Sujet: "Nous vivons comme des pauvres, mais nous mourrons comme des riches." | Javier Álvarez Lun 22 Aoû - 21:43 | |
| ÁLVAREZ Javier República de Cuba Nom : Álvarez Prénom : Javier Date de naissance : 20/05 Lieu de naissance : Santiago de Cuba Âge : 16 ans Année scolaire : Sixième année [Passage en sixième année] Maison : Gryffondor Animal de compagnie : Aucun Ascendance : Sang-mêlé Fratrie : Fils unique Motivation : Il n'en a pas en particulier, pour l'instant ! Don : Aucun Baguette : Bois de mélèze, ventricule de dragon, 24 cm, extrêmement rigide Patronus : Crocodile cubain Epouvantard : Sa mère capturée par la milice cubaine Reflet dans le miroir du Riséd : Il se voit entouré de palmiers et de tamariniers, tenant un verre de guarapo dans une main, un cigare d’excellente qualité dans l’autre. Odeur de l'Amortentia : Papaye, Feuille de tabac, Essence Votre personnage peut-il voir les Sombrals : Non Matière préférée : Arts et musiques magiques. Aimant d'abord la danse au possible, il se débrouille bien aux percussions et apprend à jouer de la guitare sèche, à laquelle il ne s’est mis que récemment Matière détestée : Sortilèges. En fait, ce n’est pas la matière en soi qu’il déteste : mais, s’il maîtrise facilement les sorts les plus simples, il suffit d’ajouter un peu de subtilité pour qu’il ait du mal, ce qui a le don de le frustrer très rapidement. Options : Arts et musiques magiques, Étude des runes Avenant Bruyant Optimiste Gourmand Bon vivant Gros fumeur Démonstratif Impulsif Passionné Fruste Astucieux Fainéant Caractère :
Façonné par l’endroit où il a passé la plus grande partie de sa vie, Javier est un authentique Cubain, qui ne s’en cache pas. Il est on ne peut plus facile de lire la moindre de ses émotions : quand il aime quelqu’un ou qu’au contraire il ne l’apprécie pas, c’est très facile à remarquer. Mais il faut en faire pas mal pour ne pas se faire aimer du Gryffondor : naturellement sociable, il est facile pour lui de poursuivre une conversation avec qui que ce soit, inconnu ou non. Au contraire, il peut même faire état de familiarités qui peuvent surprendre son interlocuteur, tout comme son sens de l’humour flirtant avec des allusions un graveleuses qui peuvent choquer. Très tactile, il se sent à l’aise avec n’importe qui, peut-être trop, même. Il s’exprime souvent d’une voix forte rit bruyamment… Ah ça, la timidité, il ne connaît pas.
C’est aussi un bon vivant, Javier. Il aime les choses simples, les bonnes choses, et sait apprécier le bon côté de la vie et en profiter comme il se doit. Il ne dira jamais non à un verre de rhum partagé entre amis, et est souvent aperçu en train de fumer un cigare. Il fume, Javier, trop. Oh, pas d’énormes cigares, non, il se contente de ceux de petite taille... Pour l’instant. Autre plaisir de la vie dont il adore profiter : la nourriture. La glace à la banane, surtout. Ah ça, pour lui, c’est tout simplement une tuerie. Ça ne l’a pas épargné d’ailleurs, mais il compense cet amour de la bonne cuisine par des séances de sport. Si c’est compliqué pour lui de pratiquer le baseball ou la boxe à Poudlard, il s’intéresse beaucoup au Quidditch, et le fait qu’il ne joue pas dans l’équipe ne l’empêche pas de s’entraîner au vol, par pur plaisir. Et puis surtout, surtout, à côté de ces loisirs-là, il-y-a la musique. Avec le vieux phonographe et les disques que lui a donné sa grand-mère paternelle, il profite d’être seul pour danser, encore et encore. Car à chacun de ses pas, c’est l’héritage de son île qui résonne en lui.
Concrètement, le jeune homme se concentre sur le présent sans forcément penser aux conséquences de ses actes. D’ailleurs, cela lui joue souvent des tours. Plus que son mode de vie, son impulsivité pose aussi problème. Passionné dans tous les sens du terme, il lui en faut peu pour s’enflammer ; et dans ces moment-là, attendez-vous à une pluie d’insultes colorées. Il n’hésite d’ailleurs pas à échanger les coups, si on le provoque trop. Il n’est pas méchant, le Cubain ! Mais faut pas le chercher, ou s’attaquer à ses amis. Néanmoins, derrière cette façade de bonhomme bourru et sympathique, ce n’est pas non plus une brute sans cervelle. Il sait manier les mots et, surtout, est quelqu’un de très débrouillard. Véritable roi du système D, il est capable de vous créer ou rafistoler quelque chose à partir de presque rien. A cela s’ajoute une capacité à contourner, quand il le faut, les restrictions imposées... Ce qui lui a valu quelques punitions. Physique :
Ce qui est le plus marquant chez Javier quand on le rencontre pour la première fois, c’est sans aucun doute sa voix : grave, elle s'élève souvent sans peine au-dessus du brouhaha des élèves en un bruyant éclat de rire. Javier ne passe pas inaperçu, oh non.
En plus de ça, on ne peut pas dire que le Gryffondor soit une petite chose malingre. Le Caribéen n’est pas particulièrement grand, dépassant à peine le mètre soixante-douze, mais possède tout de même une certaine stature. Si son ventre garde quelques rondeurs, cela le rend vérité presque trapu, lui confère une impression de robustesse. Et puis, quand on prend conscience du train de vie qu’il a dû mener sur son île, et celui qu’il connaît depuis maintenant presque sept ans à Poudlard, on comprend bien vite la raison de ce gain de poids. D’ailleurs, si l’on s’attarde un peu plus sur sa silhouette, on remarque que le jeune homme est tout de même musclé, fruit des différents sports qu’il pratique. En somme, le terme « costaud » le définit parfaitement.
Enfin, nous ne nous arrêterons pas là, bien entendu ! Javier tient de ses parents une peau légèrement sombre, aux reflets cuivrés. Signe de son métissage, elle est parfaitement adaptée à l’endroit où il est né. Ses yeux le sont aussi, bien qu’ils dégagent une nuance plus claire. D’une chaude couleur marron, il leur arrive de prendre une teinte plus ambrée une fois exposés à la lumière du soleil.
Son visage est aussi chaleureux que la couleur de ses yeux : toujours barré d’un sourire, qu’il soit franc ou bien moqueur. Il n’est pas bien difficile de deviner la moindre émotion qui transparaît sur ses traits brusques, transpirant de bonhomie. Mais si le jeune homme dégage une impression décontractée, en accord avec lui-même, il-y-a bien une chose qui lui a donné du fil à retordre : ses cheveux. Plus jeune, il se contentait de les laisser lâche sans en prendre grand soin, laissant ses parents s’en occuper à sa place lorsqu’il était petit. A la fois frisés, crépus, sec et épais… On peut dire qu’il a eu le gros lot. Ce n’est qu’une fois arrivé à Poudlard qu’il fut contraint de se débrouiller seul… Et de se rendre compte que c’était beaucoup, beaucoup trop d’entretien. Devoir toujours s’en occuper, pour au final se retrouver les trois quarts du temps à être obligé de les attacher car toujours emmêlés a eu raison de lui ; depuis la fin de sa première année, il a donc opté pour des dreadlocks, qui lui conviennent bien mieux. Il préfère bien plus que ses cheveux soient comme ça, autant d’un point de vue pratique qu’esthétique. Cependant, il les garde toujours attachées en une queue de cheval, ses dreads, la majeure partie du temps.
Javier ne tient pas compte de son apparence outre mesure. Pourquoi se casser la tête avec ce genre de choses ? Ce qui compte, c’est d’être à l’aise ! Ah ça, ce n’est pas lui qui va choisir ses vêtements en fonction de la mode du moment. Avec une préférence pour les chemises hawaïennes (#sexy) colorées, il préfère un style aéré, composé de vêtements légers. Sinon, à Poudlard, il porte bien sûr l’uniforme, règlement oblige. Il retrousse souvent ses manches, découvrant des avant-bras couverts d’une pilosité plutôt développée. D’ailleurs, il se laisse pousser une très légère barbe qui ressemble plus à quelques poils éparpillés sur sa mâchoire ici et là, depuis peu. Histoire : Le cri d’un coq qui s’égosille sur le pavé. Un égrènement de pas frénétique s’élevant au rythme des tambours et de guitares. Ces sons-là, Javier les connaît bien. C’est avec eux qu’il grandit au gré de sa maison, celle de ses grands-parents, et les rues tortueuses et colorées de Santiago de Cuba.
Entre ses voies bondées et insalubres et ses rabatteurs envahissants, Santiago de Cuba n’est pourtant as la première ville dans laquelle on projetterait d’élever des enfants. Comparée à la capitale qui apparaît si majestueuse d’ici, avec ses grands édifices et ses longues avenues, accompagnée d’un état d’esprit plus posé que celui de cette ville torride et exaspérante, le choix aurait pu être vite fait. Seulement voilà : la Havane n’a pas toujours été comme ça, ses grands-parents maternels le savent bien. Ce sont eux qui ont raconté à leur petit-fils à quel point la vie là-bas, au temps de Batista, n’en était pas une. Ce sont eux qui, encore jeune, ont décidé de quitter la capitale, dégoûtés par ce qu’elle était devenue : son luxe ostentatoire qui flirte sans honte avec la misère, sa décadence amenée ici par les plus grands gangsters américains qui tenaient le dictateur entre leurs mains… C’était trop, beaucoup trop. A la naissance de leur troisième enfant, ils étaient partis le plus loin possible, de l’autre côté de l’île. La deuxième ville du pays s’était alors imposée d’elle-même, dans son écrin vert et turquoise. Ils s’étaient installés dans les quartiers populaires, et y avaient élevés leur famille. Néanmoins, ceux-ci demeurent de véritables Habaneros malgré ce départ qui, en quelque sorte, reste un acte forcé.
C’est donc ici que grandit Javier, entre un père à la fois médecin et taxi, et une mère travaillant dans la distillerie de rhum Ron Caney… Officiellement.
Œuvrant initialement à la Havane, Acindina Pérez avait décidé de s’installer avec Juan Álvarez, rencontré à Santiago lors d’un prétendu voyage. Mais au bout de quelques mois, son compagnon avait fini par trouver suspect tous ces moments où elle s’absentait : Acindina partait au petit matin et ne revenait que tard le soir, voire dans la nuit. Sous les questions incessantes de son fiancé, la jeune femme avait fini par céder, craignant de laisser croire qu’elle était un membre du Comité de Défense de la Révolution (des infiltrés chargés de rapporter aux autorités cubaines le moindre comportement suspect). Si elle quittait leur habitation aussi souvent, c’était parce qu’elle travaillait au Département de la Coopération Magique Internationale du Ministère de la Magie cubain, situé à la capitale. Elle lui révéla rapidement ses aptitudes ainsi que l’existence des sorciers, non sans peur. Grandir en tant que sorcière si proche du monde moldu, qui plus est dans un pays placé sous une dictature communiste… C’est forcément plus délicat. Mais Juan ne l’entend pas de cette oreille. Il l’aime, cette femme, et ce qu’elle est lui importe peu. Apprendre l’existence d’un autre monde emboîté dans le sien est un choc, bien sûr. Mais il la croit sans hésiter, et accepte sa condition. Saisissant la dangerosité de se dévoiler ici, il n’en est que plus touché qu’elle ait accepté de lui en parler. Dans les minutes qui viennent, sans aucune préparation, il la demande aussitôt en mariage, le cœur gros.
Javier pointera le bout de son nez une année après leur union, le 20 Mai 1974. Le petit grandit auprès de ses grands-parents paternels quand ses parents sont absents au travail. Il les aide à entretenir leur petit potager, les accompagne en ville pour faire les achats nécessaires… C’est dans ces rues arpentées de long en large qu’il découvre son premier amour : la musique. Où qu’il soit, chaque habitant de Santiago est bercé par tous ces sons, ces mélodies mêlant guitare, percussions diverses et maracas, enivrant chaque passant dans ses rythmes sensuels. Le Cubain, encore tout jeune, s’habitue déjà à tous ces styles de musiques ; le danzón, la rumba et ses dérivés, le son, le cha-cha-cha, la salsa, et tant d’autres. Il les regarde, ces génies du rythme, et s’amuse à imiter leurs pas d’abord maladroitement puis, au fil du temps, avec de plus en plus d’assurance, jusque à ce que son corps se mette à suivre le rythme de lui-même, sans avoir besoin d’y prêter attention. Javier passe ainsi une enfance tranquille et heureuse, aux côtés des siens.
Ses pouvoirs se manifestent relativement tard; à l’âge de neuf ans, dans le cadre du privé – ce qui lui évite bien des tracas. Il s’était amusé à danser les yeux fermés, sous les rires de ses amis… Et était tombé sur un tambour batá laissé là, réussissant en déchirer la toile en la heurtant de son genou. Craignant de se faire gronder par son propriétaire encore absent- surtout vu son importance religieuse, aïe aïe aïe -, il s’était dépêché de l’emmener chez lui et avait essayé de le réparer par tous les moyens. Jusqu’à ce que, devant les yeux de son grand-père, la toile s’était réparé d’elle-même, sous la main tremblante du petit. Fière de lui, sa mère se décide à lui expliquer le monde magique plus en détails que ce qu’il connaît. Un jour, elle le fait même venir avec elle à La Havane, lui fait une rapide visite de la capitale, et l’emmène même faire un petit tour au Ministère de la Magie, qui se dévoile sous les yeux émerveillés du petit garçon. Âgé de onze ans, il reçoit une lettre de la part de l’école de sorcellerie de Poudlard. Bien que sa famille le félicite, ses grands-parents et son père tiquent quand même au « de Grande-Bretagne »… Cela semble tellement loin. Et puis, problème majeur : comment quitter le pays pour une période aussi longue ? Car le régime interdit les départs de l’île sur de trop longues périodes ; de plus, il faut payer un coût faramineux pour espérer partir. Si les fouineurs du CDR, chiens de garde de Castro, se rendent compte de l’absence de Javier… Les Alvarez risquent bien de finir en prison, ou d’être contraint à un ostracisme social, à subir un harcèlement mesquin. Si le climat politique qui règne sur Cuba se laisse parfois oublier, il se manifeste toujours à travers ces nombreuses restrictions. Mais Acindina s’empresse de les rassurer : Javier est pris en charge par le Ministère, qui aide les jeunes sorciers à quitter le pays en toute sécurité. Le jeune garçon, quant à lui, est partagé. Certes, il va découvrir de nouveaux horizons, voyager pour la première fois à l’étranger et bénéficier d’une très bonne éducation. Mais… Mais… C’est si loin ! Il devra rester éloigné de ses parents, de sa famille, les trois-quarts de l’année ! Néanmoins, on le rassure. Il pourra toujours venir à Cuba pendant les grandes vacances… Et puis, il se fera de nouveaux amis… Mais cela reste dur à vivre, pour un enfant de onze ans. Le départ est fixé au 1er Juin. A cette date, il prendra un Portoloin pour Londres. Pourquoi partir si tôt avant la rentrée ? Quand son fils le lui demande, il ne tire de sa mère qu’un sourire légèrement triste sur les bords. L’envol pour Londres est difficile. On ne se gêne pas pour afficher sa tristesse, des deux côtés. De nombreuses étreintes sont échangées, on promet de donner des nouvelles toutes les semaines et surtout, surtout, de revenir à chaque été, chargé de bons souvenirs.
Chargé de sa malle usée remplie de souvenirs des siens, il part pour la Grande-Bretagne, le cœur gros. Et c’est en arrivant là-bas que Javier comprend finalement pourquoi sa mère l’a fait partir aussi tôt. Le pauvre garçon subit un véritable choc culturel : tout d’abord, la ville est déjà beaucoup plus propre que Santiago, tout de même. Un bon point. Ses rues bien tracées, bien grandes et larges en plus grande partie, lui rappellent La Havane.. Enfin. La couleur et l’originalité des bâtiments de son île lui manquent déjà. Mais ce qui le choque le plus, étrangement, c’est ce que l’on doit payer pour une place pour le cinéma, ou pour assister à une rencontre sportive : on peut dire que l’on y vit bien, mais il faut pourtant payer si cher pour voir un simple film, ou supporter son équipe favorite ? Il lui faudra beaucoup de temps pour s’adapter à ce style de vie. Ce qui faisait partie de son quotidien tels que les tickets de rationnement (enfin de ça, il peut s’en passer), la musique résonnant dans les rues… Tout est parti. Et puis, il doit apprendre la langue du pays. Le temps de deux mois, leur petit appartement payé par les économies de sa mère se transforme en véritable salle de classe, égayé par des petites séances de danse aux musiques du vieux phonographe rapporté de la maison de ses grand-parents, dont Javier connaît chaque chanson par cœur. A la rentrée, il parvient à maîtriser les bases de l’anglais, mais hésite encore beaucoup, au grand dam d’Acindina. Elle espère surtout qu’il ne sera pas en échec scolaire à cause de cela… Après être passé par le Chemin de Traverse, les jours s’accélèrent. Très vite, il est temps de partir pour Poudlard. Là aussi, la séparation est rude… Mais il tient bon. Il se sent plus motivé, désormais, et est prêt à entrer dans cette école. Il sera envoyé à Gryffondor, maison représentative de la bravoure et du courage. Il en est fier et, même si il a un peu de mal à suivre les cours dans un premier temps, il devient de plus en plus assuré, jusque à maîtriser parfaitement l’anglais en plus de l’espagnol. Le Cubain s’est fait de nombreux amis – même si il a toujours du mal avec certaines personnes, ahem – et est désormais prêt à entamer sa sixième année, le sourire aux lèvres.
Pseudo : Elgibson hoho ( ͡° ͜ʖ ͡°) Sexe : hihi Âge : I'm the dancing queen, young and sweet, only... Sixteen. Comment avez-vous connu le forum : Ceci est un DC c: Commentaire : Me gusta el mojito sisi la salsa ayayay. Code du règlement : ;)
Dernière édition par Javier Álvarez le Lun 22 Aoû - 21:55, édité 1 fois |
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