Une jeune algérienne au teint mate était assise par terre, un livre dans les mains contre un mur du couloir. Elle avait trouvé du temps libre pour pouvoir enfin se plonger dans la lecture de son roman. Elle adorait lire, cette histoire la passionnait, plongée dans un monde totalement différent de ce qu'elle connaissait, elle trouvait cela amusant de découvrir comment les moldus voyaient la magie. Son livre parlant évidement de magie.

Elle poussa un long soupir, se rappelant avec une certaine nostalgie l'époque où elle même ne connaissait rien de ce monde magique, l'époque où son père lui cachait toujours ses pouvoirs... Elle ne savait pas vraiment si elle était plus  heureuse maintenant qu'avant, pourtant elle était maintenant dans un univers qu'elle adorait, depuis presque cinq ans.

Peut-être réfléchissait elle trop? Après tout, elle devrait arrêté de se poser des questions, si elle n'était pas venu ici elle aurait continuer de voler des bonbons dans les faubourgs d'Alger et aurait probablement mal finit, maintenant elle avait en quelque sorte un avenir.

Elle fut sortit de ses pensées par un un bruit de pas, elle baissa son livre lentement et leva son regard orangée sur celui venu lui parlé, le foudroyant du regard sa,s même s'en rendre compte.

"A-Atvainojiet! E-est-ce que j-je peut vous po-posez une question?"

Elle ne comprit pas le premier mot, mais peu importe, le petit semblait terrifié, cela la vexa un peu. Ils avaient presque le même âge tous les deux alors pourquoi autant de crainte? Était-ce sa réputation? Non, elle n'était pas si terrible que ça... Enfin, Saïda l’espérait. Un trait d'humour lui vint et avec un léger sourire elle pointa le sol.

"Ouais, pose la là..."

C'était de très mauvais goût, pourtant ce genre d'humour la faisait rire elle, elle espérait qu'il soit réceptif à son humour...

"J'rigole... Tu veux savoir quoi p'tit?"

Demanda-t-elle par la suite perdant son sourire, son regard envoyant toujours des éclairs, pourtant elle avait voulu être aimable...

Le garçon la regarda, perplexe, n'avait il pas compris? Apparemment non. Cela vexa grandement l’algérienne, mais elle ne dit rien, fixant le jeune poufsouffle de son regard ambré amplis d'animosité. Il finit enfin par ouvrir la bouche, tremblant.

"Je...Je...J'aimerais savoir,dans quel direction se trouve la salle commune des poufsouffles?"

Ce flot de mot à la rapidité fuyante avait surpris l'algérienne qui resta un instant sans voix, scrutant le garçon aux yeux violets, elle ne bougea pas, tordant la couverture de son livre en réfléchissant. Elle ne mit pas longtemps à analyser la demande et réfléchit. La salle commune des poufsouffles?... Ce n'était pas à cet étage, non, cela devait être plus bas... Elle fixa un instant le gamin devant elle puis sourit légèrement, tentant d'avoir l'air aimable sans grand succès.

"Je suppose que c'est par là, mais c'est plus bas, t'es dans le mauvaise étage gamin."

Elle pointa le bout du couloir. Sa voix s'était faite dur, mais beaucoup moins que la première fois, et bien que le gamin en question ne fut que d'un ans plus jeune elle le trouvait assez chétif pour pouvoir l'affublé de ce nom.
Le garçon posa son regard sur le livre de la brune, elle rapprocha l'ouvrage près d'elle, légèrement gênée de la curiosité de sa curiosité. Celui-i ouvrit de grand yeux, semblant surpris ou quelque chose dans ce genre, puis il articula, vraisemblablement gêné:
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"P-Pardon,je ne voulais pas vous dérangez dans votre l-lecture !"

Ce fut de nouveau au tour de Saïda de lever le regard sur lui, surprise. Il pensait la déranger? Bien au contraire, pour l'algérienne une petite discutions comme celle-ci, bien que ce ne fut qu'une demande de la part du poufsouffle était une aubaine, elle qui adorait parler avait peu l’occasion de parler. Elle le scruta longuement.

"M-Mais tu ne me dérange pas! De toute façon j'avais finit de lire..."

Bégaya-t-elle, c'était faux, évidement. Cependant elle même ne voulait pas le fair culpabilisé, il était normal de poser des questions lorsqu'on était perdu et si cela avait réellement gênée l'algérienne elle lui aurait fait comprendre.
Elle fut cependant assez satisfaite de l'attention du garçon et devint un peu moins rude dans son ton.

"... tu t'appelles comment gamin?"