-40%
Le deal à ne pas rater :
Tefal Ingenio Emotion – Batterie de cuisine 10 pièces (induction, ...
59.99 € 99.99 €
Voir le deal

Partagez|

Parce qu'il y a des choses qu'on préfère oublier.... [rpsolo?]

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas
MessageSujet: Parce qu'il y a des choses qu'on préfère oublier.... [rpsolo?] Parce qu'il y a des choses qu'on préfère oublier.... [rpsolo?] Icon_minitimeMer 13 Jan - 23:10

    Parce qu’il y a des choses qu'on préfère oublier... Mais dont a besoin pour comprendre.


    [De nos jours]

    Ewarnn se pencha au dessus de la pensine et y plongea sa main… Parfois il fallait se souvenir de ce qu’on avait oublié… Il fallait qu’il se remémore certains événements. Il avait oublié certaines choses et avec ce qu’il se passait, il avait besoin de se replonger dans les souvenirs les plus douloureux de sa jeunesse.
    -

    [23 décembre 1953]

    Assis devant le champ, il regardait les moutons… Pourquoi ? Pourquoi elle ? Ce n’était pas juste ! Les yeux fermés et le poing serré, le jeune blond en voulait à la terre entière. Pourquoi de toutes les femmes au monde, c’est sa maman qui devait mourir ? Pourquoi pas la maman d’un autre ? Pourquoi est-ce qu’on voulait lui prendre son rocher imperturbable ? Elle était toujours si souriante, si pleine de vie. Elle qui avait toujours sauté, trépigner à l’idée que son fils soit doué avec les animaux. Sa maman était la meilleure, que se soit pour la cuisine qu’elle lui avait apprise, ou pour la tonte des moutons, ou encore pour la pèche … Elle était parfaite et maintenant il devait lui dire au revoir. Pas un au revoir comme les autres, pas un au revoir sur le quai 9 ¾ … pas un au revoir avec un retour …

    C’était un Adieu.

    Elle ne reviendrait pas.

    Puis un museau froid et humide se posa dans son cou. Ewarnn tourna la tête pour voir son meilleur ami, il avait comprit lui aussi ? Le jeune adolescent se leva et se blottit contre le poitrail humide de son ami. C’est grâce à sa maman, qu’il avait pu garder son ami, aucune autre femme au monde n’aurait tolérer un animal comme lui près de son enfant, mais sa maman avait vu en cet animal plus qu’un monstre… Car l’animal en question n’était pas un gros chien ou un cheval, non. C’était un kelpy. Un monstre aquatique, un démon. Mais lui, lui il était différent, et c’est sa maman qui le lui avait dit. Blottit contre le torse de son animal il renifla... C’était injuste. Elle n’avait pas le droit de partir comme ça ! Elle n’avait pas le droit de les abandonner comme ça ! Elle était obligée de guérir. Il s’accrocha désespérément à l’encolure de son Kelpy avant de reculer…. Il caressa le chanfrein de l’animal avant de caresser les oreilles de l’animal.

    « Tu… crois qu’elle … a une chance ? Tu y crois Dylwenn ? » Souffla le jeune Griffondor.

    L’animal secoua la tête, s’avança d’un pas et vint coller son jeune maître contre son torse. ‘Non. Elle ne s’en sortira pas, mais je suis la’… c’est ce que semblait dire le monstre. Ewarnn hoqueta et serra les dents, il ne pouvait pas pleurer… pas maintenant.

    « Ewarnn… maman veut de te voir. » c’était la voix enroué de sanglots de son père …
    « J’…arrive. » Il devait être fort.

    Il lâcha Dylwenn, et recula. Il inspira un grand coup, souffla longtemps et se tourna vers son père… Il n’était pas beau à voir. Ce n’était plus des cernes qu’il avait, c’était des valises, ses yeux étaient rouge des larmes et son teint d’une pâleur à faire rougir les vampires. Ses cheveux bruns habituellement si bien coiffés étaient en désordre horrible. Bref, le fier Gwaine Kirkland, n’était plus que l’ombre de lui-même. Ewarnn passa donc devant son père et lui frotta le bras.

    Ce n’était pas le père qui consolait le fils, mais le fils qui consolait le père.

    Il entra dans la maison, passa dans le couloir et rentra dans la chambre de sa mère. Elle allongée là…on voyait la douleur sur son visage. Ses longs cheveux blonds étaient ramener en une tresse assez relâchée sur le côté et mais ils avaient perdu leur éclats, leur brillance. Soudain, elle se mit à tousser et elle se redressa difficilement. Ewarnn s’approcha de sa mère et l’aida à se redresser pour qu’elle puisse tousser. Il frottait le dos de sa maman et vint lui faire un câlin. Elle finit par se recoucher dans ses coussins et vint prendre son garçon dans ses bras.

    C’était peut-être son dernier câlin.

    Alors Ewarnn en profitait. Il collait son visage dans son cou et humait son parfum. Sa maman lui caressa les cheveux et sourit faiblement.

    « Tu seras un beau garçon, tu l’es déjà » dit-elle doucement « Hélas je ne serais pas là pour le voir »
    « Tu vas … vraiment mourir ? » demanda Ewarnn difficilement
    « Oui mon cœur… » Dit-elle en souriant faiblement « On ne soigne pas encore ce que j’ai… on ne sait même pas ce que j’ai. » Elle vint doucement essuyer une larme et soupira « Promets moi de veiller sur Papa. »
    « Promis maman » murmura Ewarnn en reniflant
    « Et promets moi une dernière chose… quand tu auras des enfants, parle de moi en m’appelant Mamie mouton. » dit-elle en riant un peu
    « … Pourquoi Mamie Mouton ? » Des enfants, c’est sur il en aura, reste a savoir avec qui, mais pourquoi ce nom là ?
    « Tout le monde m’appelle Madame Mouton… et j’aime bien ça » souffla-t-elle avant d’être reprise d’une quinte de toux.
    « Alors, promis maman. » dit-il doucement
    « Va jouer mon cœur » dit-elle ensuite « ça va aller »
    « D’accord » murmura-t-il

    -

    [De nos jours ]

    L’image s’estompa et Ewarnn se redressa, pour essuyer une larme qui coulait le long de sa joue. Ça faisait maintenant 37 ans qu’elle n’était plus là. 37 ans… Pas étonnant qu’il ne se souvenait pas de tout. Pas étonnant qu’il ne se souvenait pas d’avoir promis de prendre soin de son père. Malheureusement il n’avait pas pu tenir sa promesse… Il n’avait pas su sauver son père de ses propres démons… il replongea la main dans la pensine… Quitte a se remémorer des choses qu’il avait tenu a oublié…

    -
    Attention aux âmes sensibles, ce qui suit n’est pas jolie jolie.

    [24 juillet 1957]

    Il revenait de Poudlard, prêt à entamer ses études de soigneur animalier polyvalent. Il avait eut ses ASPICS avec la moyenne… avec certes un Troll en divination mais il avait réussit sortilèges malgré que la magie ne semblait pas l’aimer. Il arriva sur la propriété, laissant Dylwenn dans la marre loin des moutons, s’avança vers la maison et vit les lettres s’empiler devant la porte… Ce n’était pas normal. Son père avait beau être une loque depuis 4 ans, il ne ratait aucune des lettres. Il ramassa une lettre qui venait d’Ecosse et l’ouvrit…

    ‘Pourquoi ne réponds-tu pas à mes missives ?’ C’était l’écriture de son grand-père. Si soigné, si calligraphié… si sang-pur coincé du cul… Ah ça… c’était toujours quelque chose d’assez étrange en effet. À l’école quand on entendait son nom, on se disait ‘waw, un sang-pur d’une des plus vieilles maisons…’ et puis on le voyait agir et on se demandait si s’en était vraiment un. Il ouvrit la porte en poussant le tas de lettres et ressortit en toussant… Cette odeur de renfermé… Il finit par entrer, craignant le pire, mais il ne trouva rien. Soulagé il ouvrit toutes les fenêtres malgré la pluie qui commençait à tomber en trombes dehors. Puis en ouvrant la fenêtre à l’arrière il remarqua que la grange n’était pas fermée…

    Prenant son courage a deux mains, et appelant Dylwenn près de lui, il s’avança vers la grange. Il finit par entrer et alluma la lumière quand l’ombre se refléta sur le sol, son cœur s’arrêta. Tremblant il leva les yeux … aucun son ne franchit ses lèvres en découvrant, pendu a une corde, le corps sans vie de son père. Une potion a gisait a terre à côté d’une lettre. Tremblant, il attrapa la lettre et l’ouvrit…

    « Tu es grand maintenant, je te souhaites une meilleure vie que la mienne. Je ne suis plus rien sans elle, je lui avais promis de faire en sortes que tu ais tes ASPIC…. Je suis fier de toi. Pardonne le piètre père que j’ai été. Adieu Ewarnn. Je rejoins mon Eileen. » Lut-il a voix haute. « CONNARD !!!!! CONNAAAAAAAARD ! »

    Plusieurs autres insultes montaient alors que la rage le consumait. Il sortit de la grange et commença à lancer plusieurs sortilèges sur les pauvres moutons. Plusieurs subirent le sortilège de Doloris nourrit par la haine et la rage il alla jusqu’à lancer un avada sur l’un des moutons avant de se tourner et de faire face a Dylwenn. Baguette tendue vers lui, haletant et tremblant… tout à coup le jeune homme laissa tomber sa baguette … et se laissa tomber au sol… Doucement le Kelpy s’avança et vint poser son nez dans les cheveux blonds.

    « Il avait pas le droit…. Il avait pas le droit de me laisser tout seul » souffla Ewarnn dont la voix étai étouffé par les larmes..

    Il n’avait pas le droit mais il l’avait fait quand même. Son père n’avait pas été assez fort. Son père avait juste tenu le coup. Son père avait perdu gout à la vie, au moment ou sa mère s’était éteinte. Son père passait tous les jours fleurir la tombe de sa mère, priant des dieux, des esprits pour ne serais-ce que son fantôme. Son père avait perdu la tête, parce qu’il avait trop aimé… L’amour faisait-il toujours si mal ? Soudain il se prit a penser qu’il ne se laisserait jamais aller a aimer autant que son père.

    Il se relevait et vint serrer Dylwenn dans ses bras. Encore une fois son ami était là pour lui… qu’est-ce qu’il ferait sans son Kelpy ? Il prit son courage à deux mains et contacta la police magique…
    -

    [De nos jours]

    Ewarnn soupira. Aujourd’hui, Dylwenn n’était plus là non plus. Mais ce qu’il n’avait pas avant c’était des gens sur qui compter. À cette époque là… Sauf Dylwenn, personne ne comptait sur lui. Personne ne l’attendait plus, sauf son Kelpy. Puis les années passèrent, comme sa jeunesse. Et au détour d’un couloir du ministère il avait fait la plus belle rencontre de sa vie. Aileas, avait, non seulement abattue les certitudes d’Ewarnn comme quoi, jamais il n’aimerait autant que son père, mais elle lui avait fait par cinq fois les plus beaux cadeaux qu’on puisse faire a un homme.

    Elle avait fait de lui un père.

    Et revoir ces souvenirs douloureux, rappelèrent a Ewarnn a quel point il avait de la chance d’être encore vivant. Il pouvait profiter de passer du temps avec ses 5 garçons. Il voulait se montrer un meilleur père que celui qu’il avait eu lui. Ewarnn voulait être à la hauteur… Ewarnn voulait juste… être un bon papa.

    Ses rêves d’être le meilleur soigneur animal avaient été balayés d’un coup, au moment ou 18 ans avant Aberthol avaient été posés dans ses bras. Ce sentiment de vouloir le protéger a tout prix, ne fit que grandir, quand Keith arriva. Et le sentiment ne cessa encore de grandir quand Arthur, Gawain et Peter vinrent compléter la famille.

    Son unique rêve devint alors, celui très compliqué, d’être un bon père et un bon mari.

    C’était toujours son rêve et depuis son accident, il espérait qu’il pourrait un jour, le réalisé aux yeux de ses garçons. De ses 5 merveilles.

    Il ne le montrait peut-être pas tous les jours, mais il était très fier d’eux. Que se soit d’Aberthol, de Keith, d’Arthur, de Gawain ou de Peter, Ewarnn était très fier d’eux. Et au fond il se disait qu’un jour il pourrait se vanter et dire : « Je suis leur père. »

    Tout ça… sans oublier, grâce à qui tout ça était arrivé. Car malgré sa fierté d’être père, il y en avait une plus grande. Celle d’être le mari d’Aileas Benbow. Elle avait acceptée de l’épouser, elle avait pardonnée bien des travers et lui avait redonné le sourire quand le pire restait à vivre. Elle était tout simplement son soleil et même si elle ne s’en rendait peut-être pas compte, Merlin qu’est-ce qu’il pouvait l’aimer. Il se disait maintenant qu’au final perdre l’usage de ses jambes pendant un temps lui avait été bénéfique. Il était retombé amoureux de la femme qu’il aimait. Et retomber amoureux d’une personne qu’on aime déjà, c’était assez exceptionnel.

    Au final revoir tout ça… faisait du bien. Il se rendait maintenant bien compte a quel point il avait de la chance d’avoir une famille unie. Peut-être pas parfaite, peut-être qu’il y avait quelques gros secrets sous le tapis (genre un ancêtre légèrement porté sur les serpents), peut-être qu’il y avait eu des grosses tristesses et qu’il restait encore des moments très dur a passé…

    Mais au fond, pour lui, c’était SA famille.
    Donc par définition elle était parfaite pour lui.

Invité
avatar
Invité
Revenir en haut Aller en bas

Parce qu'il y a des choses qu'on préfère oublier.... [rpsolo?]

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut

Sujets similaires

-
» "Ce lieux pourra-t-il m'apprendre des choses que je ne connais pas?"» [TERMINÉ][1985] À cours vertigineux, préfère la fuite. [Feat. Kiku Honda]» Parce que l'art m'appelle» Pourquoi un POULPE ?! Parce que les cachalots. » Parce que je sais que la dragonne vous avait manqué.... ♥
Page 1 sur 1
Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
 :: Section spéciale :: Pensine-
Sauter vers: