Aïe... J'ai mal... ... Comment, "où ça" ? J'en sais fichtre rien. Un peu partout, je dirais. Je suis tombée de mon balai pendant l'entraînement de Quidditch. Encore une fois. Ne vous moquez pas, ça m'arrive tout le temps ! Et même quand je ne vole pas ! Car j'ai une très fâcheuse manie. Contusions, os cassés, brûlures et j'en passe (beaucoup)... Le personnel de l'infirmerie commence à bien me connaître. Pourtant, je ne suis pas maladroite : je profite de la vie. NUANCE. Alors je vole très vite, je cours beaucoup. Je n'en ai rien à cirer de me blesser. Quand quelque chose me plaît, j'ai des étoiles dans les yeux et je suis toute excitée. Bref, je ne tiens pas en place. Quoique quand la chose en question risque de me porter préjudice, je prends un air réservé et mystérieux. Mais mes yeux brillent toujours, alors c'est un p'tit peu bizarre. Voire ridicule. *tousse* Mais c'est pas grave. Et en général, je sais ce que je veux.
Non, bien sûr que non, je ne suis pas maladroite... J'ai juste un don pour me mettre dans les pires situations qui soient. Mais c'est parce que j'ai le goût du risque. La preuve – ne le répétez à personne, surtout – : j'aime beaucoup me promener dans la Forêt Interdite. On y trouve beaucoup de bestioles très intéressantes. Je rêve d'y croiser une licorne ou un centaure. Ou les deux, ce serait pas mal non plus. J'ai horreur des Acromentules, mais elles me fascinent ! Sinon, question situations "banales", je suis douée pour me perdre dans le château. C'est pas ma faute, y a plein de choses à y découvrir ! Et hors de Poudlard aussi. Par exemple, ça me plairait bien d'entrer dans la Cabane Hurlante de Pré-au-Lard.
J'adore les créatures magiques. Des plus mignonnes aux plus dangereuses, en passant par celles dont l'aspect est peu ragoûtant...  Je peux dire que mes préférées sont les dragons et les hippogriffes. PARCE QU'ILS VOLENT. J'adore découvrir toutes sortes de créatures, en soigner, ou simplement en observer. D'où plusieurs de mes bobos. Je déteste me vanter, mais je me débrouille plutôt bien avec elles. Comme avec les animaux ordinaires. Je possède d'ailleurs un chat, qui s'appelle Scone.
Je saisis toujours la moindre occasion d'enfourcher mon balai. Le vol est presque une thérapie pour moi ; quand je suis triste, j'ai l'impression de rattraper le temps perdu. Il paraît que je tiens ça de ma mère – même si je ne l'ai pas du tout connue. Si, un jour, je n'exerce pas un métier en lien avec les créatures magiques, il en aura un de près ou de loin avec le vol.
Quand les dates concordent, je mets à profit mes vacances pour retourner sur mon île et assister à des courses de motos. Et nom de nom... quel bonheur ! Quel bonheur de se placer au plus près des barrières pour voir filer les motos presque sous son nez ! De crier des encouragements, de parier sur le futur vainqueur ! Ce que je préfère, ce sont les soirées. Je fais à chaque fois une petite balade avec d'autres motards. Pour ça, j'utilise l'héritage de ma mère : une superbe Thunderbird 1600. Ouais, j'ai ma propre bécane. Ça claque. Mais... je l'utilise en tant que passagère, car je n'ai pas encore l'âge requis. J'aimerais beaucoup participer au Mad Sunday du Tourist Trophy, un jour...
Question sociabilité, je me fais souvent du souci pour les personnes à qui je m'attache plus ou moins. J'aime beaucoup le contact et je déteste rester seule en général. C'est pourquoi je passe le plus de temps possible avec mes amis, que j'ai vraiment trop peur de perdre. Quoique... Grace arrive à me faire perdre aux cartes. ... OK, OK, C'ÉTAIT PAS DRÔLE !
On me dit parfois que je suis emm- embêtante, ou que j'ai un air gamin, mais ce n'est pas vrai ! J'aime les gens, c'est tout... même si je n'ose pas forcément aller vers eux. Une fois que le contact est établi, c'est bon. Mais cela peut être difficile, compte tenu du fait que je ne sais pas comment aborder quelqu'un.
Concernant mes frères, eh bien... Je tiens énormément à eux, et ils m'ont toujours considérée comme leur petite sœur. Il nous arrive parfois de nous chamailler... Nos relations sont donc totaleent normales. *rires* Je trouve dommage qu'Arthur n'exprime jamais directement son affection. Mais il est d'une telle mauvaise foi, en même temps... Du coup, j'essaye souvent de me dépasser, de faire des choses exceptionnelles qu'il puisse remarquer pour ensuite me témoigner quelque chose de gentil.
J'aime tout autant mon père. Il est gentil avec moi, et j'aime le rendre fier. Par contre, je déteste Aileas, ma belle-mère. Devant Papa, je m'efforce d'être polie avec elle et de ne pas m'énerver. Autrement, je ne me prive pas de lui donner tous les noms d'oiseaux possibles et de lui dire ce que je pense vraiment d'elle. C'est un fait, je la hais, et c'est réciproque. Je me demande parfois ce que mon père lui trouve.
Ah, et concernant mon épouvantard... Quand je l'aperçois, je fuis en courant. Ou je me cache. Ou je me tais et deviens pâle comme la mort. C'est vrai, quoi, monsieur Vargas est effrayant ! ... Vous ne trouvez pas ?

Première chose que l'on remarque concernant mon physique : mes cheveux. Parce qu'ils sont roux. Roux bien flamboyant. La classe, non ? J'en suis très fière. Je ne les fais couper que rarement. Ils sont longs jusqu'à couvrir mes épaules et ont pas mal de volume. Tous les matins, je mets du temps à les attacher en chignon avec un ruban ; alors je n'apprécie pas qu'on essaye de le défaire. Il y a toujours quelques mèches qui en dépassent, parce que je bouge beaucoup. Je n'y touche pas car je ne veux pas donner l'impression d'être une petite fille sage. J'ai les yeux qui vont avec : vert kirklandien.
Heureusement que j'ai les cheveux et la personnalité adéquats pour me faire remarquer. Parce qu'un pauvre mètre 50 qui ne bouge plus depuis des mois n'est pas facilement repérable. Je déteste qu'on dise que je suis petite. Que je porte ou non l'uniforme de Poudlard, je prends soin de choisir des chaussures possédant un minimum de talons. Si elles n'en ont pas, j'ai beaucoup de mal à les porter. Mais chut, le fait que ce soit mon complexe est un secret...
J'ai un tatouage sur le devant de mon épaule gauche. Mais peu de gens le savent. Il est entièrement noir, et composé de deux petits corbeaux en vol entre deux branches. Je me le suis fait faire peu avant ma rentrée en quatrième année, lors du Southern 100 Roads – une autre course, qui se déroule pendant la dernière semaine d'août – pour montrer ma fierté d'être manxoise, le corbeau étant un élément des armoiries de Man. Mais qu'on ne me demande surtout pas comment j'ai fait pour mentir sur mon âge... *tousse*
À la maison, je porte souvent une robe ou une jupe, que j'accorde avec d'autres vêtements selon les saisons. Mais le froid ne me fait pas peur ; que je sois chez moi, ou à Poudlard, l'envie d'aller dehors prend toujours le dessus. Je n'ai pas peur de me salir, mais je lave mes vêtements dès que je rentre. Je ne me prends pas la tête : mon style vestimentaire est simple et ses couleurs sont sobres. Par contre, il change du tout au tout quand je reviens sur l'île où je suis née : short en jean, t-shirt ample, veste en cuir et Doc Martens... pour me fondre dans la masse lors des courses de moto qui y sont organisées par les moldus. Mais il n'y a que l'île de Man pour me voir habillée de la sorte. Je n'aimerais pas que mes camarades en fassent leurs choux gras. Enfin, quelle que soit la tenue que je porte, mon pendentif – une croix celtique – ne quitte jamais mon cou.

Née sur un bout de terre pour ainsi dire paumé dans l'archipel britannique, j'aurais pu y grandir et vivre ma vie sans faire d'histoires. Mais il a fallu que mon père aille voir ailleurs, trompe sa femme... et pouf, me voilà. J'avais à peine quelques jours quand je pris ma place au sein de la famille Kirkland. Ma mère morte à l'accouchement, on dut retrouver et cntacter mon père. Il n'eut pas d'autre choix que de m'amener chez lui, penaud, se faisant vertement engueuler et bouder par Aileas... C'est donc essentiellement lui qui s'occupa de moi. Cela devait être drôle de le voir galérer tout seul avec un bébé pleurant dans ses bras... *rires* Plus grande, je réclamais souvent des câlins de sa part, ou de celle de mes frères. Et encore plus après avoir appris d'où je venais vraiment (il valait mieux que je le sache, mais cela ne me choqua pas vraiment). Mon enfance fut relativement calme ; j'avais une famille, cela me suffisait pour être heureuse.
Commencèrent à arriver les fameux hiboux porteurs des lettres de convocation à Poudlard. Je vis d'abord partir Owain. Puis ce fut le tour de Keith ; ce qui m'attrista beaucoup, car son comportement envers moi avait considérablement changé, et pas en bien. Je ne comprenais pas pourquoi. Alors ce fut un réel soulagement de le voir rentrer, et de constater que ce n'était que passager...
C'est à peu près à cette période que je fis la connaissance de mon (idiot de) chat adoré. Je rentrais de l'école et, comme d'habitude, je prenais mon temps. Soudain, j'entendis un bruit étrange... qui se révéla être le miaulement d'une adorable petite boule de poils grise, aux yeux ambrés. Je fondis littéralement sur place. Je m'apprêtai à le prendre avec moi, mais après mûre réflexion, je me dis que ma belle-mère s'y opposerait trop fermement pour que je puisse lui tenir tête... Alors j'installai le chat dans un coin en le couvrant avec mon écharpe (depuis elle lui sert de doudou et de jouet...). Puis je courus à la maison pour lui ramener quelques petits trucs à manger. Je revins le lendemain, puis le surlendemain, puis les jours suivants... Je me doutais que ce petit manège allait durer au moins jusqu'à la fin de l'hiver, mais pas longtemps au point qu'il devienne mon animal de compagnie. *rires* De là sont nés notre amitié... et son nom. Car un jour, je lui fis manger un scone. Mais pas n'importe quel scone : un "made in Kirkland". Quand je m'en rendis compte, il était trop tard : il était tombé malade à vitesse grand V. C'est là que la lecture tardive d'ouvrages portant sur les créatures magiques me fut utile. Bon, il n'en est pas un, mais je pus le soigner avec une bouillie basique préparée à partir de quelques plantes magiques. Maintenant, il prend toute pâtisserie pour un ennemi mortel. Au point de vouloir m'empêcher d'en manger.
Quand Arthur partit à son tour pour Poudlard – j'avais alors dix ans –, je me retrouvai totalement seule. Au début, je m'ennuyais ferme. Heureusement qu'il y avait Scone... et le jardin, dans lequel je passai les trois quarts de mon temps libre. Mon jeu préféré était de traquer les créatures magiques qui s'y trouvaient. Je pouvais y passer des heures. Le temps passa très vite jusqu'aux vacances d'été. Durant celles-ci, une angoisse particulière ne me quitta pas. Je me demandais si j'allais finalement faire ma scolarité à Poudlard, car je ne recevais aucun courrier. C'est pourquoi je n'y crus pas lorsqu'un hibou vint se poser devant moi. Il fallut que je décachète l'enveloppe attachée à sa patte et que j'en lise le contenu pour réaliser et sauter de joie.
Je pris un grand plaisir à préparer ma rentrée. Cependant, si le stress de ne pas la faire avait disparu, celui d'y être me tenaillait jusque dans mon lit. Je fis de terribles cauchemars, hantés par un grand homme mal rasé portant une cape rouge. Mais tout se passa très bien. Enfin, jusqu'à ce que je me trouve dans la Grande Salle, au moment de m'approcher pour me faire coiffer du Choixpeau magique... car je reconnus cet homme à la table des professeurs. Mieux, il était assis à la place du DIRECTEUR. Je me sentis pâlir et me mis à trembler. Un instant, je crus qu'il me regardait. Alors toute mon énergie vitale me quitta, et je ne fis que bouger comme un automate durant tout le reste de la soirée. Ne m'évanouissant qu'une fois dans la salle commune de Poufsouffle. Jee... Ça commençait bien.

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