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[Février 1992] Challenge accepted, until dawn... || ft. Alfred F. J.

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MessageSujet: [Février 1992] Challenge accepted, until dawn... || ft. Alfred F. J. [Février 1992] Challenge accepted, until dawn... || ft. Alfred F. J. Icon_minitimeSam 18 Fév - 23:08

Pfff, I'm not scared ! × ft. Alfred F. Jones
Cap' ou pas cap'. Comme d'habitude, quoi.

Arthur avait un défaut absurde en plus de boire de l'alcool tout en sachant qu'il ne le tenait pas; c'était d'accepter n'importe quel défi, du moment que le réussir prouvait qu'il n'était pas une poule mouillée. Ça pouvait être un challenge idiot comme inconscient, du moment que ça aidait à gonfler son ego en l'emportant – surtout si on a osé l'insulter avant, par-dessus le marché. Il était chose tout à fait aisée de provoquer l'écossais et de le défier à presque n'importe quoi... Il y avait systématiquement deux étapes, lorsqu'on lui proposait une épreuve un peu tirée par les cheveux : « pff, c'est complètement idiot », « si j'ai peur ? » et le tour était joué. Ça marchait avec à peu près n'importe qui.

Notamment avec Alfred. Ce sale gosse (d'un an son cadet, pourtant...) avait détourné la conversation sur les fantômes (ou autres esprits d'il n'a pas trop retenu quelle origine), et ils avaient finit par parler de la « plus hantée cabane de Grande-Bretagne ». Qui n'était pas très loin du château, ni de Pré-Au-Lard, à pieds. N'importe qui pouvait s'y aventurer, mais personne ne le faisait. Parce qu'on avait peur, parce qu'on disait que c'était interdit, parce que c'était dangereux... Mais au final, on en savait trop rien. Juste, on colportait une dizaine de rumeurs dessus, rien de plus.

Et même Arthur, qui ne craignait pas les fantômes, se disait qu'il n'était pas raisonnable d'y aller. Sans doute une petite règle que tout le monde s'était insurgé au fil des années, à cause de ces sales histoires. Mais officiellement, on ne savait pas ce qui s'y trouvait. Pas de disparitions, de morts inexpliquées, donc techniquement, rien n'indiquait qu'il était risqué de s'y rendre ? Et il avait un argument en béton pour entrer là-bas, de toutes façons : on l'avait défié.

Alfred, malgré le grand froussard qu'il était, l'avait accompagné aussi pour prouver son soi-disant courage. Ils étaient donc deux dans l'aventure, et le défi tenait sur une ligne : le premier qui s'enfuyait en courant écoperait d'un gage du gagnant. Et si l'on ne voulait pas perdre ? Il fallait rester au moins jusqu'au petit matin.

Une nuit entière dans la Cabane Hurlante, mais quelle bonne idée.

Les deux anglophones étaient partis au coucher du soleil, afin d'arriver, la nuit tout juste tombée, près de la barrière branlante qui séparait le reste du paysage nocturne de la propriété vide de la cabane. C'était souvent à partir de là qu'on faisait demi-tour et rebroussait chemin. Mais pas eux, ce soir-là. Regardant la bicoque en bois (qui tenait toujours par miracle, d'ailleurs), Arthur leva un peu le nez comme s'il voulait la fixer de haut, se répétant que, de toutes façons, il allait rapidement gagner. Il tourna ensuite la tête vers son interlocuteur – qui fut assez bruyant une bonne partie de la route – et sourit malicieusement en coin.

- Alors, prêt?
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MessageSujet: Re: [Février 1992] Challenge accepted, until dawn... || ft. Alfred F. J. [Février 1992] Challenge accepted, until dawn... || ft. Alfred F. J. Icon_minitimeMer 3 Mai - 2:31

ft. Alfred Jones

ft. Arthur Kirkland

「 Challenge accepted. 」
Alfred n'avait peur de rien. Il prenait les insectes dans ses mains pour les faire sortir, grognait plus fort que ceux qui venaient lui chercher des noises, et aurait même été capable de se promener dans la Forêt Interdite si elle n'avait pas été, comme son nom l'indiquait, interdite. Alfred n'avait pas peur des orages, des tempêtes – même si ça rendait la pratique du Quidditch difficile ; il n'avait pas peur non plus des histoires qu'on se raconte le soir avant de dormir pour s'effrayer, et encore moins des monstres qui peuplaient ces récits. Alfred n'avait peur de rien et ne se privait pas pour le rappeler chaque fois qu'on le provoquait.

Ou peut-être que si. Peut-être qu'éventuellement, il était possible qu'Alfred soit effrayé par les fantômes. Et ceux qui le connaissaient bien le savaient. Arthur, donc, ne l'ignorait pas. Arthur, donc, l'avait provoqué. Et c'était pourtant Alfred qui l'avait défié de passer une nuit à la Cabane Hurlante. Sur le coup, ça ne lui avait pas semblé être une si mauvaise idée. Il avait pensé que l'écossais refuserait tout simplement, en disant quelque chose du genre « Pff, c'est tellement stupide. » et Alfred aurait pu le traiter de froussard sans se faire trop de mal. Mais Arthur avait accepté, sans doute parce que l'américain l'avait trop poussé, à coup de « T'as peur ? » légèrement sarcastiques.

Alfred se retrouvait donc dans une situation extrêmement inconfortable. Il ne pouvait évidemment pas se défiler, mais en même temps, il y avait très probablement des fantômes dans cette vieille cabane. Il avait essayé de se calmer, en se disant que les fantômes britanniques n'étaient sûrement pas aussi méchants que les wanagis des Lakotas. Il avait cependant cherché de longues minutes l'amulette contenant un petit morceau de bouleau que lui avait faite sa grand-mère ; elle était censée éloigner les peurs, apporter du courage. Il ne savait pas vraiment si ça marchait, mais peut-être qu'il y aurait au moins un effet placebo. Il préférait mettre toutes les chances de son côté : celui qui perdait ce défi – rester dans la Cabane Hurlante jusqu'au petit matin – allait recevoir un gage, et Alfred n'avait vraiment pas envie qu'Arthur lui donne un gage.

Ils s'étaient donc retrouvés dans la Grande Salle, au coucher du soleil. Tout avait été calculé – par Arthur, parce qu'Alfred aurait nettement préféré y aller en plein jour. Mais il avait dû reconnaître qu'y passer seulement la nuit plutôt que l'après-midi + la nuit semblait avantageux. Ils avaient fait le chemin plus ou moins en silence (plus pour Arthur, moins pour Alfred). Arrivés devant la cabane en bois, Alfred se tut pourtant. Il prit une grande inspiration, tandis que Arthur se tournait vers lui, malicieux.

- Évidemment que je suis prêt.

Les tremblements, c'était le froid. Et ouais. Il passa devant Arthur, comme s'il n'était pas d'avance terrifié, et poussa la porte, sa baguette en main. La poussière vint aussitôt chatouiller son nez, et il éternua quelques fois. Si les fantômes ne s'étaient pas réveillés au son de la porte qui grinçait, nul doute qu'ils venaient de le faire à cause de lui. Il posa un pied hésitant dans la bicoque, attendit que quelque chose se passe, puis s'y avança d'un pas plus déterminé lorsque rien n'arriva. Il se tourna vers Arthur, comme pour dire « Eh t'as vu j'ai pas peur ».

Le plancher craquait sous leurs pas, ce qui avait le don de lui faire penser à de vilaines histoires d'horreur. Mais une fois entré dans la cabane, Alfred ne sut pas vraiment quoi faire. Il voulait explorer la maison, identifier chaque recoin duquel un esprit pouvait surgir. D'un autre côté, ne pas savoir n'était peut-être pas plus mal – il ne pourrait de toute façon pas tout surveiller, alors autant rester dans un coin sans bouger.

- Du coup … on attend juste ? J'ai emmené des Chocogrenouilles, au cas où, si on a faim plus tard.

Alfred sentit un frisson parcourir son échine lorsque le bois craqua au-dessus de leur tête. Il se força à penser rationnellement : c'est le bois qui travaille, simplement. Il serra un peu plus fort sa baguette mais tenta de ne rien laisser paraître.
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MessageSujet: Re: [Février 1992] Challenge accepted, until dawn... || ft. Alfred F. J. [Février 1992] Challenge accepted, until dawn... || ft. Alfred F. J. Icon_minitimeLun 5 Juin - 2:32

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« Évidemment que je suis prêt. »

Arthur sourit en coin de manière tordue – de toutes façons, quand souriait-il normalement ? Il laissa avec plaisir l'américain se dérober le premier à la porte qui amenait à l'entrée de la maison toute branlante. Il pensait qu'il mettrait moins de jugeotte que ça pour l'ouvrir, mais lorsqu'il se tourna vers lui avec cette fierté de labrador, Arthur comprit : il était mal à l'aise, mais déterminé à lui montrer le contraire. Pfeuh, se retint-il de faire. Arthur avait parfaitement comprit qu'est ce qui effrayait Alfred, et qu'est ce qui lui faisait ravaler sa confiance.

Arthur n'avait jamais visité la Cabane Hurlante, mais comme les rumeurs le prétendaient, et comme elle le laissaient paraître, celle-ci était aussi pourrie du bois, que de l'odeur. Il y faisait aussi froid qu'à l'extérieur, et le vent faisait craquer le plancher, les murs et le plafond de partout. Impossible de faire un pas quelque part sans que ça ne résonne. Et ce n'est pas un cafard, qui vient de se glisser sous une latte ? Le Britannique fit quelque pas dans le hall, jetant de brefs coups d'oeil vers les escaliers ou la porte qui menait certainement à une cave. Mais il ne s'éloigna jamais d'Alfred.

« Du coup … on attend juste ? J'ai emmené des Chocogrenouilles, au cas où, si on a faim plus tard. »

- On « attend juste »? s'étonna Arthur en se tournant vers lui, le sourcil levé. Tu plaisantes, on bouge, cette nuit. Pas question de rester dans un coin jusqu'à l'aube.

Où était le défi, sinon, et le test de courage ? Il ne pensait tout de même pas s'en sortir aussi facilement ? En plus, la Cabane semblait suffisamment grande pour être passé au peigne fin au moins jusqu'à suffisamment tôt le matin. Entre... trois et quatre heures du matin ? Alfred, lui, n'allait sûrement pas tenir jusque-là. Il lui donna une bonne heure, grand maximum. Et la soirée ne faisait que commencer.

Si Arthur avait peur ? Ce n'était qu'une cabane abandonnée. Certes parsemée des rumeurs de la maison la plus hantée de Grande-Bretagne, mais... ce ne sont que des rumeurs, après tout.

Il s'approcha assez vite d'Alfred pour lui attraper le poignet – car sinon il sait pertinemment qu'il ne bougera pas de là – afin de le tirer pour l'amener dans l'escalier qui montait à un étage. Là, les marches grinçaient encore plus, et ils passèrent devant une fenêtre à la vitre dévastée par le temps, la poussière et le vent. D'ailleurs, Arthur crut entendre un craquellement de celle-ci une fois l'oreille à sa hauteur... ? À l'étage, c'était un peu plus vaste. Il était en pleine phase d'exploration, et voulait vite découvrir le reste de la maison avant de passer aux investigations.

- Les mystères, ça se cherche.
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MessageSujet: Re: [Février 1992] Challenge accepted, until dawn... || ft. Alfred F. J. [Février 1992] Challenge accepted, until dawn... || ft. Alfred F. J. Icon_minitimeVen 18 Aoû - 5:55

ft. Alfred Jones

ft. Arthur Kirkland

「 Challenge accepted. 」
Si Alfred avait pu choisir, il serait resté terré dans un coin de la cabane, probablement en position fœtale, pendant toute la durée de leur « défi ». Cependant, le fait qu'il soit avec Arthur l'en empêchait, et ce pour deux raisons : tout d'abord, il ne pouvait simplement pas se défiler devant le danger, et ensuite, Arthur ne le laissa pas faire. Ce n'était pourtant pas faute d'avoir essayé ; Alfred avait laissé tomber son sac sur le sol, et avait même envisagé de se laisser tomber lui-même, mais Arthur avait eu l'air étonné lorsqu'il avait évoqué l'idée de rester dans la même pièce sans bouger. C'était fini pour lui, il le savait. Ils allaient bouger, et Alfred allait entendre le bois craquer de tous les côtés, et il allait courir hors de la cabane. Arthur vint se saisir de son poignet pour le faire bouger et Alfred émit un petit son plaintif. Ce qu'il faisait là, ça s'apparentait à de la torture.

Alfred retira son poignet de la main d'Arthur, tandis qu'ils s'avançaient vers l'escalier ; maintenant qu'il était levé, il allait le suivre, évidemment. Le plancher craquait à chacun de leurs pas, ce qui ne plaisait pas à Alfred – au-delà des fantômes, il avait quand même peur que le sol s'effondre sous eux. Ils avaient beau être au rez-de-chaussée, lorsque les pensées deviennent irrationnelles, les peurs le sont aussi. Puis il posa le pied sur la première marche, qui grinça d'une manière absolument terrifiante. Alfred n'avait pas peur des histoires d'horreur, car il les savait éloignés de lui et de sa réalité ; ici, il était dans l'histoire, et sa perspective venait de changer brutalement. Les autres marches ne le rassurèrent pas ; elles faisaient toutes du bruit, certaines grinçant plus que d'autres. Pour se changer les idées, il s'imagina faire de la musique en marchant sur les différentes marches, et cela le fit rire doucement. Néanmoins, lorsqu'il passa devant la fenêtre dont la vitre avait visiblement été brisée par une entité maléfique, son rire se figea et le léger sourire qu'il avait disparut aussitôt.

- C'est un poltergeist Arthur, lâcha-t-il dans un murmure. C'est sûr.

Arrivés en haut de l'escalier, Alfred resta un instant hésitant, tandis qu'Arthur était déjà en pleine exploration.

- Tu sais, moi je pense que les mystères c'est bien qu'ils restent à leur place des fois.

Mais il savait qu'il n'avait pas vraiment le choix. Il prit son courage à deux mains et s'enfonça dans la pièce. Tout allait bien se passer, les fantômes européens n'étaient pas dangereux. Et pour l'instant, rien de bizarre n'était arrivé, peut-être que cette satanée Cabane n'était même pas vraiment hantée. Alfred tentait de se raccrocher à cette idée sans y croire vraiment. Il enfonça une main dans sa poche, et la referma sur l'amulette. Il leva le nez sur les alentours, avant même de se mettre à chercher quoi que ce soit. Il n'osait pas vraiment toucher quoi que ce soit. Même les murs lui semblaient entourés d'une aura étrange et ténébreuse.

- Et s'il y a vraiment des fantômes ? Ou même n'importe quoi d'autre, genre une créature dangereuse ou quelque chose comme ça ?

Il préférait que ce soit une créature dangereuse, parce que si une chose avait une forme physique, elle était potentiellement attaquable. Il fallait juste espérer qu'elle ne soit pas assez intelligente pour les attaquer en traître, par exemple. Alfred, en levant le nez vers le plafond, se rendit compte qu'il ne voyait pas grand-chose. Il lança un léger « Lumos », peu désireux de faire de l'exploration dans l'obscurité. L'endroit était déjà assez lugubre en lui-même, ce n'était pas la peine d'en rajouter.

- Tu trouves quelque chose ?

Il parlait beaucoup, pour se rassurer. Puis il s'approcha d'Arthur, veillant à faire de grands pas pour éviter le plus possible les craquements du sol. Être près de lui l'apaisait un peu aussi ; il était sûr qu'il ne le laisserait pas tout seul aux prises avec un fantôme, si jamais il y en avait un. Un craquement se fit entendre à l'étage inférieur et Alfred eut une exclamation de surprise. Il voulut regarder en bas mais son corps réagit instinctivement en reculant.
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MessageSujet: Re: [Février 1992] Challenge accepted, until dawn... || ft. Alfred F. J. [Février 1992] Challenge accepted, until dawn... || ft. Alfred F. J. Icon_minitimeSam 26 Aoû - 11:21

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« C'est un poltergeist Arthur. C'est sûr. »

- Oooh, donc nous sommes déjà en danger, répondit-il sur un ton faussement effrayé.

Arthur jouait toujours des frayeurs d'Alfred. Bien sûr, il prenait au sérieux les histoires de fantômes – pas comme s'il était de Sang-pur et que la magie l'accompagne depuis la naissance – mais il était bien moins terrorisé par ces dernières que son cadet d'un an. Bien sûr, il n'était pas à l'abri des malédictions et autres lieux hantés. Seulement, un défi est un défi : il voulait le gagner, et pour ça, se détendre du mieux possible plutôt que de trembler dans sa robe de sorcier comme l'américain.

« Tu sais, moi je pense que les mystères c'est bien qu'ils restent à leur place des fois. »

- Qu'est ce que tu crois, qu'on va se ramasser une malédiction sur le dos et la ramener à l'école ?

D'un autre côté, pourquoi pas ? Personne ne savait ce qu'il y avait dans cette maison toute branlante, et justement pourquoi on disait d'elle qu'elle était hantée. « Des cris entendus au loin, des grincements incontrôlés, des ombres qui passent, des traces humaines ou inconnues alors que personne n'y vit », ce sont les rumeurs qu'on entend à répétition sur la Cabane Hurlante. Pas qu'Arthur n'y croyait pas : qu'elle soit hantée, soit, on est dans le monde sorcier après tout ! Mais jusqu'à quel point ? Si ça se trouve, il n'y avait que des fantômes, pas le moins dangereux du monde, et juste trop nombreux et vifs – des fantômes vifs, ben tiens – pour que quiconque veuille bien aller vérifier.

« Et s'il y a vraiment des fantômes ? Ou même n'importe quoi d'autre, genre une créature dangereuse ou quelque chose comme ça ? »

- Eh bien, tu as une baguette, et des cours appris depuis plusieurs années, non ?

Arthur avait toujours quelque chose à répondre, surtout à Alfred. Lorsque ce dernier invoqua un Lumos, il l'imita – car s'ils allaient aux étages supérieurs, pas sûr qu'ils allaient trouver « autant » de lumière plus haut. Arthur préférait regarder devant lui, aussi fasciné que curieux de découvrir un peu plus l'intérieur de la « maison la plus hantée de Grande-Bretagne ». Jusqu'où le plus courageux est-il allé, lors de son exploration ? Lorsque l'États-unien lui parla encore, Arthur répondit d'un simple « Non » concentré vers la même direction, un peu trop distrait par ses observations pour le rassurer plus que ça – car Alfred avait la frousse, il en était certain.

La preuve : un petit cri de surprise lui échappa lorsqu'un bruit se fit entendre en-dessous. Arthur sursauta aussi, mais à cause d'Alfred. Il s'accroupit et baissa sa baguette au maximum dans l'escalier qu'ils venaient de monter, mais rien de suspect ne lui apparut. Un court silence s'en suivit, et le Fourchelang jeta un regard interrogateur à l'autre blond. Il se redressa et posa un pied sur la première marche.

- Je vais voir. Reste ici.

Puis, dans un grincement qu'ils avaient entendu à l'envers, Arthur emprunta à nouveau l'escalier. Si vraiment, il y avait quelque chose de potentiellement dangereux ici, il préférait largement passer devant afin de protéger le Gryffondor. Certes, il s'amusait bien à lui faire de plus en plus peur dans leur petite escapade, mais mettre en danger ses proches, ça n'a rien de drôle.

Après avoir disparu quelques secondes au rez-de-chaussé... Arthur poussa un cri. Un bon « AAAH » qui résonne et qui atteint à coup sûr les oreilles du soi-disant brave Gryffondor. Juste après, il réapparut en bas des escaliers, un sourire malin au visage, en ricanant avec fierté.

- Je plaisante.

Aaah, que c'était jouissif... Jamais il ne s'en lassera.
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MessageSujet: Re: [Février 1992] Challenge accepted, until dawn... || ft. Alfred F. J. [Février 1992] Challenge accepted, until dawn... || ft. Alfred F. J. Icon_minitimeDim 10 Déc - 17:30

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「 Challenge accepted. 」
- Qu'est ce que tu crois, qu'on va se ramasser une malédiction sur le dos et la ramener à l'école ?

Alfred jugea qu'il était inutile de répondre à cette question. Il savait qu'Arthur se moquait et il n'avait aucune envie de lui donner davantage de matière. Il décida même d'arrêter de lui parler ; peut-être que s'il arrêtait, les fantômes se dirigeraient d'abord vers le plus âgé. En tout cas, ça se tentait. Il jouait avec son amulette, la faisant tourner entre ses doigts qu'il sentait presque tremblant. Ce n'était pas encore le cas, mais il savait qu'au moindre craquement un peu trop prononcé, il risquait de se mettre à avoir vraiment peur. Il prit une longue inspiration et se remit à parler, sans s'en rendre vraiment compte. Alfred voulait combler le vide et couvrir les bruits étranges. Et les réponses d'Arthur étaient sèches. Il ne savait pas trop s'il devait les prendre comme des conseils – après tout, c'était bien vrai qu'il savait utiliser des sorts pour se protéger – ou comme des moqueries. Il soupira, puis leva sa baguette pour faire un peu de lumière.

Puis soudain, un bruit. Alfred ne réussit pas à empêcher le cri de surprise qui le prit. Arthur sursauta et Alfred se demanda s'il avait eu peur aussi. Sûrement. Après tout, il était dans la Cabane Hurlante, les bruits faisaient peur à tout le monde. Cependant, lorsqu'il se tourna vers lui, ce n'était pas un regard effrayé ou même simplement inquiet, mais un regard interrogateur qu'il vit. Arthur était plus curieux qu'autre chose, en réalité. Ce fut à ce moment-là qu'Alfred sut : si quelqu'un sortait de la Cabane, en premier ou tout court, ce serait sûrement lui. Son ami lui demanda de rester là, tandis qu'il allait inspecter l'étage inférieur. Alfred le suivit tout de même jusqu'aux escaliers, puis s'y figea, regardant Arthur descendre l'escalier lentement, sa baguette devant lui.

Ce fut lorsqu'il fut éloigné de son regard qu'il poussa un cri. Alfred ne se rendit même pas compte qu'il avait commencé à descendre les escaliers à une vitesse un peu trop rapide ; il eut à peine le temps d'entendre ce que disait Arthur, et de voir son sourire moqueur, avant de lui rentrer dedans et de l'entraîner dans sa chute. Il se releva très vite, mais n'aida pas Arthur. Au lieu de ça, il le fusilla du regard.

- Très drôle. Vraiment très drôle.

Il soupira. Il avait eu peur, pour le coup ; il aurait déjà eu peur pour Arthur s'il l'avait entendu crier en temps normal, mais dans ces conditions, son angoisse avait monté d'un cran. Maintenant qu'il voyait bien qu'il n'y avait rien, il était surtout irrité. Il retourna vers les escaliers sans un regard en arrière. Même s'il avait encore peur, il était maintenant bien décidé à rester dans cette maison jusqu'au petit matin, ne serait-ce que pour qu'Arthur arrête de le prendre pour un froussard. Il était parfaitement capable de survivre une nuit dans la Cabane Hurlante en plus.

Il décida de reprendre ses « recherches », si tant est qu'il ait cherché quoi que ce soit jusqu'ici, là où il les avait laissées. Il regardait dans tous les recoins – à un moment, il vit une souris se déplacer très vite : au moins il y avait des créatures vivantes ici.

- Il n'y a pas grand-chose ici, murmura-t-il, plus pour lui-même qu'autre chose.

Puis, alors qu'il se tournait vers les escaliers, à nouveau, quelque chose lui glaça le sang. D'énormes traces de griffures ornaient le mur en face de lui. Il recula un peu, surpris, avant de faire la seule chose qui lui venait à l'esprit à l'instant.

- Arthur, viens voir ça !!

Il ne savait pas trop ce que c'était, mais à en juger par la taille et la profondeur des griffures, c'était quelque chose de dangereux. Il y avait donc véritablement quelque chose dans cette cabane. Est-ce que la créature était en train de les observer à l'instant même, attendant le moment idéal pour leur tomber dessus ? Alfred inspecta tous les recoins avec sa baguette, ne s'arrêtant avec soulagement que lorsqu'il jugea que la créature, quelle qu'elle soit, n'était pas là actuellement.
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MessageSujet: Re: [Février 1992] Challenge accepted, until dawn... || ft. Alfred F. J. [Février 1992] Challenge accepted, until dawn... || ft. Alfred F. J. Icon_minitimeVen 20 Avr - 16:29

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Arthur savait Alfred du genre à avoir la flippe presque instantanément, parfois. Mais là, le coup de se prendre un Américain dans la tronche et qui vient presque s'étaler de tout son long sur lui tant il s'est pressé, on pouvait dire qu'il l'avait pas pu venir. Au moins, bien que cet ingrat ne l'aide pas à se relever après qu'il ait reprit appui sur ses deux jambes, Arthur put sourire malicieusement au :

« Très drôle. Vraiment très drôle. »

Et un ricanement s'en suit. Ricanement qui s'évanouit aussitôt dans le silence et un grognement alors qu'Arthur se redressait en s'étirant le dos.

- Blague à part, tu devrais vraiment investir ton temps dans un régime sportif...

Comment ça c'était juste plus de muscles qu'Arthur n'en avait ? Personne n'allait dire qu'Alfred n'avait pas ce petit côté dodu ! (pas gros, non plus. Il ne manquait pas autant de respect à autrui... tout de même.)

Il laissa le Gryffondor bouder plus loin, profitant d'être revenu ici pour pouvoir explorer d'autres coins qu'ils avaient oublié plus tôt. S'armant de sa baguette uniquement pour s'éclairer, il approcha une porte moisie dont le loquet ne servait plus à rien. Avec une certaine prudence – plus pour s'assurer que cette maison ne lui tombe pas dessus à la place d'un monstre maléfique – l'Écossais l'ouvrit en inspectant d'abord l'espace face à lui. Rien du tout. Mais alors, vraiment rien. Il leva sa baguette pour regarder les hauteurs, et là-aussi, pas un seul objet ! Pourtant, bien que dite « hantée », cette maison a forcément eu des propriétaires. Et même si ces derniers étaient morts depuis des années, comment se faisait-il qu'il manquait autant de choses ? En tout cas, dans ce placard, il n'y avait rien...

« Arthur, viens voir ça !! »

Le Britannique se retourna en prenant presque peur : le ton qu'avait prit Alfred résonnait comme un « au secours, j'ai trouvé un truc pas bon du tout », et même si l'États-unien avait plus facilement la trouille ici qu'ailleurs, il ne fallait en aucun cas prendre ses avertissements à la légère. Arthur délaissa donc le placard dont il laissa la porte grande ouverte – pas comme si quelque chose allait s'en échapper, de toutes façons, hormis peut-être un rat ou deux – et le rejoignit.

Il écarquilla un peu plus les yeux en découvrant de la lumière commune de leurs baguettes les traces de griffures qui étaient, il fallait le dire, plutôt impressionnantes. Tandis qu'Alfred se permettait d'inspecter ce qu'il y avait autour, Arthur ne lâchait pas du regard la forme et la grandeur de cette marque menaçante. Il avança même d'un petit pas pour tendre une main et toucher la profondeur.

- En tout cas, c'était énervé.

Car oui, cette maison était vieille. Sans doute les traces de « danger » aussi. Personne ne sait ce qui a rendu cette maison aussi vide que cible de tant de rumeurs, alors peut-être qu'ils avaient là un indice sous les yeux. En sa qualité d'amoureux des Créatures magiques, le Serpentard s'autorisa à réfléchir sur la provenance d'un tel signe d'animosité.

- Les marques sont trop larges pour que ça soit un Hippogriffe... Une Harpie, peut-être ? Hmm, ça met de la pagaille un peu partout, je ne serais pas étonnée de trouver des plumes quelque part... Ou bien c'était une créature qui vivait essentiellement dans la maison ? Si seulement je pouvais y trouver des poils...

Perdu dans son petit monde, il ne faisait pas attention à ce qu'il y avait autour de lui.
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