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« In my mind, I am this awesome, adventurous bad ass. But in reality... Well, let's not talk about reality. »

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MessageSujet: « In my mind, I am this awesome, adventurous bad ass. But in reality... Well, let's not talk about reality. » « In my mind, I am this awesome, adventurous bad ass. But in reality... Well, let's not talk about reality. » Icon_minitimeDim 11 Jan - 22:15

BEILSCHMIDT Gilbert
Prusse.
Nom : Beilschmidt-Hohenlohe (Beilschmidt est le nom de son père et Hohenlohe celui de sa mère. La plupart du temps, les gens s'arrêtent à Beilschmidt, et ça lui va parfaitement bien.)
Prénoms : Gilbert Maria Friedrich Willhelm.
Date de naissance :18/01
Lieu de naissance : Allemagne, Berlin Ouest.
Âge :17 ans.
Année scolaire : 7e année.
Maison : Serpentard.
Animal de compagnie : Gilbird, un canari.
Ascendance : 100% certifié Sang-pur !
Famille : Ludwig Beilschmidt est son petit-frère, Ulrich Beilschmidt est son père, et Roderich&Leopold Edelstein sont ses cousins.
Motivation : Capitaine de l'équipe de Quidditch de Serpentard :
C'est Francis qui me l'a proposé. /maggle/
(^ Technique de feignasse)
Pourquoi mettre Gilbert à ce poste ?
C'est vraiment une question ?
Non, la vrai c'est "Qui pourrait être meilleur que Gilbert à ce poste ?".
Laissez-moi vous répondre : Au sein de Poudlard, personne.
'nuff said.
[j'ai trop pas d'idée omg, alors je l'impose, Gil est capitaine, :C ]
Attrapeur au sein de l'équipe de Quidditch de Serpentard :
Francis a dit que je pouvais aussi 8D
(^ Technique de feignasse n°2)
Plus sérieusement xD
En tant que capitaine, il lui faut bien un rôle non~ ? Et c'est, selon moi, le plus adapté à Gil.
Il est simple de dire qu'il est bon en vol, mais n'est-ce pas une caractéristique obligatoire pour un joueur de Quidditch ?
Si, évidemment. Il est cependant important de souligner qu'il fait parti des plus habiles de son année, et est sans aucun doute le meilleur de son équipe en terme de rapidité, d'équilibre, et d'efficacité.
Il faut aussi dire que les autres rôles ne conviennent pas à Gilbert, ou alors que très moyennement.
Il pourrait hein, sans mal ! Il a bien assez de force pour être batteur, et s'en sortirait sans mal en tant que poursuiveur, mais ça ne va pas. Gil est égocentrique, Gil a besoin d'être unique, dans tout ce qu'il fait. Et être batteur ou poursuiveur, ce n'est pas ça.
Mais il ne pourrait pas non plus se tourner les pouces pendant tout le match, attendant que les Poursuiveurs de l'autre équipe arrivent. Ah non, il lui faut de l'action, à notre cher Gilou. Puis, il a besoin de se sentir important, il a besoin d'être le plus important.
Alors quoi de mieux pour flatter son égo que d'être l'attrapeur, celui qui fait remporter 150 points à son équipe et la fait gagner (dans la plupart des cas) s'il accompli sa tâche ?
Don : Être naturellement la personne la plus cool qui puisse exister.
Comment ça, c'est pas un don particulier ?
Bien sûr que si ! Regardez, il est le seul à l'avoir !

Baguette : Tremble avec un coeur en phénix, 27,5 cm , souple et fine.
Patronus : Un aigle impérial
Epouvantard : L'image de sa propre mort, son propre cadavre.
Reflet dans le miroir du Riséd : Il se voit avec sa mère, cette dernière lui souriant et le prenant dans ses bras.
Odeur de l'Amortentia : L'odeur du vieux papier, celle d'un feu de cheminée, et du chocolat.
Votre personnage peut-il voir les Sombrals : Oui, depuis l'attaque du campement, et suite aux meurtres qu'il a commis sous l'effet de la marque qu'il porte.
Matière préférée : Défense contre les Forces du Mal / Sortilèges.
Matière détestée : Botanique.
Options : Soins aux Créatures magiques, Arts et musiques magiques, Alchimie.
Awesome
Méprisant
Rusé
Pessimiste
Malin
Orgueilleux
Énergique
Entêté
Travailleur
Manipulateur
Sportif
Hautain
Caractère :
« Vous finirez à Serpentard
Si vous êtes plutôt malin,
Car ceux-là sont de vrais roublards
Qui parviennent toujours à leurs fins. »

Autant y aller direct pour décrire Gilbert hein.
D'un point de vue extérieur, c'est un gros con. Y a pas d'autre mot. Peut-être que « connard » colle aussi. Après tout, c'est ce dont il a l'air, lui qui est si hautain, lui qui se la pète pour un rien, et qui te crache à la figure si toi, pauvre abruti, tu as osé faire quoi que ce soit à son « awesome personne ».
Ajoutons à cela qu'il méprise les moldus et les nés-moldu, que selon lui, comme il est un Sang-Pur, tout lui est dû, que c'est un adepte des mauvaises farces, et qu'il se croit mieux que tout le monde…
Il est vraiment insupportable.

Mais Gil... Gil... C'est tellement plus que ça. Oh, il n'est pas parfait, bien loin de là.
Si l'on s'arrête à ce qu'il montre à qui le veut bien, il est fortement probable que, justement, on trace la route, on reste pas.
Il y a les raisons citées plus haut, mais d'autres également. Il lui arrive aussi d'être volontairement méchant, surtout envers les personnes qu'ils ne supportent pas. Ça peut aller des petites farces aux pire crasses possibles, rien que pour le plaisir.
C'est que c'est un petit con, le Gilou.
Mais c'est un petit con doué. Celui qui n'aurait pas pu aller autre part qu'à Serpentard tant il en est la parfaite représentation ! Plus que malin, et terriblement fourbe, on peut difficilement lire dans les pensées de Gilbert. Il est plus qu'imprévisible, et quand il est question d'obtenir quelque chose qu'il désire, il y arrive. C'est un excellent menteur, doublé d'un manipulateur très bon dans ce domaine. Il n'hésite pas à sacrifier ses amitiés pour arriver à ses fins.
Ça se sait, mais on tombe bien facilement dans le panneau, et il est déjà arrivé qu'il se fasse lui-même avoir dans ses petits stratagèmes...
C'est assez terrible.

Mais n'allez pas croire que Gilbert n'est qu'un vil connard purement égocentrique ! Non non, il a quand même une petite place pour les autres dans son cœur. Les récents événements qui lui sont arrivés lui ont appris bien des choses, et il ne sera jamais du genre à laisser quelqu'un seul, et n'hésitera pas à faire l'idiot si c'est pour lui rendre le sourire, même s'il ne connait en rien cette personne.

Bon, d'accord, il a la tendance à dire les choses comme elles sont, et son langage est très loin d'être soutenu. Il a même la mauvaise habitude d'être vulgaire, tant dans ses mots que dans les propos tenus, ce qui peut choquer les plus jeunes, et autres coincés. (Tous ceux qui le côtoient, ou même qui sont dans sa classe (professeurs et élèves confondus- l'ont déjà entendu au moins une fois lancer un magnifique "Mais j'ai une de ces envies de pisser là !" sans le moindre gêne.)

Entre autre.

Puis, il y a le reste. Il y a ce que Gilbert ne montre que peu, qu'à de très rares personnes. Ces personnes là.. Oh, qui peut on bien y retrouver ? Ses deux meilleurs amis, Francis et Antonio, Ludwig, son frère ou bien encore Elizaveta, son amie d'enfance...
Mais là n'est pas le sujet.
Seuls eux ont bien pu voir ce qui se cachait sous cette façade de véritable crevard, seuls eux l'ont un jour vu hurler sa haine, sa rage, son désespoir, sa tristesse. Il leur a montré ses faiblesses sans honte, leur a parlé de ses peurs, leur a exprimé ses craintes.
Car Gilbert Beilschmidt est bien loin d'être infaillible, bien plus qu'il ne voudrait bien l'être. Cette façade, ces répétitions à grand coup de "je suis tellement cool", ou autre, ne servent qu'à une chose : compenser son malêtre. Car il n'est pas du tout aussi sûr de lui qu'il n'y paraît, et il lui arrive bien plus souvent qu'on ne le pense de se "rabaisser". Dès qu'il arrive un malheur dans lequel il est impliqué, il en vient presque immédiatement à penser que c'est de sa faute...

Sinon, une dernière chose, un peu moins triste, mais étrange... Saviez-vous que Gilbert a un drôle de hobby ? Eh oui, je parle bien de sa manie de faire le ménage, dès qu'il voit que quelque n'est pas correctement rangé, il s'en occupe, dès qu'il voit de la poussière, il nettoie, dès qu'il aperçoit un pli sur sa chemise, il la repasse.

Monsieur semble aux abords négligé, mais non.... Il est terriblement maniaque. Certains pensent même que c'est devenu un toc... Mais allez savoir.
Physique : Gilbert, tant dans son caractère que son physique est.. Bizarre. Spécial, dirons- nous. Là encore, on ne croise pas des gens comme lui tous les jours. Tout en lui va avoir tendance à attirer votre regard si vous le croisé ! En bien ou en mal ? Ça, on ne peut le savoir.
Tout d'abord, Gilbert est un garçon plutôt grand (pas trop, on va dire dans la moyenne) avec son mètre soixante-dix-sept, et plutôt fin, avec ses soixante-quatre kilos et quelques. Il est musclé, mais il faut noter que le tout est très nerveux. C'est pas de la gonflette pour être beau qu'il a fait, ça c'est bien pour les autres. Lui, c'est à force d'entraînements acharnés qu'il s'est musclé.
C'est pas que hein, mais il considère qu'on est mauvais au Quidditch si on ressemble à une crevette.
Mais bref ! Allons dans les détails !
Commençons par sa peau. Elle est étonnamment mate pour un allemand ! Pas trop non plus hein, mais il l'est plus que son frère, on pourrait presque dire, le juste milieu entre Francis et Antonio.
Mais on ne se le permettra pas, hein !
Bon, d'accord, si, qu'on se le dise, il a la peau plus foncée que Francis, mais est blanc comme un cul si on le compare à Antonio.
Voilà.
Outre son teint, il faut également savoir que sa peau à tendance à être sèche, il n'en prend pas vraiment soin… « C'est des trucs pour les nanas, les tapettes et Francis », selon lui. Il a eu la chance de n'avoir que peu de boutons durant l'adolescence, et encore aujourd'hui. Sa peau est lisse, mais a la très mauvaise tendance à se mettre à peler dès qu'il fait un peu froid. Surtout autour des narines et des lèvre ! En plus de pas être très esthétique, c'est assez douloureux. Alors évitez donc de vous jeter sur son corps pour l'embrasser avec passion quand c'est le cas, vous voudriez pas lui faire mal...~♥️
Une dernière chose à savoir, c'est que la peau de Gilbert est très sensible aux coup de Soleil. Préparez donc les tubes de crèmes l'été, sinon Gil ne mettra pas un pied dehors. (Exception faite pour le Quidditch)
Assez parler de sa peau de bébé, passons à autre chose !
Les cheveux de Gilbert sont blonds. Très blonds. Pas un blond pas beau jaune dégueu. Ah ben non hein, Gilou il fait rien comme les autres. Ses cheveux son t blond platines, presque blancs. A son plus grand malheur,  on le prend souvent (si ce n'est tout le temps) pour un albinos à cause de ça, alors que non. Juste non.
Alors, arrêtez, s'il-vous-plaît. Ceci est un appel aux dons, pour que Gilbert soit enfin reconnu comme ce qu'il est vraiment : Un mec awesome qui n'est pas albinos.
Merci.
…Ahem. Revenons-en au sujet principal (mon coté écossais a dérapé)
Ses cheveux semblent donc être blancs, alors qu'ils sont en réalité juste blond très très clair. Gilbert les porte courts, toujours coiffés de la même façon ! Il les laisse au naturel, sans y toucher.
...Ouais, il se coiffe pas, en fait.
Ils tombent donc de part et d'autre de sa tête, et seuls ceux tombant sur ses yeux sont replacés légèrement sur le coté pour qu'il ne soit pas trop gêné.
A noter que certaines mèches ont la fâcheuse tendance à rebiquer un peu partout sur son crâne (parfois, on a l'impression qu'il vient tout juste de se lever, alors qu'on est en plein après-midi…), mais Gilbert ne semble pas s'en préoccuper plus que ça.
Pour continuer dans les descriptions, je vais vous apprendre que les cheveux de Prusse ne sont pas doux au toucher, mais rêches. Ils sont secs, et si Gil les portait longs, ses cheveux seraient cassants. Effectivement, tout comme sa peau, il n'en prend pas soin. Du tout. Il faut savoir que Gil est le genre de type qui, dans sa salle de bain, n'a qu'une seule bouteille d'un espèce de mélange entre un gel-douche et un shampoing. Bin oui hein, avoir trouze mille bouteilles de produits chimiques non-identifié, c'est pas le truc de Gil. Ca, c'est « pour les filles, pour les tapettes, et pour Francis ».
Donc lui, il en a qu'une, la sous-marque dégueue (tant qu'à faire), et ça lui fait pas forcément du bien d'ailleurs, à  voir sa peau et ses cheveux. Mais bon, du moment qu'il sent bon et qu'il a pas les cheveux gras, ça suffit !
Assez parler de la tignasse de notre allemand préféré ♥️
Venons-en a son visage !
Ses traits sont relativement fins et peu marqués. Son front n'est pas très large, et est caché par quelques mèches de cheveux rebelles. Il en va de même pour ses tempes, qui elles sont même carrément invisibles, dû, encore une fois, à sa chevelure.
Ses sourcils sont fins, et souvent froncés, sans raison particulières. (Là encore, ils sont fins naturellement, il se les épile pas, parce que « c'est pour les filles, les tapettes, et Francis, même si ça, les Kirkland devraient tester ».)
Nan mais oh, il est viril Gilou !
...Oui bon, pas de commentaire, on passe à la suite.
Gilbert possède un petit nez tordu, résultat d'une bagarre qui a mal tournée. C'est pas frappant (Badum tsss), mais si on le regarde attentivement, on ne peut pas le louper.
Son nez est également le seul endroit où Gilbert possède des tâches de rousseur (Headcanon made in Tim que j'approuve hgfcdcbgb)
Mais passons au plus important. Le détail le plus étonnant, celui qui accroche le regard dès qu'on le voit ! Je pense que vous vous doutez de quoi je parle, hein~ ?
Effectivement, il est bien question ici de ses yeux !
Leur forme est commune à celle des autres germaniques (sauf Roderich. Pfff comme quoi, il est pas assez awesome pour être un germanique. C'est un... Un... Un truc.) : Ses paupières sont très droites, et la forme de ses yeux, très... Rectangulaire. Bizarre. « Awesome » selon le concerné, cela dit. Son iris est faite de deux teintes bien distinctes, créant un véritable dégradé d'un couleur à l'autre. C'est un phénomène étonnant, mais explicable : Notre cher allemand favori est atteint d'hétérochromie , une maladie génétique rare donnant à ses yeux deux couleurs différentes (même si une rumeur court, disant que le cas de Prusse n'est en fait pas lié à une maladie quelconque, mais à un sort loupé. A vous de choisir d'y croire ou non~) Le plus incroyable, ce n'est pas ça, oh non. Ce sont les couleurs en elle-mêmes, qui sont uniques ! De haut en bas, on commence par un rose assez étrange, à un bleu plutôt clair, si ce n'est, électrique. C'est bizarre, il faut le dire, mais harmonieux. Une fois qu'on a croisé son regard, on a du mal à s'en détacher, croyez-moi.
Vous en avez déjà vu d'autres, des comme lui, vous ?
Non hein, comme quoi, Gilbert peut bien se vanter d'être unique sur certain point. Awesome même !
Vous voyez le genre un peu ?
Bon, il ne me reste qu'une chose dont je dois vous parler.
Son style vestimentaire !
Là, il n'est pas particulier. Au sein de l'école, Gilbert porte l'uniforme de Poudlard. A noter que ce dernier est toujours, et je dis bien toujours, impeccable. Sa cravate est nouée correctement, le tout est propre, repassé, et comme neufs, alors que ça fait bien un moment qu'il les a.
Bonne preuve que monsieur est maniaque, mh ?
Sachez qu'il en va de même pour le reste de ses vêtements : Même si Gilbert semble être un habitué des jean, t-shirts sur lesquels sont imprimés des messages douteux et baskets, qu'il n'aime pas trop tout ce qui est chic, il n'est pas un gros crado pour autant. Bien au contraire !
Gil, c'est Gil. Mais ses sale petites manies, ses petits tics, c'est pas dans cette partie que ce sera expliqué~
Histoire : Laissez-moi vous prévenir en vous disant que la vie de Gilbert, c'est pas le plus beau des contes de fées... Ça n'a même rien à voir.
C'était pas facile mais certes, lui, il est pas né dans le tiers monde. Non non, il est né en Allemagne. Un époque pas simple, car elle est encore divisée, mais c'était toujours mieux qu'ailleurs.
Alors quoi ?
Non, ses parents n'étaient pas alcooliques, ils ne le battaient pas. A la limite une bonne claque de temps en temps lorsqu'il avait dépassé les bornes, pour lui remettre les idée en place, mais rien de plus.
Non, il n'a pas été abandonné à la naissance non plus, faut pas déconner.
Non non.
Mais la vraie question est : est-ce qu'il faut vraiment qu'un enfant ne possède pas un des ces faits dans sa vie pour considérer qu'il est heureux ? Difficile à dire.
Enfin, il n'était pas malheureux non plus hein. Il a simplement eu une enfance compliquée. C'est tout.

Gilbert est né dans une famille de Sang-Pur. Enfin, "famille"... C'était vite dit.
Pour que vous compreniez tout, les Beilschmidt et encore plus les Hohenlohe ne sont pas des familles du genre Weasley. Ce n'étaient pas les gentils sorciers qui aiment bien les moldus. Oh non. C'était tellement plus compliqué...
Surtout du coté de sa mère.

Mais tout ça, cela vous sera expliqué plus tard. Laissez-moi commencer depuis le début !

Gilbert naît le 18 janvier 1974, en Allemagne de l'Ouest, plus précisément à Berlin. Il aurait pu être un enfant banal, mais non, pas du tout. Lui, il est né sorcier ! Mais là encore, c'est pas n'importe quel sorcier... Gilbert, de son nom complet Gilbert Maria Friedrich Willhelm Beilschmidt Hohenlohe (rien qu'à ce nom de merde on comprend qu'il y a un truc) n'est autre que le fils aîné de Ulrich Beilschmidt et de Swanhilde Hohenhole. Ça ne vous dit rien ? Mais d'où venez vous donc ? Êtes-vous réellement sorcier ?
Oh, ce n'est pas très important, vous l'apprendrez en tant voulu.
Continuons, continuons !
Il ne se souvient pas de ses premières années (tout comme quelqu'un de normal, après tout), mais je peux vous dire que déjà là, ce n'était pas la joie.
La toute première année de sa vie était relativement calme. Ses parents se supportaient encore... Ce n'était pas la plus unie des familles, mais un deuxième enfant ne tarda pas à arriver ! Un petit frère faisant la joie du gosse que Gilbert était alors.
A la naissance de Ludwig, Gilbert était déjà capable de parler, et de courir. A cet âge, il montrait déjà quelques particularités, preuves irréfutables de sa condition de sorcier. Oh, pas grand chose ! Ses petits talents étaient bien médiocre par rapport à la puissance d'un véritable sorcier, mais il pensait faire la fierté de ses parents : Ces derniers l'avaient, après tout, toujours poussé à les montrer, les utiliser, afin de prouver "que ses pouvoirs existaient bien".
Gilbert, qui était alors aussi innocent que tout enfant puisse l'être, n'avait rien compris. Il vivait dans son monde, qui était bien éloigné de la réalité. Il semblait bien refuser de la voir d'ailleurs...
Comment définir un enfant qui quitte une pièce sans prononcer le moindre mot lorsqu'il entend ses parents se disputer ? Celui qui refusait de comprendre, et de voir la vérité en face, celui qui nie totalement le fait que ses parents se détestent... Allez savoir. Mais tout du moins, c'est bien ce qu'était Gilbert à l'époque.
Il était tellement enfermé dans son monde qu'il n'a rien vu venir : Du jour au lendemain, il dû quitter la maison aux côtés de sa mère. Ce fut un moment particulièrement difficile, mais aussi le début de tout pour Gilbert…

[Chapitre 1 – L'enfance]

Gilbert quitta alors Berlin, et l'Allemagne de l'Ouest. Sa mère l'emmena avec elle de l'autre coté du mur, dans la ville de Leipzig. Les Hohenhole y possédaient une grande (très grande) maison, qui était bien évidemment cachée aux yeux des moldus. Elle était vraiment magnifique, rappelant sans mal les anciens châteaux allemands datant du XVIIIe siècle. C'est bien évidemment ici que Gilbert allait passer la quasi-totalité de son enfance.
Pour lui, tout avait changé, et pas de manière réellement agréable. Il avait été soudainement séparé de son père, et de son jeune frère, et se retrouvait là, dans un endroit qu'il ne connaissait pas, entouré de divers inconnus. Certains semblaient le connaître, mais lui ne s'en souvenait. A vrai dire, il ne s'en préoccupait qu'à moitié… Car ces gens là… Ces gens là, il ne les aimait pas. Et il semblait bien que ce soit réciproque.
Au fil des jours, il vit sa mère changer. Elle n'avait jamais vraiment été une femme affectueuse, mais cela ne cessait de se dégrader.
Mais à force, on finit par s'y habituer.
Oh, elle n'était pas violente non... Simplement, pas toujours présente lorsque Gilbert en avait besoin. Toujours là pour lui faire des remarques, jamais pour le féliciter.
Je vous laisse imaginer.

Dès qu'elle en eut décidé qu'il en avait l'âge, c'est à dire autour de ses quatre ans, elle décida qu'il en était assez qu'il perde son temps à jouer bêtement. Il était temps d'apprendre, et même si elle ne pourrait lui enseigner la magie, il lui serait enseigné le reste, afin que Gilbert devienne l'un de plus grands. C'était à ça que cette femme aspirait, mais après tout, il avait les origines qui allaient bien... Alors pourquoi pas ?
Il commence doucement, évidemment? D'abord la lecture et l'écriture, en même temps, la musique. Il apprend à jouer de la flûte traversière, mais aussi du piano et du violon, bien malgré lui.
Il fit également beaucoup de catéchisme, sa famille étant tout particulièrement croyante. Il finit par l'être lui aussi d'ailleurs. Peut être que ce Dieu pourrait l'aider et le sortir de cet enfer.

Aux environs de ses cinq ans, il rencontre -de force- Roderich Edelstein. Fils d'une famille de Sangs-Purs d'origine autrichiennes, une "bonne fréquentation". A cet âge, Gilbert n'aurait su faire la différence entre une bonne et une mauvaise fréquentation, mais la seule chose qu'il en avait retenu, c'est que des les premières secondes, il n'avait pas su supporter l'autre Sang-Pur. Un accord silencieux que lui-même n'aurait pas entendu mais juste ressenti, probablement, car il n'avait jamais pu discuter sans se disputer. Jamais
Oh, heureusement qu'ils ne se voyaient que rarement.

Et il y eu quelqu'un d'autre. Ce fut un peu plus tard, quand Gilbert avait environ six ans et demi, alors que sa mère revoyait un de ses -multiples- contact. Toujours un Sang-Pur, et celui là avait aussi un fils.
Eli Héderváry, comme il l'appelait. Lui, il l'a tout de suite apprécié. Il s'est très rapidement pris d'affection pour lui, bien évidemment quelque chose d'innocent, mais pas moins fort. Eli, c'était un peu sa bouffée d'oxygène, comme un point lumineux dans les ténèbres.
Cela semble fort, n'est-ce pas ? Mais c'est bien facilement explicable.
Eli était la seule personne qui ne le jugeait pas sur ses résultats, voir, qui ne le jugeait pas tout court. Eli souriait, Eli l'appréciait, Eli, c'était son ami. Son meilleur ami. Eux deux, ils ont dû faire toutes les conneries possibles et imaginables pour les gamins qu'ils étaient à l'époque. Voler sur des balais ? Trop facile. Manquer de se tuer ? Fait plusieurs fois.
Ils s'étaient faits reprendre de si nombreuses fois que Gilbert aurait été incapable de les compter. Et qu'est-ce que ça avait pu lui faire du bien !

Mais le temps file file file, et parfois, les souvenirs s'en vont aussi. Il faut savoir tourner les pages du livre de nitre vie, et Gilbert y sera bien vite confronté.

Jusqu'à ses onze ans, il avait beaucoup appris. La musique, les arts bien malgré lui, les mathématiques, l'anglais…Tant de choses qui lui seront bien inutiles au sein de Poudlard, mais peut être plus dans la vie de tous les jours.
Sa mère désirait l'envoyer à Durmstrang, au grand damne de l'enfant. Lui, il voulait suivre son ami à Poudlard, l'école de sorciers britannique. « On ne choisit pas toujours ce que l'on veut » lui avait dit sa génitrice.
Et elle ne faisait pas si bien dire !
C'est une lettre de Poudlard que Gilbert reçu, pour son plus grand plaisir. Sa première réaction fût d'aussitôt envoyer une lettre à Eli, lui disant simplement « J'irai aussi à Poudlard ! »

Swanhilde eut beau essayer, elle dû se résoudre à emmener son fils à Londres, sur le quai 9 3/4, là où il prendrait le Poudlard Express.
Gilbert était là, tellement heureux. Il était impossible de le faire arrêter de parler, et il était particulièrement difficile de le faire tenir en place. Être loin de l'Allemagne l'attristait un peu, mais l'idée de ne plus avoir aucun membre de sa famille sur le dos, et d'aller à l'école avec Eli compensait largement le tout !
Tout montrait que ça allait être merveilleux. C'était magnifique !
Malheureusement, toutes ces idées ne lui ont fait avoir qu'un retour à la réalité des plus violents.

Durant tout le voyage, il n'avait cessé de gesticuler. Il parlait avec Eli de tout et n'importe quoi, se montrait bavard comme jamais. Il avait regardé dehors, s'était gavé de cochonneries, avait embêté Roderich, qui avait eu le malheur de s'installer avec eux.
Il n'avait pas vu le temps passer.

Une fois arrivé dans les Highlands, et que le train s'était arrêté, il s'était presque jeté dehors.
Il s'était montré impatient, il trépignait, et était à la limite de l'insupportable. Les minutes avaient semblées si longues, avant qu'enfin, il n'arrive dans la Grande Salle. Il n'avait cessé de regarder tout autour de lui, admirant tout ce qu'il voyait. Ça n'avait définitivement rien à voir avec chez lui… C'était génial !
Il était resté avec Eli tout ce temps. Ils étaient persuadés qu'ils se retrouveraient dans la même maison. Ils étaient déjà entrain de prévoir tout ce qu'ils pourraient bien faire… Ils ne se turent qu'à partir du moment où le directeur avait commencé son discours de bienvenue. Gilbert ne l'avait écouté d'une oreille distraite.
Il ne voulait qu'une chose : Savoir dans quelle maison lui et Eli seraient envoyés.
Il y croyait au plus profond de lui, ils ne pourraient pas être séparés !

« Gilbert Beilschmidt ! »

Plongé dans ses pensées, le concerné n'avait pas réalisé que le temps était passé. Le discours était passé, et la répartition avait commencée. Il bomba alors le torse, et se tourna vers son ami, lui souriant.

« On se retrouve tout à l'heure, je te garde une place à côté de moi ! »

Il s'était ensuite avancé, puis s'était assis sur le tabouret qui lui était présenté. Le Choixpeau fut alors posé sur sa tête… Enfin, « posé ». C'est un bien grand mot ! Car à peine eut-il effleuré le crâne de Gilbert qu'il s'était écrié :

« Serpentard ! »

L'enfant avait ricané, puis s'était relevé. Son regard avait croisé celui de Eli, avant qu'il ne trottine joyeusement vers la table de sa maison. Il ne lui restait plus qu'à attendre que son ami soit désigné pour Serpentard, et cette journée aura définitivement été parfaite !
Son tour ne tarda d'ailleurs pas à arriver…

« Gryffondor ! »

Et tout d'un coup, tout s'écroule.
Il avait pâlit, d'un seul coup. Pourquoi ? Ils auraient dû être ensemble non ? Alors pourquoi étaient-il assis à deux tables différentes ? Le Choixpeau s'étaient trompé, ce n'était pas possible autrement !
Gilbert mourrait d'envie de se plaindre, de dire que ça n'était pas possible. Mais il n'en n'avait rien fait. Son regard avait croisé pour la dernière fois celui de son meilleur ami, avant de se retourner définitivement vers la table, la tête basse.

Le temps lui avait semblé long, ce soir là. Il n'avait plus dit un mot de la soirée, et n'avait pas cherché à faire connaissance avec qui que ce soit. Il n'en avait pas la moindre envie.
Et à la première occasion, il était allé se coucher.

Cela avait duré quelques jours, Gilbert ne s'ouvrant que lorsque Eli était dans les parages. Il avait vaguement fait connaissances avec un des garçons dans sa chambre, Francis Bonnefoy. Il était un peu bizarre, et l'allemand n'était sûr de réellement l'apprécier, mais c'était toujours mieux que rien. Ils discutaient un peu, de temps en temps…
Cela dit, la situation ne dura pas bien longtemps. Durant l'année, tandis que Gilbert était installé à une des fenêtre du premier étage du château, à lire tranquillement le dernier numéro du magazine Sorcière Hebdo (on ne juge pas, il a pris l'habitude de les lire, il les piquait en douce à sa mère !), il fit, par le plus des hasards, la rencontre de ceux qui sont toujours aujourd'hui, ses deux meilleurs amis.
Il avait relevé la tête, alors qu'il s'apprêtait à tourner une des pages du magazine, afin de lire la suivante. Son regard avait alors croisé celui de deux autres personnes. Deux autres garçons, eux aussi en première année… Et eux aussi entrain de lire le tout dernier numéro de Sorcière Hebdo.
Il ne leur en fallut pas plus pour se lier d'amitié, et devenir inséparables ! Ce groupe d'amis, si étrange aux yeux des autres, composé d'un né-moldu, d'un sang-mêlé, et d'un sang-pur…

Durant ses trois premières années d'étude à Poudlard, Gilbert avait énormément changé : Il avait, avec Antonio et Francis fait les pires conneries possibles et imaginables…. Et croyez-le ou non, les trois peuvent être très, très imaginatifs, quand il le veulent bien.
Avec Eli… Ça s'était compliqué. Il avait -enfin- compris que non, ce n'était pas un garçon, et qu'en plus, elle n'était peut être pas réellement Sang-Pur.
Oh, ça aurait pu passer, elle était son amie n'est-ce pas ? Alors pourquoi d'arrêter sur si peu ?
Aucun des deux n'auraient pu répondre à cette question. La distance, probablement. Ils n'avaient plus autant l'occasion de se côtoyer, chacun s'étant fait de nouveaux amis de son côté. Peut-être que l'un et l'autre ont été blessé par cette distance, peut être ont-ils ressenti du rejet venant de l'autre… Tant de possibilités. Mais les faits étaient bien là : A présent, ils n'étaient plus « amis », mais simplement « de vagues connaissances ».
Et c'était drôlement douloureux.

[Chapitre 2 – Le début des emmerdes.]

C'est durant sa quatrième année d'études à Poudlard que tout à dérapé.
Quelque chose en Gilbert semblait avoir cédé, peut être était-ce du au stress, peut être à autre chose… Nul ne saura jamais, mais nous diront que sa crise d'adolescence aura été des plus terrible.
Ça semble idiot comme ça, n'est-ce pas ? Amusant presque. On pourrait l'image de l'adolescent contrarié qui ne cesse de se plaindre, qui claque les portes, qui refuse d'aller rendre visite à mamie le dimanche.
Si c'est ça que vous voyez pour Gilbert, sachez que vous êtes totalement à côté de la plaque.
Il est devenu un sale gosse, celui qui fait tout pour pousser ses parents à bout, un espèce de rebelle qui s'assume.
Il avait soudainement développé un esprit de contradiction insupportable, il a commencé à tout faire à l'envers, il a accumulé les conneries, que ce soit seul, ou en groupe (avec ses deux meilleurs amis par exemple). Il s'est de nombreuses fois réprimandé, mais ce ne sont pas les menaces d'être renvoyé de Poudlard qui l'ont fait arrêter.
Oh non.
Pourquoi me demanderez-vous ? Pourquoi tourner si mal ? Pourquoi ne pouvait-il alors pas s'empêcher de transgresser les règles ?
La réponse était simple... Si simple.. Mais si difficile à comprendre.
Il le faisait tout simplement pour contrarier sa génitrice. Il voulait l'énerver, la pousser à bout. C'était égoïste, très probablement, voir même sans le moindre doute. Il faisait ça pour lui montrer. Pour qu'elle puisse voir qu'il n'était plus un enfant, pour qu'elle puisse voir qu'il n'était plus l'enfant si obéissant qu'elle voulait, qu'ils n'avaient pas la même vision de la perfection.
Ce petit manège avait duré bien longtemps… Deux ans, en tout. Deux longues années d'une espèce de guerre entre une mère et un fils… Jusqu'à-ce que ce dernier ne dépasse toutes les limites.

Cela s'est passé durant sa cinquième année à l'école de magie.

C'était arrivé d'un coup, personne dans son entourage ne l'avait vu venir, et personne n'aurait jamais pu penser que cela arriverait.
Gilbert s'était mis en couple, mais pas avec n'importe qui ! Il était là question de l'un de ses meilleurs amis, Antonio Fernandez Carriedo. Un homme, et né-moldu de surcroît.
Ça en avait choqué certain, amusé d'autres.
Tout deux avaient été discrets au départ, avant que finalement l'un et l'autre ne veuillent plus se cacher. Gilbert ne n'était pas aller hurler son amour sur tous les toits, les rumeurs et autres bruits de couloirs suffisaient amplement.
Il y avait une bonne chose à savoir, c'est que au départ, pour lui, ce n'était rien de bien sérieux. Un simple joue, pour faire encore plus tourner sa mère en bourrique, un peu le coup de grâce, la pire chose qu'il aurait pu lui faire. Il était fier de ce coup là, il ne pourrait le nier.

Mais avec le temps qui passe, les choses changent. Les sentiments de Gilbert, également. Au fil des jours, ils avaient évolués, c'était à présent plus qu'une grande affection qu'il ressentait… Aussi étonnant que cela puisse paraître, il s’agissait bien maintenant d'un amour sincère.
Mais c'était un changement logique, vous ne trouvez pas ? A force de passer du temps auprès d'Antonio, que ce soit dans ses bras, ou simplement en lui tenant la main, Gilbert avait énormément appris, mais aussi, il voyait le monde différemment...
Mais aussi, et surtout, Gilbert se sentait vivre. Pour la première fois de sa vie, il avait réellement choisi de le faire, c'est n'était pas quelque chose qu'une tierce personne lui avait dicté. Il redécouvrait les choses, il redécouvrait la vie. Enfin, pour une fois, il ne réfléchissait plus aux conséquences de ses actes, il vivait au jour le jour…
Il marchait en terrain inconnu, et il trouvait ça génial.

Mais ne vous l'ai-je pas déjà dit ? Les belles choses ne durent jamais, et celle-ci n'a pas fait exception

C'est durant l'été que se sont passés les faits que je vais vous raconter.

Gilbert et Antonio avaient pris la décision d'assumer leur relation, et c'était chez l'allemand qu'ils passeraient le début des vacances. « Le plus difficile d'abord » s'étaient-ils dit.
Gilbert y tenait, alors Antonio s'y était plié.

Tout comme ils l'avaient prévu, la nouvelle avait été très mal reçue par les Hohenlohe. « L'héritier », « Le fils prodige », Gilbert était en couple avec un homme, un sang de bourbe de surcroît.
C'était une honte, une infamie.
Cette relation n'avait pas lieu d'être. Il n'était pas question que cela dure !

Et ça… Ça, Gilbert le savait parfaitement bien. Revenir avec Antonio, c'était de la provocation, pure et simple…. Mais pas que. Il voulait aussi montrer que le regard de sa famille importait peu pour lui, qu'ils ne l'empêcheraient pas de vivre comme il en avait envie. Qu'ils ne l'empêcheraient pas d'aimer qui il voulait…

Si seulement il avait pensé au fait que son petit-ami ne verrait peut être pas les choses de cette manière...

Un soir, après un dîner des plus tendus avec la mère de Gilbert, lui et Antonio sont retournés dans la chambre de ce dernier. Il n'aspirait alors qu'à une chose : Simplement se coucher sur le lit, et se blottir dans les bras de l'espagnol. Passer la soirée à ne rien faire, simplement discuter de tout et de rien, profiter du moment…

Mais, comme vous vous en doutez, ce n'est pas ce qui arriva.

« Je dois te parler » avait-il dit. Gilbert avait aussitôt compris de quoi il en retournait. Il avait refusé de l'accepter les premières secondes, mais la mine grave de son ami et le ton qu'il avait employé ne mentaient d'aucune façon.
Ils s'étaient regardé, quelques secondes. Une éternité pendant laquelle Gilbert n'avait pas su se détacher des yeux de son amant, quelques secondes pendant lesquels il s'était senti comme un prisonnier attendant sa sentence.
Il aurait voulu hurler, l'empêcher de parler, l'empêcher de commencer cette discussion, changer de sujet, faire comme si de rien n'était.
Mais il n'avait pas pu. Il n'avait rien fait. Il était resté là, les bras pendant bêtement dans le vide, les yeux ancrés dans ceux de celui qu'il aimait, et il a attendu.
Il a simplement attendu, jusqu'à-ce qu'enfin l'autre ne prenne la parole.

« Je suis désolé… Ça ne peut pas continuer. »

Ces mots eurent pour Gilbert, l'effet d'un poignard lui traversant le cœur.
Pourquoi.. ? Pourquoi lui disait-il cela ? C'était mauvaise blague, n'est-ce pas ? Ça devait en être une ! Ce n'était pas le genre d'Antonio… Mais… Ça ne pouvait pas être la vérité… N'est-ce pas… ?
Gilbert était resté silencieux. Là, il était désarmé, incapable de savoir comment réagir, de savoir quoi faire, de savoir quoi dire. Il serra les poings et les dents, il essaya de se donner un air... Mais c'était peine perdue. Ses yeux, si expressifs, traduisaient sa peine. On pouvait tout y lire, la douleur, l'incompréhension, le désespoir, qui ne cessait de croître... L'envie de hurler, encore, mais cette fois-ci pour une tout autre raison.

Antonio s'était calmement expliqué, disant qu'il avait réalisé que Gilbert ne s'était pas impliqué dans cette relation par amour, mais que c'était simplement un nouvel acte de rébellion envers sa mère. Qu'il voulait tout arrêter maintenant, avant qu'ils ne fassent tout deux une grosse erreur.

Et ça faisait mal. Ça faisait foutrement mal. Gilbert n'avait rien dit, il avait écouté, mais lui n'arrivait pas à rester calme. Son regard s'était durcit, il était à la fois choqué, et profondément blessé. Comme à chaque fois que quelque chose ne lui allait pas, il s'apprêtait à s'enfermer dans le silence.
« S'apprêtait » oui, car il avait simplement une dernière chose à dire.

« Je... Je vois. Si tu interprètes ça comme ça, je présume que tout arrêter maintenant est effectivement la meilleure chose à faire. Même si t'as tord putain, t'as tout faux, t'as pas compris. Mais tant pis. J'expliquerai à ma mère, rien ne te retiendra, tu pourras rentrer en Espagne dès demain. J'te laisse ma chambre pour la nuit.. On se revoit plus tard. »

Il n'avait pas attendu plus longtemps pour sortir de la pièce. Il n'avait pas pu regarder Antonio dans les yeux pendant qu'il parlait, et la seule chose qu'il voulait là, c'était d'être tranquille. Il fallait qu'il encaisse la nouvelle, et qu'il tire un trait sur l'utopie qu'il s'était créé.
Après un soupir, il s'était rendu devant la chambre de sa mère, et lui avait annoncé la nouvelle au travers de la porte, sans plus de cérémonie. Il quitta l'endroit sans attendre de réponse, et dévala les escaliers pour sortir. Il avait besoin d'air. Il avait besoin d'être loin.. Alors Gilbert marcha, beaucoup et vite, il ne savait pas où il allait, il avait depuis un moment quitté la résidence familiale.
Il pouvait bien se perdre, pour le moment il s'en foutait.
Pour le moment, plus rien n'avait d'importance.

Au bout d'un certain moment -combien de temps, il n'en savait rien !-, il s'était arrêté. Il s'était arrêté, et il s'était assis, à même le trottoir.
Et enfin, il avait pleuré.

Gilbert n'était rentré que tard le lendemain matin. Comme il s'y attendait, Antonio avait déjà quitté les lieux. Sa mère était là, elle souriait. Elle semblait satisfaite de la situation, presque heureuse de voir son fils dans cet état.
Dans quel état était-il d'ailleurs ? C'est bien simple : Il semblait à ce moment là si pitoyable. Il avait l'air fatigué, ses yeux étaient rouges, et un peu gonflés. Ses épaules étaient basses, et sa tête, baissée également.
Où était passé son air si fier ? Son sourire arrogant, son air hautain ?
Disparus, tout simplement.
Là, dans ses vêtements sales, avec son air malheureux, Gilbert était vraiment pitoyable.
Était-ce réellement cela qui rendait sa mère si heureuse ? Il ne le saura jamais. Mais à ce moment là, il s'en fichait bien. Tout ce qu'il voulait à ce moment là, c'était de s'enfermer, et de pleurer encore. Sa tristesse, son désespoir, ses remords.
Car des remords, il y en avait, et ils étaient nombreux. Il s'en voulait, car il n'avait jamais pu dire à Antonio qu'il l'aimait vraiment -peut-être que s'il l'avait pu, ils ne se seraient pas séparés aujourd'hui… ?-, il s'en voulait d'avoir été égoïste, il s'en voulait car Antonio avait raison : Cette relation n'avait débutée que parce qu'il voulait se rebeller contre sa mère.
C'était bien trop difficile à encaisser.
Mais il allait bien falloir, n'est-ce pas ?

N'est-ce pas...?

[Chapitre 3 – La Fin de tout, et quelques retrouvailles.]

Cela dura quelques jours. Gilbert s'était enfermé dans son mutisme, et il avait été impossible de lui soutirer le moindre mot. Quelques grognements, accompagnés de soupirs… Mais sinon, rien. Il avait passé les jours suivants enfermé dans sa chambre, simplement couché sous les draps. Il dormait. Toute la journée, toute la nuit… Il mangeait très peu, et son état commençait à très sérieusement exaspérer sa famille.
Même pas l'inquiéter non, l'exaspérer. C'était pire.

Un soir, il fut forcé de se rendre à table avec sa mère. Il avait dû se montrer présentable, même s'il se trouvait bien ridicule.
Il avait ainsi passé la moitié de la soirée à fixer son assiette sans y toucher, écoutant distraitement ce que la femme en face de lui avait à lui dire…
Et elle lui parlait de tout, de rien… Surtout de rien. De ses responsabilités, de son avenir, de ses notes… Puis vint le moment où elle engagea le sujet sur ses fréquentations.

« As-tu d'autres « amis » dans son genre ? Cela m'inquiète beaucoup Gilbert. Tu ne devrais pas avoir de telles fréquentations. C'est nuisible. Tu es un sorcier Sang-Pur, ne l'oublie pas. Tu vaux mieux que ça. Vais-je vraiment devoir finir par demander à ce que tu sois surveillé ? Ni toi ni moi ne voulons ça, tu le sais bien. »

Il avait écouté, toujours sans prononcer le moindre mot. Elle pouvait dire ce qu'elle voulait, ça ne l'atteignait même plus.
Mais une mère était-elle vraiment censé dénigrer ainsi les amis de son fils ? Était-elle simplement censé le traiter ainsi ?
Perdu dans ses pensées, il n'entendait même plus sa génitrice. Seul un mot réussi cependant à attirer son attention.
Un prénom, en réalité.

« Comment s'appelait-il déjà ? Anthony ? Antoine ? Antonio ? Oh peut importe ! Je ne sais pas ce qui a bien pu te passer par la tête, mais, Gilbert, un Sang-de-bourbe ? Vraiment ? C'est ridicule. Ri-di-cule. Je suis bien contente que cela soit fini à présent. Et c'était un homme par-dessus le marché.. Mais qu'elle idée folle. Je ne comprends pas pourquoi tu te mets dans de tels états pour lui. Il n'en vaut pas la peine. L'idée qu'il ait logé ici me donne presque des boutons... »

La main de Gilbert avait alors serré la fourchette qu'il tenait entre ses doigts. Il avait relevé les yeux, et lançait maintenant un regard noir à Swanhilde. Il reflétait à la perfection la colère qui grondait en lui. Elle avait prononcé les mots de trop.
Elle avait réellement osé mépriser ses sentiments à ce point.

« Ça suffit... »

Cela ne sembla cependant pas la choquer. Elle rit un peu. Un rire teinté de tant d'hypocrisie que cela le rendait malade.

« J'AI DIT, CA SUFFIT ! »

Il avait haussé le ton, hurlé presque. Il s'était redressé, manquant de faire basculer sa chaise.
Il n'en pouvait plus. Il voulait juste qu'elle arrête. Mais il était énervé… Et il ne pouvait plus le supporter.
Elle s'était tût, bien entendu, et le toisait, à présent. Il reprit cela dit, sans se démonter :

« Je ne supporte de vous entendre ! Vous allez vraiment finir par me rendre malade ! Réalisez-vous un peu ?! Je vous interdis de parler d'Antonio ainsi ! Vous m'entendez, ou alors vous préférez rester sourde au cri de votre propre fils ?! Oh, mais attendez, c'est vrai ! Vous ne m'avez jamais considéré comme tel, n'est-ce pas ? Je ne suis là que pour qu'il y ait une descendance, mais sinon, le reste, on s'en fout ! Après tout, vous n'avez toujours que ressenti de la honte quand il était question de moi, n'est-ce pas ? Vous n'avez jamais su que faire ça ! D'ailleurs j'en viens à ça ! Pourquoi s’embarrasser de me considérer comme un fils ? Vous êtes à mes yeux plus proche d'une inconnue que d'une mère ! Tout comme pour tous ceux qui vivent sous ces toit ! Pourquoi est-ce que je porte encore ce nom hein ? Hohenlohe ? Je n'ai rien à voir avec vous ! Qu'avez-vous fait pour moi depuis que je suis né, hein ?! A part me pourrir la vie ? C'est n'est-ce pas, hein ? C'est vous qui lui avez enfoncé ces fausses idées dans le crâne, comme quoi je ne faisais que me servir de lui ? Mais surtout, hein, surtout ! Qu'est-ce que ça vous fait d'apprendre que je l'aimais vraiment ? Comme un dingue, putain ! »

Tout était sorti d'un traite. Il était toujours aussi en colère, mais ça lui avait fait du bien de vider son sac. Il avait fait une connerie monumentale, mais il se fichait bien des conséquences. Maintenant, il attendait simplement que sa mère réagisse, qu'elle dise quelque chose. Mais elle ne faisait que le fixer, encore. Elle paressait bien calme, un petit sourire moqueur était accroché à ses lèvres.

« Eh bien Gilbert, quelle tirade ! Que pourrais-je bien répondre à tout cela ? Si tu vois les choses de cette façon… Qu'il en soit ainsi. »

Cela rappela soudainement à l'adolescent une scène des plus désagréable qu'il avait vécu il y a peu. Mais il n'abandonna pas. Pas question de réclamer son pardon. Il n'était pas question qu'il agisse une nouvelle fois comme un lâche.

« Gilbert... Mon enfant. T'entends-tu parler ? Réalises-tu ce que tu racontes ? C'est tout bonnement ridicule. Tu as tout, et tu oses me dire que la seule chose que je cherche à faire, c'est de te pourrir la vie ? Je t'ai porté, je t'ai donné la vie, je t'ai élevé, je t'ai donné une éducation. Et pour tout ça, à quoi ai-je droit ? « Vous êtes plus une inconnue qu'une mère ». Tu portes mon nom car je t'ai offert tout ça. Tu n'en veux pas ? Très bien. Alors vas. Va-t-en. Et ne reviens pas. C'est dommage que tu aies fait ce choix, tu sais ? Mais cela ne m'étonne pas. Tu tiens de ton père, tu prends toujours les mauvaises décisions. Tu n'es qu'un bon à rien, peut être aurais-je dû le réaliser plus tôt, pour ne pas perdre mon temps avec toi. »

Elle était restée calme. Très calme. Trop calme. Elle avait regardé son enfant d'un air froid, ce n'était pas une proposition, c'était bien un ordre. Il n'avait plus le choix. Il devait partir.
Gilbert quitta alors la pièce, et remonta dans sa chambre, pour aller y chercher sa flûte et sa baguette. Il n'aurait pas besoin de quoique ce soit d'autre, ça ne ferait que l'encombrer. Il ne fit pas d'autre détour, et quitta la résidence.
Il ne savait pas où il allait, ni ce qu'il ferait.
Et il s'en foutait.

Petit à petit, à force de marcher, il réalisait. Il comprenait ce qui venait de lui arriver, et ce que cela signifiait. Lentement mais sûrement, l'idée se frayait un chemin parmi ses pensées entremêlées, jusqu'à-ce que finalement, ses tourments se soient plus fixés que sur ça.

Il était seul, à partir de maintenant.
Seul, seul, seul.
Sa famille le détestait, l'homme qu'il aimait l'avait quitté quelque jours auparavant, et ses amis...mais quels amis ? Il n'avait jamais pu s'entendre avec Roderich, et qui savait quelle réaction aurait Francis en apprenant qu'il s'était joué d'Antonio ?
Et Eli… ? Cela faisait si longtemps. Ils ne se connaissaient plus. Il n'y avait plus rien entre eux, ils n'étaient plus rien. Rien de plus que de vagues connaissances…
Et les autres ? Mais quels autres ? Des semblants d'amis, des hypocrites, de ceux qui veulent bien connaître, mais rien d'autre.
Son père, et Ludwig ? Même s'il le voulait, il ne pourrait pas. Il ne s'était jamais rendu chez eux, sa mère le lui avait toujours formellement interdit, alors son père s'y était plié.
Alors le voilà, là. Perdu comme un idiot près la ville dans laquelle il était censé avoir grandit, sans un sou, sans un toit, pour au moins un mois.

Il arrêta soudain sa marche, et se laissa tomber sur le béton de la chaussée. Il ramena ses genoux contre son torse, et prit sa tête entre ses mains. Il se sentait stupide, si stupide...
Car tout ce qui lui arrivait là, c'était bien de sa faute, et pas des autres. La sienne uniquement. Il n'avait jamais vraiment cherché à se faire des amis, il avait toujours cherché des problèmes quand il était question de sa famille, et Antonio… Antonio, il avait tout foutu en l'air en étant égoïste. Ils auraient pu vivre quelque chose, quelque chose d'incroyable, mais non, non. Il avait fallut qu'il ne pense qu'à lui, qu'il se serve de lui avant tout afin de pousser à bout sa mère, il avait fallut qu'il soit con à ce point.

Il s'en voulait, il s'en voulait tellement...

Puis, il fut tirer de manière aussi soudaine que violente hors de ses pensées. Un bruit sourd venait de résonner dans son dos, et le cri d'un homme se fit entendre. alors que Gilbert se retournait pour comprendre ce qu'il se passait, son cœur cessa de battre, pour ne reprendre qu'à une cadence folle la seconde d'après. Ses yeux s'écarquillèrent, et ses pupilles rétrécirent. Il n'aurait jamais le temps de bouger, c'était terminé.
Il allait mourir. il allait mourir, là, il allait mourir de cette manière si stupide, il allait mourir seul.

Il se sentait foutrement stupide, mais il n'eut pas le temps d'y penser. Tout se passa en quelques secondes, qui lui parurent être des heures. Il fut brusquement tiré en arrière, presque traîné jusqu'au trottoir.
Il n'eut pas le temps de comprendre quoi que ce soit, il savait juste qu'il était sauvé. Les bras de son sauveur étaient toujours enroulés autour de son ventre, l'aidant à tenir debout malgré ses jambes tremblantes.
Gilbert regarda, impuissant, sa baguette -alors abandonnée là où il était assis- passer sous les roues du véhicule.

« Eh gamin , qu'est-ce que tu faisais au milieu de la route ? T'as failli y passer là ! Je suis pas sûr que t'es parents auraient apprécier de recevoir un appel de la police pour leur apprendre que leur gamin est passé sous un six tonnes ! Bon, aller, c'est pas grave, heureusement que je passais pas là ! Tu vas bien au moins ? »

La voix de l'homme derrière lui l'avait sorti de ses pensées. Il se retourna et le regarda . Il fut surpris de voir un homme dans la cinquantaine, donc les cheveux longs et grisonnants étaient attachés en une queue de cheval basse. Son visage était un peu ridé, au coin des lèvres et des yeux notamment. Il avait l'air bienveillant et souriait un peu, tentant probablement de rassurer le jeune homme encore sous le choc de ce qui venait de se passer.
Gilbert d'ailleurs se défit de la prise, et manqua presque aussitôt de tomber à la renverse. Il tremblait encore, et son cœur ne s'était pas calmé. La peur le quittait lentement, pour laisser place au désespoir... Il se releva pour s'asseoir, cette fois à coté de la route, et respirait lentement, tentant de reprendre son calme, de ne pas laisser la panique prendre le dessus.

« M-Merci... Ca va aller, vous pouvez partir... »

Il était loin d'être crédible, et le plus vieux décida de s'asseoir à ses côtés. Ils restèrent silencieux un moment, Gilbert se remettant petit à petit de ses émotions, ses yeux fixant les restes de sa baguette sur la route. Contrairement à ce que l'on pourrait croire, il n'était pas plongé dans ses pensées, il n'était pas entrain de se morfondre sur lui-même. En réalité, il ne pensait à rien, strictement rien. C'était le vide total dans sa tête, il était épuisé physiquement et psychologiquement.

Il n'avait plus envie de rien.

La soirée était passée lentement. Au bout d'un moment, Gilbert était sorti de sa torpeur, et s'était ouvert à l'autre. Ils avaient discuté d'un peu tout et rien, ce qui avait permis à l'adolescent de se changer les idées. Il n'avait pas tout à fait compris pourquoi l'homme qui lui avait sauvé la vie avait aussi pris le temps de lui remonter le moral… Mais il avait sans le moindre doute sauvé par deux fois la vie de la même personne.

Dans les jours qui suivirent l'accident, Gilbert s'était débrouillé pour se rendre en Hongrie. Il avait bien réfléchit, et avait la ferme intention de renouer les liens entre eux. Oh, ça n'allait pas être facile, mais iil avait un aventage : L'état de loque avancé avancé dans lequel il se trouvait une fois arrivé sur le pas de la porte de la maison Héderváry lui avait permis de ne pas se faire claquer la porte au nez.
Comme prévu, ça n'avait pas forcément été simple au départ, mais le malaise avait rapidement fini par laisser place aux rires. Il avait presque eu l'impression de se retrouver quelques années en arrière, quand ils étaient tout deux inséparables.
Gilbert passera la fin de ses vacances à Budapest aux côtés de celle qui était à présent redevenue l'une de ses plus proches amies.

A son retour à Poudlard, Gilbert était très loin du jeune homme dépressif qu'il était bien au départ. Beaucoup de choses auront changées, oh ça, et d'autres seront restées les mêmes. A son plus grand étonnement, son amitié avec Francis et Antonio fait partie de la seconde catégorie… Mais qui serait-il pour s'en plaindre ?

Il avait pris une décision. Il n'était plus question de se laisser marcher sur les pieds, de se laisser avoir. Il allait leur montrer, à tous, à quel point il était génial.
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Dernière édition par Gilbert Beilschmidt le Ven 2 Oct - 10:43, édité 6 fois
Tampon de sauvetage
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« In my mind, I am this awesome, adventurous bad ass. But in reality... Well, let's not talk about reality. » 1447160600-tumblr-static-cszkwwcfxts08kwwow08kogow-640-v2

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MessageSujet: Re: « In my mind, I am this awesome, adventurous bad ass. But in reality... Well, let's not talk about reality. » « In my mind, I am this awesome, adventurous bad ass. But in reality... Well, let's not talk about reality. » Icon_minitimeDim 18 Jan - 23:19

ENFIN /shot/
Non c'était plutôt de l'impatience de ma part. Je suis très heureux que tu aies pris le temps de faire une fiche complète, car elle déchire ta fiche ok~

Tu vas donc officiellement te faire valider ♥ Tu vas pouvoir RP avec nous et on aura un nouveau petit Serpy ♥ C'est pas beau ça ?

Soit fière Tam' c: Après tous ces efforts, le réconfort !

Je te donne tes 30 gallions et te donne ta couleur.
Au passage, rempli ta feuille de personnage au niveau des titres (Capitaine et Attrapeur de l'équipe de Quidditch de Serpentard). Voili voilou !

Bon jeu~
Personnel
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