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[TERMINÉ][21 novembre 1990] Une affaire de cours [Ft. Altan Ulaansükh]

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MessageSujet: [TERMINÉ][21 novembre 1990] Une affaire de cours [Ft. Altan Ulaansükh] [TERMINÉ][21 novembre 1990] Une affaire de cours [Ft. Altan Ulaansükh] Icon_minitimeMar 17 Nov - 20:39


 
La rigueur vient toujours à bout de l'obstacle – Léonard de Vinci
Ft. Altan Ulaansükh
Quant on arrive à Poudlard, que ce soit en tant qu'élève ou en tant que professeur, généralement, les questions sont souvent les même. "Comment l'année va t-elle se passer ? Quel type de classe je vais avoir ? Vais-je réussir ? Qui vais-je rencontrer ?". Ces questions courante sont principalement dû au stress que peuvent ressentir les nouveaux, ainsi qu'un passable manque de confiance en soi. C'était humain, après tout. On voulait se préparer pour le meilleur comme pour le pire, alors on envisageait toute les possibilités, on prévoyait parfois même tout à l'avance, pour être sur de tout réussir. Par tout les moyens possible et inimaginables, on faisait en sorte de calmer cette boule au ventre que l'on sentait souvent la veille de la rentrée. C'était un cas général et tout à fait normal.
Puis, vient les personnes qui ne sont pas dans cette norme. Ceux qui ne craignent pas la nouvelle vie. Ceux qui sont sur de la manière à agir, sans que le moindre doute s'immisce en eux. Et bien, ces cas là, Aladár en fait parti. Pourquoi ressentir de la crainte, après tout ? Ce n'était pas utile, et surtout, il pouvait facilement passer pour une personne faible, ce qui n'était certainement pas le cas. On pouvait facilement penser que le mot était bien dur, par rapport à la situation, mais c'était ainsi qu'il voyait les choses. On se montrait fort et fier, et si ce n'était pas le cas, on était insignifiant. C'était ainsi qu'il avait été élevé, et ne regrettait rien quant à son éducation. Cela l'avait mené haut et  loin. De ce fait, lors de sa nouvelle arrivé au sein de Poudlard, il n'avait ressenti aucun sentiment négatif.  Au contraire, il s'était senti plutôt heureux de retrouver l'école qui lui avait tout appris, se disant que cette fois çi, c'était son tour d'apprendre de nouvelle chose à des élèves. Il avait un grand fossé entre ce métier et son ancien poste de chasseur de loup-garou, mais cela était loin de le gêner. Retrouver un peu de calme allait lui faire du bien, surtout que depuis, il avait enfin plus d'occasion de passer du temps avec sa chère fille. 

Mais aujourd'hui, ce n'était pas cela qui était à l'ordre du jour. Aujourd'hui, il allait -une nouvelle fois- faire usage de son rang de directeur de la maison de Gryffondor. Ah ! Qu'il en était fier de ce poste. Rien de tel pour embellir son image, même si il était parfois difficile à exercer, comme en ce moment même. Dans un sens, en acceptant ce poste de professeur en ces temps, il s'était bien doutait de ce à quoi il allait faire face. Depuis qu'il était arrivé, il sentait les tensions qui régnait en ces lieux. Cette histoire de marqué, de peste noire, d'anti-marqué... C'était d'ailleurs l'une des raisons qui l'avait poussé à venir ici. Pour la protection d'Elizaveta, pour redorer le blason de Poudlard, mais aussi pour protéger ces élèves subissant de la haine non-mérité. Il était de son devoir de les soutenir, et de les aider à tenir le coup. 
Et aujourd'hui, voilà le fond du problème : Un des élèves marqué, à cause des nombreuses brimades qu'il recevait, en venait à sécher les cours. Et cela, le professeur de métamorphose ne pouvait le laisser passer. Il était compréhensible pour beaucoup de personnes de savoir les raison qui poussait l'élève à tout laisser. Seulement, ce n'était pas une raison pour ne rien faire. De plus, suite aux récents événements et aux renvois de plusieurs élèves, ceux qui appelaient "les anti-marqués" s'était finalement calmés quant aux embuscades et autres coup bas. Aux yeux d'Aladár, cela suffisait amplement pour faire revenir Altan dans tout les cours, dont bien évidemment, le sien. Il n'acceptait pas qu'un élève de sa maison puisse se permettre de ne pas venir en cours, cela n'était pas digne d'un sorcier ! Ce dernier passait en plus ses ASPICS, il était hors de question de l'ancien chasseur le laisse faire. Il avait déjà eut une conversation avec ce dernier pour cela, qui l'avait amené à lui donner une punition, en plus de points en moins pour sa maison. 

Cependant, cela n'avait pas empêché le jeune Mongol de lui demander si il pouvait lui parler. Bien évidemment, le Hongrois avait accepté sans hésiter. Si un élève avait besoin de lui, il était de son devoir de répondre à son aide. Il avait malgré tout précisé que cela ne changerait rien quant à la sanction donné. Une fois cela mis au clair, il avait mis par la suite Altan au courant quant au moment où ils pourraient tout les deux parler, en plus du fait que ce serait la date butoir du devoir qu'il lui avait donné. 
Et désormais, plongé pour le moment dans ses pensées, le professeur était dans son bureau en train de corriger des copies, attendant la venu de son élève de 7ème année, jusqu'à ce qu'ils finissent par entendre sa porte frapper.

« Je suis là Altan, n'hésite pas et entre »

Quand l'élève entra, Altan ne leva pas les yeux vers lui directement, attendant que ce dernier approche un peu plus de son bureau. Il était inutile de commencer à parler si l'élève n'était pas en place après tout. Cela n'avait strictement rien de sérieux. Lorsqu'enfin il aperçut qu'Altan était désormais bien en face de son bureau, l'ancien chasseur le regarda alors, droit dans les yeux.

"Tu es pile à l'heure, très bien. Assis toi, nous en avons certainement pour un petit moment. Cela dit, avant de commencer, j'aimerai récupérer ton devoir. Cela te donnera au moins une note dans mes cours.
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MessageSujet: Re: [TERMINÉ][21 novembre 1990] Une affaire de cours [Ft. Altan Ulaansükh] [TERMINÉ][21 novembre 1990] Une affaire de cours [Ft. Altan Ulaansükh] Icon_minitimeMar 17 Nov - 22:56













            Une affaire de cours.

      « I'm not... Weak. »
          

          
    Un platane se dirigeait vers un bureau. Bien trop de rendez-vous dans des bureaux pour lui en ce moment. Ce platane a un lourd rouleau de parchemin coincé dans la poche. Il n'a pas mis tant de temps à rédiger ce truc, merci la plume à papote, mais a fait ça seul. Il ne s'est juste pas trop fatigué le poignet. L'arbre se balade donc dans les couloirs, cherchant tranquillement la salle où il est convoqué.

    C'était son idée et il ne dira pas le contraire. Peut-être que son directeur de maison n'en aura rien à foutre, mais lui, tenait à s'expliquer. C'était sûrement stupide... Mais Altan est stupide. Les punitions que le professeur lui avaient données.... Il n'en avait rien à faire. Les points ? Il s'en bat les couilles, c'est vraiment pas dans ses préoccupations. Le devoir ? Il lui avait pris un peu de temps, cependant il avait appris pas mal de choses en le rédigeant et... ouais, c'était cool. Quant à la "corvée" avec la bibliothécaire... Elle était géniale, cette dame. Il reviendra l'aider même après sa punition. Sauf qu'il ne le dira jamais. Altan est con, mais pas suicidaire.

    Une fois devant la porte, il pense à toquer. Ouais, pas comme avec le nouveau prof de DCFM. Mais bon. C'est Herdervary quoi, vaut mieux pas trop trop chercher, surtout s'il va lui parler de choses importantes.

« Je suis là Altan, n'hésite pas et entre »

    Il obéit alors et soupire faiblement, poussant la porte. Totalement sans vie extérieurement, soit égal à lui-même, il détaille légèrement le professeur. Et se rappeler que c'est le père d'Eli le fait chier. Déjà parce qu'il sait du coup que le professeur est loin d'être tendre et ensuite car ça lui rappelle le sien, de père.

« Tu es pile à l'heure, très bien. Assis toi, nous en avons certainement pour un petit moment. Cela dit, avant de commencer, j'aimerai récupérer ton devoir. Cela te donnera au moins une note dans mes cours. »

    Avant même qu'Aladar ait terminé sa phrase. Au "cela dit", il avait sorti le rouleau de 280 centimètres de parchemin recto, 280 verso. Il avait fait le double de la demande.

« C'est sur les métamorphoses corporelles.  »

    Puis il s'assoit et reste emmitouflé dans sa cape d'hiver. Ce qui est plutôt étrange puisqu'il est clairement connu pour ne pas avoir froid. Mongolie oblige, les vêtements chauds c'est en VRAI hiver, quand il fait -14. Le brun n'a aucun mal, cependant, à soutenir le regard du professeur. Mais il n'est pas encore revenu en cours. Il est allé aux "mêmes" cours que d'habitude et y est plutôt studieux. Cependant, traumatisme oblige, il ne peut pas revenir "comme une fleur" comme ça, d'autant plus qu'étrangement, le regard des autres élèves commence à l'indisposer.


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MessageSujet: Re: [TERMINÉ][21 novembre 1990] Une affaire de cours [Ft. Altan Ulaansükh] [TERMINÉ][21 novembre 1990] Une affaire de cours [Ft. Altan Ulaansükh] Icon_minitimeMer 18 Nov - 7:39


 
“Celui qui sait écouter deviendra celui qu'on écoute.” ▬ Vizir Ptahhotep
Ft. Altan Ulaansükh
Ah, oui, c'était bien beau de le prendre de court en lui montrant ce fameux devoir correctement fait, mais le professeur de métamorphose n'appréciait pas réellement qu'on ne lui laisse pas le temps de finir sa phrase. A croire qu'il voulait vite se débarrasser de sa tâche. Et en soit, ce n'était pas des plus poli d'agir ainsi. C'est d'ailleurs pourquoi il fronça les sourcils en regardant Altan, préparant bien sur  une réplique pour lui faire comprendre son mécontentement. Certes, on pouvait penser qu'il exagérait quant à sa manière de voir les choses, mais on ne pouvait pas l'en empêcher. Tout était à faire dans un ordre précis, sans besoin de se précipiter inutilement. Ou alors, si le Mongol avait agit comme cela, peut-être était-ce pour lui prouver qu'il avait su réussir sa punition. Soit, mais alors ? La vanité dans un tel moment ne servait en rien. Au contraire, cela ne le rendait que plus puéril au grand damn du Hongrois. Oh, vu la longueur du parchemin, il ne doutait pas quant au fait qu'elle devait être complète, mais cela n'empêchait pas qu'il aurait préférait qu'Altan patiente la fin de sa phrase.

« C'est sur les métamorphoses corporelles »
« Soit. Cependant, je ne vois pas en quoi cela t'empêche d'attendre de me laisser finir de parler avant de me montrer ce devoir. Cela montre une certaine impolitesse de ta part, et j'espère bien ne plus avoir à faire face à cela. Suis-clair ? » 

Après l'approbation du jeune élève, qui ne s'attendait sûrement pas à une réaction du genre, Aladar s contenta d'un « Bien », et récupéra alors le devoir, précisant par ailleurs qu'il allait bien évidemment être noté. Lui l'avait déjà prévu, il devait tout de même l'annoncer à l'élève. Et avant qu'il ne lui réplique qu'avec le nombre de pages, son devoir allait être complet, le professeur se contenta de rajouter que plus que la quantité, il s’intéresserait surtout à la qualité. Il était d'ailleurs risqué d'avoir choisi un tel sujet à rendre, alors que le Mongol savait pourtant que l'ancien chasseur était un animagus. Ce fut d'ailleurs dés son premier cours qu'il l'avait annoncé, précisant par la suite son parcours, et sa raison d'avoir pris des années à devenir un animal quand il le souhaitait : Cela était bien plus pratique pour espionner les loups-garous. Il avait très souvent servit d'éclaireur, voire d'appât au cours de ses nombreuses missions. Certes, cela avait été des choix périlleux et dangereux, dont il n'avait jamais mis sa fille au courant, mais il ne regrettait pas ces actes. Après tout, généralement, il était toujours parvenu à s'enfuir et à combattre, tuer les loups-garous. Si ça n'était pas le cas, il ne serait d'ailleurs sûrement plus là à l'heure qu'il est. 

Une fois le parchemin récupéré, il le mit de côté, se promettant intérieurement de s'y mettre le plus tôt possible et regarda le Mongol s'asseoir, avant de l'inviter à retirer sa cape d'hiver. Son bureau étant petit et chauffé, Altan risquait à tout moment de tomber malade si il ressortait directement dehors par la suite. Et son but n'étant pas de faire tomber malade ses élèves, il préférait lui faire signaler ce léger « problème », avant de débuter la conversation. Puis, quand l'élève donna sa réponse, il se contenta de hocher la tête et posa quelques secondes après sa plume, puis observa Altan. A première vue, il ne possédait pas de blessure qui se voyait. Et c'était déjà une bonne nouvelle, en somme. Mais il se doutait bien que l'élève devait faire en sorte de ne rien montrer, physiquement comme mentalement. Il ne voulait pas inquiéter son entourage, ce qui en somme était logique. Mais lui qui avait demandé à parler, Aladar espérait bien qu'il allait se défaire de cette apparence face à lui, son professeur et directeur de maison. Après tout, il était là pour l'écouter, et il allait se montrer apte à cela. Ce n'était par pour rien qu'il occupait ce poste après tout. Cela dit, pour s'assurer que le débat n'allait pas se lancer dans un quart d'heure, il commença alors la discussion.

« Très bien, maintenant que cela est fait, tu voulais me parler, c'est cela ? Je t'écoute. Qu'as tu à me dire ? Je me doute bien que cela doit être à cause de tes absences continuent, n'est-ce pas ? Soit cela, soit veux tu me parler des brimades dont tu fais l'objet. Sache que tu as tout mon soutiens dans cette affaire, tu peux te confier sur tout ce dont tu as besoin. Alors, n'hésite pas. »

On pouvait lire dans son regard qu'il ne mentait pas. Il était sérieux, aussi sérieux qu'il pouvait l'être.  Il n'était peut-être pas le psychomage de l'école, mais si l'un de ses élèves avait préféré lui parler, il devait faire en sorte de respecter son choix, et au pire, il aviserait par la suite.
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Dernière édition par Aladár D. Héderváry le Sam 16 Avr - 19:57, édité 2 fois
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MessageSujet: Re: [TERMINÉ][21 novembre 1990] Une affaire de cours [Ft. Altan Ulaansükh] [TERMINÉ][21 novembre 1990] Une affaire de cours [Ft. Altan Ulaansükh] Icon_minitimeMer 18 Nov - 8:25













            Une affaire de cours.

      « I'm not... Weak. »
          

          
    Pour le coup, ouais. Aucun orgueil, aucune vanité, juste que ce putain de devoir commençait clairement à prendre trop de place dans sa poche. Altan voyageait léger depuis que les gens s'amusaient à lui charcuter la gueule. Et il a été l'un des premiers à se rendre compte que ça s'était stoppé... Ses blessures totalement guéries, ne restent que les cicatrices bien moches. Il n'avait même plus la foi de se maquiller, trop la flemme, et puis il n'aimait pas ça, et puis son père non plus, et puis ce n'était pas très très digne d'un futur khan, d'un autre côté, blerh.

    Il s'est donc contenté de fixer le professeur sans aucune réaction. Altan, quoi. Mais il en a l'air satisfait, donc bon. Le bru ne s'inquiète pas plus lorsque son directeur lui annonce que le devoir sera noté. Aucun problème. Avec toutes les recoupes qu'il a faites, sur un sujet qui, de plus, l'intéresse bien plus que les autres en métamorphose, il n'a pas de raison de se faire démonter la gueule.

    L'idée de se livrer, cependant.... Une fois devant le mur, il lui semblait insurmontable. Par où commencer ? Il allait pas lui raconter sa vie avant l'école quand même ? Ayant du mal à se recentrer sur ce qu'il doit dire, il se passe une main sur les yeux et fronce légèrement les sourcils. Elle est glacée. Bizarre. Il essaye de ne pas s'attarder sur sa cicatrice pour ne pas attirer l'attention dessus et inspire en se rendant compte qu'il avait arrêté de respirer.

« Très bien, maintenant que cela est fait, tu voulais me parler, c'est cela ? Je t'écoute. Qu'as tu à me dire ? Je me doute bien que cela doit être à cause de tes absences continuent, n'est-ce pas ? Soit cela, soit veux tu me parler des brimades dont tu fais l'objet. Sache que tu as tout mon soutiens dans cette affaire, tu peux te confier sur tout ce dont tu as besoin. Alors, n'hésite pas. »

    Une longue tirade pour ne rien dire. Si Altan avait confiance en lui il serait venu plus tôt, mais le fait est qu'il n'a aucune confiance dans ses professeurs. Exception faite de son père, évidemment, mais il garde des réserves, et du nouveau professeur de DCFM. Ah, il fait des efforts pour revenir le petit, ce n'est même pas la question à poser.

« ..... j'jamais voulu être ici, à la base. J'pas eu l'choix, mais j'ai rien à faire d'la magie. Rien. L'peu qu'j'avais m'suffisait. »

    Ouais. Sa mère étant guérisseuse, elle n'avait pas besoin de sang magique pour en faire. C'est une image, bien sûr, mais elle se débrouillait mieux que les quelques sorciers du clan, qui pourtant maîtrisaient leurs pouvoirs. Alors être arraché à tout le monde... Non, ce n'était pas plaisant.

« Quand j'suis rentré chez moi pendant les grandes vacances, on m'a poussé à aller au camp pour que j'me... "socialise". Très bonne idée, j'ai été marqué là-bas et »

    Il laisse un temps mort. Pas besoin de terminer sa phrase, déjà parce qu'il serait agressif et ensuite parce que c'est compréhensible. S'il n'a pas confiance en Aladár, il est loin de le prendre pour quelqu'un de stupide. Il n'aura aucun mal à faire une corrélation aussi simple.

« Après la rentrée j'pensais qu'ça irait. Sincèrement. (il allait en cours, tous. Il a arrêté en mi-octobre) Mais j'ai sous estimé l'truc... Et j'm'attendais pas à m'faire choper après les cours. »

Pourtant il avait déjà remarqué les agressions de marqués, était déjà intervenu dans celles qu'il voyait... Il ne pensait pas que ça tomberait sur lui, bizarrement. Parce qu'il est toujours transparent, alors quand il intervient pour sauver les autres on le voit mais ensuite on l'oublie. Sauf que pour protéger les plus jeunes, il a du faire plus de bruit, attirer l'attention sur lui, mais il avait oublié que ça lui attirerait des ennuis, surtout.

« J'vais pas vous montrer sauf si vous voulez, c'assez gênant. J'le souvenir que'que part s'vous l'voulez. Bref. J'avais pas beaucoup d'chances à quatre contre un et c'te bande de lâches a utilisé la magie. »

Il allait pas se désaper là, c'était SUPER bizarre. Genre, si quelqu'un rentrait. Bref. Le brun commence à manger ses mots. Il déteste parler, surtout longtemps, surtout si c'est pour être... entendu. Il n'a pas l'habitude d'être entendu. Alors ça le met mal à l'aise.

« J'tais d'jà instable 'vec la magie. J'suis pas allé à l'infirmerie. J'voulais pas y aller, 'lors j'cherché une autre solution.... J'me suis soigné tout seul. J'sais qu'c'peut paraître "stupide" pour quelqu'un d'extérieur, m'j'suis très bon là-d'dans. »

Pour ne pas totalement se réfracter à la magie, il s'est plutôt réfugié dans les trucs qu'il connaissait. Quelque part, c'est pas con. Et puis... il en est pas mort, n'a pas eu d'effets secondaires, et ça a mis moins de temps qu'une guérison "moldue"... Alors il n'en est pas fier, mais s'il ne s'en défendait pas il ne serait pas digne de sa mère.

« J'arrêté d'aller en cours à c'moment. J'avais mal, j'voulais pas qu'on m'voit comme ça et j'avais... peur. »

Il crache le mot comme si c'était une insulte. Altan n'a pas beaucoup de fierté, mais à voir comment sa peur le paralyse en ce moment... On peut comprendre que ça le vénère un peu.

« Comme j'vais du temps, j'(ai)fait plus attention aux marqués autour d'moi. J'(ai)servi d'escorte à Steilsson, 'tre autres. »

Il n'a plus vraiment envie de continuer, mais se force. Il est venu pour justifier quelque chose d'intime, sent le monologue moralisateur à la fin qui va lui faire bien mal, mais s'il s'arrête maintenant le reste aura servi à rien.

« J'relâché mon attention et j'suis allé m'balader seul dans un couloir comme un con, pour r'joindre l'cours d'Steilsson. J'pris un raccourcis, p'r automatisme, m'y'avait personne d'autre aux alentours. J'me suis encore fait choper et j'ai morflé. Sans Kirkland 2 on m'aurait p't'être laissé pour mort dans un couloir »

Bah il s'attendait pas à ce que ses ennemis le portent à l'infirmerie, hein. C'aurait été plutôt cool, mais très improbable. Si Keith n'avait pas été là, il aurait peut-être eu peur de mourir, ouais. Peut-être.

« 'm'a amené à l'infirmerie. M'quand il est parti j'me suis barré et j'me suis soigné seul. J'me tiens droit, j'dis rien et ça s'voit pas. J'vais aux cours que j'peux. Les autres... J'y arrive pas. Ç'marche pas. J'essaye, mais ça marche pas. Si j'pouvais m'forcer plus j'le f'rai m'sieur. »

N'ayant absolument pas une réputation de menteur, Altan se contente de fixer ses genoux. Il n'aime pas parler parce qu'il ne sait pas mentir correctement, justement. Généralement, ça le dessert, comme quand il a du expliquer sa blessure au visage. Heureusement qu'Halloween était proche... Le problème, surtout, c'est qu'il n'a aucun intérêt à apprendre la magie. Il n'a aucun projet d'avenir, aucune motivation profonde, et pas mal de traumatismes.


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MessageSujet: Re: [TERMINÉ][21 novembre 1990] Une affaire de cours [Ft. Altan Ulaansükh] [TERMINÉ][21 novembre 1990] Une affaire de cours [Ft. Altan Ulaansükh] Icon_minitimeLun 11 Jan - 17:56


 
“L'abstention est un recul avant de devenir une lâcheté.” ▬ Reine Malouin
Ft. Altan Ulaansükh
Dans un silence long mais respectueux, le professeur écouta son élève parler de tout ce qui s'était passé depuis le retour à Poudlard en septembre. Bien évidemment, il avait été mis au courant des incidents produits depuis le début de l'année 1990, et principalement de l'incendie qui avait eu lieu. en août , lors du campement. Oh, qu'il avait craint pour sa fille à ce moment.  Qu'il avait eu peur qu'il lui arrive quelque chose. Heureusement, cette dernière lui avait rapidement envoyé une lettre pour le rassurer. Bien entendu, il ne lui avait pas sommé de revenir en Hongrie pour terminer ses vacances. Il ne connaissait que trop bien sa fille, jamais elle ne serait revenu même si il l'avait obligé. Heureusement que lui arrivait en septembre. Bien évidemment, il savait à quoi il s'attendait, bien sur que les marqués allaient avoir des problèmes, c'était à prévoir. Aladár avait accepté en sachant à quoi il s'exposait. C'était d'ailleurs aussi pour aider dans cette sombre affaire qu'il avait décidé de venir. L'ancien chasseur de loup-garou n'était pas idiot après tout. Et depuis qu'il était arrivé, il avait déjà commencé des recherches sur ce fameux basilic, des recherches sur ces marques, sur cet homme. Pour le moment tout était encore assez flou, mais il n'était pas du genre à abandonner. Tant de mystère à résoudre. Et qui sait ce qui pourrait encore se passer, plus tard. Personne n'avait envie d'y penser, mais le professeur se doutait parfaitement, savait même, qu'il y allait avoir une suite. Bien triste réalité, mais c'était ainsi.
Et pour le moment, à cause de cela, ses élèves se retrouvaient victimes de brimades. Il cherchait bien évidemment à les calmer, à faire en sorte que des sanctions soient mise en place, mais tout était encore assez difficile à gérer. Mais en tant que directeur de la maison Gryffondor, il devait maintenir l'ordre, et faire comprendre à ses élèves d'immédiatement arrêter leurs idioties. C'était dangereux et sans aucune raison valable. Il voyait d'ailleurs certaine choses comme douces ironies : Il y avait des loups-garous au sein de cette école, cela ne semblait pas déranger, mais des marqués contre le gré à cause d'un homme cruel et sans pitié, il fallait les renvoyer parce qu'ils étaient dangereux ? Ridicule. Le professeur de métamorphose voulait bien comprendre que certains élèves étaient jeunes, mais rien n'excuser cela. Ils devaient, à un moment, être apte à réfléchir. Il décida d'ailleurs de faire un léger discours là-dessus aux élèves de sa maison, quitte à devoir en même temps leurs rappeler les sanctions qu'ils pouvaient avoir avec un pareil comportement. C'état inadmissible au sein d'une école telle que Poudlard. 

« J'vais pas vous montrer sauf si vous voulez, c'assez gênant. J'le souvenir que'que part s'vous l'voulez. Bref. J'avais pas beaucoup d'chances à quatre contre un et c'te bande de lâches a utilisé la magie... J'tais d'jà instable 'vec la magie. J'suis pas allé à l'infirmerie. J'voulais pas y aller, 'lors j'cherché une autre solution.... J'me suis soigné tout seul. J'sais qu'c'peut paraître "stupide" pour quelqu'un d'extérieur, m'j'suis très bon là-d'dans. »
« Je ne te demanderai pas de me montrer tes blessures, ne t'en fais pas. Les voir n'est pas ce qui m'intéresse. Cela dit même si tu dis être très bon, je préfère que tu ailles voir l'infirmière. Elle n'utilisera pas forcément la magie sur toi si tu ne le souhaite pas, mais elle doit malgré tout vérifier que tout a été cicatrisé. Il en va là de ta santé, je t'oblige donc à aller la voir dés que possible.  » 

Même si cela n'était pas le sujet, Aladár ne pensait pas qu'utiliser la magie était une méthode de lâche, ou autre du genre. Ce n'était pas donné à tout le monde de pouvoir, mais surtout de savoir l'utiliser. C'était complexe, cela demandait beaucoup de patience et de pratique pour arriver à la maîtriser. En somme, en avoir droit autoriser à pouvoir s'en servir, mais à bon escient. Il supposait qu'Altan devait penser cela dû au fait qu'il n'était pas à l'aise avec, et préférait en quelques sortes se battre avec les poings. Bien entendu, il était vrai que la manière d'agir des élèves n'avait pas été des plus courageuses. Elle avait même été inacceptable. Il avait d'ailleurs déjà prévu de demander si l'élève se souvenait de certains noms de ceux qui l'avaient "attaqués". 
Le jeune Mongol commença ensuite à raconter la peur qu'il ressentait désormais, puis parla de sa dernière mésaventure. Au fur et à mesure, le professeur fronça les sourcils. Il était conscient que vivre cela ne devait pas être simple pour son élève, qu'avoir peur, que penser à sa mort ne lui donnait alors pas envie de venir en cours. Seulement, il n'avait, en quelque sorte pas le choix. Il fallait qu'il surpasse son blocage, aux yeux de l'Hongrois, il n'essayait pas assez. Aucun maléfice ne l'empêchait d'entrer dans une salle de cours. Il ne pouvait pas exactement comprendre à quel point Altan avait peur, c'était normal d'un côté : Il pouvait s'inquiéter pour sa fille, mais ressentir la peur, la vraie, il s'efforçait de ne plus la sentir depuis que sa fille s'était fait attaquer par un loup-garou. Il avait bien compris que cela faisait prendre des décisions rapide, et non réfléchit. Il n'y avait donc là rien d'intéressant. Mais le faire comprendre aux élèves n'étaient pas choses aisées, même si il s’efforçait de le faire encore et encore. Cependant, il se doutait qu'Altan ne mentait pas, mais il manquait simplement de force, ou un peu de courage. Cela ne faisait pas revenir M.Héderváry  sur son jugement : son élève devait reprendre les cours.

« Je prends note de l'ensemble de ce que tu viens de me dire. Par ailleurs, je souhaite savoir si tu saurais me donner les noms des élèves t'ayant fait toute ses blessures. Il est important qu'ils soient sanctionnés de leurs actions. Cela les empêchera de s'en prendre à d'autres personnes dans ton cas.  »

Il prit un temps de pause, sortant de quoi noter les noms qu'il avait demandé, si son élève pouvait l'aider. Il se préparait déjà à convoquer de nouvelles personnes à son bureau. 

« Pour ce qui est du reste, Altan, sache que j'entends bien ce que tu me dis là. Ta peur est justifié si à plusieurs reprises tu t'es ainsi retrouvé dans des situations risqués. Cela dit, si tu as pu "escorter" un élève, comme tu le dis, c'est que tu es encore apte à surpasser ta peur pour protéger tes amis, n'est-ce pas ? Et eux, vont encore en cours. Si tu les aides, tu dois aussi montrer une forme d'exemple. Hors, si tu laisses ta peur te dominer, tu ne pourras pas les aider. De plus, quitte à me répéter, sécher ainsi autant de cours ne t'es pas autorisé, et tu finirais par te retrouver toi-même sanctionné pour cela, ce qui ne devrait pas tarder. Et cette fois ci, ce sera bien plus lourd que ce que je t'ai déjà donné.»

Il était, bien évidemment, on ne peut plus sérieux dans ses propos. Cela ne l'enchantait pas particulièrement, mais il devait être impartial et irait jusqu'à parler de son cas auprès du Directeur de Poudlard si Altan ne changeait pas vite d'avis. Il ne pouvait faire un cas à part pour un élève. Le favoritisme n'était pas permis, et l'élève n'aurait pas de cours particulier ou quoi que ce soit d'autre pour rattraper tout le retard. Ce n'était certainement pas possible, par aucun moyen.

« Tu te dois d'affronter la situation. Tu n'as pas d'autre choix. Es-tu allé voir la psychomage ? Elle peut aussi t'aider pour ce blocage. Ce n'est pas à toi de partir de cours. Tu n'as pas à décider cela. Et je n'ai pas envie d'avoir d'autre cas du genre, si jamais tu continues ainsi.»

Bien sur qu'il y avait un tel risque. Si d'autres élèves marqués faisaient la constatation qu'Altan n'était toujours pas en cours, certains serait apte à faire de même, ne comprenant pas pourquoi Altan en serait permis et pas eux. Il en était bien sur hors de question. 

« La fuite n'est pas une solution. Si il faut surpasser ta peur, je peux t'aider. Mais je veux ton retour en cours dés à présent, je serai intraitable à ce sujet. Sache que tu ne seras pas renvoyer de Poudlard, tu dois, comme les autres rester sous surveillance. Et si tu restes seul hors de tes cours, c'est là que tu t'exposes le plus au danger. Tu le comprends, n'est-ce pas ?»

A vrai dire, cette question était plus une sorte d'affirmation : il n'avait pas d'autre choix que de le comprendre. Il lui fallait avancer, sinon il raterait son année, et là, il aurait vécu tout cela pour rien. Cela n'en valait certainement pas le prix. 

« Nous, les enseignants, sommes prêt à t'aider. Mais pour cela, il n'y a qu'une seule solution. C'est ainsi. »
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Dernière édition par Aladár D. Héderváry le Sam 16 Avr - 20:06, édité 2 fois
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MessageSujet: Re: [TERMINÉ][21 novembre 1990] Une affaire de cours [Ft. Altan Ulaansükh] [TERMINÉ][21 novembre 1990] Une affaire de cours [Ft. Altan Ulaansükh] Icon_minitimeLun 11 Jan - 19:01













            Une affaire de cours.

      « I'm not... Weak. »
          

          
    Rien. Il n'avait ni parlé ni bougé à la fin de son "récit". À peine prononcé quelques mots en se rendant compte que le professeur attendait qu'il parle. Il le fixe alors calmement et hausse les épaules.

« Ils ont mon âge j'crois. Ou un peu plus vieux. C'tout c'que j'sais. Et y'en a un qu's'appelle Damian. »

    Puis il mure de nouveau dans un silence paisible, écoutant aux 3/4 et se réfugiant dans sa tête de l'autre. Elle est vide, c'est bien, ça laisse de la place.

« Nous, les enseignants, sommes prêt à t'aider. Mais pour cela, il n'y a qu'une seule solution. C'est ainsi. »

    Stupide. Il avait toujours trouvé ce genre de méthode stupide. "Oui heu, voilà. Alors on va t'aider mais pour ça bah tu vas te faire du mal tout seul." Le gryffondor se faisait rarement ce genre de réflexion, mais là ça l'avait percuté de plein fouet. Enfin. Il serait juste le gamin un peu con qui a des notes moyennes parce que ce qu'il fait ne l'intéresse pas. Quand il aura fini ces conneries, son père lui foutra la paix avec la magie et il fera quelque chose qui lui plaira plus.. C'est pour cela, entre autre, que le mongol a mis un certain temps avant de réagir à la fin de la réponse du professeur. Puis il finit par sourire (pour une fois) un peu tristement.

« J'vous ai pas attendu pour aller la voir... »

    On va dire qu'une certaine personne lui avait un peu forcé la main, même s'il n'en voyait absolument pas l'intérêt, au début de l'année. Ça n'avait rien fait et il n'y allait plus, préférant compter sur... Sur rien, à croire que ça marchait mieux. Tous ses "amis" avaient leurs problèmes. Alors lui il courait, c'est tout. Ça lui vidait la tête, et quand il avait la tête vraiment vide, il oubliait.

« Sans offense hein m'sieur. Mais c'la première chose qu'on m'a dit d'faire. J'écoute un peu quand on m'conseille. »

    En fait non. Il n'écoutait jamais quand son père lui disait que protéger les autres était stupide, il n'écoutait pas non plus quand on lui disait de prendre soin de lui... Mais il avait fini par le faire UNE fois. Le regard vide du jeune adulte se pose donc sur son supérieur et il finit par se lever de son siège. Il a détesté parler de lui et s'il pouvait ne jamais le refaire, ce serait sûrement sa motivation dans la vie. Clairement.

« Sur ce, s'vous voulez bien m'excuser. L'est tard et j'vais avoir des ennuis si j'traîne dans les couloirs. »

    Le brun sent sa "batterie" lâcher avec cette dernière phrase. Il a un gros coup de barre, là, d'un coup... Serrant discrètement les dents, il quitte finalement le bureau de son directeur de maison. Des solutions, il en trouvera. C'est pas une bande d'imbéciles qui va l'arrêter... Il jette un oeil au dehors, par l'une des fenêtres du couloir, et soupire. Trop noir, on ne le laissera pas sortir. Alors il retourne à son dortoir. Dormir pour oublier, c'est bien aussi.


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[TERMINÉ][21 novembre 1990] Une affaire de cours [Ft. Altan Ulaansükh]

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