moment, notre priorité est de nous marier. Nous verrons le reste après. Il frotta son nez contre le front de sa dulcinée et se leva pour se préparer.
– Il se fait prénommer El Diablo. – Mmm... – Tu m'écoutes quand je te parle Nacal ? – Évidemment que j'écoute. El Diablo, un malade. – Il parcourt la région. La semaine dernière il était à la frontière texane, près du mur. – Alors nous ne pourrons rien faire, s'il est sur territoire américain, ce sera au Ministère de la Magie des États-Unis de s'en occuper. Ils détestent qu'on interfère sur leur territoire. – Je te tiens au courant alors. Ekahau sortit du bureau avec le ministre en soupirant et en se massant la tempe. C'était l'un des jours les plus importants de sa vie, il était déjà en tenue de noces et le ministre avait tenu à toucher un mot sur un sorcier qui inquiétait le ministère et qui se volatilisait on ne sait où quand les autorités arrivaient. Ils marchèrent vers la salle où les mariages de sorciers étaient célébrés dans le pays. Chaque chaise était prise par tel collègue. La famille des deux côtés était peu présente. Les Alconahuacatl étaient représentés par la mère et le père, cette première semblait ravie que la dernière de ses filles ait pu épouser un sang-pur, un des derniers représentants de sa lignée, le père était un moldu, quoi de plus ordinaire. Les Nacal étaient encore moins nombreux si l'on tenait compte de la grandeur de la famille, se limitant à quelques cousins et un vieil oncle qui avait élevé Ekahau, les parents étant décédés depuis longtemps. Leur mariage était fait de sorte à être conforme aux traditions mayas et aztèques. Ekahau avait offert un muhul à sa fiancée et tous deux avaient pris ensemble le traditionnel temazcal.
Tout le monde se retourna quand la mariée arriva, habillée tout de blanc, la chaleur l'avait poussée à prendre un huipil sans manches et elle portait un long cueitl, les deux étaient d'un blanc quasiment aveuglant dans le soleil factice de la salle, plus vrai que nature du fait de la magie, son visage était recouvert de pâte de cristal conformément à la tradition aztèque. – Tu as l'air fatigué... lui dit-elle d'un air inquiet à mi-voix pendant que le ministre entamait son discours, le soleil était tombé pour laisser place à une atmosphère nocturne, la salle était à présent illuminée par des braseros et l'odeur d'encens remplissait la salle. Ekahau rit légèrement. – Ne t'inquiète pas, ça va aller... dit-il sur le même ton. Tout se passa rapidement, le ministre noua la cape d'Ekahau avec le bas du huipil de Quetzal, ils échangèrent leurs bagues, en or simple pour Ekahau et ce dernier avait tenu à offrir à son épouse sa bague personnelle sur laquelle reposait une énorme émeraude. Suite à cela, il offrit lui-même les quatre bouchées de tamales à la jeune femme avant de l'emporter avec lui dans le lieu qu'il avait choisi pour leur nuit de noces. Ils se dévêtirent et Quetzal sentit les bras de son époux se serrer autour de sa taille dans une étreinte pleine de désir. Il lui sembla que c'était différent de la première fois qu'ils l'avaient fait. Une nouvelle vie commençait, elle en avait le sentiment. Sous ses caresses elle se sentait renaître et cette nuit d'amour n'était qu'une nouvelle preuve qu'elle avait trouvé la bonne personne, son âme sœur, sa moitié, l'unique. Ce moment était le zénith de sa vie. Le moment où le soleil était le plus haut dans son existence. Le lendemain, Ekahau se réveilla bien avant elle et l'observait dormir paisiblement dans ses bras, son visage éclairé par la lumière du soleil. Depuis qu'ils formaient un couple, elle était bien moins renfrognée qu'avant, plus détendue. Ses longs doigts caressèrent ses mèches sombres et raides puis sa peau si douce. Quetzal sourit et gémit doucement dans son sommeil au toucher et il déposa un baiser sur son front. – Bonjour madame Nacal... chuchota-t-il dans le creux de son oreille avant d'embrasser sa tempe. La jeune femme rit doucement et le regarda. – Tu veux du xocolatl ? demanda-t-il. – Je vais en préparer. Elle bâilla et se leva avant d'enfiler une tunique fine pour préparer les deux boissons et revint avec les deux verres, tendant un à son époux qui le prit avec un sourire. – Tu es réveillé depuis longtemps ? – Assez oui. Depuis que le soleil s'est levé. – Tu aurais dû te reposer. Tu étais fatigué hier. – Je sais. Il but de longues gorgées avant de caresser le cou de Quetzal de son nez, mettant ses longs cheveux de l'autre côté. – In k’áatech... chuchota-t-il. – Nimitztlazohtla... dit-elle en retour avec un sourire.
– El Diablo a disparu de la circulation. – Et pas de nouvelle du ministère de la magie des États-Unis ? Ou de celui du Guatemala... – Non rien. J'ai un mauvais pressentiment quand même, fais attention Nacal. – Toujours.
– Fille ou garçon ? s'enquit une nouvelle fois l'Auror. Quetzal leva les yeux de son livre. – Ekahau, je ne sais pas. Je te l'ai déjà dit. – Je veux juste que tu me dises ce que tu préfères. Après j'arrête. Long silence. Avoir un enfant était la nouvelle préoccupation d'Ekahau, il était pressé, c'était un fait. On eût dit qu'il avait peur de perdre une seconde inutilement. Certes Quetzal pensait également qu'avoir un enfant était la prochaine étape dans leur vie commune mais elle ne se sentait pas prête. Elle avait à peine vingt ans aussi. Ils avaient encore plusieurs années devant eux pour y penser. Mais imaginer un enfant semblable à son père réchauffait le cœur de Quetzal, qu'il s'agisse d'un garçon ou d'une fille. – N'importe, ce serait notre enfant, je l'aimerais quoi qu'il en soit. Content maintenant ? – Oui, je voulais juste savoir... dit Ekahau en souriant avant de déposer un baiser sur l'épaule de la jeune femme. Elle ferma son livre et le posa, se blottissant contre le torse de son époux. – Tu es pressé... – Je sais. Tes visions disent quoi sur notre vie future ? – Ça fait un moment que je n'ai rien vu Ekahau. Ce n'est pas plus mal non plus. Ça veut dire que tout va bien. Pourquoi est-ce que tu t'inquiètes ? Et Quetzal, comparée à d'autres, n'avait pas développé son don. Sa mère et son grand-père le possédaient et s'en servaient bien mieux qu'elle. – Pour rien. Il éteignit la lumière et s'endormit, son épouse dans ses bras. Un grattement à la fenêtre survenu plus tard dans la nuit le réveilla, il lâcha doucement son épouse et alla voir. Un hibou se tenait à la fenêtre avec une missive de dernière minute.
El Diablo – Aperçu à Calakmul – Ton escorte t'attend là-bas Le cœur du Maya ne fit qu'un bond. Il s'habilla rapidement, embrassa le front de son épouse et transplana le plus silencieusement possible vers Calakmul.
Quetzal se réveilla en même temps que le soleil, un bras posé sur son visage elle regarda l'astre d'un air encore endormi avant de se lever, s'étonnant de ne pas voir Ekahau et d'aller vers la cuisine, marchant sur un morceau de papier en passant. Elle fronça les sourcils et le prit avant de lire. Son sang ne fit qu'un tour. Au ministère on ne faisait que parler de ce fou qui avait réussi à tuer un bon nombre de sorciers qui avaient tenté de l'arrêter et son époux était parti là-bas. Elle s'habilla et se mit à tourner en rond, anxieuse, ne sachant que faire. Elle finit par transplaner au Ministère et fonça vers les secrétaires et sans un bonjour débita. – Ce matin, des Aurors sont allés à Calakmul, avez-vous des nouvelles ? – L'escadrille de Nacal ? Les yeux sombres de Quetzal épiaient la moindre réaction. La femme grimaça. – On a appris par des témoins que l'escadrille avait des difficultés. Des renforts seront apportés bientôt. – Quelles difficultés ? La jeune femme paniquait, littéralement, elle était loin de son calme éternel. Son cœur battait la chamade et avant que la femme ait pu répondre, elle transplana en direction de Calakmul.
Ekahau haletait, sa main gauche crispée sur sa baguette, nombre de ses compagnons avaient été éliminés par cet homme, les autres étaient on ne sait où. Il était rapide et ce n'était pas un mauvais sorcier. El Diablo le regardait d'un air dément. – Je déteste les Aurors. JE LES DÉTESTE. Il pointa sa baguette sur le Maya. – Rendez vous au Ministère de la Magie. – Vous allez appeler des renforts. – Je vous promets que je suis seul et qu'aucun renfort n'arrivera. Maintenant rendez vous avant que je n'use de la violence. El Diablo leva les mains en l'air, lentement. – Lâchez votre baguette. Le fugitif esquissa un grand sourire. – EXPELIARMUS. La baguette d'Ekahau vola à quelques mètres de lui. – Je ne fais pas confiance aux Aurors. – Je vous promets que je serai seul... dit Ekahau en tenant d'avancer lentement vers sa baguette. – NE BOUGEZ PAS. Ekahau se changea en jaguar, le temps d'attraper sa baguette. – ENDOLORIS. L'Auror fut stoppé en plein mouvement, une souffrance sans nom s'empara de ses membres et il reprit vite forme humaine en hurlant.
Quetzal atterrit derrière la pyramide et tressaillit en reconnaissant la voix d'Ekahau dans le hurlement. Elle prit fermement sa baguette et avança lentement. Nouveau hurlement et elle se crispa. « J'arrive Ekahau » Un rire retentit. Fou, dément. Quetzal serra les dents et continua d'avancer. Elle essaya de garder son calme quand elle vit son époux sur le sol, se tordant de douleur. Elle pointa sa baguette sur El Diablo en continuant d'avancer, les yeux sombres de son mari la regardaient. Il se retint de crier pour lui dire de ne pas bouger. Mais le fugitif avait remarqué que le regard de l'Auror avait changé d'axe et se concentraient sur un point. Il sourit en voyant la jeune femme. – Je pensais qu'il n'y avait pas de renforts. Vous êtes des menteurs vous les Aurors... DES MENTEURS. Il donna un coup de pied dans le visage du Maya, pointant à présent sa baguette sur l'Aztèque. – Ne touche pas à un seul de ses cheveux... grogna l'Auror, toujours haletant à cause de la douleur. El Diablo sembla soudain très intéressé. – Oh... Quelque chose me dit qu'il y a quelque chose entre vous deux. Quetzal continuait de le pointer de sa baguette, l'air furieuse. – EXP... – IMPERIO. APPROCHE. hurla l'homme sur la jeune femme. Tu vas aimer ce petit spectacle. La jeune femme fut forcée d'avancer, les dents serrées pendant que le fugitif pointa sa baguette sur Ekahau. – Voilà ce qui arrive quand on me ment... AVADA KEDAVRA. Une lumière verte frappa Ekahau de plein fouet. Quetzal ne fit rien sous le choc de prime abord et quand elle se rendit compte de ce qui était arrivé, elle hurla comme elle ne l'avait jamais fait, son corps tremblait. Elle ne réfléchit plus. Sans qu'elle sache comment, les effets de l'imperio cessèrent et elle pointa sa baguette sur El Diablo. – ENDOLORIS. hurla-t-elle. Le corps de l'assassin se tordit et il hurla. Quetzal serrait les dents tellement fort qu'il lui sembla qu'elle allait les briser, sur ses joues roulaient d'énormes larmes de rage et de fureur. – TU VAS PAYER POUR CE QUE TU AS FAIT. Elle réitéra le sort. Chacun des hurlements lui donnait envie d'en avoir plus. Il y eu plusieurs bruits de craquement. – Expeliarmus. La baguette de Quetzal vola dans les airs, coupant son sort. Elle se tourna, les renforts. Elle les regardait avec rage, incapable de dire quoi que ce soit et elle fonça sur le corps sans vie de son époux. – Ekahau... Réponds moi... Elle lui caressa la joue avant de retirer sa main comme si elle avait été brûlée. Glacée, sa peau était glacée. Elle prit son corps inerte dans ses bras et pleura, cette fois d'affliction. – C'est de ma faute... répétait-elle. C'est de ma faute... Pourquoi ai-je fait ça ? Pourquoi je n'ai rien vu... Elle embrassa son front, le visage crispé de douleur tandis que les employés du ministère neutralisèrent El Diablo.
– Quetzal Nacal, comparue aujourd'hui, est coupable d'avoir usé d'un des sortilèges impardonnables. – Il s'agissait d'un meurtrier. – Il n'empêche qu'elle l'a fait. Un coup de marteau retentit. – Il suffit. Madame Nacal a usé de ce sort sous le coup de la colère, hors situation, nous savons tous qu'elle ne l'aurait pas fait. Je plaide donc une libération des charges et non coupable. Cependant, elle devra abandonner son poste au Ministère de la Magie Mexicain. La séance est levée. Quetzal, bien que présente physiquement, avait l'esprit ailleurs. Son visage était froid, épuisé par les événements. La mort d'Ekahau l'affligeait. Elle avait aimé, elle avait perdu sa moitié et elle se sentait coupable de l'avoir condamné. De n'avoir rien vu, de ne pas avoir empêché cela. Finalement son époux avait raison de vouloir se presser.
– Puis-je savoir la raison de votre venue ici ? – J'aimerais savoir s'il y avait un poste de libre en tant que professeur. Romulus Vargas leva les yeux des papiers, observant la jeune femme à l'air austère et sévère, habillée tout de noir devant lui. – Dans quels domaines excellez-vous ? – Les potions. C'était une matière que j'affectionnais lors de ma scolarité ici. – Votre nom ? – Quetzal Alconahuacatl.
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| Invité | | | Sujet: Re: Recueil d'OS et Drabble Mer 8 Avr - 23:17 | |
| Le Crime Du Poudlard Express - Chapitre 2:
Chapitre 2. Janvier 1990. Poudlard Express. De retour à mon dortoir, je fouille dans mes affaires à la recherche d'un carnet et d'un crayon, de quoi noter les différents témoignages. Tandis que je cherche, je vois que mon oiseau dort... Grimaçant, j'apprécie la façon dont il se fout royalement de ma vie, ça fait trop plaisir.
- T'es un vrai ami, toi.
Sentez l'ironie. Je finis par trouver un crayon et un carnet, mon journal intime, je suis censé écrire mon quotidien là-dedans mais cette fois-ci, je peux faire exception, j'ai une enquête à mener. Sur ce, je sors de mon compartiment et décide d'examiner les différents wagons, le coupable a peut-être laisser une preuve quelque part. Je commence par inspecter mon wagon, le premier du train et je descends au fur et à mesure, inspectant chaque recoins minutieusement.
- Nada ! J'ai trouvé que dalle !
Bredouille, je retourne à mon compartiment, de là, je fais le point juste après être entrer.
- Bon, je sais que le coupable est à bord du train. Il s'agit sûrement d'un élève, le machiniste et la sorcière au chariot n'ayant aucun mobile. La victime a du être empoisonner quelques minutes après être monter à bord du train. Ce qui signifie que le coupable devait être sur ses talons, les premiers élèves à être entrer sont donc innocents. Seul bémol, je suis monté dans les premiers, je ne sais donc pas qui sont les derniers élèves.... Hum.
- Arthur arrête de parler tout seul à voix haute, t'es chiant !
- Huh, Frog ? Qu'est-ce que tu fiches, ici ? Again !
- J'ai entendu ta conversation avec Anri et Lovino. Je suis également de la partie, dis bonjour à Arsène Lupin ! Honhonhon !
- ... Arsène Lupin est un voleur.
- Un "Gentleman Cambrioleur", tu résous le meurtre d'Héraclès et ensuite, tu me cours après pour me faire payer mes crimes, une course haletante entres nous qui finie dans ce compartiment où tu me répètes mes mauvaises actions en m'embrassant fougueusement ! ♥
- ... Dégage de mon compartiment, stupide Frog ! #
Je l'attrape par les épaules et le fout dehors, il proteste en disant qu'un jour nous sortirons ensembles et blablablabla. Son comportement devient lassant à la longue, il peut toujours rêver qu'un jour lui et moi formerons un "couple". J'abaisse le rideau de la porte pour ne plus voir son visage et note dans mon carnet que l'inspection du train n'a rien donné. Je range ensuite mon carnet dans ma poche et entend qu'on toque à la porte.
- Bloody Stupid Frog !
D'un pas ferme, je viens vers la porte et l'ouvre avec colère.
- Frog, tu me casses les... Anri ?
- Eh... Peut-on entrer ?
- Of course !
Dans la vie, il y a des moments où on se sent con, comme celui-ci. J'étais convaincu que c'était Francis qui toquait à la porte mais en fait, non. Derrière la porte, se trouvaient Anri et Lovino, je m'écarte du passage pour les laisser entrer, ferme la porte derrière eux et m'assois à mon tour.
Arthur - Sorry, je croyais qu'il s'agissait de Francis.
Anri - Ce n'est rien, toute l'école sait que vous vous détester pour cacher votre amour l'un envers l'autre.
Arthur - What ?
Lovino - On s'en fout de leur histoire ! Anri dit lui pourquoi on est là.
Arthur - ...
Anri - Ah oui ! Avec Lovino, on a fouillé le train, on a regardé un peu partout mais nous n'avons rien trouvé hormis quelques poils de cheval.
Arthur - Des poils de cheval ?
Anri - Bizarre, non ? Tout est-il que nous voulions savoir si de ton côté, tu avais trouvé quelque chose qui pourrait faire avancer l'enquête. Je sais qu'on avait dit "Sherlock Holmes vs Mes cellules grises", n'empêche que ça reste une enquête en équipe.
Arthur - Certes, c'est ce qu'on avait dit sauf que de mon côté, je n'ai trouvé non plus. J'ai fouillé les wagons comme vous, rien.
Lovino - Et ça se dit "détective". Pff !
Arthur - Vargas... #
Anri - Aller, aller ! L'heure n'est pas à la dispute, okay ?
Lovino - Pardon.
Arthur - ... Si la fouille n'a rien donné, on peut interroger les différents élèves.
Anri - Bonne idée, on les interroge ensemble, ça ira plus vite.
Arthur - Oui.
Lovino - Par qui on commence ?
Anri - Je dirais Stojan, il est celui qui a découvert le corps, il est donc logique de commencer par lui.
Arthur - J'allais le dire.
Anri - Okay, allons-y !
Et en avant. Lovino, Anri et moi, nous levons de nos sièges et sortons de mon compartiment, celui des préfets. Nous nous dirigeons vers la cabine de Stojan, qui nous invite à entrer.
Stojan - Vous voir tout les trois en équipe, ensembles est bizarre.
Lovino - Je sais , Arthur fait tâche.
Arthur - ... #
Anri - Lovi... Stojan, on voulait te poser des questions sur le corps.
Stojan - Ah bon ?
Anri - Oui, parce que Arthur, Lovino et moi jouons les détectives afin de trouver le meurtrier d'Héraclès.
Stojan - Héraclès n'est pas mort, il était endormi.
Arthur - On le sait malgré tout, nous voulons trouver le coupable. C'est pourquoi, on interroge les différents élèves alors, s'il-te-plait, dis nous ce que tu faisais avant la découverte du corps.
Stojan - Bien. Quand, le Poudlard Express est arrivé en gare, je suis monté après Chhean et je suis directement aller dans ma cabine où après m'être installer, j'ai repris la lecture d'un livre sur le Quidditch, j'étais à fond dans ma lecture quand en relevant la tête, j'ai vu passé la sorcière au chariot paniquée. J'ai abandonné mon livre et je suis sorti voir ce qui n'allait pas, la sorcière au chariot m'a expliqué qu'elle avait trouvé un corps. Je lui ai dit de garder son calme et je me suis rendu là où le corps devait être...
Arthur - Et là, tu as vu le cadavre.
Stojan - Exact. La suite vous la connaissez, j'ai prévenu les autres élèves ainsi que le machiniste et ce dernier a arrêté le train puis nous nous sommes tous retrouvés autour du corps où nous avons découvert que Héraclès n'était pas mort... Malgré la tentative d'empoisonnement.
Anri - As-tu croisé Héraclès lorsque tu es monté ?
Stojan - Je suis passé à côté de lui pour monter, c'est tout.
Anri - Je vois, autre chose à dire sinon ?
Stojan - J'aurais voulu que Vladimir soit là pour me sentir moins seul.
Lovino - Ah, la solitude ! Un domaine que tu connais bien, hein Sourcil !
Arthur - Ferme-là Vargas !
Anri - Merci de ton témoignage Stojan.
Stojan - Je vous en prie, j'espère que vous réussirez à trouver le coupable.
Anri - On y travaille !
Elle fit un signe de la main pour dire au revoir au bulgare et nous pousse hors de sa cabine.
Anri - Poursuivons, interrogatoire suivant.
Arthur - La cabine juste à côté de celle de Stojan appartient à Matthias, le danois.
Anri esquissa un sourire et se rend vers la cabine de Matthias, elle toque à sa porte, il nous ouvre et nous laisse entrer à son tour.
Matthias - Alors, vous jouez au détective ? Est-ce amusant ?
Anri - Plutôt oui. Oh Matthias, je devais te dire, j'ai adoré le livre de Hans Christian Andersen "La Reine Des Neiges", j'ai dévoré chaque chapitre, c'était magnifique ! Je suis sûre qu'un jour, on en fera un film !
Lovino - Un film qui ne sera pas de Disney parce que sinon, on risque d'avoir une chanson en boucle pendant plus d'un an...
Arthur - Vas-y Vargas, c'est bien de libéré sa colère. Comme-ci, on avait le temps.
Lovino - Libéré... Ce sera dans le titre de la p'tain de chanson.
Matthias - Personnellement, je voudrais un film sur les Lego où tu serais génial.
Anri - Dans ce film, le héros sera un type ordinaire qui sauvera le monde.
Matthias - Il y aura pleins de références !
Lovino - ...
Anri - Une chanson entraînante !
Matthias - Des moments drôles et émouvants !
Arthur - STOP ! STOP ! Ça suffit avec les références culturelles, on a une enquête à mener, je vous rappelle !
Anri - Oups, il a raison. Matthias, qu'est-ce que tu faisais avant la découverte du corps ?
Matthias - Heu... Vu que mes amis du nord ne sont pas là, j'étais entrain de dormir quand le train s'est arrêté, je suis tombé de mon siège, ce qui m'a réveillé. Je me suis relevé et je suis sortis de ma cabine pour rejoindre les autres.
Arthur - As-tu croisé Héraclès avant ça ?
Matthias - Je ne pense pas, on s'est peut-être croisé à la gare, à part ça... Héraclès est un type mystérieux, à chaque fois que je le vois, il est entrain de dormir ou entourer de chat.
Le danois nous sourit et croise ses bras derrière sa tête, il s'apprête certainement à se rendormir une fois que nous serons sortis de sa cabine. Je sors mon carnet de ma poche et note un résumé des deux témoignages que nous venons d'avoir, je remets ensuite mon carnet en place et sors de la cabine avec Anri et Lovino, je ferme la porte, comme je le pensais, Matthias est retourné dormir. Une fois dehors, je me tourne vers mes deux compagnons d'enquête.
Arthur - Pour le moment, nous n'avons aucune piste, continuons à interroger les élèves. De qui sommes nous le plus proche ?
Anri - Les deux Serdaigle : Chhean et Grace.
Arthur - Bien.
Notre trio se met en route en direction des Serdaigle, nous toquons à leur porte, expliquons que nous enquêtons et entrons comme précédemment, nous nous installons et commençons l'interrogatoire.
Arthur - Pourquoi les élèves de Serdaigle sont toujours entourer de livres ?
Chhean - Parce que nous sommes des érudits.
Arthur - Seriously.
Chhean - Les livres sont intéressants, je lis d'ailleurs une saga passionnante.
Arthur - Ah, vraiment ? Et c'est quoi le titre de cette "passionnante" saga ?
Chhean - Harry Pot de Fleur !
Arthur - What ?
Anri - Je ne connais pas.
Chhean - C'est génial, ça raconte l'histoire d'un jeune garçon qui découvre qu'il a la main verte et pour perfectionner son art, il se rend dans une école de Botanique où aux côté de ses amis : Rose & Géranium. Il va apprendre à devenir plus fort, apprendre à ne plus raconter de salades pour espérer remporter la pelle d'or et avoir le plus beau jardin du monde. Être "Le" jardinier.
Grace - Le genre de saga qui vaut bien...
Arthur - 7 Livres.
Anri - 8 Films.
Lovino - Des tonnes de parodies.
Grace - Voilà.
Chhean - ... Ne me jugez pas.
Arthur - Nous ne sommes pas là pour te juger, ne t'inquiète pas. On voudrait savoir ce que vous faisiez avant la découverte du corps et si vous aviez croiser Héraclès entre deux.
Chhean - Grace est monté avant moi. On est tout de suite venue ici pour être au calme et lire.
Grace - On était au calme jusqu'au moment où Feliks est venu nous dire qu'un élève à bord du train avait été tuer.
Anri - Mh.
Arthur - Je note, je note.
Lovino - ... Est-ce que Stojan était bien derrière toi, Chhean lorsque vous êtes monté dans le train ?
Arthur et Anri - ?
Lovino - Quoi !? C'est bien ce que cet enfoiré nous a dit, non !?
Arthur - En effet.
Anri - Bravo Lovi ! (=w=)b
Lovino - ...
Chhean - Il était bien derrière moi... Je crois.
Arthur - Et toi Grace, tu as vu ou entendu quelque chose ?
Grace - Non, en-ce moment, ma seul occupation est un livre sur le Quidditch.
Anri - Vous vous entendiez bien avec la victime ?
Les deux Serdaigle se regardent et haussent les épaules, elles expliquent que Héraclès passe son temps à dormir et/ou câliner des chats, il ne fait rien de mal. Elles n'ont rien contre lui. Je note cet autre témoignage dans ma carnet, notre trio se lèvent et laissent les deux Serdaigle seules.
Chhean - Grace, tu ne lis pas un livre sur le Quidditch... Tu lis un livre sur comment dépouiller les professeurs au Poker !
Grace - Chut.
La monégasque lui indique de se taire avec son index. De notre côté, nous poursuivons notre enquête, nous allions interroger Feliks, le polonais quand en chemin, nous sommes tombés sur Alfred, profitant de l'occasion, nous lui avons expliquer ce que nous faisions et lui avons demander son témoignage.
Alfred - Le héros peut enquêter avec vous ?
Arthur - N.O.N.
Alfred - Tu crains Arthur...
Arthur - Raconte ton témoignage idiot ! Tu faisais quoi avant qu'on découvre le corps et est-ce que tu t'entendais bien avec la victime ?
Alfred - J'suis outré qu'tu m'accuses Arthur... Un héros ne tue personne, il sauve d'vies ! Un héros doit montrer l'exemple !
Arthur - ...
Anri - Alfred répond simplement aux questions, s'il-te-plait.
Alfred - J'étais dans m'cabine, j'lisais d'comics quand le train s'est arrêté, j'suis sortis pour voir si les gens allaient bien, parce que c'est ce qu'font les héros et c'là que j'ai découvert l'corps avec les autres... J'nai rien contre Héraclès.
Anri - Thank You.
L'américain sourit à Anri et me tira la langue, tournant les talons, il repartit vers sa cabine.
Arthur - Son témoignage n'était pas nécessaire.
Anri - On doit interroger tout le monde !
Arthur - Peut-être sauf que pour lui un crime se résume à être priver de Hamburger pendant deux semaines ! Quant à un meurtre, c'est jeter un Hamburger à la poubelle !
Anri - La malbouffe quel fléau.
Lovino - Mangez des tomates, ça vous fera du bien.
Arthur - ... Élève suivant !
Poussant un soupire, je me mets en route vers la cabine du polonais, suivit de près par la belge et l'italien. Feliks est le dernier élève que l'on doit interroger, après ça, tout le monde sera passé sur le grill à l'exception du machiniste et de la sorcière au chariot ainsi que Francis mais je doute que ce soit eux, le machiniste et la sorcière au chariot n'ont aucunes raisons de s'en prendre à un élève de la sorte et pour Francis... Même si il m'énerve et qu'il fait pleins de conneries avec ses deux amis, je ne le crois pas capable de faire ça : empoisonner un innocent.
Arthur - On y est, Feliks !
Feliks - N-N'entrez genre pas maintenant !
Arquant un sourcil aux paroles du polonais, Anri est aussi perplexe que moi. Qu'est-ce que Feliks essaie de cacher ? Pas le temps de devinez, je force sa porte pour l'ouvrir.
Arthur - FELIKS !
J'ai réussi à l'ouvrir, je me permets ensuite de rentrer avec mes deux compagnons dans la cabine. A l'intérieur, on retrouve un Feliks agité, il se comporte bizarrement. Je lui explique que nous sommes pas là pour l'obliger à porter l'uniforme masculin, chacun ses goûts, mais que nous sommes venus lui demander son témoignage à propos du meurtre de Héraclès.
Feliks - Genre, je suis suspect ! Genre trop pas cool quoi ! J'ai genre rien à cacher !
Anri - Ouah, trois "Genre" en moins d'une minute, c'est bizarre. Tu es sûr que tu n'as rien à cacher ?
Feliks - Genre non...
Anri - Ne me mens pas, vide ton sac et en échange, je te donnerai une gaufre.
Arthur - Tu crois sincèrement qu'il va tout balancer en échange d'une gaufre ?
Anri - Arthur ne sous estime jamais le pouvoir des gaufres belges.
Arthur - Ah... Si tu parles, je te donnerai des scones en plus !
Anri - Arthur ne gâche pas tout...
Devant nos propositions alléchantes, le polonais finit par cracher le morceau, il accepta la gaufre de la belge qu'il mangea en donnant son témoignage par contre, il refusa mes scones... Why !?
Feliks - Je suis monté en dernier dans le train, Héraclès était déjà loin quand je suis arrivé dans ma cabine. Je n'ai pas bougé de cette dernière à cause d'un de mes bagages... Un bagage genre top secret ! Le seul moment où je suis sorti est quand le train s'est arrêté, quand on a signalé le corps.
Arthur - Et quel est donc ce bagage "top secret" ?
Feliks - Si je vous le montre, vous le dite genre à personne, d'accord ?
Arthur - Oui.
RomaBel - Ouais.
Ayant confirmation de notre silence, Feliks se mit à bouger ses différentes valises pour laisser apparaître son bagage spécial... Son bagage spécial qui n'est autre qu'un... Un Poney ! Il a prit un Poney avec lui dans le train ! Tu m'étonnes qu'il soit monté en dernier et qu'il se montre si nerveux ! Un Poney ! Un Poney !
Arthur - Je rêve !
Anri - Oh, ça explique les poils de cheval que j'ai retrouvé avec Lovino !
Lovino - Jusqu'à la dernière minute, j'ai cru que ces sales poils appartenaient aux pt'ain de sourcils de ce con d'Arthur.
Arthur - Vargas ! #
Lovino - Chigi !
Feliks - Chut ! Chut ! Personne doit genre le savoir, je l'ai pris en cachette, je veux lui montrer Poudlard. Poudlard c'est cool même si ça manque de rose.
Trio - ...
Feliks - J'aime le rose c'est genre trop cool !
Trio - On avait compris.
Arthur - Cela dit, un poney ? Bon courage pour le cacher.
Lovino - Remarque un poney ce n'est pas la mer à boire. Moi, je me trimbale tous les jours un p'tain de singe.
Anri - Un singe ?
Lovino - Oui, Arthur.
Arthur - ...Bientôt un deuxième meurtre va être commis à bord de ce train, je le sens... #
Lovino - *Gloups*
Anri - Sur ce, on va te laisser Feliks ! Bye-Bye !
Aussi tôt dit, aussi tôt fait. Je sors de la cabine du polonais avec Anri et Lovino, celui-là, il commence sérieusement à me courir sur le haricot, je me demande ce qui me retient de sortit ma baguette pour lui faire payer son insolence, envers son préfet en plus ! Sale morveux !
Arthur - C'était le dernier, nous avons interroger tout le monde.
Anri - Une réunion s'impose, histoire de faire le point.
Arthur - Je suis d'accord.
Anri - Faisons là dans notre compartiment, il n'est pas loin.
Arthur - Je te suis.
Me laissant guider, je suis la belge et l'italien jusqu'à leur compartiment, sur le trajet, je sors mon carnet de ma poche et écris les autres témoignages que nous avons recueillis. Cela fait, je range une nouvelle fois mon carnet et arrive devant le compartiment de mes deux compagnons, je m'apprête à entrer dedans après eux quand j'aperçois Héraclès au loin. Je lui cris après et fais signe à Anri que je reviens, je dois aller parler au grec. Elle me dit qu'il n'y a pas de problème, ils vont m'attendre. Je pars donc voir le grec.
- Héraclès.
- Re-Bonjour Arthur, vous avez trouvé qui a voulu me tuer ?
- Pas encore, on cherche.
- Je vois.
- Oui d'ailleurs, est-ce que tu pourrais faire le mort pendant le temps de l'enquête ? Question de crédibilité.
- Faire le mort ? Je peux essayer.
- Merci, ça va nous aider ! Là, on va se réunir pour faire le point et chercher le suspect principal ensuite, on va reprendre l'enquête et quand on arrivera à Poudlard, nous aurons trouver ton meurtrier.
- Ah.
Je lui dis ça fièrement, jouer au détective, ça m'amuse. J'aurais certes voulu jouer avec une autre personne que Lovino Vargas mais bref, je prends sur moi. Je fais signe à Héraclès et me rends à l'intérieur du compartiment de Anri, fermant la porte derrière moi, nous sommes prêts pour la réunion. De son côté, le grec ne reste pas sans rien faire, serrant dans ses bras le chat qui l'accompagne, il va "faire le mort".
- Faire le mort... Ce sont les chiens qui font ce tour pas moi. Il est bizarre cet Arthur. LOL. Fin - Chapitre 2
Dernière édition par Lovino Vargas le Jeu 9 Avr - 21:53, édité 3 fois |
| Invité | | | Sujet: Re: Recueil d'OS et Drabble Mer 8 Avr - 23:23 | |
| - Shandara Norasingh a écrit:
- JE VEUX SAVOIR LA SUITE MOI /shot/
Je peux commencer à poster sur FF.net du coup ? owo Double poste, pardon ! Mais oui, tu peux commencer à poster, je vais rajouter les autres chapitres dans la semaine. o/ PS : Désolé si les postes sont longs. |
| Invité | | | Sujet: Re: Recueil d'OS et Drabble Jeu 9 Avr - 0:55 | |
| Le chapitre 2 m'a beaucoup fait rire xD c'est surtout les références du futur qui sont énormes et aussi le Harry Pot de Fleur à l'école de la botanique :,)) |
| Les pensées suicidaires Mon personnage Citation: “What you gave me was a reason. Not an excuse. Because there’s sex, making love and fucking. And then there’s you.” ϟ Nation représentée : Franceϟ Parchemins : 1425 | | | Sujet: Re: Recueil d'OS et Drabble Jeu 9 Avr - 22:10 | |
| Le Crime Du Poudlard Express - Chapitre 3:
Chapitre 3. Janvier 1990. Poudlard Express. Après avoir quitter Héraclès, je me suis donc rendu dans la cabine de Anri et Lovino pour la réunion, à peine venais-je de fermer la porte derrière moi que cet abrutit d'italien m'a à nouveau fait comprendre qu'il ne m'appréciait pas... Qu'il se rassure, moi non plus !
Arthur - Où je m'assois ?
Lovino - Par terre avec les déchets.
Arthur - ...
Anri - Lovi ! Assis-toi ici, Arthur.
La belge bougea ses bagages pour les mettre sur le sol afin de libérer le siège à côté d'elle. Je lui adresse un hochement de tête en signe de remercier et m'installe à ses côtés. Je sortis ensuite mon carnet pour passer en revue les différents témoignages que nous avons recueillie.
Arthur - Bien, la réunion peut commencer.
Lovino - Une réunion pour quoi faire, bastard ? Nous n'avons aucune p'tain de piste !
Anri - Si nous en avons, hein Arthur ?
Arthur - Heu...
Je tourne les pages de mon carnet et relis les résumés des témoignages.
Arthur - Nous avons interroger tous les élèves présent à bord du train à l'exception de Francis mais je doute qu'il soit le coupable.
Anri - Pourquoi ça ?
Arthur - Et bien, je ne le crois pas capable de faire ça, je veux dire, il a beau être agaçant et pervers, je ne le vois pas du tout empoisonner quelqu'un.
Anri - C'est mignon la façon dont tu prends sa défense.
Arthur - What ? Pas du tout ! Je ne prends la défense de personne, je dis simplement que l'on peut écarter Francis de la liste des suspects. Avec le machiniste et la sorcière au chariot.
Anri - D'accord, si tu veux. Mais pour les autres témoignages, il n'y en a aucun qui paraissent louches ou qui manquent de logique ?
Arthur - Hum, à première vue, je ne vois rien. En fait, à quelques détails près, nos témoignages sont quasi tous semblables, chaque élève à bord de ce train, je cite "N'a rien contre Héraclès et a directement rejoint sa cabine après être monté à bord.".
Anri - Je vois...
Tournant le regard vers elle, je remarque qu'elle affiche un air intrigué comme-ci quelque chose l'a préoccupée.
Arthur - Anri, tu penses à quoi ?
Anri - Oh, je...
Lovino - Elle trouve que tu as une tête de con et n'ose pas te le dire, enfoiré !
Arthur - Ah oui ? Cela m'étonnerait qu'elle pense une chose pareil en sachant qu'elle passe déjà le plus clair de son temps avec une tête d'andouille !
Lovino - Hein ?
Arthur - Tu as bien entendu Vargas, tu as une tête d'andouille et tu commences sérieusement à me casser les pieds ! Je me demande pourquoi on fait équipe ensembles d'ailleurs !
L'italien fronça les sourcils avant de me tirait la langue, quel gamin ! Il sortit ensuite des boites de chocogrenouilles de sa poche qu'il ne tarde pas à ouvrir pour en manger le contenu. Anri quant à elle tente de calmer la situation.
Anri - L'heure n'est pas à la dispute les amis, concentrons nous sur l'enquête !
Arthur - Je veux bien Anri mais je ne comprends pas...
Anri - Quoi donc ?
Arthur - Pourquoi fait-on équipe ?
Anri - Parce que mes petites cellules grises fonctionnent aussi bien que les tiennes.
Arthur - Certes, tu es intelligente, je le reconnais mais pourquoi... POURQUOI AVEC LUI ?
Lovino - C'est une volonté de l'auteur, ducon.
Arthur - Quoi ?
Lovino - Quoi "Quoi" ? Je ne fais que lire le message sur ma boite de chocogrenouille, damn it !
Arthur - ... Tu fais chier Vargas. En plus, je suis certain qu'il n'existe pas de détective italien ! Tu ne sers à rien dans cette histoire !
Lovino - Ta gueule ! Je vous accompagne si je veux, hors de question de te laisser seul avec Anri ! Tu vas la traumatiser avec tes sourcils !
Anri - Lovi, je suis habituée à ses sourcils depuis le temps...
Arthur - Tu... Tu m'énerves Vargas, je sens que je vais...
Lovino - Tu vas quoi, bouffon ?
Arthur - ... Rien.
J'étais prêt à sortir ma baguette et a lui faire payer son insolence mais en le voyant se lever de son siège pour se cacher derrière la belge en tremblant, je préfère ne rien faire. Cet idiot de Vargas, pour insulter les gens, il est fort par contre dès que la situation monte d'un cran, il est premier à fuir ou à se cacher. Poussant un soupire, je me tape la main contre le front, nous étions censé discuter de l'enquête pendant cette réunion, pas nous disputer... Enfin, "nous disputer" Lovino et moi. J'allais m'excuser envers Anri quand quelqu'un toque avant d'ouvrir la porte, c'était Chhean.
Chhean - Excusez moi de vous dérangez mais Matthias a acheté pleins de friandises à la sorcière au chariot et il nous invite à les manger avec lui dans le wagon central.
Anri - Des friandises ?
Chhean - Oui, suivez moi. C'est comme un pique-nique géant.
Notre trio se regarde à tour de rôle puis ensemble nous nous levons de nos sièges et sortons de la cabine. Dans le couloir, la cambodgienne nous sert de guide jusqu'au wagon central, le wagon le plus grand où les élèves peuvent plus facilement communiquer entres eux, ce wagon n'était pas divisé avec des cabines.
Chhean - On y est.
La Serdaigle ouvrit la porte du wagon et tour à tour nous entrons, à l'intérieur, il y avait tout le monde, tous les élèves que nous avons interrogés et Francis. Notre trio se sépare afin de s'installer et commencer à manger les différentes friandises.
Matthias - Allez-y les amis, mangez !
Alfred - Faut pas me l'dire deux fois ! Eheh !
Arthur - Alfred, tu seras trop lourd pour ton balai si tu continues.
Alfred - Tais-toi Arthur, tu gâches mon plaisir...
Lovino - Si il ne gâchait que ça...
Anri - En tout cas, je te remercie Matthias.
Stojan - Oui cette idée de pique-nique est excellente.
Matthias - De rien, de rien. Remerciez surtout la sorcière au chariot d'avoir fait des réduc' !
Feliks - Je suis genre complètement d'accord.
Francis - Sinon Anri, comment avance votre enquête sur le meurtre d'Héraclès ?
Arthur - Elle piétine !
Anri - Elle ne piétine pas, je dirais que... Nous avançons pas à pas. Arrête d'être cynique Arthur !
Arthur - ...
Héraclès - Donc, vous n'avez pas encore trouver mon meurtrier ?
Arthur - Héraclès, qu'est-ce que je t'ai dit ? Fais semblant d'être mort, please !
Héraclès - Ah oui...
Le grec finit sa friandise et se couche par terre pour faire le mort, il ferme les yeux et quelques secondes après, il s'endormit, son chat vient se coucher sur son torse pour dormir avec lui.
Héraclès - Zzzzzzz
Grace - Dite moi, il prend son rôle très à cœur.
Feliks - Le voir me rappelle le cours d'Histoire de la Magie... Le cours qui donne genre trop envie de dormir.
Chhean - Arthur ?
Arthur - Yes ?
Chhean - D'après toi, le coupable est encore à bord du train , il s'agit de l'un d'entres nous ?
Arthur - Oui, où veux-tu en venir ?
Chhean - Je veux en venir au fait que si le coupable est parmi nous, Héraclès vient de manger avec son assassin et aussi, je me demandais pourquoi vous n'êtes pas suspect ? Un meurtrier qui participe aux enquêtes sur ses propres crimes, ça s'est déjà vu.
Arthur - ... Chhean ne brise pas mon rêve, okay ? Laisse moi jouer au détective.
Chhean - Comme tu veux.
Anri - Grace, tu lis toujours ton livre sur le Quidditch ?
Grace - Heu oui, je l'ai presque fini.
Stojan - Alfred, tu veux d'autres chocogrenouilles ?
Alfred - Oui, donne l'moi steuplait.
Stojan - Tiens.
Alfred - Thank U.
Arthur - Alfred, ton balai.
Alfred - Mais Arthur ! Je n'pas d'problèmes à ce niveau-là, c'pas d'la graisse, c'du muscle !
Arthur - Ouais c'est ça...
L'américain n'a pas intérêt à venir me voir et se plaindre dans les jours à venir, de toutes façons, j'aurais essayé de le prévenir. Ce n'est pas ma faute si mes paroles rentrent par une oreille et ressortent par l'autre avec lui. Enfin passons, avec les autres, nous continuons de manger encore quelques friandises puis chaque élève rejoint sa cabine et retourne à ses occupations. Héraclès lui reste là, terminant sa sieste. Je retourne donc avec Anri et Lovino à leur compartiment où nous essayons de faire à nouveau le point pour résoudre cette affaire.
Arthur - Cette petite pause était forte agréable bien qu'inutile.
Lovino - Enfoiré, tu devrais être content au lieu de râler !
Arthur - C'est toi qui dis ça, Vargas ? Tss... L'hôpital qui se fout de la charité !
Lovino - Ta gueule, bastard !
Arthur - Non, toi ferme-là ! Sale morveux !
Là, j'en ai marre ! Je suis à deux doigts de sortir ma baguette et lui faire payer à ce crétin ! Sérieusement, je suis tout de même son préfet, il pourrait au moins me montrer un minimum de respect ! Un jour, j'aimerais vraiment que Anri m'explique pourquoi il ne l'insulte jamais elle !
En face à face avec l'italien, je m'apprête à sortir ma baguette, elle est là, elle me démange.
Je vais la sortir et...
Anri - Okay, temps mort ! Les garçons, vous vous calmez ou sinon, je m'énerve, c'est compris ?
Arthur - ... Oui.
Lovino - ... Ouais.
La belge nous indique de nous asseoir chacun de notre côté, elle pousse ensuite un soupire et se tient le menton, en réfléchissant.
Anri - Il y a un truc qui me chiffonne depuis toute à l'heure.
Arthur - Ah bon ?
Anri - Oui, le témoignage de Grace. Je le trouve bizarre...
Arthur - Je ne vois pas en quoi, Grace a dit qu'elle lisait un livre avec Chhean. Elles ne sont sortis de leur cabine que quand Feliks les a prévenu pour le meurtre.
Anri - Je sais et je sais également que Grace a le vertige. Cette phobie l'empêche de pratiquer le Quidditch, elle évite donc tout ceux qui se rapportent à ce sujet.
Lovino - Et ?
Anri - Et alors, si elle n'aime pas le Quidditch, pourquoi lit-elle un livre sur le sujet ?
Arthur - On peut lire un livre sur une discipline qu'on ne maîtrise pas, tu sais.
Lovino - Comme toi avec les livres de cuisine, n'est-ce pas sourcils ?
Arthur - Shut Up Vargas !
Anri - Je reste perplexe. Pourquoi a-t-elle menti sur le sujet de son livre ?
Arthur - Elle n'avait peut-être pas envie de le dire... Mais attend une minute, tu ne serais pas entrain de penser que Grace serait la coupable ?
Anri - Non, bien sûr que non ! Grace est une fille gentille si elle devait s'en prendre à quelqu'un, en l'occurrence Héraclès, ce serait parce qu'il l'aurait battu au Poker. Or c'est impossible puisque Grace est la meilleure joueuse au Poker de tout Poudlard.
Lovino - Et donc ?
Anri - Et donc, je voudrais à nouveau aller l'interroger pour mettre cette histoire de livre au clair.
Lovino - Oh.
Arthur - Pendant que vous partez la réinterroger, je vais rester ici et relire mes notes des différents témoignages, un détail nous a peut-être échappé.
Anri - D'accord, tu viens Lovi ?
Lovino - Je te suis, Arthur schlingue ça m'insupporte !
Arthur - Pardon ? Je te signale que mon eau de toilette sent très bon !
Lovino - Justement : Eau. De. Toilette.
Arthur - Y m'énerve ! Y m'énerve ! #
L'italien me fit des grimaces tout en suivant Anri qui le tire par le bras, ils partent interroger à nouveau Grace. Ne les voyant plus, je ferme la porte et m'assois sur un siège, je sors mon carnet et lis les témoignages. Et comme il fallait s'y attendre, un élève vient me déranger, le pire de tous... Francis ! Plissant les yeux en le regardant, il ouvre la porte et entre dans le compartiment de la belge et Lovino, s'essayant en face de moi, tout sourire.
- Arthur ♥
- Dégage Frog !
- Tu ne peux pas me dire autre chose pour changer ?
- ... Si, j'ai une question. Est-ce que je sens bon ?
- Hein ? C'est quoi cette question ?
- Contente toi de répondre.
- Mh... Je dirais que oui, tu sens bon. Même si je n'en suis pas trop sûr, en fait pour te dire la vérité, je mets toujours 2 litres de parfum avant de venir te voir du coup, mis-à-part moi, je ne sens rien d'autres. Alors ouais, si ça trouve tu sens mauvais et je ne m'en rends même pas compte ! Honhonhonhon !
- Dégage de mon compartiment, bloody frog !
Je dépose mon carnet sur mon siège et attrape Francis par le col pour le sortir de mon compartiment même si en réalité, il s'agit de celui de Anri et Lovino. Bref, je fous le français dehors, ce dernier tel un boomerang revient à la charge.
- Arrête de me mettre dehors, tu me brises le cœur !
- Toi, tu me brises autre chose mais vu que je suis un gentleman, je ne dirais pas quoi.
- Mouais... N'empêche, mon cher Arthur, tu n'es pas venu m'interroger.
- I know... J'ai toujours du mal à me dire que tu n'es pas la victime.
- Si j'avais été la victime, les élèves seraient tristes. #
- Pas moi, au contraire, je ferais la fête.
- Arthur... Les élèves seraient vraiment très tristes, parce que tu vois, moi, j'ai des amis. #
- Tss, je m'en fiche ! J'ai des amis aussi, Frog !
- Oh, qui ça ?
- Well... Déjà le brésilien et le portugais ! Ensuite... Heu... Le norvégien et Vladimir ainsi que le japonais ! Voilà !
- Oh mon Dieu, Arthur ! Je peux compter le nombre de tes amis avec une seule main ! Je pleure tellement je ris ! Honhonhonhon !
- Dégage de mon compartiment, Bloody Stupid Frog ! #
A nouveau, je l'attrape par le col et le met dehors de mon compartiment. On pourrait croire à un "running gag" tellement, je répète cette scène depuis la gare de Londres. Bref, je ferme la porte et me laisse glisser contre cette dernière, ainsi le français ne pourra pas essayer d'entrer. Je soupire encore et baisse le regard. Francis a tord de se moquer, contrairement à ce qu'il peut croire, j'ai des amis ! Les 5 que j'ai cité avec qui je discute de magie et de tout et rien puis, je pense que Elizaveta et Anri sont aussi mes amies du côté des filles, je crois... Après, malgré ce que j'ai pu lui dire en face, dans le fond, j'aurais été triste qu'il soit la victime. C'est vrai, le français est mon meilleur ennemi, pas facile de trouver quelqu'un d'autre avec qui je peux avoir ce genre de relation.
Levant les yeux au ciel, je réfléchis à l'enquête. Lovino, Anri et moi avons interroger tout le monde présent à bord de ce train sauf 3 personnes : Le machiniste, la sorcière au chariot et Francis. Je sais d'avance que ce ne sont pas eux et de toutes façons, dès le départ, je n'ai jamais pensé qu'ils étaient coupables. En fait, je suis certain que le meurtrier se trouve parmi les élèves, une fille ou un garçon ? Je n'en sais rien mais il est là, parmi eux.
Marquant une pause, je me relève et prend mon carnet, je m'amuse à faire défiler les pages quand soudain une idée me traverse l'esprit. Depuis le début, j'enquête avec la belge et l'italien comme le ferait un détective normal lors d'un meurtre... Sauf que contrairement à ce détective, j'ai un avantage ! Un avantage auquel, je n'avais pas pensé jusqu'à présent.
- Ma victime... Ma victime est vivante !
Comment n'ai-je pas pu y penser plus tôt ? Depuis le début, notre trio enquête, cherchant un coupable en récoltant différents témoignages. Depuis le début, nous ignorons le plus important, notre victime est vivante !
Réalisant la chose, je range mon carnet dans ma poche et sors de la cabine de Anri et Lovino. Une fois dehors, je regarde à droite et à gauche, cherchant le grec. Il n'est pas dans ce wagon-ci, pas grave, je me mets à sa recherche. Après 2 bonnes minutes, je finis par le trouver dans le wagon central, il n'avait pas bougé depuis le "pique-nique".
- Héraclès, j'ai besoin de toi !
- Besoin de moi ? Je ne dois plus faire le mort ?
- Si, si ! Tu dois continuer à faire le mort jusqu'à ce qu'on résolve l'enquête mais là, j'ai besoin de toi.
- Bon et je peux faire quoi pour t'aider ?
- Une reconstitution.
- Kézako ?
Devant le visage confus du grec, je décide de lui expliquer la situation, je pense que ça va l'aider. Je lui explique que contrairement à un détective normal qui enquête sur un meurtre avec comme seul aide son intuition et des témoignages. Moi de mon côté, j'ai un avantage et cet avantage est que ma victime à moi, elle est vivante ! Et vu qu'elle est vivante, je peux sans problèmes lui demander de reproduire son meurtre en d'autres termes : Faire une reconstitution.
- Tu as compris ?
- J'ai compris.
- Let's Go !
Héraclès ayant comprit, je me dirige avec lui vers la scène de crime. Arrivé là-bas, je lui demande de reproduire le meurtre.
- Héraclès montre moi comment tu es mort.
- Je suis mort ici, à cet endroit.
- Okay...
- Par terre, j'ai remarqué que la moquette était très confortable, une très bonne qualité.
- Je m'en fous de ça, reproduis la scène !
- Si tu veux.
Héraclès reproduit la scène, je le vois s'avancer en arrêtant pas de baîller. Il me dit que la veille du départ en train, il n'a pas dormi de la nuit. A cause d'un festin qu'il a eu du mal à digérer, il a fait une nuit blanche, de ce fait du lendemain, il agissait comme un zombie. Il me dit aussi qu'il se croyait seul dans le train, seul avec un autre élève, l'élève qui lui a donné le poison, il ne sait pas si c'était une fille ou un garçon, il n'a réalise ma présence et celles des autres que quand nous étions tous réunis autour de son cadavre, quand on le croyait mort en résumé.
- Donc, si je te demande qui est la personne qui t'a donné du poison, tu ne sauras pas me répondre. C'est ça ?
- Désolé... Quand, je suis très fatigué, je ne vois pas plus loin que le bout de mon nez.
- En même temps, ça aurait été trop facile. Autre chose à dire à part ça ?
- Je me souviens que j'ai levé la tête quand mon meurtrier m'a parlé.
- Tu as levé la tête ? Cela signifie que ton meurtrier devait sûrement être plus grand que toi.
- Je suppose.
- Et dans ce train, je ne connais qu'une seule personne plus grande que toi, Héraclès.
- Qui ?
- Patience. Là, je voudrais que tu fasses quelque chose d'autre pour moi, ensuite tu pourras retourner faire le mort.
- Compris.
J'esquisse un sourire et demande au grec de réunir tous les élèves dans le wagon central, je pense savoir qui est le coupable. Le meurtrier d'Héraclès, l'empoisonneur. Le grec me fait un hochement de tête approbateur et part prévenir les élèves, qu'ils doivent tous se réunir dans le wagon central. Pendant ce temps, je me rends en direction du compartiment de Anri et Lovino, ces deux-là doivent avoir fini d'interroger Grace à l'heure qu'il est. Je vais aller les mettre au parfum au sujet du coupable.
- Mes amis, dernière réunion avant la révélation !
C'est ce que je leur dit en entrant dans leur cabine et m'asseyant aux côtés d'Anri.
Lovino - ... ?
Anri - Quoi ? Tu as découvert qui était le coupable ?
Arthur - Oui et vous n'allez pas en revenir !
Gardant mon sourire, je raconte à Anri et Lovino ce que j'ai fait durant leur absence, comme quoi, j'ai réalise que notre victime était vivante. Et que grâce à ça, j'ai pu demander à Héraclès de faire une reconstitution de son meurtre, une reconstitution forte utile puisque maintenant, je sais qui est le coupable.
Anri - Incroyable ! Je suis impressionnée Arthur.
Lovino - Pour une fois que tu sers à quelque chose.
Arthur - Ce n'est pas tout.
Je leur raconte également qui est vraiment le coupable et les possibles raisons de son crime, je leur dis aussi que j'ai demandé au grec de réunir tout le monde dans le wagon central, là où nous avons pris "le pique-nique" pour annoncer aux élèves le nom du meurtrier.
Anri - Quelle histoire ! Il ne reste plus qu'à dire qui est le coupable et l'affaire sera close.
Arthur - Voilà, par contre faites bien tout ce que je vous ai dis, c'est important.
Anri - T'inquiète !
Arthur - Et toi, Vargas ?
Lovino - Oui, oui. Mais juste une chose...
Arthur - Laquelle ?
Lovino - En chemin jusqu'au p'tain de wagon central. Ferme-là ! Fin - Chapitre 3
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| Invité | | | Sujet: Re: Recueil d'OS et Drabble Sam 11 Avr - 18:42 | |
| Le Crime Du Poudlard Express - Chapitre 4:
Chapitre 4. Janvier 1990. Arrivée à Poudlard. Ayant informer Anri et Lovino de mes découvertes au sujet du coupable et de son mobile, je pense qu'il est temps de mettre un terme à cette histoire.
Arthur - Vous êtes prêts ?
Anri - Pour sûr, j'ai hâte de révéler la vérité ! Mais Arthur, ne devrions-nous pas répéter un peu plus notre accusation au cas où ?
Artur - Non, pas besoin, ça ira !
Anri - J'espère...
Lovino - T'as pas intérêt à la décevoir, ducon !
Arthur - Je n'en ai pas l'intention... Allons-y.
Il m'épuise ce sale morveux, depuis le début de l'enquête, il passe son temps à m'insulter, il n'est gentil qu'avec la belge. Soupirant, je pense que je ne le comprendrais jamais cet abrutit, nous sommes trop différents, notre seul point commun est la Maison Serpentard. Et encore...
Passons, notre trio se dirige vers le wagon central où là-bas, j'espère que tout le monde est présent pour la grande révélation. Mon cher Héraclès, as-tu réussit à réunir tous les élèves ? Je me le demande.
Arthur - Nous y sommes, l'heure de la révélation à sonné.
Romabel - ...
Adressant un dernier regard à mes deux compagnons d'enquête, je me dis que c'est la dernière fois que nous ferons équipe, une fois que nous serons entrer et révéler qui est le coupable, je doute qu'à l'avenir, nous nous réunissons encore pour enquêter.
Anri - Ca ne va pas, Arthur ?
Arthur - Hum... Si. Si, ça va.
Anri - Tu es sûr ?
Arthur - Oui enfin... Même si ce sera la seule et dernière fois, enquêter avec vous était divertissant.
Anri - Oh...
La belge sourit et me fit un câlin, en y pensant, elle fait beaucoup du câlin. L'italien par contre reste dans son coin à gonfler les joues, ça n'a pas l'air de lui plaire ce genre de scène.
Lovino - Si j'ai enquêté c'est pour Anri, pas pour toi espère de bouffon !
Arthur - Pareil de mon côté, Vargas. J'ai enquêté avec elle et non avec toi. Toi, tu ne vas pas me manquer, sale morveux !
Anri - Mh.
Me lâchant, Anri prit un air blasé à ma dispute avec Lovino, il est vrai que lui et moi n'avons pas arrêter de nous prendre le bec depuis le début de l'enquête. Je pense lui faire des scones pour m'excuser de ce comportement tout sauf Gentleman et en même temps la féliciter de son courage à supporter l'italien et l'espagnol par la même occasion.
Ceci dit, nous avons assez perdu de temps. Je prends une inspiration en saisissant la poignet de la porte du wagon central et expire, attendant deux secondes, j'ouvre la porte et entre, suivit de près par Anri et Lovino.
A l'intérieur, tout le monde est là, Héraclès a réussit sa mission. Fermant la porte, je sens sur moi plusieurs regards, les élèves observent notre trio curieux. Curieux de savoir qui est la coupable, qui a voulu tuer le grec. Je ravale ma salive et marche lentement dans l'allée central, au milieu des différents sièges, me tenant le menton, j'affiche une expression supérieur sur mon visage, le genre d'expression qui dit "Je sais que c'est toi !". La belge me suit dans mes mouvements tandis que Lovino part simplement s'asseoir pour grignoter une chocogrenouille.
Arthur - Si vous êtes tous réunis ici, c'est parce que nous avons découvert l'identité du coupable. Enfin, j'ai découvert son identité.
Lovino - Ça va les chevilles, crétin ?
Arthur - Ta gueule Vargas, laisse moi profiter de cet instant ! #
Chhean - Vous savez qui a tenté de tuer Héraclès ?
Feliks - Genre qui ? Qui ?
Alfred - Le héros aurait découvert l'coupable bien avant vous... Si j'avais pu participer à l'enquête...
Francis - Une prochaine fois, Alfred.
Alfred - Pff !
Francis - Grand frère est là.
Alfred - Arthur craint !
Francis - Je sais mais c'est parce qu'il est jaloux, il n'a pas beaucoup d'amis comparé à Grand Frère alors il est énervé.
Alfred - Are U serious ?
Arthur - Vos gueules vous deux ! # Je reprends... Donc, avec Anri et Lovino, nous avons mené l'enquête. Tour à tour, nous vous avons interroger afin de vérifier vos alibis et vos relations avec la victime.
Héraclès - On parle de moi ?
Arthur - Héraclès, je t'ai dit de jouer le mort, please !
Héraclès - Oups...
Grace - Vous avez vérifier nos alibis et quoi ? De toutes façons, Héraclès est en vie, l'enquête n'était pas nécessaire.
Chhean - Grace marque un point puis la victime étant vivante, pourquoi ne pas lui avoir demander dès le départ qui était son meurtrier ?
Anri - Lui demander aurait été trop simple et Héraclès ne connaît pas son meurtrier. Grace - Comment ça ?
Chhean - Quoi ?
Anri - Oui, il ne le connaît pas parce qu'il ne l'a pas vu clairement.
Feliks - Heu... Genre je suis perdu, Héraclès n'était pas en face de son meurtrier alors ?
Anri - Si, il l'était.
Matthias - Hein ?
Alfred - J'comprends pas !
Arthur - Tu comprends jamais rien.
Alfred - Shut Up !
Francis - Anri explique nous parce que là, tout le monde est perdu.
Anri - Je vois ça, Arthur ?
Arthur - Yes ! Mes amis laissez moi vous expliquer toute cette sombre histoire.
Je marque une pause, m'assurant d'avoir capter l'attention de tout le monde. Cela fait, je fais les cent pas dans l'allée central du wagon pour expliquer ma théorie.
Arthur - Pour commencer, si Héraclès n'a pas vu son meurtrier alors que celui-ci était en face de lui, c'est pour la simple et bonne raison que hier soir, Héraclès avait fait un festin de roi, un festin qu'il n'est pas près d'oublier puisque ce repas lui a causer une belle indigestion, qui l'a empêché de dormir toute la nuit. Et à cause de cette nuit blanche, notre victime était très fatiguée plus que d'habitude, il n'a d'ailleurs réaliser notre présence à tous que quand nous étions penchés au dessus de lui, quand nous le croyions mort. Cette fatigue l'empêchait de voir plus loin que le bout de son nez et donc, le visage du meurtrier...
Everybody - ...
Grace - Il aurait pu identifier sa voix ?
Arthur - Certes, il aurait pu mais étant très fatigué, la seule personne qu'il écoutait été son chat.
Stojan - Héraclès ne sait pas qui lui a donné le poison ?
Feliks - Genre, ça pourrait être n'importe qui.
Anri - Exactement d'où notre enquête.
Chhean - Je comprends mieux votre obstination, vous réclamiez justice pour lui.
Anri - Entre autre, on voulait surtout jouer au détective.
Alfred - J'aurais voulu jouer avec vous !
Anri - Désolée Alfred...
Francis - Donc, mon cher Arthur. Qui est le tueur ?
A cette question du français, j'esquisse un sourire plus grand sur mon visage, je regarde la belge et d'un signe de tête, je lui donne le signal pour la révélation. Anri vient près de moi et je poursuis mes propos.
Arthur - Le meurtrier d'Héraclès a utilisé une bouteille pour l'empoisonner et il est repartit avec cette même bouteille, ne laissant que le cadavre du grec sur la scène du crime.
Anri - Nous supposons que c'est ce que le coupable a fait mais malgré nos efforts, la fouille du train n'a rien donné, nous n'avons pas retrouver cette bouteille, l'arme du crime. Sauf que lors de notre dernière réunion, nous sommes rappelés avoir vu une bouteille dans le compartiment de l'un d'entres vous.
Stojan - Qui ça ?
Anri - Patience.
Arthur - Nous avons vu cette bouteille, qui dépassé d'un bagage dans la cabine d'un Gryffondor.
Everybody - Un Gryffondor ?
Anri - Et cet élève...
La belge et moi nous lancions un regard, on se place dos à dos, le bras et l'index tendu en direction de l'élève coupable.
Anri & Arthur - Cet élève n'est autre que... Vous !
Everybody - ... ?
Lovino - Heu Anri... L'autre enfoiré et toi pointez un siège vide.
Anri - Ah ! Arthur, je t'avais dit qu'on aurait du répéter notre accusation !
Arthur - On ne devait rien répéter du tout, notre coupable n'est simplement pas assis au bon endroit !
Lovino - Mais quel abrutit...
Arthur - Reprenons Anri.
Anri - Okay.
Comme précédemment, nous nous remettons dos à dos, le bras et l'index tendu pour désigner le coupable, le bon coupable cette fois et non un siège vide.
Arthur - Le coupable n'est autre que...
Anri & Arthur - MATTHIAS !
Everybody - Matthias !?
Matthias - M-Moi !?
Héraclès - Alors c'est toi qui m'a tué ?
Arthur - Héraclès, t'es censé être mort !
Héraclès - Ah oui...
Chhean - Pourquoi ?
Grace - Comment Matthias a pu faire ça ?
Feliks - Je suis genre trop sous le choc !
Stojan - Incroyable.
Francis - Si on m'avait dit qu'un jour le danois ferait une chose pareille.
Alfred - Dude, t'as vraiment voulu l'tuer ?
Matthias - Que... Mais... Arrêtez, je n'ai rien fait ! Je n'ai rien contre Héraclès !
Arthur - Ce que tu dis !
Matthias - Quoi ?
Arthur - Dans ton témoignage, tu disais n'avoir rien contre Héraclès mais ce n'était que des mensonges ! En réalité, tu lui en voulais beaucoup parce qu'il avait détruit ta maquette en Lego de l'école ! Endormit comme d'habitude et s'en faire exprès, il est tombé sur ta maquette qui t'a demandé des semaines de travail ! Bien sûr, il s'est excusé mais c'était trop tard, tu voulais te venger !
Matthias - Faux ! Qu'est-ce que tu racontes !? Je n'ai jamais voulu me venger, je n'ai même jamais fait de maquette en Lego de l'école ! Même si entre nous, c'est une bonne idée, il faudrait que je note ça quelque part...
Lovino - Cette p'tain d'obsession des Lego... Vous stéréotypés pas un peu trop là, bande de cons !
Anri - Laisse tomber Lovi, lutter contre les stéréotypes est une lutte sans fin. Je pense même qu'un jour ce sera la base d'un des livres de Kiku, tu sais les mangas.
Lovino - ... Si tu le dis.
Arthur - Tu as attendu que les élèves ne soient plus là et tu es parti voir Héraclès, tu lui as donné la bouteille en disant qu'il s'agissait certainement de vitamine. Le pauvre ne se doutant de rien a accepté et... Il est mort ! Tu as fait profile bas jusqu'à ce qu'on découvre le corps, d'ailleurs, ne dit-on pas que le coupable revient toujours sur les lieux du crime, hum !?
Matthias - Non ! Non ! Je n'ai tué personne, je répète que je n'ai rien contre Héraclès !
Arthur - Mensonges ! Tu l'as tué et le norvégien t'a aidé à préparer le poison !
Matthias - Non !
Anri - Arthur, le norvégien n'est pas ton ami ?
Arthur - Chut, si il l'est ! Je dis ça pour renforcer le mobile du danois. Tu vois comme quoi, il voulait tellement se venger qu'il a entraîné son ami avec lui.
Anri - Ah, je vois.
Grace - Grand frère, je ne comprends plus rien.
Francis - Moi non plus, je sais juste qu'un jour Arthur et moi... ♥
Feliks - Je m'en remets toujours pas que ce soit genre Matthias le tueur.
Alfred - Same !
Chhean - Hum.
J'ignore si tout ce que je dis est correct, en fait, tout ce que je balance au visage de Matthias ne sont que des suppositions. Dans le fond, le mobile du crime est peut-être autre chose comme une remarque que Matthias n'aurait pas apprécié de la part du grec ou bien le danois voulait défendre l'un de ses amis ? Je l'ignore pour le moment, je continue d'accuser Matthias en face à face avec lui, il finira bien par avouer.
Arthur - Avoue !
Matthias - Avouez quoi ? Je suis innocent !
Arthur - C'est ce qu'ils disent tous !
Mais alors que tout le monde attend les aveux du danois, moi le premier, un élève se montre fort silencieux. Un silence qui peut en dire long... Cet élève regarde les autres personnes présentes dans le wagon, ne sachant pas où poser son regard. Il bouge les mains nerveusement et se mord la lèvre inférieur.
Arthur - Tu ne veux toujours pas avouer ?
Matthias - Je n'avouerais pas un crime que je n'ai pas commis.
Arthur - Dans ce cas, je vais être obliger de...
Stojan - Arrêtez !
Artur - Hein ?
Everybody - ?
Stojan - Matthias n'est pas le meurtrier...
Arthur - Qu'est-ce que tu en sais ?
Stojan - Je le sais parce que le meurtrier... C'est moi. J'ai tué Héraclès.
Matthias - Oui ! Je vous l'avais dit que j'étais innocent !
Arthur - What ?
Everybody - Quoi !? C'est Stoflant !?
Feliks - Stoflant ? Genre, je pensais qu'on disait Trodflant.
Alfred - J'pense qu'on l'dit aussi comme-ça.
Feliks - Oh !
Stojan - On prononce STOJAN ! Rhaaa, vous le prononcer correctement depuis le début et au moment de la révélation vous massacrez mon prénom... Sinon oui, je l'avoue, je suis celui qui a voulu empoisonner Héraclès.
Arthur - ...
Chhean - J'ai déjà eu du mal à le croire quand on avait accusé Matthias mais là...
Grace - Je ne sais pas quoi dire.
Francis - Arthur tu t'es planté de coupable.
Lovino - Je savais que son p'tain de témoignage était louche à cet enfoiré !
Anri - Arthur, tu n'avais pas dit que le coupable était Matthias ?
Arthur - Je... Je le pensais. Après la reconstitution avec Héraclès, je ne voyais que Matthias comme coupable. L'issue logique...
Attendez ! Attendez ! Me serais-je tromper de coupable ? J'aurais fait cette erreur ? Je pensais pourtant être un bon apprenti, connaissant le monde de Sherlock Holmes et des détectives sur le bout des doigts. Je... Je ne peux pas croire un seul instant que je me suis trompé ! Impossible ! Depuis le début de cette enquête, je suis très minutieux, j'ai noté le témoignage de chaque élève dans mon carnet, j'ai fouillé le train de fond en comble, j'ai fait une reconstitution et malgré ça, je me serais trompé ?
Ravalant ma salive, je redresse la tête et pose mon regard sur le bulgare, en me voyant les autres cessent leur conversation.
Arthur - Pourquoi Stojan ? Pourquoi as-tu tenté de tuer Héraclès ?
Stojan - La raison de mon crime...
Arthur - Je pense que tout le monde veut le savoir.
Stojan - Si j'ai tenté de tuer Héraclès c'est par orgueil.
Anri - Orgueil ?
Stojan - Oui... Le célèbre joueur de Quidditch "Viktor Krum", mon héros ! Il a toujours été un exemple pour moi, il est la raison pour laquelle, je me suis inscris dans l'équipe de Quidditch de ma maison. Ma motivation principale qui me pousse à donner le meilleur de moi même durant chaque match ! Ce célèbre "Viktor Krum" !
Everybody - ...
Stojan - Comme lui, je voudrais que la Maison Poufsouffle aille loin au Quidditch et c'est à cause de cette envie que je m'en suis pris à Héraclès. Ce pauvre Héraclès qui à moitié endormi sur son balai a réussit par je ne sais quel moyen à attraper le Vif d'Or, offrant ainsi la victoire à son équipe. Son équipe qui avait déjà l'avantage sur le score "177-120", je n'ai pas supporté cette défaite, elle me donnait un goût amère dans la bouche. Voilà pourquoi, j'ai décidé de me venger. J'ai demandé à Vladimir, qui est innocent, de m'aider à préparer une potion en disant que c'était pour un devoir de rattrapage et j'ai attendu la rentrée pour mettre mon plan à exécution. Je suis rentré dans le train normalement, installant mes affaires dans ma cabine et une fois que le champs était libre, je suis allé voir le grec, je lui donné le poison en disant que c'était une boisson vitaminée, il l'a bu et... La suite vous la connaissez.
Un silence se pose dans la wagon, le seul bruit que l'on peut entendre est celui du train qui avance sur la voie. Comme certains de mes camarades, je suis choqué par ces révélations, je n'aurais cru Stojan capable de telle chose. Comme quoi par orgueil, un être humain peut faire n'importe quoi.
Chhean - Que cherchais-tu en l'empoisonnant ?
Stojan - Je cherchais à le punir.
Francis - Le punir ?
Stojan - Le poison que je lui ai donné est un somnifère. Je voulais qu'il s'endorme dans le train et arrive en retard à l'école. Son retard lui aurait, je l'espère, apportait une punition qui l'aurait empêché de jouer au Quidditch. Malheureusement, je pense que Vladimir et moi ne nous soyons trompés dans les dosages.
Anri - Ce qui explique le réveil rapide d'Héraclès quelques minutes après qu'on l'est trouvé.
Grace - Cette histoire ferait un bon roman policier.
Alfred - Avec moi dans le rôle principal ! Your HEROOOOOOOOOOOOOOOOOOO !
Grace - Heu...
Chhean - Je préfère ma saga sur Harry Pot de Fleur.
Matthias - Moi, je suis content qu'on ne m'accuse plus.
Héraclès - C'est donc lui mon assassin.
Francis - Et la bouteille, où est-elle ?
Stojan - Dans mes bagages.
Feliks - Les poneys sont genres plus cool que le Quidditch.
Arthur - N'empêche, il y un truc que je comprends pas...
Lovino - De quoi, la taille de tes p'tain de sourcils ? Je ne comprends pas non plus, enfoiré !
Arthur - ... #
Anri - Qu'est-ce que tu ne comprends pas, l'affaire est résolue ?
Arthur - Pas tout à fait, il y a un truc que je dois encore résoudre.
Si l'affaire est classée grâce aux aveux du bulgare, il reste un détail que je n'ai pas compris. Un détail sans importance puisqu'il ne va rien n'apporter à l'enquête mais que pour ma part, je voudrais résoudre. Parce que c'est ce détail qui m'a conduit sur une fausse piste et à cause duquel, je me suis trompé de coupable ! Chose que j'aurais voulu éviter.
Arthur - Héraclès ?
Héraclès - Faire le mort, je sais. Je sais.
Arthur - Non, tu peux arrêter maintenant. L'enquête est bouclée mais...
Héraclès - Hum ?
Arthur - Pourquoi tu as dit que ton meurtrier était plus grand que toi lors de la reconstitution !?
Héraclès - Je n'ai jamais dit qu'il était plus grand, j'ai juste dit que j'avais levé le tête.
Arthur - Hein ? Et pourquoi tu as levé la tête si c'est pas pour regarder ton meurtrier !?
Héraclès - Pour regarder la lumière.
Arthur - What ?
Héraclès - La lumière du couloir du train a la forme d'une boule lumineuse, ça m'a rappelé le soleil de chez moi, en Grèce.
Arthur - Seriously !? Je... Je... #
Francis - Op là ! On se calme mon chou ! Héraclès, tu peux y aller, je m'occupe de lui.
Héraclès - D'accord.
Arthur - Wait ! Tu as dit quoi, Bloody Frog !?
Le français m'avait attrapé par les épaules, m'empêchant de m'énerver contre le grec. Pourtant, j'avais de quoi être énerver contre lui ! C'est vrai par sa faute, sous prétexte qu'il "admirait" la lumière, je me suis gouré de coupable et j'ai accusé le pauvre Matthias à la place de Stojan.
Soupirant encore et toujours, je tente de retrouver mon calme, retirant les mains baladeuses de Francis, je m'éloigne du français.
- Dégage Frog !
- Non, non. Maintenant que ton enquête est résolue, tu es à moi. ♥
- Haha... Dans tes rêves !
Fronçant les sourcils, je sors mon carnet de ma poche et l'utilise pour taper Francis. Cela fait, je le range et reviens aux côtés d'Anri et Lovino.
Anri - Et maintenant ?
Arthur - L'enquête est finie, nous avons trouvés le coupable.
Anri - Je sais, je demande ce qu'on doit faire maintenant comme punition pour Stojan.
Arthur - Ah... I don't know, on pourrait avouer son crime à Carriedo ? Après tout, c'est son préfet.
Anri - Non, si on le dit à Antonio, je suis certaine qu'il donnera comme punition de préparer des churros. Trop gentil...
Lovino - Des p'tains de bons churros.
Arthur - Alors, on le dit au directeur ?
Lovino - Mon père ?
Arthur - Non le voisin ! Bien sûr que je parle de ton père, le directeur !
Lovino - Connard... Mon père est embarrassant.
Anri - Eh, si on faisait un marché ? Vous savez "Ce qui se passe dans le Poudlard Express, reste dans le Poudlard Express".
Lovino - Je marche.
Arthur - Bon plan.
Sur cette idée de la belge, d'un commun accord, Anri, Lovino, les autres et moi faisons un pacte. Le pacte de garder cette histoire pour nous même si nous pouvions quand même la raconter à qui voulait bien l'entendre.
Je sais que Stojan s'est mal comporté, qu'il a tenté d'empoisonner Héraclès mais ce dernier va bien, à moitié endormi certes mais en vie ! Je pense que le bulgare mérite malgré tout une punition même si en le regardant, je me dis qu'il a déjà été puni. Il a été puni quand il a vu Matthias se faire accuser à sa place, à ce moment-là, je crois qu'il a réalisé ce qu'il avait fait... Et qu'il n'a pas aimé voir ce qu'il était devenu à cause d'un simple match de Quidditch. Bref, le pacte conclu, chaque élève retourne à son compartiment et reprend son activité quelle soit ludique ou non. Je fais signe à Anri et Lovino, mes deux compagnons d'enquête et retourne à mon compartiment, celui des préfets, où je m'assure que le français ne soit pas à l'intérieur avant de fermer la porte.
Une fois dedans, je sors mon carnet et un crayon de ma poche, partant ensuite m'installer sur l'un des sièges, près de la fenêtre, je regarde le paysage défilé et remarque que le train approche de Poudlard, nous sommes bientôt arrivés à l'école.
- Mint, nous allons bientôt arrivés.
La tête tournait vers ma chouette, je vois que celle-ci n'a pas bougé depuis la dernière fois... Toujours à dormir, en se foutant royalement de ma vie. Haussant un sourcil, je me demande ce que je dois faire pour attirer son attention, peut-être que si je me ramène vêtue d'une robe rose d'infirmière, elle me remarquera ? Ou pas ! Quoi qu'il en soit, je profite des mes dernières minutes à bord du train pour écrire cette histoire d'enquête dans mon carnet. Les minutes passent et le train finit par s'arrêter, nous sommes arrivés à Poudlard. Les portes s'ouvrent, je prends mes bagages, ma chouette et sors de mon compartiment, me dirigeant vers une porte, je sors de train. Sur le quai, j'aperçois le machiniste qui cri "Terminus, tout le monde descend !" tandis que de la fumée se dégage de la tête du train, je vois également les élèves qui retournent vers leurs amis. Héraclès va rejoindre sa mère et le japonais, Stojan son ami vampirique, et ainsi de suite.
- Let's go, Mint.
Alors que j'allais me mettre en route, Anri et Lovino viennent me voir. Ils viennent pour m'annoncer qu'ils ont réglés le dernier détail.
Arthur - Quel détail ? Je l'ai déjà réglé, non ?
Anri - Non Arthur, tu as oublié le machiniste et la sorcière au chariot. Ils risquent de parler de cette histoire.
Arthur - Mince, j'avais oublié ! Le machiniste est là, je vais aller le voir.
Anri - Pas la peine, tout est réglé !
Arthur - Je te suis pas...
Anri - Avant de retourner à notre wagon pour le reste du voyage, je suis passé voir le machiniste et la sorcière au chariot avec Lovino, on leur a demandé de garder cette histoire pour eux.
Arthur - Et ils ont acceptés ?
Anri - Évidemment, qu'ils ont acceptés... Après que je leur ai dit que leurs dettes envers mon Grand Frère étaient annulées.
Arthur - Et c'est vrai ?
Anri - Pour moi, oui mais Grand Frère ne va rien annuler. Grand Frère n'oublie jamais...
Arthur - ... Anri, rappelle moi de ne jamais rien demander à ton frère.
Anri - Comme tu veux. Bye !
Je lui fait signe à elle et l'italien, en me disant de ne jamais faire affaires avec son frère. Sincèrement, c'est quoi cette famille à la "Deal with it" !? Ne cherchant pas à comprendre, je prends mes bagages et ma chouette sous les bras et je me prépare à avancer pour rentrer à l'école quand sans prévenir, Francis m'appelle avec sa voix qui me casse les oreilles. Fronçant les sourcils, je me tourne vers lui.
- Quoi ? T'es pas rentré avec ta sœur ?
- Je voulais te parler avant...
- Why ?
- Arthur, je suis vexé ! Tu m'as ignoré durant les 3/4 du trajet !
- Les 3/4, seulement ? Dommage, j'aurais préféré t'ignorer durant TOUT le trajet, Frog.
- Très drôle, mon chéri. J'ai mal au ventre tellement je rigole ! #
- Je m'en fous de ta vie, Bloody Frog ! #
Je lui tire la joue tandis que le français me tire l'oreille, c'est ainsi que nous terminons notre conversation. Après ça, nous nous lâchons et Francis part retrouver ses deux meilleurs amis : Antonio & Gilbert. Il part les rejoindre en courant lentement vers eux, les bras ouverts. L'allemand et l'espagnol font la même chose en le voyant arrivé, ils courent vers lui lentement et quand les trois se retrouvent, ils se font un câlin à la Bad Friend Trio. Je plisse les yeux en contemplant cette scène. Ces trois là m'énervent, avec eux c'est pour le meilleur et pour le pire... Soupirant, je me remets en route vers l'école, prononçant une petite phrase sarcastique en chemin.
- Après un tel spectacle, il n'y a plus de doute Mint. On est bien de retour à Poudlard ! FIN
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| Invité | | | Sujet: Re: Recueil d'OS et Drabble Ven 7 Aoû - 15:41 | |
| J'ai mis à jour le topic o/ |
| Les pensées suicidaires Mon personnage Citation: “What you gave me was a reason. Not an excuse. Because there’s sex, making love and fucking. And then there’s you.” ϟ Nation représentée : Franceϟ Parchemins : 1425 | | | Sujet: Re: Recueil d'OS et Drabble Sam 8 Aoû - 15:15 | |
| Yeeaaaah ~ Je vais trifouiller le compte et mettre plein de truc débiles dans la présentation- /shot/
EDIT : Les 4 chapitre du Crime du Poudlard Express sont prêts à être postés ! Je poste le premier chapitre ce soir, vous n'aurez donc plus grand-chose à faire après o/ Je vous invite à remplir le N/A d'un petit mot gentil à l'intention des lecteurs avant de poster à intervalle régulier (genre tous les deux ou trois jours). Si vous trouvez une petite image à mettre pour la fic, n'hésitez pas ! Merci d'avance o/ Et n'oubliez pas de répondre si il y a des reviews =w=b |
| Celle qui n'a jamais joui Mon personnage Citation: Le courageux n'est pas celui qui donne les coups, mais celui qui y résiste. ϟ Nation représentée : Hongrieϟ Parchemins : 1839 | | | Sujet: Re: Recueil d'OS et Drabble Mar 11 Aoû - 23:42 | |
| Il parait qu'il faut que je poste un message alors je le fait. Valà. .... ... .. .
Piment. |
| Reine de Fistiland Mon personnage Citation: "Je ne suis pas optimiste, je suis déterminée." ϟ Nation représentée : Mexique ϟ Parchemins : 473 | | | Sujet: Re: Recueil d'OS et Drabble Dim 8 Nov - 0:46 | |
| Bah valà, j'ai écris ça cet aprèm et, pour voir si ça rentre bien dans le thème hein /crève/ Puis comme ça vous l'avez en exclusivité c: /shot/ Si y en a qui veulent lire /shot/- -Pas de titre-:
Comme tous les matins, la femme compléta sa toilette en piquant sa fleur dans ses cheveux, l'observant un instant dans le miroir qui lui faisait face. Toujours si belle et si fraîche, malgré les années... Oh, pendant longtemps ça avait été le cas... Mais maintenant... Un soupir s'échappa de ses lèvres alors qu'elle tressait ses boucles brunes, faisant reposer la natte sur son épaule droite. Elle joua un instant avec les mèches bien plus claires dans ses cheveux – dieu que le temps passait vite. Elle suivit du doigt les quelques rides autour de ses yeux, ses fossettes plus marquées. Oh, elle n'était pas assez vieille pour que ses os craquent ou son corps faiblisse – et elle prenait soin de s'entretenir, chaque jour. Ce matin même elle avait encore fait quelques exercices de musculation et de gymnastique, pour que ses muscles gardent leur souplesse. Son regard vert s'attarda une nouvelle fois sur la tulipe perroquet près de son oreille, alors qu'elle en caressait les pétales. Un nouveau soupir souleva sa poitrine, avant que sa main ne retombe et que ses lèvres se relèvent dans un léger sourire. Comme tous les matins, elle alla dans la Grande Salle, saluant les élèves sur son chemin, embêtant ses collègues une fois à table, s'amusant d'un rien. Erzsébet avait gardé le même caractère, malgré qu'elle soit aujourd'hui mariée, mère, sûrement dans quelques années grand-mère. Elle avait laissé sa carrière d'Auror derrière elle, enseignait maintenant à Poudlard – d'ici une quinzaine d'année elle prendrait sûrement une retraire définitive. Mais, mais en ce moment... Elle avait la tête ailleurs, Erzsi. Pas la tête dans les nuages, ce n'était pas une rêveuse, la hongroise, oh non. Mais juste... Elle pensait, réfléchissait – se souvenait, surtout. Son enfance lui revenait, avec sa fierté toute innocente, son caractère de garçon manqué, ses rêves échoués sur les épreuves des années. Ses éclats de rire, ses ballades à cheval, ses peurs et ses espoirs. Ce regard d'enfant sur cet homme, cet homme si exceptionnel, son modèle, son héro... Son père. Le premier homme dans sa vie. « Rien n'est plus beau, plus grand, plus fort pour une fille que son père. » Elle l'avait aimé, son père. Toute sa vie. Elle continuait, bien sûr – elle continuait d'aller le voir dès qu'elle le pouvait, et même si les années les rattrapaient, ils revenaient bien loin en arrière, lorsque rien ne les empêchaient de faire de l'équitation ensemble, que son père n'avait aucune difficulté à devenir ce faucon qu'est son animagus, qu'elle-même, tel un feu-follet, bougeait dans tous les sens, toute pleine d'énergie qu'elle était. Oh, elle l'est toujours, mais c'est tellement moins frappant maintenant... Plus calme, plus posée, qu'elle est devenue. Erzsi avait hâte de retourner le voir. Elle savait, oh elle le savait... Elle voulait l'ignorer le plus longtemps possible. Pas se voiler la face, mais profiter. Le lendemain, c'était un samedi. Elle passerait le week-end en Hongrie. « Papa ? C'est moi ! » La femme posa son manteau sur le meuble prévu à cette effet, avançant calmement dans le manoir de son enfance, son sac à la main. « Papa ? » Une voix lui répondit, s'élevant du salon. Un sourire étira les lèvres de la hongroise, qui sans se précipiter y entra, découvrant son père, tranquillement installé près du feu à lire. Un sourire identique à celui de sa fille prit place sur le visage d'Aladár. Il tendit un bras vers elle, et elle s'y engouffra sans hésiter, redevenant l'enfant qui se blottissait contre son père les longues soirées d'hiver, attendant qu'il lui raconte de sa voix chaude et rassurante les contes de son pays. « Bonjour Papa...- Bonjour ma chérie. » Il embrassa le sommet de son crâne, comme lorsqu'elle n'était encore qu'une enfant et avait besoin d'être rassurée. Ils avaient toujours fonctionné à deux, eux. Sans mère, sans frères, sans sœurs, juste eux deux et le reste du monde. Erzsi avait adoré ses grands-parents, mais ça n'avait jamais été pareil. Son père avait toujours représenté la majeur partie de son monde, avant – encore maintenant il y restait bien présent, trop peut-être pourraient dire certains ; mais comment en vouloir à une fille qui n'a jamais eut que son père ? « Pourquoi le temps passe si vite.... ? » murmura plus pour elle-même la hongroise, installée sur le rebord de la fenêtre, le feu crépitant doucement dans la cheminée et son père faisant semblant de lire en l'observant du coin de l’œil. Elle observa la neige tomber doucement, flocon après flocon, se poser tel une douce caresse sur le sol qui, bientôt, serait recouvert d'un doux tapis blanc. Le week-end touchait à sa fin, et elle semblait vouloir tirer à elle, allonger à l'infini les quelques minutes qui lui restaient à passer dans le manoir familial. Un léger sourire orna les lèvres d'Aladár, alors qu'il refermait le livre qu'il tenait entre ses mains. « Pour qu'on puisse se rendre compte de tout ce qu'on aime. » s'amusa t-il un instant. Il se leva tant bien que mal. La vieillesse le rattrapait bien trop vite à son goût, mais la vie était ainsi faite. Erzsi s'était retournée vers lui et le fixait, avant de se diriger vers la sortie du salon, disparaissant dans le couloir. Il la suivit, doucement, et lorsqu'il fut devant la porte d'entrée sa fille avait déjà enfilé son manteau. Il la voyait serrer des dents, comme cherchant à se retenir de pleurer. Elle ne faisait que pleurer ces derniers temps. A chaque fois qu'elle venait le voir. « La prochaine fois j'amènerais les enfants. » dit-elle en baissant les yeux. Elle ne voulait pas partir. Elle restait toujours sa fille qui avait tant besoin de son père, parfois. Il soupira, passa sa main dans les cheveux de sa fille en faisant attention à la fleur qui s'y trouvait – ah, oui, celle qu'il lui avait offerte... – avant de la ramener contre lui pour l'enlacer. « D'accord. Fais attention à toi, hum ? » Il la sentit hocher la tête, ses bras à elle l’enlaçant à son tour. « Je suis fier de toi Erzsébet. Si fier de toi... » Elle hoqueta un instant, avant de relever la tête et de s'écarter un peu, souriant tendrement et les yeux brillants. « Je t'aime Papa. » Il sourit à son tour. « Je t'aime aussi. » Aucun sourire ne vacilla, alors que la fille transplanait, laissant le père seul dans ce manoir trop grand pour lui. Elle tapa dans ses mains, ramenant l'attention des élèves sur sa personne et non sur leur camarade. « Bien Thomas. Cinq points pour Serpentard. » Le jeune garçon se rassit, fier d'avoir réussit son sort sans trop de soucis, et le professeur se lança dans de nouvelles explications, démontrant parfois ce qu'elle disait avec des exemples ou des images. Son discours s'interrompit net lorsqu'elle sentit quelque chose glisser de ses cheveux pour s'écraser à terre avec un bruit mat. Son souffle se bloqua dans sa gorge. Elle n'avait pas besoin de baisser le regard pour savoir ce que c'était. Pourtant elle le fit ; et sa lèvre trembla un peu, un hoquet lui échappa. Elle récupéra l'objet, alors que les élèves l'observaient, certainement surpris par l'arrêt brusque du cours. Entre les mains d'Erzsébet reposait sa fleur. « Tiens chérie. C'est un cadeau. Pour ton entrée à Poudlard. - Oh ? Qu'est-ce que c'est ? »
L'enfant se précipite sur le paquet, soulève le couvercle.
« Une fleur ? »
Un léger rire s'échappe de la gorge de son père devant la tête de son enfant.
« Oui. Mais je l'ai enchantée. Elle restera toujours ainsi, belle et fraîche. »
Il prend la fleur et la pique doucement dans les cheveux bruns de sa fille.
« Et ainsi, tu penseras à moi, même lorsqu'on se trouvera loin l'un de l'autre. »Une tulipe perroquet blanche et rouge. Reposant entre ses mains ouvertes. Fanée. « Le cours est terminée. » La voix de la professeur était blanche – à l'image de son visage à cet instant. Une larme coula sur sa joue, se posa sur l'un des pétales. « Il n'y aura plus de cours de la journée. » « Un sort ne s'achève qu'à la mort de la personne l'ayant lancé. » Elle avait gardé la fleur serrée contre sa poitrine pendant tout ce temps. Puis elle se leva, la tulipe fanée toujours contre elle. Elle s'était refusé à lui lancer le moindre sort. Elle se dirigea doucement vers lui. Elle n'avait aucun discours à prononcer, aucune larme à verser. Pas aujourd'hui. Elle posa doucement, délicatement, la fleur sur le torse de son père, puis se pencha et embrassa son front. « Je t'aime Papa... » Elle aurait aimé qu'il lui réponde. Elle se recula, s'écarta. Elle sentit une main agripper la sienne, et la serra – comme un rocher sur lequel s'appuyer, un rocher en pleine tempête. Elle leva sa baguette, murmura doucement. La tombe se forma. Et son bras retomba, sa posture de femme fière que rien n'ébranle aussi ; elle se retourna, se blottit contre son mari, s'accrochant à lui. Son père était le premier homme dans sa vie. Il le serait toujours.
Et donc, j'attends la confirmation pour poster <3 Petite précision, mais tout ce qui est en italique est dit en hongrois ~ (Sauf les deux trucs au milieu qui sont des sortes de citation. Chut, c'très clair-) |
| Celle qui n'a jamais joui Mon personnage Citation: Le courageux n'est pas celui qui donne les coups, mais celui qui y résiste. ϟ Nation représentée : Hongrieϟ Parchemins : 1839 | | | Sujet: Re: Recueil d'OS et Drabble | |
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