Caractère : Garder le sourire et profiter un maximum de chaque instant, voici ce que les parents de Dolorès avaient inculqués à leur jeune fille. La vie est si courte qu’il est bien triste de se morfondre tout le temps ou de baisser les bras facilement. Bien entendu, cette même vie n’est pas toujours rose et la jeune demoiselle a bien conscience des problèmes qui lui sont propres, mais qui ne tente rien, n’a rien. Cette philosophie est la ligne directrice de Dolorès qui apparaît comme étant une personne débordante de bonne humeur et de vitalité. Elle est increvable et lumineuse, et n’hésite pas à tendre sa main vers celui qui clamerait son aide.

Souriante et agréable, elle est enjouée à l’idée de pouvoir ensoleiller les journées moroses de ses proches ou de partager ses goûts et impressions sur divers thèmes. Son optimisme et son côté rêveur lui permettent d’apprécier les petits plaisirs du quotidien et d’observer ce qui l’entoure avec un jugement positif. De ce fait, elle a du mal à comprendre pourquoi certains individus, pourtant dans des situations bien banales, se permettent de râler sans jamais s’arrêter. Râler. Toujours râler. Ah, ça, les râleurs, elle ne les aime pas trop et leur collerait bien une claque ou deux.

Dans la continuité de cette personnalité pétillante, Dolorès est dotée d’un naturel extrêmement curieux. L’inconnu ne l’effraie pas, mais semble plutôt l’attirer irrésistiblement. Partir en excursion, fourrer sa tête dans une étagère d’encyclopédies, tester de nouvelles choses, écouter les ragots… Ce besoin permanent de nouveauté en serait presque une obsession.

Dolorès apprécie se pomponner chaque matin et se montrer élégante devant autrui. Polie et courtoise, elle est aussi raffinée que délicate. Sa curiosité légendaire aura beau l’emmener sur des champs de mines, truffés de bombes appelées “maladresses”, Dolorès n’oublie pas ce que sont le tact et la bienséance. Elle aime la fine beauté des arts pittoresques ainsi que la musique dans son ensemble - par ailleurs, la brunette chante aussi d’une voix douce.

Cependant, ces codes imposés par la société n'effacent nullement ses origines et son sang chauds maltais. Dolorès adore festoyer, danser et s’amuser. Elle ne dira jamais “non” à une fête improvisée dans la salle commune des Serdaigles… Même si les Serdaigles restent des Serdaigles... - non je n’ai pas de préjugés !

Bien entendu, cette mistinguette n’est pas une miss parfaite. Bien qu’encore très attachée à la religion catholique, elle se laisse assez souvent porter vers la gourmandise ou la jalousie. Elle a souvent les yeux plus grands que le ventre et son porte-monnaie ne suit pas systématiquement. Sa déception peut être bien pire que son air enjoué du quotidien. Sa jalousie est étroitement liée à sa possessivité. Ce qui lui appartient, lui appartient, point. Ne risquez pas une main voleuse dans ses affaires, elle vous mordra à coup sûr.

Dans tous les cas, son humeur se lira automatiquement sur son visage. Encore bien jeune, Dolorès ne maîtrise que partiellement son émotivité et sa sensibilité. Elle a tendance à aller aux extrêmes quand un sujet lui tient à coeur, pleurant ou hurlant de joie pour une raison dérisoire. Elle est très expressive et se montre assez taquine envers les plus émotifs qu’elle - l’assurance vient avec l’âge, il y parait...

Têtue et perfectionniste, elle apprécie grandement le travail minutieux et déteste qu’on lui impose des idées ou de faire quoi que ce soit. Elle s’estime assez grande pour se débrouiller par ses propres moyens et assume ce qu’elle pense tout haut. D’ailleurs, elle n’apprécie que très peu l’hypocrisie et la flatterie abusive des gens. Les compliments, ce n’est pas trop sa tasse de thé.

Concernant ses goûts, en général, Dolorès est une cuisinière ayant un petit penchant pour les pâtisseries et autres sucreries délicates et colorées. Elle pourrait manger du chocolat et boire du café jusqu’à l’ivresse. La brunette avoue avoir un faible pour les agrumes, notamment les mandarines et les oranges sanguines. Les volatiles la passionnent et elle vénère son chat Momo comme étant la divinité du fluff - malheureusement cet amour semble être à sens unique, le félin étant très indépendant vis-à-vis de sa maîtresse gaga. N’oublions pas non plus les grands bols d’air marin et le doux remous des vagues qui ravivent ses souvenirs d’enfance lors de balades en bord de mer : l’endroit rêvé pour rêvasser.

Ce qu’elle n’aime pas ? Les moustiques et les plats étranges écoeurants. Elle vous jugera pour votre manque de passion derrière les fourneaux.

Physique : Dolorès est une jeune femme, ou  plutôt une vieille fille, âgée de 18 ans et haute d’un raisonnable 1m66. Ni grande, ni petite, ni large, elle passe les portes comme miss Tout-le-monde et se fond dans la masse sans pour autant disparaître entre deux géants.

Ayant la nationalité maltaise gravée sur sa carte d’identité, on aurait pu s’attendre à une demoiselle un poil plus bronzée… Et pourtant son teint de peau est relativement claire, sans pour autant être aussi pâle que celle d’un gengens du grand nord - vivant on-ne-sait-comment dans des contrées glaciales et sombres.Tenant des origines britanniques du côté de sa mamoon, Dolorès n’est pas, initialement, une personne des plus colorées. Allant de paire avec le temps maussade de Poudlard qui, entre nous, n’est absolument pas l’endroit le plus ensoleillé de la planète, la jeunette avait perdu son léger bronzage maltais au fil des années. Prenant soin de son corps, Dolorès n’est pas une adepte des piercings ou des tatouages, trop “émo” à son goût - ne la tapez pas, elle ne sait pas ce qu’elle dit !

Concernant sa douce tignasse brunâtre, les cheveux de Dolorès sont épais et légèrement ondulés, tombant quelques centimètres en dessous de ses épaules. La fillette coiffe régulièrement sa chevelure en une petite tresse posée sur son côté gauche. Quelques mèches s'échappant de l’élastique encadrent son fin visage, peintes du même châtain foncé que leurs consœurs attachées, s’éclaircissant progressivement vers les pointes.

Ses yeux noisette révèlent une nuance miel éclatante et pleine de malice. Dolorès maquille ses yeux quotidiennement avant de les embellir de lunette de vue - elle est hypermétrope - à la monture tigrée ou bien de ses traditionnelles lunettes de soleil. Son regard est aussi joyeux et pétillant que le sourire arboré par ses fines lèvres.

Dolorès a tendance à s’habiller chaudement à Poudlard, étant légèrement frileuse. Elle apprécie les habits chics, soignés et élégants, ornés de fausse fourrure et tenant bien chaud. Des petites bottines, un pantalon basique accompagnés de quelques accessoires ainsi que d’un béret… Ceci fait sa tenue du dimanche.

Histoire : C’était un certain 21 septembre 1974 que la petite tête brune de Dolorès vit le jour, pleurant à chaudes larmes dans les frêles bras de sa mamoon. Bercée par la chaleur d’un doux foyer, la fillette avait grandi entourée de ses proches, baignant dans l’amour du cocon familial - rien de bien exceptionnel à première vue.

Étant la fille unique d’un couple d'une Moldue et d'un Cracmol pâtissiers, Dolorès semblait prédestinée à un futur banal et ordinaire, rythmé par le travail et la routine. Cependant, les gènes de sa famille paternelle devaient en avoir décidé autrement… Le papounet avait beau être né Cracmol, sa mère ainsi que sa jeune soeur étaient de ferventes sorcières. La magie provenait très certainement de ces aïeuls-ci. Inconsciente de ses pouvoirs, Dolorès n’était cependant pas ignorante de la face magique du monde. Sa grand-mère lui contait souvent ses aventures à Poudlard ainsi que les petites bêtises de la tante Véronica.

N’ayant point manifesté sa magie de manière conséquente, la maltaise fut bien surprise de recevoir une lettre portant le cachet de Poudlard à ses 11 ans, l’invitant dans ce monde magique et féérique.

Dolorès cru d’abord à une blague de mauvais goût et s’était pressée de jeter le papier à la poubelle, même si une part au fond d’elle voulait croire à cette arnaque. Quelle ne fut donc pas sa surprise lorsqu’elle se fit soudainement agresser par cette même lettre, volant dans le vide et lui criant dessus. La brunette en était tombée sur les fesses… Et ses deux parents n’étaient pas mieux lotis, niveau surprise ou état de choc.

Poudlard. Était-ce possible ? Réalisant petit à petite, Dolorès se voyait déjà comme une grande et magnifique sorcière, munie de sa longue cape noire et de son fin chapeau, tendant fièrement sa baguette magique. Le rêve devenait réalité… Bien que le chemin était semé d’embuches.

Réglant les formalités en compagnie de sa grand-mère dans le Chemin de Traverse, elle acquit une baguette toute neuve et fit la rencontre de Momo, un chaton aussi blanc que la neige et aux iris rappelant la couleur de la mer. Dolorès tomba directement sous le charme et malgré les coups de griffes et l’air snob de l’animal, cet amour perdurait toujours… Toujours de manière excessive. Pas très étonnant que le félin préfère se faire la malle que de se retrouver dans l’emprise de sa maîtresse fofolle.

Quelques temps plus tard, après la séparation quelque peu déchirante avec ses parents, Dolorès s’envola pour Londres, puis rejoignit Poudlard.

Ne connaissant que quelques bases en sorcellerie, les débuts de la jeune fille ne furent point prometteurs. Elle redoubla même sa première année à Serdaigle, sous les moqueries de ses camarades.

Une née-moldu n’avait pas sa place dans ce lieu emblématique du monde magique… Dolorès bien que timide et facilement impressionnable au cours de sa première année d’études, était déterminée à en prouver le contraire. Rebroussant les manches, elle mit les bouchés doubles. Elle était intraitable en cours de potion et dans les autres matières théoriques, mais quelques lacunes persistaient et persistent toujours en métamorphose, notamment.

Désormais plus intégrée et beaucoup plus ouverte, Dolorès entamait enfin sa 6ème année scolaire - enfin 7ème, si on devait chipoter. Il va sans dire que les évènements de ses deux dernières années avaient soulevé un soupçon d’inquiétude chez la maltaise, mais ne tachaient en rien son optimisme à toutes épreuves.