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Souvenir d'un Père fier de son fils ... - Demeure des Beilschmidt [Printemps 1979]

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MessageSujet: Souvenir d'un Père fier de son fils ... - Demeure des Beilschmidt [Printemps 1979] Souvenir d'un Père fier de son fils ... - Demeure des Beilschmidt [Printemps 1979] Icon_minitimeSam 25 Juil - 3:16


Souvenir d'un Père fier de son fils ...




ULRICH BEILSCHMIDT
LUDWIG BEILSCHMIDT

Cela fait quelques temps que je tourne en rond dans ma grande demeure … Je vérifie maintes et maintes fois si la salle que j'ai prévue pour accueillir mes collègues historiens et historiennes est présentable, si notre elfe de maison, Reginald, a bien fait parfaitement tout ce que je lui avait demandé …

Mes livres sont-ils dans la salle ? Oui … Quelle heure est-il ? Encore trop tôt … Pourquoi Diable je me presse autant … Le sujet du jour n'est absolument pas de mon ressort : « Liens entre créatures mythologiques du monde moldu et créatures existantes du monde magique ». Néanmoins, je suis l'hôte de mon groupe de travail, c'est le moins que je puisse faire …

« Reginald !! »
hurlais-je, seul, devant la grande table qui va servir à rassembler les adultes pour une grande séance de recherche et de débat.

Aussitôt demandé, l'elfe de maison en question se retrouve à mes côtés, un peu tremblant, comme à son habitude. Je me tourne vers la créature, puis, la regardant dans les yeux, je lui redonne, une énième fois les consignes à suivre, d'un ton sévère et froid.

« Et … Et votre fils Ludwig … Maître .. ? »
demande Reginald d'une voix peu sûre, se tenant les mains d'une manière fragile.

« Je vais aller lui parler ... »
dis-je d'une voix plus chaude que d'habitude tout en sortant de la pièce. Laissant volontairement l'elfe vaquer à ses occupations.

J'avais encore le temps d'aller voir Ludwig et de lui expliquer calmement ce qui allait se passer à la maison sans rien lui cacher, seulement lui demander d'être gentil et discret … Tandis que les adultes allons travailler le plus professionnellement et efficacement que possible.
Traversant donc ma demeure, je devine sans grand mal que mon fils se trouvait en compagnie des chiens : Aster et Berlitz.

Du moins, l'inverse m’inquiéterait ...

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MessageSujet: Re: Souvenir d'un Père fier de son fils ... - Demeure des Beilschmidt [Printemps 1979] Souvenir d'un Père fier de son fils ... - Demeure des Beilschmidt [Printemps 1979] Icon_minitimeSam 25 Juil - 17:00

Souvenir d'un Père fier de son fils.

Ludwig Beilschmidt - Ulrich Beilschmidt




Et que le père n'ai pas d'inquiétude : car ici se trouve son fils, dans sa petite chambre, accompagné de ses deux chiens tous deux obtenus l'année dernière, et pourtant connaissant déjà les ordres basiques tel que "assis" ou "suis moi". La petite tête blonde a aujourd'hui prévu un grand projet : dessiner. Oh, bien entendu, il a déjà essayé, dans des années encore antérieures : et écrire, former les lettres avec sa plume, n'est-ce pas là une forme de dessin ? Sauf qu'aujourd'hui, le matériel est différent. Devant lui, plusieurs crayons colorés sont étalés, choses qu'on offre aux enfants afin de développer leur créativité. Le problème est que Ludwig n'en a aucune. Pourquoi inventer quand tout ce que nous fournis la réalité est suffisant ?

Il demande à Aster de s'asseoir, à Berlitz d'aller plus loin dans la pièce : il a encore du mal avec celui ci. Il a beau lui apprendre encore et encore la même chose, cet ordre simple qui permet à la bête de s'asseoir, mais rien n'y fait : le chien continue de marcher partout. L'enfant a encore un esprit trop fermé, et il n'a pas compris que chaque chien, tout comme les hommes, est différent, et a besoin d'une éducation unique. Il est trop fier pour penser ne serait-ce qu'un instant que sa méthode d'élevage ne marche pas, et pour lui, c'est définitivement Berlitz qui a un problème.

Son espace enfin agrandi et calme, le petit blond peut se mettre au travail. Il imagine déjà la grandeur se son art posé sur la feuille, avec cet espoir enfantin que sans entraînement, on peut arriver à tout : et le portrait de famille qu'il a prévu de réaliser est tout aussi précis qu'une photographie. Mais à peine saisit-il le crayon qui lui permettra d'accomplir son oeuvre que la porte de sa chambre s'ouvre sur son père. La politesse lui demande de se lever, ce qu'il fait directement, tandis qu'Aster reste immobile, obéissant, laissant Berlitz devenir la seule source de mouvement dans la petit pièce.

-Bonsoir Vati. Salut-il avec fierté. Avez vous besoin de moi pour quoi que ce soit ?

Il arrive dans temps à autre que son père souhaite s'entretenir avec lui. Ce sont des moments de discussion et d'apprentissage tout à fait intéressant pour le petit allemand, qui ne refuse jamais la moindre information sortie de la bouche de son géniteur. Mais il ne peut encore savoir que, ce soir, il n'y aura pas de leçon pour lui : le père est bien trop occupé avec sa propre recherche de connaissance. Pour l'enfant, l'adulte est un puis de savoirs infini, et il ne peut s'imaginer qu'il ait besoin encore de découvrir le monde.




Le roi des loupes
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MessageSujet: Re: Souvenir d'un Père fier de son fils ... - Demeure des Beilschmidt [Printemps 1979] Souvenir d'un Père fier de son fils ... - Demeure des Beilschmidt [Printemps 1979] Icon_minitimeSam 25 Juil - 21:03


Souvenir d'un Père fier de son fils ...




ULRICH BEILSCHMIDT
LUDWIG BEILSCHMIDT

Après s'être arrêté un court instant devant la porte en bois de la chambre de son fils, Ulrich poussa la porte lentement, laissant un petit grincement se faire.
A peine il a mis un pied dans la pièce, son regard balaye la chambre en silence : Ludwig était bien là, sage comme une image comme il a toujours été. Aster à ses côtés, et Berlitz qui était toujours aussi énergique …

Sans même lui avoir demandé, il semblerait que seul le respect mutuel entre Père et Fils fait lever ce dernier lorsqu'il remarqua son paternel, tout en le saluant :

« Bonsoir Vati. Avez vous besoin de moi pour quoi que ce soit ? » annonce-t-il avec une certaine fierté.

Après l'avoir salué de cette même manière, l'adulte rejoint le jeune enfant en silence, pose un genou au sol puis le regarde dans les yeux, sans avoir une expression sévère ou bien froide.

« Dans quelques temps, il y aura d'autres grandes personnes à la maison. Ces invités et moi-même, allons travailler sur un projet dans la salle de réunion prévue à cet effet. »

Il fait un court silence, vérifiant bien que le petit homme blond avait bien compris la situation … Puis, trop donner d'informations d'un coup est la meilleure des façons de ne pas se faire comprendre par les enfants. Il reprend la parole, en restant le plus pédagogue que possible :

« Durant un certain temps, qui pourrait ce compter en heures … Je te demande d'être discret, et de savoir t'occuper seul. »

Non pas qu'il avait aucune confiance en Ludwig ! Bien au contraire, le Père savait déjà que sa progéniture était un exemple de sérénité comme lui l'a été. Rien ne le dérange vraiment, à part le fait que Ludwig sera, encore une fois, seul à cause d'un travail un peu trop envahissant. Peut-être bien que l'enfant avait ses combines pour vaincre l'ennui ? Mais malgré cela …

Ulrich ne cessera jamais de penser au bien-être de son fils avant le sien.

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MessageSujet: Re: Souvenir d'un Père fier de son fils ... - Demeure des Beilschmidt [Printemps 1979] Souvenir d'un Père fier de son fils ... - Demeure des Beilschmidt [Printemps 1979] Icon_minitimeDim 26 Juil - 14:52

Souvenir d'un Père fier de son fils.

Ludwig Beilschmidt - Ulrich Beilschmidt




Ludwig apprécie toujours voir son père se mettre à sa hauteur pour lui parler. De cette manière, il peut le voir de face, et il se sent considéré comme l'égal de l'adulte. Dans l'esprit de l'enfant, une fois à la même hauteur, on s'adresse à lui non pas en lui donnant d'ordre, mais en lui demandant un service, entre hommes de même raison et de même intelligence. Et il est reconnaissant du geste. Il a lu dans ses livres de dressage que le chien doit dormir au sol et l'homme sur un lit, car l'homme doit toujours se montrer plus haut, plus supérieur à l'animal. De la même façon, l'homme se tenant dans l'escalier doit toujours être à une marche plus haute que celle sur laquelle se trouve le chien. Le garçonnet blond ne respecte jamais ce code de dressage : il considère ses amis Aster et Berlitz comme ses égaux, tout comme le fait son père.

-Dans quelques temps, commença t'il, il y aura d'autres grandes personnes à la maison. Ces invités et moi-même, allons travailler sur un projet dans la salle de réunion prévue à cet effet.

Son père laisse un silence, comme il le fait souvent. Prendre son temps pour bien expliquer, voila la méthode. Certains peuvent appeler ceci une "perte de temps", mais si celle ci se révèle utile et permet à l'enfant de comprendre de façon plus efficace, alors les secondes passées ne sont jamais perdues.

-Durant un certain temps, qui pourrait ce compter en heures … Je te demande d'être discret, et de savoir t'occuper seul.

Au final, Ludwig ayant justement prévu de se mettre à dessiner, le travail de son père ne peut mieux tomber. Il sait que la figure paternelle est très prit par son boulot : longues sont les soirées où il reste enfermé dans son bureau à faire de recherche, et longs sont les jours ou parfois il part à la recherche d'information et d'antiquités. Il est toujours confié à Reginald avec des ordres précis, ou parfois à d'autre personnes, collègues de travail d'Ulrich. Le petit allemand se sent seul, mais il comprend. Le travail que son père effectue le passionne, et quand il en parle, il va toujours plus profondément dans le sujet, si bien que parfois le garçon ne comprend plus de quoi parle son père. Mais Ludwig possède toujours ce rêve de, plus tard, pouvoir parler avec autant d'aisance et de passion sur un sujet où il serait savant. L'intelligence brûle dans le regard de l'historien, et son fils lui même souhaite reprendre le flambeau, d'autant plus que ces histoires de guerre et de civilisation le passionne.

L'enfant sait apprécier ces moments de travail : il se colle parfois l'oreille contre la porte de la chambre, parfois même en sort pour se rapprocher afin de mieux entendre. Il ne comprend pas tout, parfois quelques informations lui restent. Mais le principal a tendance à échapper à sa mémoire d'enfant. Alors, il part de temps à autre se renseigner  il faut bien s'occuper la journée. Et aujourd'hui même, ces séances d'échange de savoir ont lieux. Ludwig ne veut pour rien au monde interrompre ceci.

-Bien Vati. Je resterais ici, je ne ferais aucun bruit. Aster et Berlitz non plus n'en feront aucun : je sais comment les rendre calmes.

Toujours cette fierté dans la voix. Ce petit ton qui veut tout dire. "Regardez moi, père. J'ai la connaissance du dressage, et plus tard encore, je deviendrais tout aussi savant que vous. Alors continuez de me regarder, encore et encore : vous êtes la seule famille que je puisse rendre fier."




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MessageSujet: Re: Souvenir d'un Père fier de son fils ... - Demeure des Beilschmidt [Printemps 1979] Souvenir d'un Père fier de son fils ... - Demeure des Beilschmidt [Printemps 1979] Icon_minitimeLun 27 Juil - 15:31


Souvenir d'un Père fier de son fils ...




ULRICH BEILSCHMIDT
LUDWIG BEILSCHMIDT

Ulrich n'avait jamais eu de mal à se faire entendre et écouter par Ludwig. Une chance que l'enfant soit calme ? Disons simplement qu'ils ont tant de similarités entre Père et Fils … Est-ce une erreur d'être aussi proche de sa progéniture ? Est-ce mal de le considérer comme un adulte à part entière sans en oublier l'innocence du petit ? Qui sait …
Qui était capable de juger l’éducation que donnait Herr Beilschmidt à son jeune ? Personne.

Les explications données ne semblaient déranger le gamin au visage d'ange. Était-il déjà occupé avant même que le Vati ne rentre dans la pièce ? Il semblait, pourtant, si calme … ainsi que les animaux. Mais tant que le fils arrivait à combattre l'ennui et l'absence de son Père, la méthode importe peu. Le silence fut brisé, non le regard entretenu des deux Germaniques.

« Bien Vati. Je resterais ici, je ne ferais aucun bruit. Aster et Berlitz non plus n'en feront aucun : je sais comment les rendre calmes. »

L'adulte avait de suite reconnu ce ton si particulier de le fierté, et cela le fit doucement sourire, discrètement. Ce ressenti n'était pas aussi malsain que l'on pourrait croire : Le petit Ludwig n'a jamais été ce genre d'enfant à faire des bêtises pour attirer l'attention de son Papa, non … Il a toujours été plutôt à lui montrer sa maîtrise d'une situation, la résolution d'un problème ou bien un travail bien réalisé.
A travers chaque chose, aussi insignifiante que lui montrait avec une innocente fierté son fils, Ulrich ne pouvait qu'en être fier à son tour. Le garçon blond aux yeux couleur ciel était un exemple dans n'importe quel domaine, un petit bout d'homme parfait.
C'est alors, intrigué, l'historien commença à demander à l'enfant, d'une voix protectrice :

« Alors montre-moi comm- »
il fut interrompu par la voix de l'elfe de maison qui se trouvait derrière lui, tout tremblant, conscient que ce n'est point poli de couper la parole au Maître … Et que cela l’agaçait au plus haut point.

« Maître … Vos invités sont arrivés … Je les ai fait ren- »
lui-même fut interrompu par la furie aux cheveux de feu qui déboule dans la pièce, criant limite sa bonne humeur, coupant court à tout autre bruit.

« Ciao Ulrich ~ ♥ Ciao Luddy ~ ♥ »

Sourire au rendez-vous du côté de l'italienne, mais moue excédée du côté du germanique qui se lève puis retourne pour lui faire face … et lui souffler, non sans un regard froid et le ton adapté :

« Frau Calorossi … Soyez plus civilisée ... »

Lui qui espérait une réponse de la part de l'historienne-zoologiste, ce n'était pas le cas … La Dame passa à côté de lui, laissant le simple contact de sa main avec l'épaule du blond comme réponse avant d'aller serrer le jeune Ludwig contre elle un vif moment.

Pourquoi l'ai-je choisie comme babysitter attitrée de mon fils .. ? Cruelle erreur ...

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MessageSujet: Re: Souvenir d'un Père fier de son fils ... - Demeure des Beilschmidt [Printemps 1979] Souvenir d'un Père fier de son fils ... - Demeure des Beilschmidt [Printemps 1979] Icon_minitimeMar 28 Juil - 0:58

Souvenir d'un Père fier de son fils.

Ludwig Beilschmidt - Ulrich Beilschmidt




La suite n'est qu'une série d'interruption.

L'enfant sait que couper la parole aux gens est tout à fait impoli. Pourtant, l'elfe de maison ne semble pas son privé. Quel dommage ! Son père portait ces yeux remplis d'intérêt, on pouvait y lire "Vas-y, mon fils, montre moi tes compétences". Et Ludwig ne demande que ça. Pourtant, Reginald ne se gène pas pour priver le petit d'un peu d'adoration, ce qu'il déteste. Les sourcils froncés, il regarde l'elfe de maison. Son paternel est le maître, et c'est grâce à lui que l'elfe a quelque part ou dormir et quelque chose à manger : comment peut il s'autoriser lui même d'interrompre la famille qui l'emploie ?

Heureusement, sa parole elle même est coupée par la source de son interruption. "Comprends-tu à quel point ceci est désagréable ?", pense l'enfant tout en regardant Reginald. Mais bien vite ses reproches silencieux sont arrêtés par son entrée. C'est elle. C'est Valentina.

L'italienne est tout ce qu'il apprécie : un sourire flamboyant, un énergie sans borne, un liberté de mouvement et de pensées incroyable. Ses yeux pétilles de joie, ses lèvres encore et toujours relevées afin de former cette expression rayonnante. Elle est l'opposée même de l'enfant, mais Ludwig éprouve toujours énormément de sympathie envers ces personnes au visage expressif. Lui ne sait pas sourire, tout comme son père. Lui ne peut se permettre de faire ce qui lui passe par la tête, retenu par ses barrières morales et logiques. Dans un sens, il est très fier de celles ci. Dans un autre, elles éloignent de lui cette bonne humeur ambiante. C'était sois l'un sois l'autre, et le choix avait été fait. Car de Valentina ou de son père, le grand blond gagne toujours plus d'admiration.

La salutation italienne retentis : Ludwig aime ce langage énormément. C'est beau, clair, incroyablement musical, et surtout, c'est la langue issus de l'Italie, le pays issus de ce grand empire qu'était l'empire romain. Les livres à ce sujet sont omniprésents dans sa petite bibliothèque personnelle, et de voir comment toutes ces personnes ont amassé les plus grandes richesses du monde avant de tout perdre le fascine. Encore plus jeune, Valentina lui en parlait longuement , et cette femme n'est en fait que le commencement d'une longue adoration pour l'Italie et les italiens eux même. Bien sur, de nombreux pays l’intéresse énormément, de pars leurs histoires et leurs cultures, mais l'Italie reste de loin son préféré après l'allemagne, car le petit se montre déjà très patriote.

-Frau Calorossi … Soyez plus civilisée ...

Oh, comme le père a raison ! Le plus gros défaut de la femme qui le garde quand le père est absent est bien sont manque de bonnes manières ! Cela exaspère Ulrich tout comme son fils, mais la joie émanant de Valentina lui pardonne tout. Après avoir ignoré la demande du père, elle se dirige directement vers Ludwig afin de le serrer dans ses bras. Pendant ce genre de moment, il imagine toujours que l'italienne est en réalité sa mère, mais par souhait de rencontrer la véritable créatrice de ses jours, il se détourne toujours de cette pensée. Quelque part attend une femme au sourire encore plus beau que celui de Valentina, une femme l'aimant comme une mère doit aimer son fils.

Bientôt l'étreinte de termine, et les adultes partent de la chambre. Ludwig se retrouve seul. Par réflexe, il entrouvre la porte afin de pouvoir écouter les adultes parler tout en dessinant. Puis il se tourne vers sa feuille blanche. Bientôt celle-ci sera remplie d’œuvres d'art.




Le roi des loupes
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MessageSujet: Re: Souvenir d'un Père fier de son fils ... - Demeure des Beilschmidt [Printemps 1979] Souvenir d'un Père fier de son fils ... - Demeure des Beilschmidt [Printemps 1979] Icon_minitimeJeu 30 Juil - 15:00


Souvenir d'un Père fier de son fils ...




ULRICH BEILSCHMIDT
LUDWIG BEILSCHMIDT

Bras croisés, regard fixé sur l'Italienne et le visage visiblement agacé, j’attends auprès de ma collègue. On pourrait me dire que je suis bien chanceux d'avoir trouvé une Dame aussi adorable que Valentina pour garder mon fils lorsque je me dois d'être absent plus d'une semaine … Pourtant, cela m'insupporte …
Cette femme est beaucoup trop proche de mon fils à mon goût, et d'ailleurs, nous en avons déjà parlé de ce sujet … Pourtant, elle ne semble pas du tout changer sa manière d'être avec Ludwig. Elle qui l'idéalise, malgré elle, comme un fils. Il va falloir que je lui refasse la remarque que ce n'est point le cas.

Voici, enfin, que la belle rousse se détache du petit ange blond et vienne enfin à ma rencontre, toujours souriante comme elle l'a toujours été. Elle m'exaspère …

Nous quittons donc la pièce, laissant seul mon fils dont j'accorde un dernier regard avant de focaliser mon esprit sur ma tache d'aujourd'hui : La réunion au sujet que je ne maîtrise pas … Et cela, ma collègue me le fait comprendre d'un air moqueur dont elle a l'habitude d'avoir …

« Alors Ulrich-chou ? Comme ça, un sujet sur les créatures magiques t'intéresse  ? »

Je grimace, elle m'agace vraiment … Rien que son pseudo surnom. J'ai un nom et prénom, alors pourquoi changer cela ? Surtout pour un tel surnom … indignant …
Je lui répond donc, d'une voix froide et distante … peut-être même un peu frustrée :

« Valentina … Je m'appelle Ulrich. Cesse d'utiliser ce surnom débile ... »

Un seul petit rire enfantin de la part de cette Dame, trop amicale à mon goût, avant que nous pénétrons dans la salle où la réunion va avoir lieu. Il ne manquaient que nous, l'elfe de maison s'était occupé des autres historiens, j'en tient compte …
Prenant place, j'annonce que le débat peut enfin commencer :

« La réunion d'aujourd'hui à pour sujet : « Liens entre créatures mythologiques du monde moldu et créatures existantes du monde magique ». Veuillez prendre parole. »

Car ce n'est pas ma personne qui pourra dire quoi que ce soit … Ceci n'est point un sujet que je connais, moi qui est spécialisé dans les premiers temps du monde magique. La seule chose que je pourrai faire, c'est gérer les temps de parole de chaque collègue et peut-être … calmer certaines bagarres intellectuelles que ses adultes pourraient engendrer …

Comme quoi, nos sommes tous des grands enfants autour de cette table … Surtout celle qui me fait face ! Seul femme de cette table. Cela me déstabilise … Pourquoi …
Pourquoi faut-elle qu'elle utilise une mèche de ses cheveux pour se faire une longue moustache .. ? Comme une fillette s'ennuyant de tout ...

Décidément, jamais je ne la comprendrais ...

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MessageSujet: Re: Souvenir d'un Père fier de son fils ... - Demeure des Beilschmidt [Printemps 1979] Souvenir d'un Père fier de son fils ... - Demeure des Beilschmidt [Printemps 1979] Icon_minitimeJeu 30 Juil - 21:58

Souvenir d'un Père fier de son fils.

Ludwig Beilschmidt - Ulrich Beilschmidt




La réunion commence : Ludwig peut l'entendre à travers la porte. La voix puissante et pourtant calme de son père l'ouvre. Les doigts de l'enfants touchent le sol parfaitement propre, saisissant les crayons colorés s'y trouvant. Il a le visage de son père en tête, il est prêt à le représenté.

D'un air expert, il trace sur la feuille ses idées, commençant par des contours bien noirs. Ca lui semble évident, il faut bien les voir, pour bien se rendre compte des formes. Puis, il prend son crayon beige, pour remplir le visage du dessin. Le bleu passe par la suite : il sert à dessiner ces yeux dont lui même a hérité. Quant aux cheveux, qu'ils ont d'égale couleur aussi, quelques traits servent à les représenter.

Ludwig se redresse, pour voir son dessin de plus loin, fronçant les sourcils, comme étant prêt à engueuler les crayons pour leur piètre travail. "C'est laid", pense t'il. "Pourquoi est-ce laid ?". Il n'arrive vraiment pas à comprendre. Il a tout bien fait ! La peau, c'est beige, les contours, c'est noir ! Ou est le problème ?! Bien entendu, l'enfant ne peut se rendre compte que les effets de lumières, d'ombre... Que pour faire tout ceci, il est en général nécessaire d'utiliser d'autre couleur. Avec un assemblage de gris est d'orange, ou même de bleu, il est tout à faire possible de donner l'illusion d'une couleur peau parfaite.

L'enfant passe donc a une conclusion honnête, bien qu'énervante : le talent, ça ne vient pas comme ça, et avant de pouvoir faire une véritable peinture, il faut des années d'entraînement. Il doit donc trouver un autre moyen, car son perfectionnisme l'empêche d'aller montrer cette espèce de patates garnie de paille à son père en lui disant "Regardez, père, je vous ai dessiné". Il regarde dans sa chambre, les couvertures de ses livres, avant d'en voir une qui le met sur la bonne voie. Mais oui ! Un dessin simple réalisé avec des formes non complexes peut parfois donner de très bons résultats ! Tant que l'idée est claire et précise, et que le résultat est visible, le travail est acceptable ! Il se met donc à son oeuvre : des ronds simples pour les visages, des points simples pour les yeux. Pourquoi faire compliqué sur le résultat est meilleur ainsi ?

Plus tard, après avoir usé trois feuilles, son travail est dans ses mains. Son père, lui, et ses chiens. Il se souvient du mal qu'il a eu pour les représenter, mais le résultat est satisfaisant ! Il y a tant de silence dans la maison, et l'enfant était tant concentré sur son oeuvre qui ne sait plus quelle heure il est. Il décide de se lever, et d'à petit pas, se diriger vers la salle ou se trouve la réunion. Il entre dans la pièce, et se fige devant tous ces regards se figeant sur lui. Il n'aurait pas du venir...

Ses doigts se resserrent sur son dessin.




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MessageSujet: Re: Souvenir d'un Père fier de son fils ... - Demeure des Beilschmidt [Printemps 1979] Souvenir d'un Père fier de son fils ... - Demeure des Beilschmidt [Printemps 1979] Icon_minitimeVen 31 Juil - 20:35


Souvenir d'un Père fier de son fils ...




ULRICH BEILSCHMIDT
LUDWIG BEILSCHMIDT

C'est à peine la réunion de commencée que les premières tensions commencent … Entre certains historiens qui veulent absolument se présenter et annoncer fièrement leur découvertes, d'autres qui veulent travailler de suite … Ceux qui veulent parler, et ceux qui hurlent … Et toujours la mythique situation de « c'est pas moi, c'est lui qui … ! » ou du « Tu as tord Nestor, j'ai raison Gaston » ou bien « C'est celui qui dit qui est ! ».
Et oui, grandes personnes d'apparence, mais j'ai la nette impression que … dans le monde des scientifiques du temps passé, nous sommes tous bloqué à un certain stade d'évolution comme l'enfance ou bien l'adolescence … Et, croyez-moi, c'est extrêmement dur gérer un groupe de 8 bambins de grand âge … Puis épuisant …
J'espère bien que Ludwig ne sera jamais aussi impétueux, impulsif et … immature …

Je suis sorti hors de mon mutisme lorsqu'on me demande mon avis :
« Sir Beilschmidt, que pensez-vous de l'Herensuge ? »

Gros silence de ma part. Comment avouer que … je ne sais pas du tout ce qu'est un Herensuge. Dire à haute fois que je n'ai clairement pas la culture qu'ils ont ? Non, non … Ce serait limite criminel pour mon égo … Pourtant, le grand sourire de l'italienne me faisant face annonce déjà ma perte de crédibilité …

« Je ne pense pas … que notre collègue sache de quoi il s'agit. Hi hi hi ~ »
annonce cette chère Calorossi Valentina, experte du domaine, d'un air plus que moqueur.

Elle a osé … Voilà que la totalité de mes invités me regarde, laissant un silence régner quelques temps avant que les indignations ne fusent, ainsi que les explications s'entremêlent …
Quand comprendrez-vous que je n'entends rien de clair lorsque tout le monde parle en même temps ? Puis, même … Les créatures magiques ne sont absolument pas ma priorité.
C'est alors, qu'un ange passe … La porte s'est entrouverte. Mon regard ainsi que celui de mes collègues fixe sans un bruit mon fils, qui semblait très gêné de la situation …
Je me lève de ma place, un peu inquiet. Si Ludwig est rentré, c'est peut-être car il n'allait pas bien, qu'il avait un problème ?

« Ludwig … Quelque chose ne va pas ? »
dis-je dans un premier temps avant de continuer, en ouvrant un bras en direction de mon jeune fils, regard doux appuyant mes mots

« Viens me voir ... »

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MessageSujet: Re: Souvenir d'un Père fier de son fils ... - Demeure des Beilschmidt [Printemps 1979] Souvenir d'un Père fier de son fils ... - Demeure des Beilschmidt [Printemps 1979] Icon_minitimeDim 2 Aoû - 0:42

Souvenir d'un Père fier de son fils.

Ludwig Beilschmidt - Ulrich Beilschmidt




L'enfant s'approche donc de son père, maintenant qu'il en a la permission. Celui ci semble inquiet... Pourtant, tout va bien. La petite tête blonde arrive près de son père, et lui tend son dessin, très fier de lui. Ce n'est pas un art incroyable comme il l'avait prévu au départ, mais un dessin simple, compréhensible. C'est tout ce qui compte : et il se sent aussi talentueux qu'un illustrateur de livre pour enfant, malgré les petites erreurs ici ou là qu'il n'arrive pas à voir de ses yeux d'enfant inexpérimenté.

C'est bien simple, même si son visage ne sourit pas, son regard est rempli de fierté. Oh, bien moins de fierté que lors de sa première lévitation. Celle ci était arrivé comme part magie, c'est le cas de le dire : son assiette vide contenant seulement quelques miettes d'un gâteau fini s'était envolée devant ses yeux, sous l'air ébahi du garçon. La réalisation ne lui arriva que plus tard : il était le responsable de ceci, c'était lui et lui seul qui avait fait lévité l'assiette. Et aujourd'hui, c'est lui seul qui a fait ce dessin. Dans un soucis de détail, il a même ajouté sur le papier "Vati et Berlitz et Aster et moi", avec une légère faute d'orthographe qu'il n'arrive toujours pas à corriger lui même.

-Je suis désolé interrompre votre réunion, mais la salle était si bruyante que j'ai pensé pendant quelques instants que vous étiez en pause. Dit il en s'adressant à tous, remettant les historiens à leur place s'en même s'en rendre compte. Maintenant que je suis ici, je me permet de donner ce dessin, mais je tiens à m'excuser encore du dérangement.

Ludwig a une grande qualité : il n'est pas timide. Il a fortement confiance en lui, et il sait que son père lui a donné l'autorisation de venir près de lui. Si jamais on lui reproche d'avoir interrompu, il sait que celui-ci le défendra, et que Valentina sera aussi toujours prête à le protéger. Mais il semble que ceci n'arrivera pas. Tout le monde dans la salle semble être plongé dans un silence mortel, se regardant tous dans le blanc des yeux, surement en réalisant le bruit monstre que normalement des adultes matures ne doivent pas produire.

Parfait. De toutes façons, l'angelot blond n'avait pas du tout envie d'avoir affaire à eux : même lui peut être plus calme que eux, et pourtant, le statut d'adulte leur donne tous les droits. Tant d'injustice : Ludwig a hâte de grandir pour se faire enfin respecter comme il se doit. Mais on lui dit souvent qu'il n'est pas grand mangeur, et qu'il ne fait pas assez de sport. Mais pourquoi faire du sport ? Ca fait mal, et en plus, lire, c'est bien plus divertissant. Le petit ne sait pas du tout que son futur lui ne crachera jamais sur un bon entrainement sportif, et si on lui dit ceci maintenant, il pensera surement qu'on lui raconte une blague. Mais il n'en rira pas. Il rit si rarement.

Pourquoi rire ? C'est bruyant. On peut garder et ressentir tant d'émotions internes : pourquoi avoir besoin d'extérioriser ? C'est si... Non naturel chez lui. Ses yeux transmettent tout pour lui, car sa bouche semble peu active : ses sourires sont rares, légers, ses rires presque inexistants. Quant à ses pleurs, on ne les a pas vu depuis sa naissance, et depuis ces quelques fois où, à l'age de trois ans, il s'était blessé les genoux en tombant de son vélo. Maintenant, son regard transmet tout. A ce moment précis, son regard transmet de la fierté, et une demande de félicitation. Il a travaillé dur. Il doit être féliciter.

C'est comme ça que marche la vie.




Le roi des loupes
Le roi des loupes
Ludwig Beilschmidt

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Ludwig Beilschmidt
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MessageSujet: Re: Souvenir d'un Père fier de son fils ... - Demeure des Beilschmidt [Printemps 1979] Souvenir d'un Père fier de son fils ... - Demeure des Beilschmidt [Printemps 1979] Icon_minitimeSam 8 Aoû - 23:47


Souvenir d'un Père fier de son fils ...




ULRICH BEILSCHMIDT
LUDWIG BEILSCHMIDT

Le petit blond s'avance d'un pas sûr malgré le regard lourd de tout les collègues. Rare moment qu'est celui du silence … Mais ne regardez pas mon fils de cette façon ! Mein Gott … Si il vous dérange, sachez que je me fiche bien de votre bien être … Si vous le trouvez adorable, parlez-en à Frau Calorossi, elle sera contente … Et si il vous semble assez fragile pour recevoir des remarques, tentez plutôt de vous attaquer au bon ennemi …

Mon fils à mes côtés, il me tend un papier qui semble être un dessin avant que je ne le prenne et que je ne le détaille en silence, avec concentration et indulgence : Nous …
Dessin fait au crayon, aux traits grandement innocents et pourtant si précis. Sans trop de détails hormis la couleur ajoutée à la technique, ce qui fait un rendu parfait.
J'y vois représenté, moi et mon fils, avec les deux chiens présents à la maison, Berlitz et Aster. Je remarque aussi une petite faute d'inattention au niveau de l'écriture … Mais étrangement, je trouve cela mignon plus que cela ne me désole. Ludwig a toujours vite appris … Mais il semblerait que cette petite étourderie le suive avec tenacité.

« Je suis désolé interrompre votre réunion, mais la salle était si bruyante que j'ai pensé pendant quelques instants que vous étiez en pause. Maintenant que je suis ici, je me permet de donner ce dessin, mais je tiens à m'excuser encore du dérangement. »
annonce mon fils sans grande gêne vis à vis de mes collègues.

Et cela me fait sourire à moitié … Il n'avait pas tord, vu que bruit que faisait la table entière, penser qu'il s'agissait en effet d'une "récréation" est amplement justifié …
Aucun des adultes ne réplique, fort heureusement vu que vérité oblige, le fait de démentir une telle chose est bien contraire aux natures des historiens.
Pourtant, on peut clairement entendre un petit rire de l'autre bout de la table …

« Ne t'en fait pas … Je suis certaine que ton Père ainsi que mes cher compères seront joyeux de te faire profiter de leur savoir ~ N'est-ce pas ~ ? ♥ » 

Je n'étais absolument pas contre, et seulement car Ludwig n'est pas un enfant perturbateur, et son calme pourrait très bien faire exemple sur la quasi totalité des grandes personnes ici présentes.
Je regardais donc un petit moment mon fils, avant d'annoncer à mon tour mon approbation :

« Bien sûr. »
dis-je d'un ton assuré.

Alors que le bruit renaît, que les conversations recommencent, je sors ma baguette et d'un simple geste et d'une simple incantation, je lance mon sort : « Accio Stuhl. »
Laissant un silence lourd après que le meuble ait volé jusqu'à moi, je l'installe à mes côtés et je tapote un peu pour inviter mon fils à s'y asseoir.
Sous le regard attendri de la seule femme me faisant face … C'est vraiment gênant, malgré que je pourrais comprendre un tel comportement. D'ailleurs, elle n'attend pas un seul instant pour reprendre la parole :

« Ludwig, je te propose un marché : Je te passe mon carnet de dessin, et tu me passes ton dessin. Cela te convient ? »
propose-t-elle toujours souriante.

Que veux-t-elle donc .. ? Quel est cet éclat dans son regard ? Serait-ce …

… de la jalousie ?

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MessageSujet: Re: Souvenir d'un Père fier de son fils ... - Demeure des Beilschmidt [Printemps 1979] Souvenir d'un Père fier de son fils ... - Demeure des Beilschmidt [Printemps 1979] Icon_minitimeDim 23 Aoû - 21:21

Souvenir d'un Père fier de son fils.

Ludwig Beilschmidt - Ulrich Beilschmidt




En entendant cette proposition, Ludwig pose son regard sur le carnet à dessin de la femme. Il sait parfaitement que celle ci dessine très bien : elle le lui a déjà montré. Mais ce n'est pas la qualité de l'art qui l’intéresse à cet instant précis, mais plus le sujet des dit dessins. Tout comme de temps à autre l'enfant apprécie jouer au soldat avec ses deux chiens et quelques jouets, il sait qu'il aimera tout autant s'imaginer être un historien comme les grandes personnes remplissant la pièce. Et qu'y a t'il de mieux comme accessoire pour ce jeu qu'un superbe livre rempli d'informations ?

Puis, son attention est reprise toute entière par son dessin, qu'il observe un moment. L'échange est plus qu'équivalant, vu la qualité de son "oeuvre". Sauf que voilà, ce dessin, il appartient à son père, et pas à Valentina. Ses mains minuscules d'enfants se resserrent sur la feuille de papier qu'il tient. Hm... Le choix est difficile. Déjà sa petite tête blonde se redresse vers la femme. Il décide de marchander son affaires, très fier.

-Bien. Mais l'échange est temporaire, car ce dessin appartient à Vati. Tu peux l'avoir pour quelques instants, et j'aurais ton carnet. Annonce t'il. Et si tu abîmes le dessin, je garde le carnet ET tu dois me rendre le dessin.

Oui... Dans cette affaire, il gagne forcément. Un petit sourire en coin se forme sur ses lèvres, une expression de supériorité au visage. Ah, les rêves d'enfants : Ludwig a l'impression de dominer un accord mondial d'une haute importance, alors qu'il ne s'agit là que d'un dessin de pauvre qualité. Mais ce dessin renferme ses efforts et sa réflexion, alors il y accorde une admiration particulière.

Il remarque quelques collègues en train de murmurer entre eux, comme impatients que les discutions et débats reprennent. Ils semblent agacés, tapotant le parquet de façon répétée avec leur pieds. Oh, Ludwig comprend parfaitement que son arrivée les déranges : un petit garçon n'a rien a faire ici. Aussi, il leur lance un regard hautain et froid, avec ses yeux de glace.

Les adultes n'en ont rien à faire, bien entendu. Il est si petit, si maigre. Il aimerait grandir, devenir imposant, les regarder de haut, se faire respecter... Mais vu son amour du sport, ou sa façon de manger peu, il n'est pas là d'y arriver. Les seules personnes qu'il peut faire plier à ses moindres désirs sont son père, et Valentina...

Qui d'ailleurs, va certainement accepter sont marché.




Le roi des loupes
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MessageSujet: Re: Souvenir d'un Père fier de son fils ... - Demeure des Beilschmidt [Printemps 1979] Souvenir d'un Père fier de son fils ... - Demeure des Beilschmidt [Printemps 1979] Icon_minitimeVen 28 Aoû - 22:40


Souvenir d'un Père fier de son fils ...




ULRICH BEILSCHMIDT
LUDWIG BEILSCHMIDT

Alors qu'une conversation semble se créer entre ma collègue Italienne et mon jeune fils, je reprends place sur ma chaise, en silence. Posant le dessin sur la table avec précaution … l’observant toujours un peu avant que Ludwig ne le prenne dans ses petites mains.
Celui-ci été déjà assis à cette place que je lui avait proposé il y a de cela, quelques minutes avant … efficace. Je me souviendrais toujours des fois où je le portais et l'installais sur ce genre de chaise … Cela me semble si proche et pourtant …

Je suis d'une oreille attentive l'échange qui se déroule entre Valentina et Ludwig. Mais, je reste vigilant de mes invités, et pour cause : J'en profite pour appeler Reginald et lui ordonner d'aller leur demander si ils ne souhaitent pas quelques rafraîchissements en attendant … Après tout, je considère la venue de mon fils comme le début d'une pause …
Il faudra bien, à un moment donné, reprendre le débat … sur … Hum … c'était quel animal déjà .. ?

« Bien. Mais l'échange est temporaire, car ce dessin appartient à Vati. Tu peux l'avoir pour quelques instants, et j'aurais ton carnet. Et si tu abîmes le dessin, je garde le carnet ET tu dois me rendre le dessin. » 
annonce mon fils avec assurance

Je n'ai pas pu m'empêcher d'esquisser un petit sourire, ce qui est rare de ma part … ce qui est appuyé par certaines expressions de mes collègues … C'est gênant, mais oui, je suis capable de ça moi aussi, voyez .. ? Et surtout, certainement que vous ne le ressentez pas … mais, à travers cette micro-expression de visage se cache une fierté profonde.
Mon fils n'est pas un enfant ordinaire, il est bien intelligent pour son âge, mature même … et cette démonstration de "pseudo" marché en est la preuve même.
Voyez comme Frau Calorossi semble tendue et quelque peu embêtée ~ Ludwig, je ne te remercierai jamais assez pour m'offrir une telle vue ~

« … Hum … Bene ~ J'accepte ta proposition, jeune Beilschmidt ~ »
annonce-t-elle à son tour en reprenant son sourire habituel.

Sur ce, après avoir pris sa baguette, elle fait léviter son carnet de dessin vers le petit blond doucement, sous les yeux de tous. Et, cela … même si l'impatience commence à me gagner tout autant que mes collègues, rien n'est dit de vive voix … Des murmures …
Sans attendre l'avis du jeune garçon, le dessin quitte les mains de celui-ci pour voleter doucement vers cette Dame qui semblait plus que satisfaite de pouvoir enfin contempler l’œuvre du petit Allemand.

Sera-t-elle concentrée pour la suite .. ? Car bon … certes, je n'aime absolument pas l'avouer mais …

... c'est elle l'experte du jour

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MessageSujet: Re: Souvenir d'un Père fier de son fils ... - Demeure des Beilschmidt [Printemps 1979] Souvenir d'un Père fier de son fils ... - Demeure des Beilschmidt [Printemps 1979] Icon_minitimeDim 30 Aoû - 18:37

Souvenir d'un Père fier de son fils.

Ludwig Beilschmidt - Ulrich Beilschmidt




Une fois le carnet dans les mains de Ludwig, celui-ci devint silencieux. Les différents historiens et professionnels se regardèrent entre eux, comme communicant par le regard. Puis, certains hochèrent la tête, décidés. Le gamin enfin calme, il est temps de reprendre la discussion. La conversation reprend donc son cours, les débats se lançant à nouveau, tandis que la petite tête blonde se concentre sur les superbes illustrations du carnet.

Toutes ces créatures étaient si diverses et variées ! Le glossaire était immense, et partait des créature de tous les jours tel que les elfes de maison pour arriver aux rencontres plus rares, comme les Banshees ou même les chimères. Ludwig appréciait d'ailleurs la page du loup garou. C'était comme un homme qui pouvait devenir un gros chien. Dans son imaginaire d'enfant, il voyait déjà Aster et Berlitz devenir humains, ne voulant plus cacher le secret qu'ils étaient en réalité des loups garous. Bien entendu, il savait que ça n'arrivera pas : les deux chiots étaient bien différents des illustrations. Il gardait les pieds sur terre.

Il aurait tant aimé pouvoir lire les indication marquée sur le côté, mais il ne comprenais rien à l'italien. Il fronça les sourcils. Il devait apprendre ça, plus tard. Mais pour l'instant, il pouvait se contenter des détails visuels fantastiques, mais aussi de la conversation des adultes. Il releva d'ailleurs la tête afin d'écouter le tout.

-C'est pour cela que je pense que l'Herensuge avait couvé l'oeuf, trouvé après avoir battu la vouivre. Il s'était occupé de l'enfant de sa victime. Il n'y a pas d'autre explication à pourquoi cet oeuf serait là. Expliqua un premier chercheur en exposant sa théorie.

Un autre se mit à grimacer fortement, apparemment en désaccord. Il ne manqua d'ailleurs pas de s'exprimer.

-Je continue de penser que cet oeuf appartient à un troupeau de vouivre venant d'une autre époque. Cette histoire est bien trop grosse, et nous avons déjà décidé que, tout comme les cerbères, l'Herensuge est vivipare. Elle n'a pas pu donner naissance à un oeuf.

-C'est bien pour cela que nous sommes certains que cet oeuf vient d'une autre espèce. Et les analyses ont été formelle : cet oeuf a été retrouvé congelé dans la grotte, et on nous a bien indiqué qu'il fut mit au monde à l'époque même ou l'Herensuge vivant ici. Mon histoire est donc la plus probable.

-Foutaise ! Je suis certain que les analyses sont fausses depuis le début !

Ludwig les écoutait avec intérêt, se reconstituant la scène dans sa tête. Apparemment, à une date précise, un Herensuge avait vécu dans une grotte, et dans cette grotte avait été retrouvé, des années plus tard, un oeuf. Or, l'Herensuge étant vivipare, cela ne pouvait être son oeuf. Elle avait donc surement tué une vouivre et prit son enfant. Sauf si, bien sur, les dates ne correspondaient pas. Dans ce cas, l'oeuf pouvait venir d'avant ou après le séjour de l'Herensuge dans cette grotte. Il comprit donc que les scientifiques se disputaient à propos de la finesse des analyses de date.

Seulement, Ludwig était curieux. Il ne connaissait aucune des créatures citées. Il regarda déjà le cerbère. La créature lui plut aussi : c'était un énorme chien à trois tête. Puis, il tourna les pages, cherchant pour l'Herensuge. Heureusement pour lui, les noms italiens étaient les même que les noms allemands, ou bien le groupe de scientifique s'était accordé pour nommé telle chose ainsi, afin de s'y retrouver, peu importe les langages. L'Herensuge était en effet ressemblant au cerbère, du fait qu'il avait plusieurs têtes.

Il partit ensuite se renseigner sur la vouivre. C'était une créature de type dragon, et donc, bien entendu, comme l'avaient précisés les experts à côtés de lui, une créature ovipare, de part son aspect de serpent. Mais plus Ludwig regardait les illustrations, plus il se disait que l'Herensuge ressemblait bien plus à une vouivre ou même une hydre qu'à un cerbère. Il n'y connaissait rien, mais il tapota le bras de son père en lui montrant la page de l'Herensuge, et lui avoua, d'un air parfaitement innocent.

-Moi, je trouve que ça ressemble à une hydre, ou bien même un dragon.

Il ne comprit pas sur l'instant qu'il venait d'insinuer que l'Herensuge était ovipare, et que donc cet oeuf lui appartenait bel et bien. Et ça résolvait le problème.


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MessageSujet: Re: Souvenir d'un Père fier de son fils ... - Demeure des Beilschmidt [Printemps 1979] Souvenir d'un Père fier de son fils ... - Demeure des Beilschmidt [Printemps 1979] Icon_minitime

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Souvenir d'un Père fier de son fils ... - Demeure des Beilschmidt [Printemps 1979]

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