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[Avril 1990] Tonight, we are young! [Ft.Face Family]

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MessageSujet: [Avril 1990] Tonight, we are young! [Ft.Face Family] [Avril 1990] Tonight, we are young! [Ft.Face Family] Icon_minitimeVen 17 Avr - 3:23

We can burn brighter than the sun!

Avril sonnait comme le retour des beaux jours. Francis avait enfin enlevé son écharpe et le soleil le ravissait au plus haut point. C'était une belle journée et il pouvait tranquillement faire ses devoirs dans les jardins de Poudlard. Bien qu'il n'aimait pas particulièrement les plantes dont s'occupait sa mère – les plantes viles et dangereuses, comme il aimait les appeler –, il adorait le printemps et les fleurs – innofensives – qui poussaient lors de cette saison. De plus, le soleil qui faisait de nouveau son apparition lui réchauffait le teint qui n'était plus aussi pâle qu'en hiver. Ce qui lui donnait une peau couleur pêche qui séduisait beaucoup les femmes. Enfin, la seule personne qu'il voulait séduire, c'était surtout Arthur, son petit ami. Son ange, son chou, son amour, son cœur, son serpent, son petit lapin, son-crétin-d'abruti-de-putain-de-merde-d'anglais-même-pas-anglais. Ah, l'Amour ! Francis l'avait enfin trouvé. Et dire que, pendant des années, il avait considéré Arthur comme son rival, son ennemi ; il l'avait détesté à tel point que sa mort ne l'aurait pas attristé. Enfin, ça, c'est ce qu'il avait prétendu bien sûr.

D'ailleurs, il se demandait ce que son petit lapin pouvait bien faire, là, maintenant. Nous étions déjà en fin d'après midi mais il faisait encore exceptionnellement jour, beau et chaud pour un pays du nord tel que l'Écosse.

Peut-être était-il en cours ? Francis lança un tempus qui lui indiqua l'heure : 18h30. Les cours, et ce pour toutes les années, étaient terminés depuis bien longtemps. Le blond réfléchit un moment, Arthur ne prenait pas de cours particulier, ça, il en était certain. Car le Britannique était bon à peu près partout.

Peut-être faisait-il déjà sa ronde de préfet ? Après tout, avec tous les événements qui venaient de se produire à Poudlard, la sécurité était sans doute renforcée... Cependant, Francis trouvait quand même que c'était trop tôt pour faire le garde. Les élèves n'avaient même pas encore mangé. Pour la plupart du moins. Vu que c'était le week-end, les heures pour manger n'était pas aussi stricte que lors de la semaine, quand il y avait des cours.

Peut-être qu'Arthur était à la bibliothèque ? Étant lui même un grand lecteur, Francis passait beaucoup de temps dans la bibliothèque de Poudlard. Il avait déjà vu son petit-ami y aller plusieurs fois (non sans l'embrasser en passant dans l'un des rayonnages). Alors il était fort probable qu'il y soit.

Sans plus de cérémonie, il ramassa ses affaires et les rangea dans son sac. Il se leva ensuite et se recoiffa un peu en passant ses doigts dans ses cheveux. Toujours se refaire une beauté !

Il rentra alors dans l'enceinte du château pour prendre les escaliers qui l'emmèneraient au quatrième étage où se trouvait la bibliothèque. C'est alors qu'il percuta quelqu'un dans son enthousiaste.

Confus, il se gratta la tête et ouvrit les yeux tout en bredouillant :
Oh, excusez-moi, je ne sais pas où je mets les pieds...

Il lui fallu un certain temps pour reconnaître la personne dans laquelle il avait foncé.

Matthew ? C'est toi ? Excuse-moi, je ne t'avais pas vu. Que fais-tu dans les environs ? Oh tu ne saurais pas où est Arthur par hasard ?

Francis savait que le Canadien s'entendait plutôt bien avec son petit-ami. Il le savait aussi très observateur, ces sources étaient donc sûres. Pris au dépourvu, le pauvre Matthew bégaya quelque chose d'indistinct.

Par respect, le Français le laissa finir sa phrase et tout ce qu'il entendit fut des bouts de phrases ou des mots comme « avec Alfred », « Trois Balais », « sortie ». C'était bien assez pour Francis qui imagina le pire. De 1) Arthur ne tenait pas l'alcool, 2) Ce n'est vraiment pas une bonne idée pour un préfet de sortir boire et en plus d'emmener un élève plus jeune que lui, 3) Plus il y pensait, et plus Francis trouvait qu'il n'avait pas à s'en faire, en fait, c'était son problème, au crétin d'écossais, s'il voulait paraître ridicule devant le Gryffondor de quatrième année.

Cependant, il avait bien envie de les rejoindre. Car il avait une chose très importante à dire à Arthur. Et ça ne pouvait pas attendre demain. Sinon, il allait oublier...Et Francis n'aimait pas oublier quelque chose d'important. Et puis la théorie du « si tu as oublié, c'est que ça ne devait pas être important », Francis la trouvait carrément bidon.

Il observa donc son homologue Canadien qui était resté planté là, à le regarder. Peut-être que la main de Francis qui accrochait son bras y était pour beaucoup, aussi. Le Serpentard eut tout à coup une idée saugrenue. Le pauvre Matthew devait s'ennuyer un peu, pourquoi ne pas sortir à Pré-Au-Lard avec lui également ? Bon, c'est vrai. Plus haut, c'était bien lui qui, dans son subconscient, faisait la morale à Kirkland pour emmener un élève de quatorze ans se prendre une cuite. Mais bon, si c'était une sorte d'initiation...Francis refusait que son petit Mathieu, comme il aimait l'appeler, soit derrière son cousin américain en matière de maturité. Et oui, la première cuite en faisait partie !

Matthew, ça te dit une sortie aux Trois Balais ? C'est moi qui paye ! Oh, ne me remercie pas !

Francis déblatéra ses paroles assez vite, en faisant un clin d’œil complice au Gryffondor. Il ne lui laissa même pas le temps de répondre qu'il le tira aussitôt avec lui, dans la direction de la sortie. Une petite sortie au Pré-au-Lard, quelle merveilleuse idée, au final. Le Français se sentit joyeux tout à coup. Il ne manquait plus qu'à voir les deux autres idiots...Hm...Peut-être que ce n'était pas une si bonne idée au final...

Pendant tout le chemin jusqu'aux Trois Balais, Francis ne fit que raconter sa vie au pauvre Canadien qui n'avait, pour ainsi dire, rien demander et qui devait, sans aucun doute, s'en foutre royalement. Mais bon, ce dernier devait être sans doute trop poli et respectueux pour dire quoi que ce soit, et puis, ça bouchait les blancs...Le Français lui posa également quelques questions. Francis aimait bien discuter avec Matthew, il trouvait juste regrettable le fait qu'il soit un peu trop timide à son goût...

Les deux continuèrent leur chemin jusqu'au fameux pub du Pré-au-Lard. Il avait d'y avoir un peu de monde et plutôt une bonne ambiance. En tant que gentleman, Francis laissa passer Matthew en premier et entra à sa suite. Comme prévu, les deux anglophones étaient assis, à une table au milieu du bar. Pour l'instant, ils avaient l'air assez calme...Même si Arthur commençait à avoir quelques rougeurs sur ses jolies joues toutes mignonnes...et tellement....Stop. Francis se donna une claque mentale. Pas le moment de s'extasier devant le visage de son Némésis.

Avec Matthew, il s'avança d'Alfred et d'Arthur puis, d'un ricanement, il annonça :
Alors, on s’enivre sans nous ?

Francis aurait bien dit « on se bourre la gueule » mais il trouvait que là, venant de sa bouche, c'était vraiment pas beau à entendre. Il n'était pas Gilbert, tout de même !

Les deux autres les invitèrent à s'asseoir, ce qu'ils firent.

Étrangement, l'Américain et le Britannique n'étaient pas vraiment ivres...Pas du tout même. C'était juste la chaleur étouffante du bar qui commençait à faire son effet. Curieux, Francis leur demanda donc pourquoi ils n'avaient pas encore bu une seule goutte d'alcool. Parce que, quoique puisse en dire Arthur, Francis savait pertinemment que celui-ci n'était pas le dernier à demander une bonne dose de Whisky Pur Feu ou de Rhum Groseille.

Les deux indiquèrent donc au Français de tout simplement tourner la tête vers l'ardoise accrochée à l'un des murs du pub. Il était écrit en gros « CONCOURS DU PLUS GRAND BUVEUR DE BIERRAUBEURRES ALCOOLISÉES A 19H. PRIX A GAGNER : 6 GALLIONS ET 40 MORNILLES ».

Ah..D'accord...Tout s'expliquait. Un sourire orna les lèvres du Français. S'ils voulaient la guerre, ils allaient l'avoir. Un Français ne se laissait pas faire aussi facilement. Comme disait Napoléon, impossible n'est pas français !

Je participe, évidemment !

Francis lança un tempus. Plus que cinq minutes et le concours allait commencer.


© ALYNA


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Les pensées suicidaires
Les pensées suicidaires
Francis Bonnefoy

Mon personnage
Citation: “What you gave me was a reason. Not an excuse. Because there’s sex, making love and fucking. And then there’s you.”
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MessageSujet: Re: [Avril 1990] Tonight, we are young! [Ft.Face Family] [Avril 1990] Tonight, we are young! [Ft.Face Family] Icon_minitimeLun 4 Mai - 18:40

Tonight, we are young !

   
Francis
Alfred
Matthew
Arthur


Les rayons du soleil tapaient dans les grandes vitres de la bibliothèque et se reflétaient sur le sol marbré. On entendait les oiseaux qui sifflotaient joyeusement sur les arbres à l'extérieur du château. Comme à son habitude, Matthew avait décidé de passer le reste de son après-midi dans la grande salle remplie de livres. Le Canadien était posé sur l'une des tables en bois laqué et il étudiait tranquillement, entouré de grandes piles de livres tous plus ou moins anciens aux couvertures rouge et bleu.

Une dizaine de minutes plus tôt, la sonnerie avait retenti et les cours étaient enfin finis. Tous les élèves étaient en week-end et Matthew en avait profité pour rapidement se diriger vers la bibliothèque. Il y avait un certain livre qui l'intéressait et il souhaitait le lire le plus vite possible. Quoi de mieux que lire un bon livre pour se détendre et relâcher toute la pression de la semaine dû aux cours. En arrivant dans la bibliothèque, le jeune garçon se précipita dans les grandes allées et prit le livre qu'il voulait tant lire. Il en profita également pour prendre deux ou trois livres de plus histoire de feuilleter pour peut-être trouver un nouveau livre qu'il compterait lire plus tard.

Tranquillement installé sur sa table, Matthew prit le fameux livre et scruta minutieusement la couverture puis finit par l'ouvrir. Il lisait attentivement et il ne prêtait plus attention à l'heure qui défilait rapidement. Premier signe de fatigue, le canadien bailla, retira ses lunettes afin de se frotter les yeux et les replaça rapidement. Il commençait doucement à piquer du nez sur son livre et il s'endormit finalement au bout d'une dizaines de page seulement. Matthew s'était endormi dans la bibliothèque, sûrement à cause du manque de sommeil qui le tirallai depuis qu'il passait toutes ses nuits à étudier et lire des livres dont il n'avait même pas besoin à vrai dire.

Au bout d'une heure de sieste, la chaleur de la pièce réveilla le canadien assoupi. Il faisait une chaleur étouffante dans la bibliothèque et le soleil tapait de plus en plus fort dans les carreaux de la prestigieuse école. Les yeux du canadien s'ouvrirent doucement et Matthew remarqua la présence d'un bon nombre d'élèves dans la bibliothèque, ce qui l'étonna puisque généralement, peu d'élèves viennent après les cours le week-end, à part peut-être ceux qui étudient. Le jeune étudiant se redressa, re frotta ses yeux et nettoya ses lunettes avec sa manche. Il devait être aux alentours de 18h20 si le canadien ne se trompait pas. Il était l'heure de descendre pour manger.

Matthew se releva de sa chaise, la remit correctement sous la table et prit une des piles de livres afin de les ranger. Il avançait dans les allées et reposa correctement chaque livre. Le canadien répéta les mêmes actions avec les autres piles restantes et il regarda finalement une dernière fois la bibliothèque avant de tourner les talons et se diriger vers le réfectoire.

En sortant de la salle, le canadien avait quelques livres sous les bras -il avait emporté celui qu'il avait commencé à lire- et il avançait sans trop se soucier des autres élèves. Son ventre criait famine et il était joyeux à l'idée de pouvoir bavarder avec ses camarades gryffondor autour d'une table remplie de nourriture. Dans un élan d'enthousiasme, malgré le fait que le gryffondor était légèrement fatigué, il avança sans regarder devant lui, et en à peine quelques secondes et sans comprendre comment il en était arrivé là, Matthew manqua de se retrouver à terre. Il avait perdu l'équilibre, sûrement à cause d'un autre élève qui -comme d'habitude- ne l'avait pas vu.

-Oh, excusez-moi, je ne sais pas où je mets les pieds...
-C-ce n'est rien... J'ai... j'ai l'habitude.

Tentant de reprendre ses esprits, le canadien plaça une de ses mains au niveau de son front et rouvrit les yeux -qu'il avait fermé à cause du choc- et remarqua la chevelure blonde qui l'avait bousculé ainsi que le blason vert. Le canadien avait tout de suite reconnu l'élève qui lui avait foncé dedans, mais cela ne semblait pas être le cas de cet autre élève justement. Comme d'habitude, on ne le reconnaissait pas, on se demandait peut-être même si on avait vraiment percuté un élève. Qui sait, certains élèves en viennent même à se demander si ce n'est pas l'air lui-même qui leur a fait un croche-patte.

-Matthew ? C'est toi ? Excuse-moi, je ne t'avais pas vu. Que fais-tu dans les environs ? Oh tu ne saurais pas où est Arthur par hasard ?

Miracle ! Quelqu'un reconnaissait enfin le pauvre canadien ! Même si comme d'habitude, on ne l'avait pas vu, Matthew était content que quelqu'un le reconnaisse -bien qu'avec du mal faut l'avouer-, tellement qu'il aurait été capable de sauter de joie et de danser, mais ce n'était pas vraiment le moment de faire une telle chose stupide. Qui plus est, on ne le remarque pas quand il ne fait rien, mais peut-être que s'il s'était mis à danser dans les couloirs, on l'aurait remarqué ? Comment les autres élèves auraient réagit ? Bref, Matthew n'avait pas le temps de penser à tout ça, on lui avait posé une question, et il se devait d'y répondre.

-Je... j'étais à la bibliothèque... bégaya le canadien fou de joie -bien qu'il ne le laissait pas paraître-... Arthur ? Je-je n'en ai aucune idée, je ne l-l'ai pas vu de la journée... Mais... Il me semble avoir entendu Alfred parler d'une sortie aux Trois Balais a-avec Arthur à d'autres élèves Gryffondor lorsque nous mangions c-ce midi. Et il m-me semble que c'est ce soir qu'ils s'y rendent.

Le canadien attendait une réponse de la part de son camarade -ou au moins un remerciement- et Matthew observait donc l'aîné qui semblait perdu dans ses pensées. Par politesse, le gryffondor resta muet afin de ne pas déranger le serpentard et il l'observait toujours. Matthew n'avait pas souvent l'honneur de pouvoir regarder l'un des serpentard les plus connus de toute l'école, il admirait beaucoup le français qui -lui au moins- aimait se faire remarquer -et se faisait remarquer souvent d'ailleurs-. Le canadien l'enviait tellement, mais après tout, sa propre situation lui plaisait aussi. Il avait du calme pour travailler, personne ne venait l'embêter, quand il y a des problèmes, généralement, il se fait oublier et d'autres trucs dans le même style.

Soudainement, alors que le canadien regardait toujours son comparse français, ce dernier décrocha un petit sourire et regarda le gryffondor.

-Matthew, ça te dit une sortie aux Trois Balais ? C'est moi qui paye ! Oh, ne me remercie pas !


Le canadien n'eut même pas le temps de répondre que le français le tirait déjà vers la sortie la plus proche. Une sortie dans un pub ? Après l'école ? Le gryffondor n'était pas trop pour au début. Il n'aime pas trop s'incruster et préfère passer ses soirées solos en lisant un bon bouquin -le bon vieux truc d'ignoré en somme-.. Oh et puis en y réfléchissant bien...Pourquoi pas après tout, Matthew aussi aime bien sortir de temps à autre et prendre l'air. Après tout, on l'avait invité, ce n'est pas comme si il allait s'incruster ou autre. Et puis, côté rafraichissement, il suffisait tout simplement de ne pas commander de boisson alcoolisée. Le canadien n'a jamais essayé, et il ne comptait pas essayer avant un bon bout de temps. Et puis, il aura même l'occasion de passer sa soirée avec son cousin -qui oublie souvent son existence- et deux de ses aînés serpentard qu'il admire tant. En plus de ça, ça le changera de ses livres pour se détendre.

Les deux élèves quittèrent l'établissement et ils se dirigeaient dorénavant vers le Pré-au-Lard. Sur le chemin, Matthew écoutait le français raconter sa vie. Après tout, Francis avait vécu beaucoup plus d'aventures en une semaine que le canadien dans toute sa vie. Il aimait écouter et se dire que peut-être un jour, ce sera lui qui vivra toutes ces aventures. Et puis, le gryffondor est passionné par les livres d'aventures, même si là, c'est légèrement différent puisque ce n'est pas un livre en l'occurrence, mais un camarade qui la lui raconte. Raison de plus, comme c'est un camarade, ça veut dire que c'est une aventure que tout le monde peut vivre.

Le récit du français fut coupé par les questions que ce dernier posa au canadien. On s'intéressait enfin au canadien, et même si ce n'était que des petites questions banales, Matthew prit beaucoup de plaisir à y répondre.

Les deux élèves semblaient être arrivés dans une ruelle animée malgré l'heure plus ou moins tardive. Ils avançaient parmi les autres sorciers et arrivèrent enfin devant une sorte d'auberge. Matthew leva la tête et chercha l'enseigne des yeux. Ils étaient enfin arrivés aux Trois Balais. Le serpentard se dirigea vers la porte, l'ouvrit et laissa passer le canadien qui entra en souriant. Il faisait bien chaud à l'intérieur du pub et le bruit venait déjà de détruire les tympans du pauvre canadien. Mais bon, il devait supporter ça toute une soirée, alors bon, quitte à devenir sourd, autant bien s'amuser avant.

Le français, accompagné du canadien cherchèrent du regard le serpentard et le gryffondor qu'ils étaient venus retrouver. Parmi toute l'agitation, le canadien trouva facilement les deux élèves déjà assis puisque contrairement aux autres personnes dans le pub, ceux-ci étaient calmes et ne dansaient pas encore sur les longues tables en bois. Francis s'avança vers leur table et Matthew fit de même. Après avoir discuté un peu, les deux élèves venant d'arriver s'installèrent à la table. Le canadien regarda les autres gens autour de lui tandis que les trois autres élèves parlaient et lorsque Matthew tourna la tête en direction de ses amis, ces derniers semblaient regarder vers un point précis du bar. Le gryffondor replaça correctement ses lunettes et regarda dans la même direction.

Le canadien comprenait mieux pourquoi les deux élèves arrivés plus tôt n'avaient pas encore commencé leur tournée. Le sourire du français le laissa penser que les trois allaient participer au concours du meilleur buveur. Le jeune garçon n'avait pas vraiment prévu de boire alors il ne comptait pas vraiment y participer. Bon après tout, Matthew n'avait jamais bu, et puis, il n'était pas seul... Donc en y réfléchissant bien, il pouvait bien se permettre une petite folie de temps à autre et découvrir un peu le goût de l'alcool. Et puis, qui sait, peut-être que si l'heureux gagnant n'était autre que le canadien, les autres le remarqueraient plus ? Oh et puis après tout, Matthew et les autres étaient venus pour s'amuser, alors autant en profiter à fond ! C'est avec cette idée-là en tête que le canadien fit un signe aux autres élèves comme quoi il participait lui aussi et que tous ensembles, ils attendaient patiemment le début du concours.

L'heure approchait à grand pas et la plus petite aiguille de l'horloge finit enfin par atteindre le 7ème chiffre du cadran, indiquant le début du concours.

Les bières furent déposées sur les tables à l'aide de la magie et tous les participants s'empressèrent de les boire. Matthew regarda quelques instants le verre avant de se décider à le saisir et il y trempa légèrement ses lèvres. Le canadien prit une première gorgée et manqua de tout recracher à cause de l'amertume de la bière. Il regarda les autres qui buvaient très rapidement et se demandait comment ils parvenaient à boire un truc aussi dégoûtant...Matthew n'aimait pas du tout et il avait même l'impression que la boisson lui brûlait la gorge. Bon, il était là pour le gagner ce concours, il était hors de question d'abandonner et de passer pour la risée devant d'autres élèves... Surtout devant ceux que le canadien admirait tant... Matthew redirigea le verre vers ses lèvres et en prit une deuxième gorgée. Bizarrement, celle-ci était moins désagréable, peut-être que l'alcool faisait déjà effet. Le canadien finit par boire la bière d'un coup et claqua son verre sur la table. Il était déjà rouge et plus tout à fait sobre.

   
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MessageSujet: Re: [Avril 1990] Tonight, we are young! [Ft.Face Family] [Avril 1990] Tonight, we are young! [Ft.Face Family] Icon_minitimeSam 18 Juil - 16:52

Drink ! Drink ! × ft. Face Family
L'une des particularités d'Arthur était qu'il adorait boire sans pouvoir tenir l'alcool.

Et aussi, que si on le défiait, il était trop têtu, fier et borné pour décliner le challenge, alors qu'il sait particulièrement qu'il a beaucoup – beaucoup, beaucoup, BEAUCOUP – de chances de finir ivre mort à rouler sous la table. Ou à chanter des chansons paillardes sur le bar en agitant une bouteille n'abritant plus qu'un fond de liqueur en riant à gorge déployée. Ou à se plaindre de l'attitude de son petit ami comme si ce n'était que la première fois, ou même de la regrettée époque où un certain Gryffondor était encore aussi obéissant qu'adorable. Bref, en somme, des résultats particulièrement efficaces pour tâcher la réputation du préfet de Serpentard. Alors que faisait-il là, aux Trois Balais, en compagnie d'Alfred ? La raison est simple. C'est du moins ce qu'il dirait pour commencer la justification de sa présence ici.

Déjà, il y a tout juste quelques petites heures, il était tranquillement en train de lire dans la salle commune de sa maison. Si, pour une fois, Arthur Kirkland vaquait peinard à ses occupations sans courir après quelconque élève vicieux, perturbateur où comme il le dit si souvent dans son bel accent : con. Non, monsieur était bel et bien détendu, avec son bouquin, installé sur l'un des canapés de la pièce. Et rien au monde ne semblait pouvoir perturber ce moment de paix qu'il cherche quasiment tout les jours. Tout sauf quoi ? Eh bien, chez les Serpentard, les rumeurs courent vite... Et c'est celle d'un soi-disant concours aux Trois Balais qui attira son oreille. Enfin, ce n'était pas vraiment le concours en soi, c'était plutôt les attentes du dit challenge vis-à-vis de Poudlard. Hormis la rivalité bien connue qui oppose Arthur à la grenouille française de l'école, laquelle fait souvent parler d'elle ? Serpentard contre Gryffondor. Et devinez quel était le sujet qui accrocha l'attention de l'écossais ? Le chiche qu'un des leurs se confronte à un élève des lions.

Arthur est d'une fierté presque maladive. Il s'en voudrait de se plier face à un quelconque défi ou la parole d'une seule personne qui dirait que « Arthur Kirkland est une potiche et un coincé du cul. JAMAIS il ne ferait de trucs comme ça, ma bonne dame ». Ah que vous croyez. On n'est pas allé chercher le britannique pour lui demander de filer boire les dits verres et empocher la récompense, mais toute occasion était bonne pour se faire bien voir en tant que préfet s'il pouvait la saisir. Alors quoi, s'est-il levé, le sourire diabolique aux lèvres, pour se rendre à Pré-Au-Lard ? Gagné.

Sur le chemin, Arthur avait entendu que l'école voulait seulement des résultats, et que pourtant, aucun Gryffondor n'était encore sortit pour aller là-bas. Alors, il a prit la première personne qui lui est venu à l'esprit... C'est qu'il n'a pas fini de lui montrer, à cette tête brûlée, qu'il mérite encore du respect et d'être un aîné, un mentor, un GRAND qui peut parfaitement le remettre à sa place, lui !

- Alfred !

L'écossais était partit cherché l'américain avant de le traîner jusque là-bas.

C'est vrai quoi, il lui a tellement apprit, tellement fait pour lui, et pourtant, cet amerloc pourri gâté – pourri gâté par qui ? Euh euuuuh... - a osé retourner sa veste et d'être d'une insolence pareil avec le Serpentard ! Le retour des choses est arrivé ! Il allait faire d'une pierre deux coups : remporter la victoire et redorer le blason de compétition des serpents de Poudlard, et rabattre enfin son caquet à Alfred. Ah, cette fois, ce n'est pas lui qui va pleurnicher qu'il n'en peut plus, de ce petit gamin – moins d'un an, le petit – naïf et en hyperactivité intensive insupportable ! Sur la route, ils croisèrent Matthew, à qui le plus âgé offrit un sourire poli, mais surtout, très satisfait de la victoire qu'il compte bien remporter. Une fois arrivés dans le bar bondé, sans lui laisser choix, il fit s'asseoir Alfred au comptoir avec lui et donna leurs noms sur la liste des participants.

- Tu vas voir qu'une personne mature, responsable et surtout, en pleine possession de ses moyens face à ce genre de défi, ne sait même pas ce qu'est que flancher !

Avait-il dit. Puis il entendit le rire de Francis derrière lui, et grimaça.

« Alors, on s'enivre sans nous ? »

- Comme tu vois, frog... Et c'est bien « sans vous » que c'est parce que tu ne devais pas être au courant ! »

Bon, Matthew passe encore, il apprécie beaucoup le canadien. Mais qu'est ce qu'ils faisaient là tout les deux, sérieusement ? L'autre Gryffondor n'était pas obligé de lui dire où ils étaient partis... Mais connaissant Francis, maintenant qu'ils sont là, ils ne sont pas prêt de repartir. Ce fut non sans surprise que le français décida d'être de la partie également. En revanche, l'idée de voir le canadien participer à la compétition l'enchantait un peu moins. Il avait toujours trouvé Matthew un peu plus fragile – autant que son cousin à vrai dire – et contrairement à l'autre gamin, il ne lui souhaitait pas une gueule de bois intense en plus de l'amnésie d'un certain nombres de conneries qu'il aura commise dans la soirée. Mais bon, vu comme c'est partit, il ne pourra arrêter personne.

Et le concours commença à sept heures pétantes. Trés bien, puisqu'il était là pour donner une leçon à l'américain, pourquoi ne pas en profiter pour faire de même avec le français ? Comme il sait si bien – malheureusement – le faire, Arthur bu alors cul sec les premières chopes. Le temps que l'alcool supplémentaire de la boisson lui monte à la tête, il avait le temps d'en engloutir plus d'une ou deux. Et le temps passa... enfin, en tout cas, il ne sait pas de combien. Étant si peu étanche aux liqueurs, Arthur oublia très vite s'il était plus proche de la victoire ou de la défaite... euh... la défaite de quoi déjà ?

Demain il va regretter, oh que oui...
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Petite COUUUILLÈRE
Petite COUUUILLÈRE
Arthur Kirkland

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Citation: London bridge is falling down, falling down, falling down...
Arthur Kirkland
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