Caractère : 20 lignes minimum, doit être IC.

Physique : Une petite soixantaine de kilogrammes pour un mètre soixante-treize, une musculature faible, absente ou dissimulée sous une longue cape noire orné d'un blason rouge et or. Une peau nette excessivement pâle ne laissant pourtant pas apparaître la moindre veine. Des cheveux d'une rare teinte roux clair tirant vers le blond, tombant sur un visage aux traits encore enfantins et devant des yeux à l'étrange couleur vermeille, insolite. Ce sourire, tirant légèrement sur ces lèvres fines et découvrant des dents semblables à des crocs.

Le grand-père de Vladimir était un vampire, pas sa grand-mère. Son père était donc un demi-vampire et sa mère une sorcière. Ce sont donc ces origines qui lui offrent ce physique tout droit sorti de films Hollywoodiens et des magasins de déguisements pour Halloween. Et ce n'est pas pour lui déplaire : au moins, il n'est pas comme tout le monde. A Poudlard, ceux qui ne le connaissent pas se méfient pourtant de lui. La rumeur courrait qu'un élève aurait été retrouvé vidé de son sang dans un des nombreux couloirs de l'école et que Vlad aurait été vu un peu plus loin avec du sang sur les lèvres. Billevesées. Non, Vlad ne peut pas ramper ou courir sur les murs, non, il ne vole pas et ne se transforme pas en quelque animal à connotations diaboliques, et non, Vlad ne mord pas les gens et ne se nourrit pas de leur liquide vital. Peut-être a-t-il une préférence pour la viande rouge saignante, mais ça s'arrête là. C'est un adolescent comme un autre qui préfère de loin se nourrir de chocogrenouilles et de dragées surprises de Bertie Crochue plutôt que de finir les foutus choux de Bruxelles et épinards qui se trouvent dans son assiette.

Histoire : Un enfant roumain est né le premier jour de décembre 1974 à Brașov, en Transylvanie. Né au sein d’une des plus grandes familles de la région, il vivait dans une grande maison avec ses deux parents, et plusieurs générations antérieures du côté de son père… Le cliché même de la famille de vampires bien sombres et pas forcément beaux à regarder – dont on n’oserait demander l’âge exact de certains – vivant dans un vieux manoir isolé de Transylvanie. Son père, comme ses grands-parents et leurs propres parents, avait un teint blafard, des yeux injectés de sang, des cheveux noirs qui avaient tendance à tomber bien jeune, et une allure plutôt sinistre bien qu’il ne fut terriblement fin voire maigre. Cependant qu’à moitié monstre, puisqu’issu de l’union d’un vampire et d’une sorcière, il épousa à son tour une sorcière, quoiqu’elle-même de sang-mêlé et d’origines modestes.

Dans les années 1970 en Roumanie, il devint obligatoire pour les femmes d’avoir au moins 5 enfants. Refusant cette ordonnance en ces temps de misère - et refusant d’abandonner les enfants suivants après leur naissance comme le gouvernement le recommandait à l’époque -, la mère de Vladimir ne donna pas d’autres enfants après le second, de trois ans plus jeune que le premier. C'est du moins ce qu'elle leur a toujours dit. De peur de se voir amendés et de faire faillite, les vampires la chassèrent, elle et ses deux enfants alors seulement âgés de 7 et 4 ans. Elle se réfugia donc à Bucarest dans le nouvel espoir de trouver un emploi et une vie meilleure malgré sa mauvaise situation. Les enfants Lupei évitèrent les horreurs de la vie roumaine en cette période de crise économique ; Ils échappèrent donc à l’abandon qui, à cette époque (et encore aujourd’hui, bien que plus diffus), était très encré dans les mentalités roumaines, ils échappèrent aux horribles conditions des enfants des rues qui travaillaient, mendiaient et se prostituaient… La mère de Vladimir ne voulait pas voir ses enfants à la place de ceux qu’elle croisait dans les rues et les en a toujours protégés, préférant les voir étudier et se promettre à un avenir meilleur que le sien, alors qu’elle-même travaillait sans relâche pour subvenir à leurs besoins.
C’est donc avec un certain soulagement de quitter cette misère le temps d’une année, mais également une certaine appréhension de laisser son frère et sa mère seuls dans ces conditions, qu’il partit pour Poudlard.

Le choc culturel fut violent et le gamin de 10 ans qu’il était à l’époque de sa rentrée en première année pleurait et regrettait beaucoup sa famille et son pays. Mais il avait fini par rejoindre un groupe d’amis, des élèves de son âge qui arrivaient également d’Europe de l’Est ou de plus loin encore... Des amis qui se trouvaient dans le même état que lui ou qui l’aidaient à oublier et à profiter de sa scolarité, de la chance qu’il avait d’être élève à Poudlard et chez Gryffondor.
Lorsque son petit frère l’y rejoignit trois ans plus tard, beaucoup de choses avaient déjà changé. Il avait fini par se retrouver seul (ou presque) et en constant conflit avec la Hongroise qui avait le malheur de partager la même salle commune que lui… C’est d’ailleurs à ses côtés que Vladimir pris le poste de Préfet des Gryffondor en sixième année.
Ses disputes avec Elizaveta n’étaient pourtant pas le centre des problèmes cette année-là... Loin de là (même si les coups, les griffes, les cheveux tirés et les jurons en langues étrangères auraient pu leur coûter leur place à l’école – enfin à lui, surtout, parce que qui la punirait, elle ?). Dès février 1990, Poudlard fut secoué par d’affreux événements. Et à la mort d’un élève, en mars, plusieurs élèves furent rappelés chez eux par leurs familles apeurées… Ce fut le cas des frères Lupei.

S’efforçant de continuer à suivre les cours de chez lui, Vladimir se rendit vite compte que Poudlard lui manquait. Il réalisa que les cours lui manquaient, que ses camarades lui manquaient (sauf quelques uns, peut-être), que la magie lui manquait, que les banquets et la chaleur d’un château vivant lui manquaient… Et qu’il voulait s’échapper au plus vite de la misère et des révoltes qu’ils subissaient quotidiennement en Roumanie. C’est donc contre l’avis de sa mère, à qui il en voulait terriblement de l’avoir contraint à revenir, que Vlad reprit sa scolarité normalement l’année suivante, avec son petit frère.