[R18] [29 avril 1990] Do you mind if I Slytherin? [Ft. Arthur Kirkland]
Sujet: [R18] [29 avril 1990] Do you mind if I Slytherin? [Ft. Arthur Kirkland] Mer 20 Mai - 20:47
TW : Ce RP est R-18, c'est-à-dire qu'il contient des scènes de sexe. Il est donc évident que, si jamais vous êtes sensibles à ce genre de choses, vous ne vous aventurez pas à lire ce RP. Si vous le faites, c'est à vos risques et périls et nous ne serons en aucun responsable de votre bêtise. Si vous le lisez, par contre, rincez-vous bien l'oeil c; *wink* *je déconne*
When I talk to my friends so quietly Who he think he is? Look at what you've done to me Don't even need to buy a new dress You ain't here ain't nobody else to impress • • •
Ft. Arthur Kirkland
Son Tempus lui indiqua qu'il était 18h précise. Celui qu'il attendait ne tarderait plus à arriver.
Francis remerciait le ciel ou plutôt Monsieur Beilschmidt, le professeur d'Histoire de la Magie pour lui avoir laissé le champ libre. Il pouvait user de toute son imagination et ça lui plaisait grandement.
Mais de quoi était-il donc libre, me demanderez-vous ? Eh bien, disons que son cher et tendre Némésis et petit ami, Arthur Kirkland avait été puni par le professeur Allemand. Pourquoi ? Parce que cet abruti avait donné un coup de poing en plein visage à Antonio. A vrai dire, ce dernier le méritait un peu, après ce qu'il lui avait fait. C'est-à-dire : lui fait manger un dragée surprise de Bertie Crochu goût "vomi" et l'avoir pris en photo au moment où il le vomissait. Francis avait vu les photos et franchement, comme image slow motion de son amour, il y avait mieux quand même...
Bref, tout ça pour dire que Francis était tâché de s'occuper de la colle/punition/retenue d'Arthur et que ça le rendait fou de joie, rien qu'à l'idée de pouvoir le contrôle sur ce coup-là. Son petit ami était du genre boudeur et ne se laissait pas vraiment faire. Dans ce cas-ci, il ne pouvait pas le repousser et devait...obéir. Francis comptait bien mettre à profit cette punition pour assouvir l'un de ses fantasmes. Ce n'était évidemment pas très professionnel et pas aussi sérieux que l'aurait voulu le professeur Beilschmidt mais au moins, son cher et tendre retiendrait la leçon, n'est-ce pas ? Et dans le pire des cas, Francis avait plus d'un tour dans son sac...Dont les fameuses lignes à recopier.
Il fouilla dans ses poches et en sortit un trousseau de clefs. Puis il sourit. Excité et vil comme jamais, le Français ouvrit la pièce en passant la clef dans la serrure. Elle était complètement vide, une simple salle de permanence...Du moins presque en sachant que cette pièce était un cachot qui avait été plus ou moins réaménagée. Les anneaux de fer accrochés au mur auxquels on attachait autrefois des prisonniers avec des chaînes étaient rouillés, effrités par le temps. Il y faisait froid et la pièce ne semblait pas vraiment chaleureuse. Mais le blond comptait bien la réchauffé...A sa manière.
Francis avait toujours eu ce petit côté joueur. Dans la vie de tous les jours, bien sûr mais aussi dans sa vie plus intime. Alors aujourd'hui, il jouerait un rôle : celui d'un professeur qui ferait passer une colle à un élève. Ah, le jeu de rôle, voilà qui était quelque chose d'intéressant. Et quoi de mieux qu'un ancien cachot à ce genre de chose mh ? Pour parfaire son personnage, Francis portait...des lunettes. Bien sûr, il était sexy avec des lunettes, il l'était toujours.
Le blond sourit quand l'objet de ses désirs arriva, un air renfrogné au visage. Il devait se demander pourquoi cette punition se passait aux cachots. En effet, le Français lui avait tout d'abord donné rendez-vous dans la salle commune des Serpentard. Là-bas, un élève lambda lui avait sans doute dit que Francis l'attendait...aux cachots. Parfait, c'était exactement ce qu'il voulait. Parce que ce n'était pas le tout de crier haut et fort qu'il était en charge de punir leur préfet, encore fallait-il qu'il soit là.
La main en train de caresser son menton, Francis accorda un sourire malicieux à son homologue.
– Je te préviens, Arthur. En matière de punition, j'ai des goûts très...spéciaux. [♫ Clique ♫ => I'm so sorry]
Et il l'invita à rentrer, toujours ce petit sourire mesquin, voire pervers (faut le dire) au visage.
– Tu peux t'asseoir à cette table si tu le souhaites. J'ai décidé de te faire écrire des lignes.
Et il sourit de plus belle. Évidemment, la punition ne se limiterait pas aux lignes. Francis avait bien plus d'une corde à son arc et beaucoup plus d'imagination que ça. C'était juste un avant goût de ce qui l'attendait.
Toujours le meilleur pour la fin, comme on dit...
Le Français disposa une plume, un flacon d'encre ainsi qu'un parchemin vierge sur la table qui était en face du bureau qu'occupait habituellement les surveillants. Puis, il s'assit, les jambes croisés, les mains sur le bureau, sur le bord de ce dernier et regarda son petit-ami s'asseoir. Une tâche qui, apparemment, ne lui plaisait pas vraiment.
– Tu vas devoir écrire cent fois « Je ne dois pas donné une claque au meilleur ami de mon maître ». Tu n'as pas le droit de discuter bien sûr. Si jamais tu te plains, j'ai autre chose pour toi, mais je ne crois pas que tu apprécierais. Moi, je te regarde, mon lapin.
Il avait hâte de mettre la suite de son plan en exécution ! Oh oui, ça allait être drôle...
Hors RP : oui chéri, tu as le droit de me taper pour ma référence. Mais elle me faisait rire /PAN/
Dernière édition par Francis Bonnefoy le Ven 2 Juin - 0:16, édité 5 fois
Les pensées suicidaires
Mon personnage Citation: “What you gave me was a reason. Not an excuse. Because there’s sex, making love and fucking. And then there’s you.”
Francis Bonnefoy
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Sujet: Re: [R18] [29 avril 1990] Do you mind if I Slytherin? [Ft. Arthur Kirkland] Jeu 21 Mai - 0:51
Got me looking so crazy × ft. Francis Bonnefoy
Qu'est ce que ce fichu frog manigançait ?
Arthur Kirkland malgré lui, aussi préfet des Serpentard soit-il, était ce soir le sujet d'une punition que le professeur Beilschmidt avait accepté de confier à la pire personne qui soit : Francis Bonnefoy, qui en plus d'être son insupportable petit ami, était un pervers invétéré en presque tout. C'est à dire, il ne l'était pas qu'au premier sens du terme, mais l'idée d'avoir son rival – ah ça, jamais on ne le lui ôtera le nom – sous la main pour ensuite décider de la sentence qu'il subira, ça devait le faire doucement rigoler. À tout les coups, il devait être en train de chercher une idée ennuyeuse et fatigante pour son préfet, qui lui, ne pourra malheureusement pas dire non. Et malgré le fait qu'Arthur ne voulait absolument pas subir pareille supplice, il arriva à l'heure, comme prévu, dans la salle commune des Serpentard. Ponctuel de nature.
Personne ne l'y attendit, excepté un élève lambda, mais pas son amant. La personne était venu l'informer qu'en fait, Francis l'attendait dans les cachots, situés non loin du refuge des adolescents réunis sous la coupe des serpents. L'écossais haussa un sourcil. À quoi jouait-il ? Remerciant l'élève d'un mouvement de tête et d'une formulation quelconque mais polie, il quitta la pièce et changea de destination.
Sur le chemin, il grommela d'avance. De toutes façons, il ne fallait pas se faire d'illusions : une punition organisée par Francis Bonnefoy ne peut qu'être ennuyeuse. Surtout pour lui.
Lorsqu'il atteignit les cachots, un frisson le parcourut. La pièce... si on pouvait l'appeler pièce, n'était pas très accueillante – quoi de plus normale – comme en témoigne la fraîcheur ambiante qui l'accompagnait. Le Fourchelang le constata surtout en posant la main sur la porte glacée des lieux. Il la poussa et entra, comme s'il revenait dans son dortoir. À l'exception qu'un air renfrogné figeait son visage. Air renfrogné qui s'accentua d'un autre, interrogateur cette fois-ci, en remarquant que le français portait une paire de lunettes qu'il n'avait jamais vu. À sa connaissance, il n'était pourtant pas myope. Décidément ce type tournait de moins en moins rond.
« Je te préviens, Arthur. En matière de punition, j'ai des goûts très...spéciaux. »
Le ton qu'il employait ne lui plaisait pas. Ça le titillait. Ça le dérangeait. Ça l'agaçait. Là, tout de suite, il avait seulement envie de le rembarrer et de faire demi-tour. Mais il n'en fit rien, dans l'idée que plus vite ce sera fait, plus vite il pourra retourner au dortoir et être débarrassé de la tâche. Et de lui. Il écouta le français comme on lit un texte en diagonale lorsqu'on en a cure et qu'on ne cherche qu'à retenir l'essentiel – une méthode qui fait échouer ce qu'on entreprend dans 50% des cas. Enfin, la sentence, en tout cas le sujet de sa punition, tomba. Arthur fit une grimace, pourquoi la retenir ?
- Passionnant. Je vois que tu as tout prévu pour que ça soit long et barbant. Dépêchons.
Et sans user – littéralement user, c'est qu'il n'en vaut pas la peine – de plus de politesses, il prit place et empoigna la plume, les yeux verts rivés sur le parchemin qui allait devoir être noirci de mots répétés encore et encore. Au moins, Arthur a eut l'agréable surprise de constater que Francis connaissait les B-A BA de la punition. Un truc plutôt classique. Ennuyeux, mais classique. Au moins il n'allait pas devoir faire de trucs louches. Avec lui, il s'attendait certainement à tout, mais pas à ça.
Alors, en même temps que le français dictait la fameuse ligne, il recopia dans un calme olympien. « Je ne dois pas... » Ah, chose encore plus étonnante, Francis ne semblait pas non plus dans l'idée de lui faire écrire des trucs moches. Le Fourchelang sentait qu'il allait pouvoir dormir l'esprit tranquille, sans honte supplémentaire sur le dos. Être sous sa surveillance à lui était déjà suffisant. « Donner une claque... » objection votre honneur, c'était totalement justifié. Bien que ça ne soit pas très marrant pour l'ego non plus, une claque, c'est toujours moins violent qu'un bonbon qui retourne les tripes. « Au meilleur ami... » cet ami, il a un grain, Francis. C'est d'ailleurs injuste qu'il ne participe pas. « De mon »...
Il leva les yeux vers ceux de son amant, un rire jaune s'échappant de ses lèvres. À l'évidence, il ne changera jamais.
- « Maître »... À quoi tu joues, frog ? Bien, bravo, on s'est bien amusé. Maintenant, si ça ne te dérange pas, j'aimerais qu'on passe rapidement aux choses sérieuses. Qu'on en finisse, histoire que je puisse aller me reposer dans mon dortoir. Tu saisis ?
Et pour gratifier son avis sur la situation, il termina sa phrase par un « Bonnefoy », tout ce qu'il y a de plus classique. « Maître », et puis quoi encore. Il se retint de changer encore et de modifier en « ce-frog-insupportable-pervers-et » bref, une jolie ribambelle de mots charmants qui rappellent la vision qu'a le britannique de ce petit dévergondé, justement.
Francis voulait jouer sur l'autorité ? Eh bien qu'il essaye.
Sujet: Re: [R18] [29 avril 1990] Do you mind if I Slytherin? [Ft. Arthur Kirkland] Sam 26 Sep - 1:10
I look and stare so deep in your eyes I touch on you more and more every time When you leave I'm begging you not to go Call your name two or three times in a row • • •
Ft. Arthur Kirkland
– Chéri, tu sais que j'ai les pleins pouvoirs ici. Tu dois te plier à mes envies. Donc écris moi "maître" à la place de ce que tu as mis, tout de suite.
Il fit claquer sa langue contre son palais. Si Arthur voulait réellement faire son petit rebelle, Francis allait vite lui faire ravaler ses paroles. Et pas que.
Le professeur Bonnefoy - car il s'autoproclamait ainsi - se leva et tourna autour de son élève du soir et de sa table, un regard avide et un sourire de prédateur au visage. Oh, qu'il avait hâte de passer aux choses sérieuses !
Ce serait bien la première fois qu'il expérimenterait ses tous nouveaux "jouets" avec quelqu'un. Et il était très heureux de les utiliser en compagnie d'Arthur. A vrai dire, il n'avait jamais été tenté par ce genre de pratique sexuelle : faire mal ou avoir mal et ressentir un plaisir malsain en même temps. Bien sûr, le SM soit le sadomasochisme, restait un jeu avant tout. Un jeu de rôle dans lequel les partenaires devaient se faire pleinement confiance, connaître leurs limites et celles de l'autre, mais aussi ne surtout pas passer à la trappe l'amour qu'ils ressentaient l'un pour l'autre.
Plus Francis y pensait, plus il craignait qu'Arthur ne se prête pas au jeu. Il était difficile de deviner la réaction de son amant. Quand ils n'étaient pas encore ensemble, il le connaissait par coeur et c'était beaucoup plus simple de d'anticiper ses réactions. Maintenant, c'était tout autre chose...Arthur pouvait bien le prendre et ne rien dire ou bien partir au quart de tour. Et le Français appréhendait beaucoup que ce dernier choisisse la deuxième option. Mais connaissant l'Anglais, ce n'était pas surprenant...Il gueulait toujours, surtout pour la forme ! Cependant, le blond aux yeux océans se promit de tout faire pour que cette soirée soit inoubliable de la meilleure des façons possibles, pour que son petit lapin ne se plaigne point...
A part peut-être d'un mal de fesses...
Il tourna encore autour d'Arthur et commença à doucement caresser ses épaules et ses omoplates, regardant sa copie par-dessus son épaule. Voyant que son homologue ne dardait pas répondre et surtout changer ce qu'il avait écrit, Francis claqua de nouveau sa langue.
– Petit insolent...
Il passa devant lui et s'assit sur le modeste bureau en bois de son élève collé, les jambes croisées. Un sourire dangereusement doux dessiné aux lèvres, Francis releva le menton de son meilleur ennemi de son index et le regarda dans les yeux. Et il lui susurra :
– Ne penses-tu pas que je devrais te punir pour cela ?
Il eut un petit rictus et dessina le contour des lèvres de son Anglais de ses doigts délicats. Il se leva alors de son siège et lui ordonna, d'un ton ferme mais doux :
– Lève-toi. Immédiatement.
Le blond se dirigea vers le bureau servant au surveillant et tira un tiroir, laissant apparaître quelques objets qu'on pourrait qualifier de douteux. Il leva les yeux vers son petit-ami.
– Puisque tu ne veux pas copier proprement ces lignes, on va passer l'échauffement et rentrer dans le vif du sujet, mon ange. ~
Dernière édition par Francis Bonnefoy le Dim 14 Mai - 17:43, édité 2 fois
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Francis Bonnefoy
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Sujet: Re: [R18] [29 avril 1990] Do you mind if I Slytherin? [Ft. Arthur Kirkland] Mar 20 Oct - 19:02
So crazy in love × ft. Francis Bonnefoy
« Chéri, tu sais que j'ai les pleins pouvoirs ici. Tu dois te plier à mes envies. Donc écris moi "maître" à la place de ce que tu as mis, tout de suite. »
Dans ses rêves.
Arthur, préfet ou non, et Francis, professeur ou non – plutôt non, puisque même avec le droit de punition obtenu par M.Beilschmidt, aucune dite autorité de la part du français ne pouvait atteindre Arthur – n'allaient pas fonctionner de cette manière, quoi qu'il arrive. Car Arthur l'avait décidé. Il ne se pliera jamais aux demandes grotesques de son petit ami, car après tout, mentionner « maître » à la place de n'importe quoi d'autre était parfaitement inutile. Et ce qui compte, c'est qu'il écrive cette foutu punition. Alors qu'il vienne pas faire chier. Et ce n'était pas son petit sourire mesquin qui allait l'y encourager ! Ça, ça lui donnait juste envie de lui filer une claque pour les retourner, lui et son arrogance. Peu importe qu'il était puni ce soir-là, il ne laisserait pas Francis le diriger.
Ce dernier tournait autour de lui, silencieux, tel un aigle qui cible sa proie de ses yeux attentifs. Il demeura de même tout aussi muet, et froid, avec ça. Les mains sur le bureau, la plume dans l'une d'elle, il attendit de le faire capituler parce que l'écossais refusait de changer le « Bonnefoy » imprévu. Le britton était ainsi : dur de la feuille. Il restera sur sa position jusqu'au bout. Arthur haussa un sourcil lorsque les mains du latin le touchèrent. Il haussa ensuite le deuxième, offusqué, lorsqu'il entendit un :
« Petit insolent... »
Insolent ? Lui ? Bien sûr, comme sa nature l'exige à chaque fois, Arthur le regarda avec une colère naissante sur le visage.
- Insolent ? Moi ? Non mais de quel droit tu te permets de-
Il s'interrompit lorsque, avec plus d'incompréhension, il suivit Francis du regard qui vint s'asseoir sur le bureau. Et le parchemin. Arthur lâcha sa plume, s'interrogeant de plus en plus sur le petit jeu étrange auquel s'était adonné cet imbécile de frog sans qu'il n'en ait encore fait mention. Car de toutes évidences, Francis avait quelque chose derrière la tête. Et son petit doigt lui dit qu'il n'allait pas tarder à découvrir quoi. C'est donc guidé par cette intrigue qu'il le laissa relever sa tête du bout des doigts, espérant en même temps trouver une réponse.
« Ne penses-tu pas que je devrais te punir pour cela ? »
Ou un brouillard qui venait épaissir encore plus le mystère. Quoique, avec ce petit sourire qu'il commençait à lui connaître, une minuscule idée germa dans son inconscient. Car oui, il ne lui venait pas encore à l'idée que Francis avait des plans trop... sales, dans un moment pareil. Ça faisait presque trois mois qu'ils sont ensemble, et même si l'écossais avait déjà confié son corps à son petit ami, il avait encore l'esprit sain et dépourvu d'idées trop tordues. En tout cas, les mots de Francis le firent réagir; autrement dit, quelque chose de sans doute désagréable allait se passer.
Il n'eut pas le temps de répondre que déjà, Francis s'éloigna en lui ordonnant de se lever.
Il le lui ordonnait.
Mais Arthur n'obéissait jamais à Francis. Sûrement pas aujourd'hui, ni demain.
Arthur était encore calme, mais sachant que Francis cherchait à jouer avec lui, il allait sans doute sortir de ses gonds très rapidement. Car dans la haine comme dans l'amour, Arthur réagissait toujours pareil. Au quart de tour. Pour le plus grand bonheur des couples mariés les plus vieux, il y avait toujours un cas plus grave qu'eux... Quand bien même Francis était celui qui faisait tout les efforts avec le maximum d'élans d'affection possible, il n'en demeurait pas moins têtu de son côté non plus. La preuve, il donnait des ordres à Arthur. Et encore une fois, le prétexte qu'il dirige sa punition du soir n'était pas valide pour le Fourchelang. Lorsque la grenouille s'avança vers le bureau du surveillant, le britannique se leva à son tour, sa patience frôlant sa limite.
- Tu vas finir par m'expliquer ce que tu fabriques, frog ? Au cas où tu l'aurais oublié, je suis là pour remplir une punition demandée par le professeur Beilschmidt. Alors tu arrêtes ton petit manège et tu fais ce qu'IL t'a demandé, qu'on en finisse.
Francis répondit avec un sourire bourré d'une assurance qui agaçait toujours Arthur. Il s'interrogea davantage lorsqu'il entendit parler de « passer à l'échauffement » et « rentrer dans le vif du sujet ». Il allait peut-être ENFIN révéler ce petit plan urluberlu que le français avait décidé de construire. Pressé d'en finir donc, il se dirigea vers lui, ne pouvant voir de là ce que contenait le tiroir qu'il venait d'ouvrir. Un début de phrase sortit de ses lèvres lorsqu'il vint se pencher pour regarder ce qu'il renfermait. Quelque chose comme « Tu vas finir par délier ta langue à la- » mais il se tut tout de suite après.
Des objets assez insolites étaient à l'intérieur.
Des objets dont il connaissait l'existence et l'utilisation, mais qu'il n'aurait jamais cru voir là, maintenant, tout de suite. Surpris, Arthur ne put s'empêcher de... rougir. Rougir de honte, celle qu'il ressent en imaginant son petit ami avoir de telles idées – oh oui, maintenant, elles fusaient vite, les idées – dans de telles circonstances. Il rougissait également en tentant de chasser – en vain – les images de leurs ébats transformés par des trucs pareils. Arthur n'osait même plus lever les yeux vers lui, de peur de voir un visage encore plus assuré que d'habitude. C'était donc à ça qu'il pensait.
Une punition physique. Qui satisferait Francis. Ce pervers infatigable.
Le ton enjôleur qu'il avait prit le mettait sur la voie. En regardant son amant, l'idée se confirma dans son esprit. Il était sérieux. Arthur devint plus rouge.
Il comptait réellement lui faire l'amour ici, dans ces conditions.
- T'es... un grand malade...
Le timide tapi au fond de lui, derrière sa mauvaise foi et sa froideur, venait de parler. Il n'insultait pas Francis, il lui disait juste à quel point l'idée était folle. Faire ça dans les cachots. Et si quelqu'un les entendait ? Si on venait vérifier que la punition de l'écossais se passait bien ? Si les Serpentard, dont la salle commune n'est pas loin, entendaient des échos leur parvenir et venaient satisfaire leur curiosité en s'approchant sur la pointe des pieds... ? Arthur secoua la tête pour refroidir ses joues colorées : c'était complètement dingue d'oser un tel risque. Et puis, pour l'esprit de vierge effarouché qui le possédait encore quelques fois, sa raison reprenait le dessus.
- Certainement pas f.. frog... Il est hors de question qu'on... qu'on fasse ça dans les cachots de Poudlard...
Rien à faire, le ton qu'il aimait tiré de son autorité de préfet s'était fait la malle. Il posa à nouveau les yeux sur les jouets interdits, stupéfait par l'idée de Francis. Il ne devait pas se laisser gagné par les mêmes pensées. Il ne sera jamais autant pervers que Bonnefoy.
Sujet: Re: [R18] [29 avril 1990] Do you mind if I Slytherin? [Ft. Arthur Kirkland] Lun 16 Nov - 23:33
Such a funny thing for me to try to explain How I'm feeling and my pride is the one to blame 'Cuz I know I don't understand Just how your love can do what no one else can • • •
Ft. Arthur Kirkland
C'était décidément délectable de voir Arthur ainsi. Il était adorable, avec ses rougeurs, sa voix tremblante, son air timide et totalement perdu. Il voyait très bien que cette situation le mettait mal à l'aise, qu'il se faisait tout petit. Il ressemblait à une vierge effarouchée devant tous ces objets pour le moins insolites. Pour être tout à fait honnête, Francis n'en utilisait pas tous les jours...Voire jamais. Mais pour ne pas que le désir dans un couple s'évanouisse, il fallait tester des nouvelles choses n'est-ce pas ?
– T'es... un grand malade...
Un grand malade ? Il rigola suite à cette remarque.
– Je dirais plus un malade d'amour, mon ange~ !
Il le regarda suite à ça. Arthur semblait à la fois dégoûté et...extrêmement gêné de la situation. Cela se voyait, il ne savait pas où se mettre. Francis allait lui trouver une place royale évidemment. Il avait tellement d'idées différentes en tête ! Cela l'excitait déjà.
– Certainement pas f.. frog... Il est hors de question qu'on... qu'on fasse ça dans les cachots de Poudlard...
Qu'il était mignon, ce cher Arthur. Pensait-il vraiment que, maintenant que le jeu était lancé, Francis allait arrêter ? Sûrement pas. Il allait y aller, jusqu'au bout même. Sauf qu'il le ferait dans les règles de l'art : l'amour et la tendresse seraient de pair avec la douleur et le plaisir douteux que cela pouvait dégager.
– Oh, certainement que nous allons le faire Arthur !
Il prit ensuite une chaise et la mit juste derrière lui. Suite à ça, il s'avança vers Arthur, se mettant tout près de lui. Désormais, seulement quelques centimètres séparaient leurs lèvres. Il approcha sa bouche au niveau de son oreille et lui chuchota :
– Laisse-toi faire, Arthur...Et accepte juste ta punition. Méchant garçon...
Il lui enleva sa robe de sorcier et l'embrassa...Pour le calmer déjà, mais aussi parce qu'il en avait envie. Il voulait, certes, tester une pratique sexuelle mettant en scène un jeu de dominant/dominé en utilisant la douleur comme moyen de plaisir, mais il n'était pas un monstre pour autant. Il l'aimait, son petit lapin. Et il allait le lui montrer, comme il le faisait chaque jour depuis qu'ils étaient ensemble (et bien sûr que si, un coup de poing dans le ventre, c'était un signe d'affection...pour eux seulement). Il sourit en pensant qu'en fait, rien que le fait de se mettre ensemble prouvait que les deux étaient déjà masochistes en puissance.
Il l'embrassa une nouvelle fois puis tira sa cravate pour l'avancer vers lui sans qu'il ne puisse reculer. Il s'assit alors et força Arthur à s'allonger, le ventre sur sur ses cuisses. Il gesticulait dans tous les sens, comme une véritable petite...chenille.
– Arrête de bouger, mon ange.
Le Français tenait fermement son Britannique (pour le coup, il allait bien...Britan-niquer) préféré contre lui. Voyant le manque de coopération de la part de son amour, ils soupira et finit par le clouer au sol, s'asseoir sur lui et l'immobiliser tant bien que mal. Il s'adonna ensuite à une longue série de baisers tendres et passionnés, tandis que ses lunettes glissaient un peu de son nez. Cela n'empêchait pas Arthur de se débattre bien sûr, mais ça l'empêchait de parler au moins. Et c'est avec la plus grand facilité du monde que Francis put lui passer les menottes. Il recula ainsi sa tête et montra à Arthur un petit sourire satisfait. Oh, qu'il devait être fou de rage dans cette position, pour ainsi dire, complètement humiliante.
Il fit en sorte de le relever et le fit s'allonger une nouvelle fois sur ses genoux. C'est alors qu'il baissa doucement le pantalon d'Arthur. Francis n'était pas dupe, il savait pertinemment que son petit ami commençait à comprendre ce qu'il allait lui donner comme punition dans quelques instants. Jusqu'ici, il ne l'avait jamais fait à quiconque...Mais cette petite tête à claque qu'était son petit ami méritait bien une petite fessée de temps en temps.
Il sourit de plus belle tandis que l'Écossais se plaignait comme il pouvait, la tête en bas. Et c'est avec une certaine excitation qu'il fit glisser le sous-vêtement de ce dernier, dévoilant ainsi la chair de son amant. Ses petites fesses étaient agréables à regarder. Rebondies, brillantes et sans imperfection, le Français ne se fit pas prier pour les toucher. Il caressa la peau offerte, doucement, tendrement même, un sourire aux lèvres.
– Tu as été vraiment un vilain garçon...
Ces paroles ne présageaient rien de bon pour son homologue serpentard. Francis pouvait bien imaginer son appréhension... Et ce qu'Arthur pouvait bien sentir aussi...C'était l'entrejambe de Francis qui ne...restait pas indifférente à cette idée de fessée mais également aux autres idées tordues de son propriétaire.
Et la sentence arriva. La claque sur sa fesse retentit dans le cachot et une marque rouge apparaissait déjà...Et merde, Arthur était encore plus excitant ainsi.
Mais histoire de se faire pardonner, il se pencha pour déposer deux ou trois baisers sur la peau endolorie, tout en la caressant.
– Pardonne moi mon cœur, mais tu le méritais...
Il sourit une nouvelle fois.
– Et le jeu ne fait que commencer...
Il observa la paire de menottes, puis les anneaux aux murs sur lesquels on attachait les prisonniers. Il allait l'accrocher, de gré ou de force. Et connaissant le caractère de feu de son petit-ami (c'était comme ça qu'il l'aimait après tout), ça allait plus être de force. Du moins, non, il utiliserait une méthode plus subtile que ça...Beaucoup moins barbare !
Le désir.
– Je crois, cher élève, que tu vas devenir mon prisonnier~
Dernière édition par Francis Bonnefoy le Dim 14 Mai - 18:14, édité 1 fois
Les pensées suicidaires
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Francis Bonnefoy
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Sujet: Re: [R18] [29 avril 1990] Do you mind if I Slytherin? [Ft. Arthur Kirkland] Dim 22 Nov - 21:54
How I'm feeling and my pride is the one to blame × ft. Francis Bonnefoy
« Oh, certainement que nous allons le faire Arthur ! »
Oh oui, Francis était définitivement malade. Un pervers unique, qui remporterait une certaine palme tellement c'est effrayant à quel point il planifie ses plans tordus d'une précision sans faille sans que sa victime ne s'en rende compte avant le bon moment. Bien sûr qu'il ne voulait pas le faire, ici, tout de suite, avec des objets douteux en plus – c'est vrai quoi, Arthur n'était pas si osé que ça, surtout qu'il n'avait pas encore beaucoup d'expérience dans le domaine. Pourtant, il ne bougeait pas lorsque le français venait chuchoté à son oreille :
Un frisson lui parcourut l'échine, l'avertissant du danger que représentait maintenant son petit-ami. Bien sûr, Arthur était humain, et forcément, le chauffer un peu a toujours eu son petit effet sur lui. Mais là franchement, dans de telles circonstances... L'écossais était plus raisonnable que lui, il n'allait pas se laisser avoir. Pas se laisser tenté. Oui, c'est vrai, Francis l'a convaincu un petit nombre de fois, parce qu'après tout, ils étaient en couple et le côté pervers de la chose excitait toujours. Aussi, Arthur s'est toujours laissé faire par amour. Même s'il ne le montrait pas, il l'aimait quand même. Mais pas au point de forniquer absolument à l'instant même où Francis en avait envie. Plutôt que de le repousser, il attendit une brèche pour pouvoir s'éloigner et décliner l'invitation définitivement. Hélas, le latin le piégea de ses lèvres.
Sa robe de sorcier tomba, engageant la première étape pour satisfaire l'idée extrême du sixième année. Il mit donc fin au baiser lui-même pour commencer à reculer. Mais l'autre Serpentard le tira vers lui par la cravate. À ce moment, Arthur commença à craindre : très vite, il se retrouva sur le ventre, sur les genoux de Francis. Là franchement ça lui disait moyen. Il avait encore toute sa raison et ne comptait pas laisser cette grenouille infâme et grotesque faire de lui sa chose.
Sa « chose ». Jamais. Arthur n'était pas un jouet. Et en plus il lui demandait de ne pas bouger. Mais qu'il crève, ce con.
- Que ?! Lâche-moi frog ! Mais ne-... ! Lâche !
Il vociféra d'autres ordres capricieux et diverses insultes, cherchant à se libérer de son emprise. Mais il fut coupé en se voyant renversé sur le sol, aussitôt plaqué par la personne de son petit-ami. Ses lèvres furent à nouveau prises d'assaut, dans un élan plus poussé, plus sauvage. Et là il dût baisser une première garde. C'était indéniable, Arthur adorait l'embrassait. Francis avait beau être doué dans beaucoup de choses sur le domaine de l'amour, il n'y avait qu'à leurs baisers que le britannique se montrait plus docile. Alors, il pouvait bien se laisser aller quelques secondes, le temps de cet échange...
Non.
Non il n'allait pas céder. Jamais. Il voulut agiter les bras pour se défaire de son étreinte, mais quelque chose de froid, suivit d'un double « clic », l'arrêta dans son élan. Surpris, il en écarquilla les yeux. Cet imbécile venait de lier ses poignets d'une paire de menottes. Il s'était fait avoir comme un bleu. L'écossais offrit une grimace rageante lorsque Francis éloigna son visage du sien, victorieux.
- Enfoiré... siffla-t-il.
Le temps de protester encore, son tortionnaire le releva pour le ramener à sa position initiale, c'est à dire le ventre sur les genoux. Il allait encore se plaindre, lorsqu'il sentit son pantalon descendre jusqu'au bas des cuisses. Qu'est ce que... Il l'appela une première fois dans le vide, puis sentit après son sous-vêtement glisser à son tour.
Par Merlin.
- Qu'est ce que... tu crois faire ?
Il voyait très bien où il voulait en venir et se demandait s'il ne faisait que le taquiner. En tout cas, c'était ce que la caresse qu'il sentit sur ses fesses espérait lui faire avaler. Mais sachant qu'il avait mit en place absolument tout jusqu'au moindre détail de cette punition physique, il ne fallait pas se faire d'illusions. Une autre parole de Francis, bercée par un ton perverti, fit monter l'appréhension du Fourchelang. Il tira sur les menottes qui l'empêchaient de bouger tout aussi bien les bras pour lui échapper, mais rien à faire.
Puis, dans son agitation, un détail attira son attention. C'est qu'il était sur les cuisses de Francis... et entre elles, il pouvait sentir le signe évident que ce dernier se sentait déjà aux anges de réussir son plan machiavélique. Arthur ne baissa pas les yeux, il avait comprit à quel point il était excité de jouer autant avec lui. Ce tordu... Mais quel tordu... ! En même temps que ses joues se coloraient d'une première variante de rouge, une rapide sensation de brûlure lui piqua une fesse.
Francis venait tout simplement de claquer cette dernière. Par Merlin... J'hallucine... Il se sentait vraiment, vraiment honteux d'en arriver là, contrôlé par ce vélane et témoin de sa force qui se faisait de plus en plus absente. Il avait poussé un petit cri, plus de surprise que de douleur. Et vraiment, si Francis avait l'intention de l'exciter de cette manière, il avait intérêt à se rendre vite compte que ça ne marchait absolument pas. Arthur, malgré le fait d'avoir accepté de sortir avec son pire ennemi, n'était pas un maso.
Ce n'était juste qu'une question de temps avant que les méthodes de ce fourbe ne fassent fléchir sa pudeur. Mais tout ce que trouva Arthur à redire, ce fut un « Tu perds rien pour attendre, abruti ! » mal placé. Il était rouge de honte, incapable de s'enfuir, et il se jura de lui régler son compte dès qu'il en aura l'occasion. Cependant, il se tut lorsque le français s'excusa en embrassant sa peau rougie. Même avec un esprit aussi perverti, il arrivait à être délicat et même, attentionné. Cette tendresse à laquelle Arthur était quelque peu sensible, puisque malgré sa personne, il avait un fond romantique, qu'il ne montrait que rarement. Mais bon, il l'avait quand même. Ainsi, le deuxième rempart qui sépara sa raison de l'alternative à se laisser faire s'effondra. Putain de merde...
« Je crois, cher élève, que tu vas devenir mon prisonnier~ »
Aaah, le sombre idiot...
Il allait peut-être convaincre Arthur, après tout.
Ce dernier cependant, demeurait toujours raisonnable. Surtout lorsqu'il s'agissait de fuir les idées furieusement folles de son petit-ami. Il tourna la tête vers lui, ne s'avouant pas vaincu. C'est là qu'il croisa son regard brûlant. De désir, rien que ça.
Oh mais il allait devoir le faire changer d'avis.
Il restait difficile à influencer, après tout. Même en faisant appel à la chair et à la tentation.
Arthur inspira et lui cracha à la figure, dans un murmure rageant :
- Tu peux rêver pour que je me prête au jeu, frog... Je te jure que si tu vas plus loin, tu vas le regretter...
Hélas, il pouvait sentir dans le creux de son estomac que Francis n'allait pas s'arrêter. Qu'il allait continuer et en profiter à fond. Qu'il allait le toucher avec plus de passion qu'il ne lui en a déjà offert et moins de pudeur qu'il ne lui en a autorisé. Il sentait que ça allait aller trop loin pour qu'Arthur puisse y échapper, protester, et peut-être même s'en remettre. Oooh que le souvenir des cachots allait devenir embarrassant pour les prochaines années... Il attendit d'être dans une position favorable pour la fuite, mais en même temps, son esprit s'embrouilla doucement d'idées perverses, parmi lesquelles Arthur chercha celle qui tentait le plus son démon de petit-ami.
Bientôt, il détruira le dernier mur sain de son esprit.
Sujet: Re: [R18] [29 avril 1990] Do you mind if I Slytherin? [Ft. Arthur Kirkland] Sam 2 Avr - 22:37
It's the way that you know what I thought I knew It's the beat that my heart skips when I'm with you But I still don't understand Just how your love can do what no one else can • • •
Ft. Arthur Kirkland
– Laisse-toi faire, mon ange.
Il adorait l'appeler ainsi, maintenant qu'il y pensait. Mais si on y réfléchissait bien, loin d'être un ange, Arthur s'apparentait davantage à un petit démon casse-pied, jamais content, boudeur....mais toutefois adorable.
S'il devait dire pourquoi il avait de tels sentiments partagés pour son amant, il répondrait que, lui non plus, il n'en avait aucune idée. De l'amour et de la haine mélangés, une délicieuse mixture qui donne juste envie de frapper et embrasser votre prochain en même temps. On pourrait le croire fou, mais c'était un peu comme ça qu'il aimait Arthur. Cette délectation qu'il avait en l'emmerdant et en lui faisant du mal et celle qu'il avait en lui disant tant de « je t'aime » étaient semblables. Il aimait Arthur à mourir, il le voulait tout à lui, il voulait être son amant comme son ennemi. Et, tout en le caressant, cette folie ne s'arrêtait : elle ne cesserait jamais.
Il se mit debout et laissa Arthur se remettre un peu de ses émotions. Bon, cependant, il lui avait enlevé tout le bas que ce soit pantalon ou sous vêtement. Alors...oui, le cher Français pouvait admiré l'attirail de son amour. Et dieu, que c'était excitant...Il n'avait qu'une hâte : poursuivre son doux péché.
Le démon de la luxure prenait part en lui...
Il défit la cravate de son amant tout en l'embrassant. Il fallait être doux avec lui... Il voyait encore de la résistance. En l'enlevant, il ne restait plus rien entre ses mains et les boutons de la chemise d'Arthur...
Avec le plus de ménagement possible, Francis tira le bras d'Arthur jusqu'à l'un des anneaux de fer au mur et l'accrocha à l'aide d'une menotte. Il fit la même chose de l'autre côté, malgré le manque de coopération de l'Écossais.
Il était désormais à sa merci. Il n'y avait plus aucune issues possibles. Francis était la clé de sa délivrance. Et le Français allait être celui qui le mènerait jusqu'à la liberté...ou plutôt jusqu'au septième ciel.
Le sixième année caressa doucement la joue de son partenaire et l'embrassant avec un tendresse insoupçonnable. Il émit un petit rire en remarquant que ses lunettes l'embêtaient plus qu'autre chose, il enleva donc la paire et la posa sur le bureau. Puis, enfin, il revint à l'objet de ses désirs. Cette petite chose était à lui et rien qu'à lui ce soir. Il ne comprenait décidément pas ce qui lui arrivait. Cette possessivité qu'il ressentait n'était pas commune. Non, Francis n'était pas quelqu'un de particulièrement possessif avec ses amants mais là...
Il voulait être égoïste, il voulait le posséder en entier. Il voulait tout de lui ! Ses sourires, ses cris, ses pleurs, sa voix emmêlée à la sienne, son corps, ses soubresauts, ses mots, sa chaleur, son essence...
Sans tarder, Francis lui vola un baiser, puis plusieurs, jusqu'à prendre possession de ses lèvres et de sa bouche. Il adorait ça. C'était exquis. Leur goût était sucré et il pouvait déjà goûter à ce fruit défendu qu'était son âme. La passion de ses baisers et la langue qu'il glissa dans l'entrée chaude de son petit-ami pouvaient murmurer mille « je t'aime » sans prononcer un seul mot ou émettre un seul son. Tout passait par le geste, par le regard, par l'acte.
Habile, Francis déboutonna un à un les derniers remparts de la peau de porcelaine de son cher et tendre. Il voulait le toucher, le sentir, le goûter, l'entendre, le voir... Tous ses sens en éveil, il finit par dégager son torse de sa chemise. Et sans attendre, ses lèvres commencent à dévorer ce dernier à coup de baisers, de coup de langue et ses mains, elles, caressaient, palpaient, s'appropriaient ce corps magnifique qu'elles désiraient tant.
Les suçons apparaissaient. Des marques qui témoignaient de sa possession. Arthur Kirkland était à Francis Bonnefoy en cet instant précis... Et entendre les plaintes aiguës de son amour était adorable et une magnifique chanson pour ses oreilles. Ô qu'il l'aimait !
Il recula un peu pour admirer son petit-ami dans sa tenue d'Adam...et c'est avec une certaine satisfaction qu'il observa le désir de son homologue naître petit à petit...
Dernière édition par Francis Bonnefoy le Mer 31 Mai - 15:32, édité 1 fois
Les pensées suicidaires
Mon personnage Citation: “What you gave me was a reason. Not an excuse. Because there’s sex, making love and fucking. And then there’s you.”
Francis Bonnefoy
ϟ Nation représentée : France ϟ Parchemins : 1425
Sujet: Re: [R18] [29 avril 1990] Do you mind if I Slytherin? [Ft. Arthur Kirkland] Jeu 5 Mai - 1:38
Look at what you've done to me × ft. Francis Bonnefoy
Arthur le savait : il était piégé. Se sentir à moitié nu, surtout la... le... l'engin à l'air, c'était affreusement embarrassant, surtout lorsqu'on était dans une pièce qui n'était justement pas faite pour ça. L'écossais avait encore peu d'expérience en matière de sexe, et il était toujours gêné de se retrouver sans rien devant son petit-ami, encore plus lorsqu'il s'agissait de passer à l'acte... Mais là. Ne lui restait plus que sa chemise, après avoir été débarrassé de tout autre tissu. Il avait grogné lorsque le français avait ôté sa cravate, accentuant le plaisir de ce dernier à détruire lentement l'image parfaite de préfet qu'il s'était façonné. Et encore, si ce n'était qu'une image : Arthur vivait comme ça. Parfait, bien habillé, et avec la prestance digne des Kirkland, des élèves qui dirigeaient la maison des serpents. Mais il y avait lui, Bonnefoy, avec son petit sourire arrogant et ses manières injustes de retourner la situation en sa faveur. Sans compter qu'il adorait faire rager Arthur, et là, autant dire que c'était réussi.
Bien sûr, il essaya de retrouver sa liberté lorsque l'infâme le tira vers le mur. S'enfuir maintenant, c'était sa dernière chance. Dès qu'il l'aura accroché comme un vulgaire cabot à sa niche, plus rien n'allait lui assurer protection de sa pudeur, ni même le moindre petit espoir de fuite. Sauf que, bien évidemment, le latin eut plus d'emprise et scella le corps d'Arthur en le laissant là, les bras pendus et menotté comme s'il était son prisonnier.
Maintenant, il pouvait craindre.
Être attaché ainsi, sans possibilité de s'éloigner ne serait-ce qu'un peu, c'était dégradant et humiliant. Surtout avec Francis. Son rival de toujours. Le Némésis éternel. Celui avec lequel il ne sera jamais entièrement d'accord. Certains disaient que c'était évident qu'ils allaient finir ensemble. D'autres rétorquaient justement que c'était absurde, qu'ils ont toujours été comme chat et chien et qu'il était impossible que l'un aime l'autre. Ou alors, dans le pire des cas, ça allait juste se transformer en frustration sexuelle, et les deux allaient se repaître ainsi. Mais... non. Déjà, Arthur n'était pas ce genre de personne, puis il aimait réellement Francis d'un amour sincère. Mais sincère ne signifiait pas démonstratif, c'est pourquoi de près comme de loin, il était dur de croire qu'ils formaient réellement un couple. Si Francis était l'être aimant dans le duo, avec ses mots doux, ses cadeaux et toutes ses petites attentions, Arthur était l'égoïste renvoyeur capable de rejeter toute forme d'affection, même de la personne qu'il aime, et ce sans raison.
Plus aucun mot ne franchit ses lèvres. Seul son visage s'exprimait. Il était mécontent, pour ne pas dire froid, voire même... haineux. Vu comme ça, on dirait clairement qu'Arthur haïssait Francis à tel point qu'il n'allait pas bientôt faire l'amour, mais se faire violé. D'ailleurs, même avec toute la tendresse du monde, si Arthur disait toujours « non », ce serait quand même un viol... ? La question se perdit dans son esprit lorsque le coupable vint voler ses lèvres. Plusieurs fois. Et parmi ces plusieurs fois-là, l'écossais ne manqua pas de le mordre. Pas des petits mordillements affectueux, non. De véritables morsures. Il voulait se venger d'avance, le faire saigner de cette bouche tentatrice qui débitait des obscénités. Plus Arthur savait qu'il n'allait pas échapper au traitement, plus il voulait lui faire mal pour lui faire comprendre sa haine dans cet acte.
Enfin, sa haine... Quand on sait qu'il l'aime autant qu'il le déteste.
Ne venez pas lui demander comment ça marche, mais c'est puissant.
Le fait est qu'Arthur et Francis étaient tellement habitués à se détester pour tout et rien que c'est resté. Mais puisqu'il y avait justement ce « tout et rien », même dans la haine, ils parvenaient à se connaître. Franchement, allez demander ça à quelques d'autre, s'il sait autant de choses sur son ennemi juré. Quoique juré, c'était peut-être ça, finalement. L'ennemi juré. Le meilleur ennemi. Rapproche-toi plus de tes ennemis que de tes amis. Connaître l'ennemi, c'est connaître son point fort comme son point faible. C'est savoir quand frapper au meilleur moment, où, et pourquoi. Arthur et Francis avaient passé plus de quatre ans à se faire la guerre, et voilà où ça les menait à présent.
À l'amour.
Comme c'était ironique vu le nombre de fois où on leur a évoqué l'idée du couple, à laquelle l'un avait envie de gerber, l'autre de se jeter par une fenêtre.
- Va te faire foutre... souffla-t-il en sentant le français s'attaquer à son torse.
Quelle perversité. Toujours la même. C'était comme si Arthur n'y était pas habitué. Il ferma les yeux, cherchant à diriger ses pensées vers autre chose. Il arrivait à Francis d'abandonner lorsque l'ambiance n'était pas au rendez-vous (c'était rare, mais ça arrivait). Après tout, s'il n'en avait pas envie, il n'allait pas le forcer. C'était un pervers, mais pas un violeur. ... Merde... Sauf que le corps britannique en avait manifestement envie... Instinctivement, il souffla un « Dégage de là » comme il avait l'habitude de le faire lorsqu'il le boudait, alors que l'aîné cherchait à le câliner ou l'embrasser. Mais là, c'était autre chose. Enfin, lorsqu'il se redresse, Arthur pensa à une occasion de lui dire encore à quel point il ne voulait pas le faire dans les cachots.
« Tu es...Magnifique... »
Et il rouvrit les yeux, pour ensuite rougir avec honte.
Sa propre preuve de masculinité mentait et exhibait son désir. Cette fois-ci, plus moyen de se cacher. Merde... Merde merde... ! Ses sentiments étaient contradictoires : le faire le tentait, mais pour avoir raison de lui, il refusait. Sa tête n'était plus complètement froide, encore un peu à l'opposé de son corps qui commençait à devenir plus chaud. Par chance, les parois froides contre lesquelles il reposait faisaient réagir ses sens à son avantage. Quoique assez inefficacement. Francis était convainquant dans ses tactiques, et puis...
Arthur l'aimait. C'était un facteur suffisamment important pour accepter. Même s'il était bien plus raisonnable, il suffisait d'y mettre l'ambiance, d'insister un peu, d'engager la première étape... et répondre à cet appel malsain était tout de suite beaucoup plus facile. Et tentant. Le préfet Serpentard ne se laissait jamais tenté. Il avait une volonté de fer. Rien ne faisait fléchir ses décisions, et comme maintenant, il avait déjà prit celle de ne pas craquer et de ne pas rejoindre cette infâme grenouille dans son jeu. Qu'il lui dise ce qu'il veut, qu'il le couvre de baisers, qu'il tente donc de le faire entièrement sien dans un lieu aussi lugubre, Arthur ne craquerait pas.
…
Puis un soupir lui échappa. Il n'avait pas quitté son excitation des yeux... et ces derniers luisaient d'une envie absolument honteuse. Même s'il refusait et résistait encore, ça ne ferait que retarder l'échéance... Mais il était trop fier pour accepter. Surtout maintenant... Mais, coincé comme il était...
Contrairement à ce qu'il avait fait jusque-là, Arthur lui lança un défi silencieux. Se gardant muet pour simuler son refus, il ferma à nouveau les yeux en espérant que le prochain geste malsain achèverait de le convaincre de le repousser. Et ce, persuadé qu'il ne courrait pas le risque d'au contraire, laisser sa carapace de froideur exploser.
Sujet: Re: [R18] [29 avril 1990] Do you mind if I Slytherin? [Ft. Arthur Kirkland] Dim 4 Sep - 3:49
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Ft. Arthur Kirkland
La morale. Francis n’en était aucunement dénué, contrairement à ce que l’on pourrait croire. Respecter les règles morales et de pudeurs était très important à ses yeux même s’il pensait que se revêtir de sa tenue d’Adam n’était pas un mal en soi. Mais ce soir était particulier. Aussi longtemps qu’il s’en souvienne, jamais il n’avait encore fait ça à l’un de ses amants. Jamais il n’avait utilisé la force, ou du moins n’avait pas prévenu son partenaire de ce qu’il lui ferait. Jamais il n’avait tenté de se rapprocher de cette limite.
En regardant le corps entièrement nu d’Arthur, il se posait cette question : qu’était-il en train de faire ? Arthur allait-il lui en vouloir ? Ce dernier était-il seulement consentant ? Jusqu’ici, il avait agit avec une certaine confiance en lui, car c’est comme ça qu’il se laissait paraître au jour le jour et surtout, c’est comme ça qu’il devait agir dans ce jeu de rôle tentateur.
Cette inquiétude qui effleurait son esprit lui fit se demander pourquoi il faisait un tel acte à son petit ami… Et une réponse toute bête lui arriva en tête quand il croisa le regard vert de son homologue : parce qu’il aimait Arthur et qu’Arthur l’aimait, c’était aussi simple que ça. Malgré les disputes, il y avait cette confiance inébranlable entre les deux… Ils se faisaient confiance réciproquement sans l’avouer. Arthur savait sans doute pertinemment que Francis ne lui ferait aucun mal. Ce n’était pas son attention. Francis faisait juste en sorte d’augmenter la tension entre leurs deux corps, d’augmenter le désir entre leurs deux êtres, leurs deux âmes.
Cependant, si Arthur lui demandait d’un ton des plus sérieux et froids possibles d’arrêter tout ça, il le ferait assurément…
Il n’était pas un monstre, mais il était amoureux…
Il secoua très vite la tête et s’approcha d’Arthur, déposant doucement ses lèvres tièdes sur celle du Britannique… Enfin il commença les choses sérieuses. Ses doigts délicats caressèrent doucement la peau de porcelaine de son amant, glissant sur ses côtes d’où se dévoilaient sa cage thoracique jusqu’à atterrir vers ses hanches qu’il massa avec douceur. Aujourd’hui, ce n’était pas lui le personnage principal de ce petit plaisir commun, c’était Arthur. Il allait recevoir tous les privilèges que lui accorderaient Francis.
Finalement, le Français porta sa main jusqu’au sexe de son bien aimé, plein d’audace, fixant les yeux forestiers d’Arthur. Il le prit en main, sans maladresse, sûr de lui et commença sa besogne. Il voulait le détendre et le calmer avant ce qui allait suivre. Celui-ci glissait dans sa main, la sensation entre ses doigts n’étant pas des plus désagréables.
Mais ce que Francis préférait et désirait par dessus-tout, c’était l’entendre. Entendre sa voix qui se faisait si belle pendant l’amour, si désirable. Une voix qui savait tellement émoustillé tous ses sens entier. Le blond savait pertinemment qu’il en écoutait les moindres notes, il ne pourrait sans doute plus revenir en arrière. Et pourtant, il fit en sortir de l’ouïr.
Son visage près de celui d’Arthur, ses bouches près de ses oreilles, il entendait les soupirs naissant d’’un garçon qui tentait néanmoins de se contrôler. Mais il voulait qu’il cède, il le voulait tout à lui.
Il voulait qu’eux deux perdent le contrôle de leurs pensées et de leurs raisons. Lui dévorant la bouche de ses lèvres, continuant son pompage d’une main, il utilisa sa main libre pour déboutonner sa propre chemise.
— Gémis pour moi Arthur…
Dernière édition par Francis Bonnefoy le Ven 2 Juin - 1:07, édité 1 fois
Les pensées suicidaires
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Francis Bonnefoy
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Sujet: Re: [R18] [29 avril 1990] Do you mind if I Slytherin? [Ft. Arthur Kirkland] Mer 7 Sep - 0:43
WARNING; R-18 (well, obviously)
Spoiler:
It's the beat that my heart skips when I'm with you × ft. Francis Bonnefoy
Arthur savait que Francis était un grand malade. Autrement il n'aurait jamais accepté de sortir avec lui. Quand bien même il avait souvent les idées folles, il savait qu'au fond, il cherchait juste le plaisir ainsi que la petite touche qui pimenterait chacune de leurs occasions à se retrouver. Bon, là à la base, il était censé remplir une punition du professeur Beilschmidt, mais maintenant il l'avait totalement oublié. En même temps, nu et attaché comme il était, Arthur avait bien de quoi s'occuper autrement l'esprit. Non, je tiendrai bon. Il pensait ça alors qu'il avait déjà souvent craqué face à l'expérience séductrice de Francis. Pas par la drague, oh non, sinon ils ne seraient jamais rivaux.
Mais par amour. Quand bien même Francis faisait des choses qu'Arthur désapprouvait dans leur relation – comme maintenant, user de nouvelles positions étrangement disposées – il savait pertinemment que c'était des signes évidents d'amour, et forts. Car Francis ne faisait jamais les choses à moitié.
Définitif prisonnier des mains perverses de cet homme, Arthur ne put que le regarder le parcourir à l'aide de celles-ci. Jusqu'ici, ça allait. Arthur avait déjà sentit cette sensation sur lui et, bien qu'il n'avait encore que peu d'expérience, elle lui était suffisamment familière pour qu'il évite de montrer quelconque signe qui trahirait sa déconcentration. Sauf qu'un simple toucher des mains ne le dégoûtait pas suffisamment pour qu'il se promette de ne pas devenir son partenaire sexuel de ce soir – pas qu'il prétendait qu'il en avait d'autres... C'est lorsqu'il sentit ces doigts et paumes lui caresser le creux des hanches que son cerveau signala un danger imminent.
Était-il seulement sûr de pouvoir résister ? Bien sûr que oui, évidemment !
Pourtant, un hoquet de surprise lui échappa lorsque cette main entoura sa preuve de masculinité. Par réflexe, Arthur ferma les yeux, cherchant à se détourner de cette vision érotique. Mal lui en prit, le noir derrière ses paupières lui décupla les sens et il put sentir la caresse intime de son partenaire; qui était, en plus de ça, évidemment douce et tentante.
Un « arrête » se coinça dans sa gorge alors qu'il relevait la tête. Les mots étaient là, tous dans son esprit, réclamant la liberté et un ordre de rage pour qu'il le laisse enfin tranquille. Mais le corps d'Arthur était traître, et il fallait avouer que l'autre moitié de son cerveau était friande de ce genre de gâterie. Oh mais non, il n'allait pas craquer. Il suffisait de penser à autre chose... De penser à autre chose...
… De penser à...
- Fran-
Il fut coupé par un baiser chaud et long. Arthur se sentait doucement brûler dans le bas-ventre. Une fois ses lèvres libérées, il ne put retenir les soupirs dont son corps avait besoin pour espérer retrouver une température normale.
« Gémis pour moi Arthur… »
Sa voix s'évanouit à nouveau alors qu'il prononça un silencieux « va te faire foutre ». Coincé dans des pensées contradictoires, Arthur sentit le plaisir monter dans son corps comme dans son esprit, ne s'offrant pas le luxe de se débattre pour décourager son partenaire. Non, bien sûr, il y avait l'autre partie d'Arthur. Celle qui aimait ce français lui-même fou de lui. Les protestations imaginaires d'Arthur ainsi que le reste de ses plans s'effacèrent afin d'être remplacés par des souvenirs embarrassants, qui ne manquèrent pas d'encourager Arthur, de corps comme d'esprit, à accepter les attentions de son petit-ami. Des images d'ébats déjà commis dans l'intimité et la honte lui revinrent en mémoire, et il se souvint même de la sensation épanouissante qu'a été sa première fois. Pas le moment exact où il avait perdu sa virginité, mais plutôt l'instant où la danse endiablée de leur première union est devenu une preuve évidente qu'Arthur adorait faire l'amour avec lui.
Donc, forcément, comment refuser ?
Le dernier mur se brisa, et Arthur laissa enfin un gémissement s'enfuir du fond de sa gorge.
Au final, la situation d'être dans les cachots, en fin de journée, dans l'optique qu'un écho puisse parvenir au couloir adjacent de la salle commune des Serpentard, nu, attaché et touché de la sorte... excita tout son être. Alors ça y'est, c'en était fini. Arthur autorisa son corps à réagir et éteignit la raison ancrée dans son cerveau, laissant sa voix exprimer le bien fou que lui prodiguait ces caresses. Ses jambes se crispèrent lorsque Francis accéléra pour accompagner le désir qui montait en conséquence.
- A-Ah...
Une voix encore présente, mais toute petite, lui disait de ne pas hausser le ton trop haut. Mais c'était comme d'habitude – du moins, dans ces moments-là – Arthur se fichait de combien d'octaves il grimpait pour exprimer ses sensations. Qu'y pouvait-il s'il avait un amant parfait doué de ses mains ? L'amour qu'il lui portait était un bon facteur, sa personne cherchant l'érotisme sur le moment pour ne ressentir qu'encore plus de plaisir. Le membre d'Arthur se durcit entre les doigts coquins de son partenaire, et l'écossais pouvait même sentir sa fin approcher. Il ignorait s'il devait le prévenir ou bien laisser couler – sans mauvais jeu de mots – mais qu'importe : il prenait doucement son pied, et c'est tout ce qui comptait pour ses neurones rendus fragiles par le désir.
- Francis...
Il murmura le nom de l'être aimé, accentuant le dit désir qu'il ressentait non pas seulement pour ces gestes affectueux, mais aussi pour son amant. Il se crispa davantage, proche de la fin de cette douce torture.
Puis, dans un dernier gémissement dont la voix se porta un peu plus loin, il se libéra. Par réflexe, Arthur ferma les yeux, comme trop honteux de regarder la réalité en face avec pour fait qu'il venait d'aimer cette « punition » suggérée par Francis. Il reprit son souffle, les muscles de son corps retombant doucement chacun sur les parois des cachots. C'est seulement là qu'il se rendit compte avoir un peu tiré sur ses menottes, les poignets étrangement un peu endoloris. Lorsqu'il allait le libérer, il allait être rouge à ce niveau...
Puis une vérité le frappa lorsqu'il releva les yeux vers Francis.
Il en voulait encore.
Le temps de réaliser ce que ça impliquait, Arthur rougit davantage, avant de ramener un peu ses pieds vers lui pour qu'il puisse faire un peu glisser son bassin sur le sol, vers le français. À cause des menottes qui tiraient un peu douloureusement ses bras vers le haut – depuis le temps – il ne pouvait s'allonger totalement. Mais en écartant un peu plus les jambes, le message était clair.
Sujet: Re: [R18] [29 avril 1990] Do you mind if I Slytherin? [Ft. Arthur Kirkland] Lun 14 Aoû - 4:34
ATTENTION, LA RÉPONSE SUIVANTE POSSÈDE DU CONTENU SEXUEL EXPLICITE
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Francis aimait faire l'amour.
C'était un fait, et toute l'école connaissait cet hobby qu'il affectionnait particulièrement. Le plaisir de la chair, l'odeur du sexe, la transpiration de ses partenaires et le frottement de leurs peaux. Le Français ne se cachait aucunement du plaisir qu'il pouvait ressentir lors de l'acte et plus encore, il défendait cela : se faire plaisir à soi était une chose, mais faire plaisir à l'autre était également important. A ses yeux, il ne faisait rien de mal. C'était normal de coucher pour n'importe laquelle des personnes du moment que ce n'était pas jouer avec leurs sentiments.
Pour être encore plus précis que ça, Francis aimait toutes les étapes qui menaient à l'acte, bien plus que l'acte lui-même.
D'abord, Francis aimait courtiser. C'était tout un art de draguer. Cela dépendait de la personne qui était la cible de ses avances : Était-elle joviale ? Ainsi tiendrait-il une conversation des plus intéressantes avec celle-ci. Était-elle froide ? Ainsi essayerait-il de détendre l'atmosphère avec des conneries. Devait-il jouer sur son charme, son humour, sa bonne humeur, son intellect ? Tout était une question de jeu d'acteur. Même si avec Arthur, il n'avait pas besoin d'utiliser quel masque que ce soit puisque l'Ecossais connaissait déjà les différentes facettes de sa personnalité.
Ensuite, une fois la personne sous le charme, les choses sérieuses commençaient. Il suffisait de l'entraîner dans un endroit où celle-ci se sentait à l'aise - ou pas d'ailleurs. Quel était le nombre de fois où le Français avait couchailler dans des endroits inadaptés ou pour le moins atypiques pour ce genre d'activité ? Il ne le comptait plus. Mais une chose était sûr : ce n'était pas le manque de lit qui allait l'arrêter. Cependant il voulait tout faire pour mettre à l'aise son partenaire. C'était plus simple pour les préliminaires.
Celles-ci se faisaient toujours avec douceur et minutie. C'était avant tout de l'exploration. Il fallait chercher les points sensibles de son amant pour lui faire le plus de bien possible. Or, Francis était réputé pour être un bon coup au lit, aussi était-il très doué en la matière. Puis enfin, quand le corps était détendu, les sens en éveil, le désir à son paroxysme, il atteignait l'objet de ses désirs. Commençait alors une danse plus ou moins enflammée avec son partenaire.
C'était comme ça qu'il aimait s'y prendre, la plupart du temps.
Avec Arthur, c'était la même chose. Mais c'était également beaucoup plus. Avec lui, il aimait tester de nouvelles choses. Cette petite punition en était la preuve. Mais en même temps, contrairement qu'avec les autres simples partenaires que Francis avait pu avoir, Arthur méritait vraiment toute l'attention du monde, toutes les caresses du monde, tous les mots doux du monde. Francis l'aimait tellement, ce petit trésor. Sa voix, son corps, ses cheveux, ses lèvres, sa peau, son tempérament. Et le faire sien était une des choses qu'il aimait par dessus tout faire avec son cher et tendre. S'unir et ne faire qu'un…C'était une si belle expression.
C'est pour cette raison que, lorsque Arthur vint dans sa main, quand il se détendit de tout son poids et quand il prononça le seul mot "Continue", cela produisit un déclic chez Francis. Son sang ne fit qu'un tour et sa propre excitation prit légèrement le dessus.
D'un sourire, il porta sa main à sa bouche et fit glisser sa langue sur cette dernière, récupérant alors la semence, qui il faut le dire n'était pas la meilleure chose qu'il avait goûtée. Mais il prit un malin plaisir à voir le visage de son amour devenir rouge par cette vision si tentatrice et érotique de Francis léchant sans modération son propre sperme. Une fois nettoyé, toujours avec ce goût âcre dans la bouche, le Français vint embrasser avec tendresse son petit ami prisonnier.
— Si tu croyais que j'allais te laisser t'amuser tout seul. Moi aussi, j'ai envie de toi…
Il approcha alors sa main encore humide vers "l'entrée" de son chéri, tout en bécotant son cou. L'expérience n'avait rien de bien confortable mais c'était une étape importante pour Francis, histoire de ne pas le blesser et d'éviter que la douleur prenne le pas sur le plaisir. Malgré les quelques plaintes du plus jeune, il essaya de toute faire pour que cette préparation soit la moins désagréable possible en utilisant ses trois doigts, tentant de toucher ses points sensibles. Et enfin, quand il jugea Arthur assez détendu et entrée assez dilatée, il retira ses doigts et soupira un bon coup. Il regarda le cou de son bien aimé déjà marqué par divers suçons. Puis il souffla à son oreille :
— Je vais t'emmener au paradis en passant par le septième ciel, Arthur…
Puis, seulement après ça, il prit Arthur par les cuisses tandis que celui-ci était toujours accroché au mur par les menottes et le souleva légèrement, le bloquant contre le mur. Se collant tout contre lui, Francis pénétra lentement son petit ami, beaucoup plus doux que quelques instants auparavant. Il ne voulait vraiment pas faire retomber l'excitation, le désir et la chaleur entre leurs deux corps, ainsi était-il plus doux que lors du début de cette embrassade.
Parcourant son chemin, en caressant ses hanches et ses fesses, il arriva au point tant attendu, entièrement. Francis murmura alors à l'oreille de son amant :
— Es-tu prêt à te faire punir dans les règles de l'art ?
Les pensées suicidaires
Mon personnage Citation: “What you gave me was a reason. Not an excuse. Because there’s sex, making love and fucking. And then there’s you.”
Francis Bonnefoy
ϟ Nation représentée : France ϟ Parchemins : 1425
Sujet: Re: [R18] [29 avril 1990] Do you mind if I Slytherin? [Ft. Arthur Kirkland] Sam 26 Aoû - 11:19
WARNING; R-18
Spoiler:
Part two, it's so crazy right now × ft. Francis Bonnefoy
Arthur avait craqué. Certains diront que c'était prévisible, d'autres que « c'est impossible, le Préfet est bien trop frigide pour ça. » Frigide, oui. Avec tout le monde, sans aucun doute. Même Francis ; jusqu'à une certaine limite. Bien sûr, si les mêmes conneries – l'amour et autre bêtise du genre – n'entraient pas en compte dans la situation, ceci n'arriverait jamais.
Pourtant, Arthur la voyait bien, là, cette immonde crapule, à lécher la semence que l'Écossais lui-même avait laissé s'échapper de son plaisir. Il avait beau se jurer que « Non, Monsieur, il ne se laissera pas faire. Vous pouvez allez profiter de votre petit lit avec votre main droite, ce n'est pas à lui que vous ferez l'amour ce soir », finalement, Arthur avait faillit à sa tentative de le faire abandonner. Pourtant, il était si près du but ! Francis insistait beaucoup, peut-être, mais il savait pertinemment qu'au point culminant, le Français se serait arrêté dans son affaire si son partenaire restait de marbre et continuait de protester. Car Arthur, aussi rival fut-il – et est-il – n'avait jamais autant manqué de respect à Francis en prétendant que celui-ci était... dégoûtant, durant l'acte. Oui, il y avait bien un connard ou deux dans l'école qui devait avoir déjà craché « au violeur », sans que personne n'y croit. Mais rien que ça, c'était blessant. Et Arthur, lui, jamais ne tomba dedans. Il pouvait bien insulter Francis et même parfois dire des vacheries à son sujet... mais pas celle-là.
« Si tu croyais que j'allais te laisser t'amuser tout seul. Moi aussi, j'ai envie de toi… »
Le baiser qu'il lui donna avait un goût salé comme amer. Il supposa que c'était la faute du sperme que cette grenouille avait goulûment avalé. Berk, parvint-il à penser, tout de même. Il voulut s'en plaindre, mais alors qu'il lui embrassait le cou, Arthur ne parvint qu'à pousser un genre de râle égaré entre plaisir et protestation, les yeux levés au plafond.
« Je vais t'emmener au paradis en passant par le septième ciel, Arthur… »
- Et sinon, c'est quand que tu la fermes...
Quelle était la pire chose qu'Arthur ait pu lui dire ? Franchement, entre les disputes, les insultes gratuites, les coups, les griffures, les nez cassés... Pour Francis, ça n'était que minime comparé à ce qu'Arthur lui avait dit ce soir-là. Oui, ce soir-là.
Il ne pensait pas que le traiter de pute, de gigolo à un niveau aussi extrême, le toucherait autant. Et le pire ? C'est qu'à ce moment-là, Francis avait déjà réalisé ses sentiments. Ce souvenir était désormais tabou, entre eux. Arthur pensait réellement ce qu'il disait, ce jour-là. Et pour être honnête, il le pense toujours, mais au passé. Pour lui, Francis n'était pas « juste bon à coucher dans le lit de n'importe qui », mais il ne pouvait nier le fait qu'il trouvait vraiment aberrant que Frog n'avait d'autre moyen de se faire remarqué qu'en allant s'offrir à plusieurs élèves dans l'année. Bien sûr, ça le regardait, et le Fourchelang n'avait pas à s'en plaindre, mais aujourd'hui encore, Arthur ne se défaisait pas de cette idée. Avant qu'il ne soit officiellement à lui, Francis était en-dessous du stade de « Marie, couche-toi là », point barre.
On dira ce qu'on voudra, il allait de droite à gauche. C'est pourquoi il ne voulait jamais s'engager pleinement dans leur relation, au départ. Mais si là, accroché au mur, entièrement nu, il pouvait vouloir ce pervers, alors c'est qu'au final, ça se passait plutôt bien.
Arthur ne se formalisa pas énormément de la préparation. Il lui arrivait de mouvoir un peu ses hanches, juste pour signaler qu'il était un peu mal à l'aise, mais comme il l'attendait de tout son corps qui était de toutes évidences de plus en plus impatient, il ne fit aucune histoire. C'est lorsque Francis vint enfin le pénétrer qu'il grimaça.
Il le savait, il allait prendre toutes les précautions du monde pour ne pas le blesser. Seulement, que ce soit la première ou la 736ème fois, jamais on ne prenait l'habitude au point de pouvoir laisser passer sans douleur. Déjà qu'il était dans une position inconfortable qu'il allait désapprouver jusqu'au bout, Francis avait vraiment intérêt à bien faire son boulot. Un nouveau soupir échappa aux lèvres d'Arthur, exprimant plus de mal que de bien. Il ne souffrait pas, mais tout de même, ce que c'était dérangeant, à chaque fois... C'était la partie la moins amusante dans l'acte, mais au moins, après, il allait pouvoir mieux en profiter. Au fur et à mesure que le Français s'approchait du point culminant, Arthur tirait de plus en plus sur ses menottes. Il voulait s'accrocher à son dos, enlacer sa nuque et griffer sa peau pour révéler son manque de confort. Mais non, les menottes qui n'avaient que deux ou trois maillons qui les séparaient du mur l'empêchaient de canaliser ce mal-être. Tant pis, il s'en doutait, de toutes façons.
Lorsque cette étape fut franchie, il inspira. Son regard dériva de ses hanches jusqu'aux yeux bleus de Francis, qu'il ne voulait pas lâcher pour s'assurer qu'il n'allait pas bouger trop tôt – il le sentait, son corps avait encore besoin de prendre l'habitude. Ils ne l'avaient pas encore fait énormément de fois pour qu'Arthur lui permette trop de liberté.
« Es-tu prêt à te faire punir dans les règles de l'art ? »
Toujours avec ce regard aussi brûlant que froid – on dirait presque qu'il lui en veut de lui faire l'amour – Arthur répondit seulement :