Caractère : Sen... Charmante poupée de porcelaine, douce comme un agneau et, pourtant, aussi redoutable que la plus vile des vipères. Sen, elle est étrange, énigmatique, elle ne parle pas beaucoup d'elle. Non. Elle ne parle pas beaucoup tout court. On pourrait, par ailleurs, aisément croire que cette dernière ait fait serment de mutisme !
Sen, c'est un casse-tête, une demoiselle difficile à comprendre et à cerner, un véritable coffre fort scellé sous cadenas.

Le fait qu'elle ne soit pas loquace la rend très solitaire et d'une timidité certaine. Elle a énormément de mal à se fondre dans la masse, à se montrer sociable et avoir un esprit de groupe développé. Miss Suong est avant toute chose une adolescente posée, sereine, mature et créative. La compagnie d'autrui ? Elle n'en a pas réellement besoin, son amour pour les arts en tous genres est amplement suffisant pour animer ses journées.
Et pourtant, lorsque l'on brise ce voile d'introversion, c'est toute une palette de sentiments et tempéraments qui s'offrent à vous. L'exemple le plus flagrant est lorsqu'elle est en apesanteur sur son balai, lors des matchs de Quidditch. Croyez-le, elle s'avère méconnaissable ! Téméraire, fonceuse, voire grossière si l'on marche un peu trop sur ses plates-bandes et extrêmement compétitive. Sen est une adversaire redoutable et admirable, le genre de joueurs qui vous donnent la pêche et la motivation pour vous surpasser et donner le meilleur de vous-même. Tout en restant des plus respectueux et modestes.
Quant aux moments où elle se trouve les pieds sur terre, deux options s'offrent à vous :

Soit elle vous apprécie, auquel cas elle fera preuve d'une douceur, d'une attention, d'une loyauté, hospitalité et fraternité inébranlables.
Soit elle ne vous porte pas dans son cœur, voire carrément, vous hait du plus profond de son être. Dans ce cas-ci, elle se fera un malin plaisir de vous envoyer des pics en tous genre et être d'une mal-amabilité déconcertante.

En clair, Sen est un petit bout de femme au caractère des plus forts et intrigants.
Il y a bien des choses qui ne tardent d'être connues à son sujet. Alors, allez-y, venez vers elle, parlez-lui, et faite vous une opinion personnelle sur le type d'être qu'est notre jeune sorcière !

Physique : Lorsque l'on connaît ses parents, on peut avec aisance lui dire qu'elle s'avère être le portrait craché de sa mère. Toutefois, en prêtant davantage attention, on remarque de fortes similitudes paternelles, la démarquant ainsi légèrement de ses camarades exclusivement typés asiatiques.

Son visage est, sans aucun doute, ce qui marque le plus ce métissage. Au lieu de deux yeux bridés, propres à la population locale, les siens sont un mixte de l'Européen et l'Occidentale : ils sont qualifiés de "en amandes".
Son visage aux traits à la fois doux et fermes la rendent mûre et agréable à regarder. Il n'est d'ailleurs pas rare que l'on lui attribue un âge plus élevé, bien loin de la vérité.
D'un côté, le physique n'aide pas non plus. Pour une demoiselle de seize ans, Sen est drôlement "adulte". Un bon mètre soixante-dix, des formes ni trop voyantes, ni pas assez, une démarche sûre d'elle... En voyant cette silhouette, pesant une cinquantaine de kilos seulement et d'un teint pouvant faire pâlir la plus pure des porcelaines, il n'est pas rare que l'on la prenne pour une jeune femme débutant dans la vie active !

Revenons en au visage.
Ses lèvres, rarement pliées par un quelconque rictus, donnent une impression de velours. On aurait presque envie de l'embrasser, comme ça, pour voir si elles sont aussi douces qu'elles ne le paraissent...
Trônant au-dessus de sa face, une longue, soigneuse et entretenue, chevelure d'un noir de jais. Et lorsque l'on dit longue, elle l'est ! Détachés, ses cheveux atteignent facilement le milieu de son dos, voire carrément la naissance du bassin.
C'est pourquoi miss Suong les attache toujours d'une quelconque façon. Une queue-de-cheval, un chignon, une tresse... Qu'importe, temps qu'ils se trouvent domptés.

Pour ce qui est des habitudes vestimentaires, l'adolescente porte, les 3/4 du temps, l'uniforme de l'établissement surmontée par son écharpe aux couleurs du blason de la maison Serdaigle. Mais, lorsqu'elle n'est pas en cours et, par conséquent, n'est pas dans l'obligation de se vêtir ainsi, vous la croiserez probablement en tenues traditionnelles occidentales. Le plus souvent dans des teints verts, semblables à la couleur du jade.

Histoire : Peu importe le contexte historique, économique ou autre d'un État. Peu importe les conditions, les dangers... L'amour est une chose implacable. Notre protagoniste en est le fruit, la preuve. Elle, sur cette terre victime d'un profond conflit, au sein d'un pays au cœur de la guerre civile, marque la véridicité de ces propos : Le 30 Avril 1974 naquit Sen. Jeune vietnamienne, perdue au milieu de la lutte d’Indochine.

À l'époque, on ne le savait pas encore, sa date de naissance s'avérait être celle de l’achèvement de cette bataille. 30 Avril 1975, un an jour pour jour : retour de la paix au Viêtnam...

Sen était le premier enfant de ses parents. Par ailleurs, la demoiselle était issue de cette guerre : sa mère, vietnamienne et son père, américain, se rencontrèrent ainsi. Son père était soldat pour l'armée américaine, ainsi que fils de sorciers. Sa mère, elle, n'était qu'une simple civil. Elle se trouva, lors de la guerre, blessée et secourus par les médecins de l'armée alliée, ainsi eu lieu la rencontre.

La petite fille n'eut pas la chance de connaitre son père. Ce dernier étant militaire, il se devait d'être en déplacement le plus souvent, laissant la charge de son enfant à sa chère et tendre femme. Chère et tendre femme qui, hélas, laissera, un jour funeste, veuve. Sen n'avait alors que 6 ans.

Bien que ce passage fût rude et marquant, le temps termina par panser les plaies, aussi bien chez l'orpheline que la veuve, et n’empêcha, ainsi, pas de vivre dans la joie et la sérénité.
Elles n'étaient pas riches, mais n'en demeuraient point pauvres pour autant. Mère et fille vivait de façon modeste, avec les moyens du bord, et cela leur convenait tout à fait.
Comme tout enfant, miss Suong alla à l'école, elle vivait et faisait comme tous les jeunes gens normaux de son âge. Toutefois, notre petite tête brune n'était pas "normale". Non. Elle avait un plus, un don, un sixième sens, les gens appelleront cela comme bon leur chante... Elle avait hérité de son géniteur, sa spécialité, ce qui le rendait unique parmi une multitude d'autres personnes : le don de sorcellerie.

Cette aptitude fantastique, la mère la connaissait. Elle savait pour les pouvoirs de son mari et, dans le fond, était des plus heureuses d'apprendre que sa fille avait, en elle, une petite part de son disparu papa. Ainsi, bien qu'à 100% humaine et 100% inexpérimentée en la matière, Madame Suong fit tout son possible pour encourager et conseiller sa fille qui, de jour en jour, de mois en mois et d'année en année, progressait à vue d'œil.

Bien évidemment, la demoiselle faisait ses petits apprentissages en secret, en cachette. Il était évident qu'une telle chose devait restait inconnue du grand public, un secret uniquement partagé entre elle et sa génitrice.
Sen Mông s'entraînait dès qu'elle en avait l'occasion. Chaque temps-libre, week-end et jours fériés y passaient. Pourquoi tant d'acharnement, diriez-vous ? Eh bien, tout simplement que la jeune fille, désormais à la fleur de l'adolescence, avait pris connaissance, par le billet de sa mère, d'une académie exclusivement peuplée de jeunes gens comme elle : des sorciers, mages, magiciens...

On lui avait raconté que son père y avait étudié et en était ressortit diplômé. Mais aussi, que l'on ne pouvait y entrer qu'en recevant une invitation, une inscription scellée dans une enveloppe elle-même scellée par le sceau de l'école : Poudlard.

Les raisons d'un apprentissage aussi studieux sont-elles, désormais, plus claires ?
Et encore, ce n'était que la partie magique. Sen s'entraînait aussi énormément sur sa maîtrise de la langue anglaise. Car oui, elle n'allait point aller bien loin en ne sachant communiquer qu'avec sa langue maternelle.
Elle avait l'avantage de comprendre assez facilement la langue britannique, néanmoins, la prononciation et le dialecte n'étaient pas ses points forts. Mademoiselle Suong possédait un Anglais des plus rudimentaires et basiques.

"Les efforts payent toujours" comme on dit ! Et voilà chose véridique !
Il fallut du temps, des heures de durs labeurs et une patience à rude épreuve, mais... Ça y était ! Elle avait atteint son objectif, son but ! Là, au seuil de sa porte, une enveloppe marquée d'un seau de cire rouge.

Aujourd'hui, cela fait déjà plusieurs années que la jeune femme est scolarisée au sein de cette école de magie. Arrivant désormais à sa sixième année, dans la maison des Serdaigles, la maison lui ayant était, le jour de son arrivée, attribuée en fonction de son tempérament et caractéristiques.
Elle s'en retourne sur ses terres natales à chaque vacance, ne voulant point abandonner sa pauvre mère restait toute seule au pays. Toutefois, toutes deux savent que jamais, ô grand jamais, Sen n'arrêterait ses études pour sa famille. La raison étant qu'elle se devait de suivre les traces de son père. Pour lui, mais aussi pour la fierté de sa mère.

"Je m'appelle Sen. Sen Mông Suong. J'ai vécu avec une mère moldue, j'ai fait tout ce qu'il fallait pour entrer dans cette école afin d'honorer mon père et, aujourd'hui, je poursuis ma quête. Enchantée !"