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[PLOT] [Soir du 5 janvier 1991] « Be careful what you wish for... »

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MessageSujet: [PLOT] [Soir du 5 janvier 1991] « Be careful what you wish for... » [PLOT] [Soir du 5 janvier 1991] « Be careful what you wish for... » Icon_minitimeMar 5 Jan - 17:13





729 mots

Notre action se situe ce soir au sein d’un manoir dont je tairais la localisation exacte dans ce que je vais vous raconter aujourd’hui. Oh ce n’est pas le plus important, croyez-moi.

De toutes les ailes de cette imposante bâtisse, c’est sa chapelle qui nous intéressera. Cette dernière était vraiment magnifique ; la salle était immense, et très haute de plafond. Elle avait visiblement été faite pour ressembler en tout point à une construction de type gothique, reconnaissable notamment par sa voûte sur croisée d’ogives. La totalité de la pièce était éclairée par de nombreuses bougies, diffusant ainsi une faible lumière, qui, ajoutée à celle produite par les gigantesques vitraux, était bien suffisante pour être capable de distinguer les détails de la pièce pour un bon observateur. Devant l’autel étaient posés, comme dans une véritable église, de très nombreux bancs, tous alignés… Et y étaient installés beaucoup d’hommes, tous vêtus de noir, dont le visage était caché par leur capuche, ainsi que leur masque de médecin.
Comme vous l’aurez sûrement déjà compris, cette pièce n’était autre que le repaire d’Abbanzio, et de ses Sans-Visages.
Abbanzio d’ailleurs se tenait là, devant l’autel. Il faisait face à l’entée de la salle… Il faisait face aux trois Hohenlohe présents.
Car oui, là se tenaient Gilbert et Ludwig, menés par leur mère, Swanhilde. Tous trois se tenaient droit, fiers et dignes, comme ils le devaient. Ils étaient tout habillés de noir eux aussi… Deux seules différences notables étaient visibles sur les deux plus jeunes : ils étaient les seuls à ne pas porter leur capuche, et leur visage était bien visible, dû au fait qu’ils ne possédaient pas de masque de médecin, comme les autres.
Que l’on se rassure, si je peux me permettre de dire les choses ainsi. Pas de soudaine mission suicide pour les deux enfants Beilschmidt… Non en y réfléchissant bien, c’était même bien pire. Et ça… Gilbert le savait bien.

Sa mère l’avait recontacté il y a peu, par le biais d’une lettre qu’il avait reçue lors de son retour à Poudlard après ses vacances en Espagne.
« Le temps approche » disait-elle. « Prépare-toi. »
Et il n’avait pas eu besoin de plus pour comprendre de quoi elle parlait. Il avait sûrement pâli en lisant ces quelques mots, avant de finalement faire comme elle le lui avait ordonné. Il s’était alors préparé pour ce moment… Ce moment précis. Gilbert savait qu’il arriverait. Sa mère le lui avait dit depuis longtemps.
Le serpentard lança un regard à la femme qui marchait devant lui alors qu’il y repensait.
Elle semblait fière. D’eux trois, mais surtout d’elle, émanait une puissante aura, de puissance et de noblesse. Elle menait ses deux fils vers Abbanzio d’un pas qui traduisait toute son assurance, et Gilbert savait que ce n’était pas le moment de lui faire défaut. Il allait devoir se montrer digne d’elle. Ce n’était pas le moment de la décevoir, sinon le prix à payer serait des plus grands…
L’aîné tourna ensuite les yeux vers son frère, lui lançant un court et indescriptible regard. Il avait tenté de s’opposer à la venue de son cadet dans cet endroit, il avait tenté de le repousser, de l’éloigner de leur mère. Des tentatives toutes vaines. Il ne savait pas exactement ce qu’elle voulait de son plus jeune fils… Mais Gilbert avait un mauvais pressentiment.

« Pourquoi as-tu accepté de venir ici, bon sang... »

Mais il n’eut pas plus de temps pour se poser la question, ni même pour penser à tout ce qui l’attendait. Le voilà qui se tenait devant Abbanzio. Devant cet homme qu’il avait haït pour ses méfaits…
Swanhilde le salua d’une révérence gracieuse avant d’aller s’asseoir avec Ludwig sur les bancs au premier, rang, se tenant droite. Elle avait lancé en partant un regard à Gilbert, qu’il avait vu et bien évidemment compris.
Échouer ne faisait pas parti des possibilités.
L’allemand resta droit, regardant Abbanzio d’un air froid, son regard rappelant sans mal celui de sa génitrice. Puis il fit comme on le lui avait appris.

Devant le mage noir, il posa un genou à terre, et baissa la tête.

Il n’était pas question d’échouer. Non , il n’avait pas peur, il se savait bien évidemment apte à faire ce qui lui serait demandé… Peu importe ce que cela sera.

Il était prêt… Prêt à devenir, comme sa mère, un Sans-Visage.

Tampon de sauvetage
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Gilbert Beilschmidt

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Citation: « I'm proud of us. »
Gilbert Beilschmidt
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MessageSujet: Re: [PLOT] [Soir du 5 janvier 1991] « Be careful what you wish for... » [PLOT] [Soir du 5 janvier 1991] « Be careful what you wish for... » Icon_minitimeMar 5 Jan - 20:21


"Le rituel"
La petite pièce était sombre, voire glaciale. Seules les quelques bougies allumées posées sur les chandeliers éclairaient un tant soit peu la chambre lugubre. Elles étaient les seules à donner une âme à cette salle, alors qu'un étrange et intimidant personnage trônait à la fenêtre. La faible lumière des flammes et de l'extérieur laissait juste apparaître quelques traits de l'homme. Il était vêtu amplement de grands habits noirs recouvrant son corps. Il était encapuchonné et portait un masque de médecin magnifiquement ornementé, ne laissant rien apparaître de ses expressions.

Des pas se rapprochant de plus en plus se firent entendre...

- Maître...Ils sont là.

L'homme se retourna à l'écoute de son serviteur. Il n'attendait que ça et tout était prêt pour ce grand moment.

Rassemble les autres, l'heure est venue... 
- Bien, maître.

L'heure était venue, oui. Il était grand temps que les enfants de la fidèle Swanhilde Hohenlohe connaissent à leur tour leur rituel de passage à la gloire, au pouvoir. Ils ne doutaient pas de leur capacité. Des sangs-purs d'origine aussi nobles qu'eux ne pouvaient que devenir de puissants guerriers. S'ils étaient à l'image de leur mère, ils deviendraient même sans doute de fidèles Sans-Visages qui exécuteraient les différentes missions très facilement. Comme un jeu d'enfant...
Ce soir était un jour de fête. Accueillir de nouvelles recrues sonnaient comme une petite victoire et comme plus de puissance. D'autant plus qu'il avait déjà presque sous son joug l'aîné auquel il connaissait déjà une grande puissance magique. Le cadet quant à lui semblait également avoir du mérite d'après sa mère qui lui avait demandé de leur offrir « cette » grande chance ce soir. Celle de dire adieu à son passé pour une nouvelle perspective d'avenir.

D'un rictus, il sortit de la pièce et ses pas le guidèrent vers une aile latérale du manoir qui l'amena à l'entrée d'une chapelle reliée directement à ce dernier. Il entra alors, tandis que les voiles de ses longs vêtements rappelaient les ailes d'un corbeau. Ses serviteurs masqués se prosternèrent alors devant la puissance qui émanait de lui et la peur qu'il engendrait sur son passage. Ce n'est que devant l'autel qu'il s'arrêta et se retourna pour faire face à ses fidèles. Dans ce lieu qui lui était cher régnait un silence quasi religieux et tout avait été préparé comme il l'avait ordonné.

Et se fut peu de temps après que la famille Hohenlohe s'avança, composée de la mère et des deux fils. Abbanzio, car c'est ainsi que cet homme s'appelait, esquissa un sourire caché par son long masque de médecin italien de la Renaissance. A la démarche de la chère Swanhilde, il pouvait y lire de la détermination et de la fierté.

Sa volonté allait enfin être faite...

Gilbert Beilschmidt se trouvait finalement devant lui, sous sa domination. Lui qui pensait que ce dernier allait être réticent. Au final, Swanhilde l'avait bien élevé.
Il jeta alors un œil à son cadet et à sa mère, sur le côté, puis fixa les rangs de Sans-Visages à un endroit bien particulier...

Antonio Fernández Carriedo.

Au final, il avait tenu sa promesse vis-à-vis de l'Espagnol. Ils seront bien ensemble, lui et son amant, dans le même camp désormais. Voyez comment il pouvait faire plaisir et satisfaire tout le monde au final. Il sourit une nouvelle fois et reporta son regard vers le disciple à ses pieds.
Il prit alors une voix assez forte, pour que tout le monde puisse l'entendre.

- Mes chers Sans-Visages, je vous ai réuni aujourd'hui pour une grande nouvelle. Il est temps d'accueillir un nouveau membre dans nos rangs, il est temps que Gilbert Beilschmidt ici présent passe la cérémonie, le rituel de passage à la grandeur. Ce sorcier va, comme vous et moi, recevoir sa marque noire, preuve de sa fidélité à la communauté. Je le sens, il va accomplir de grandes choses et répondre au mieux à sa mission, car c'est sa destinée. Je crois en lui comme vous devez le croire. Il est temps, mes amis, de récupérer la gloire qui nous est dû. Ensemble.

Il fixa l'Allemand et lui demanda de se lever.

Mais avant, tu vas devoir acquérir ma confiance...Faites le entrer !

A son ordre, deux serviteurs eux-mêmes masqués arrivèrent, traînant avec eux un homme visiblement mal au point mais ayant assez d'énergie pour se tortiller dans tous les sens et crier des injures et des menaces. Ils arrivèrent devant leur maître et le futur fidèle et jetèrent sans ménagement le prisonnier au sol. Ce dernier n'était autre qu'un membre du ministère de la magie, Georges Blair, qui avait eu, visiblement, la mauvaise idée de s'aventurer trop près du repaire. Le pauvre, il faisait presque de la peine à voir tiens. Cependant, Abbanzio devait avouer qu'après ce qu'avait vécu cet homme et les nombreuses tortures, il tenait assez bien et était plutôt résistant. Assez pour être violent, injurier et demander de le laisser partir avec détermination.

Le maître des lieux se tourna alors vers Gilbert qui semblait aussi pâle qu'un linge. Un sourire aux lèvres, il lui tandis une baguette et glissa derrière lui. Il murmura alors :

- Tu sais ce que tu as à faire... 

Son ton se fit plus sombre, tandis que la victime suppliait qu'on la laisse en vie.

Tue-le, et tu auras ma confiance.



La chapelle:
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Abbanzio Vargas

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Abbanzio Vargas
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MessageSujet: Re: [PLOT] [Soir du 5 janvier 1991] « Be careful what you wish for... » [PLOT] [Soir du 5 janvier 1991] « Be careful what you wish for... » Icon_minitimeMer 6 Jan - 16:40





925 mots

Gilbert avait silencieusement écouté le discours de Abbanzio, et s’était relevé quand cela lui avait été demandé. Il s’était encore tût quand on avait emmené cet homme devant lui malgré le malaise qu’il avait soudainement ressenti en le voyant. Il n’avait rien dit quand le mage noir lui avait demandé de le tuer, pour ainsi acquérir sa confiance.

L’allemand était resté immobile, pensif. Tuer n’était pas un geste anodin, et bien qu’il l’avait déjà fait, durant l’attaque du campement notamment, il ne l’avait jamais commis de son plein gré. Il n’était pas conscient de ce qu’il faisait, et n’avait réalisé l’horreur de la réalité que lorsqu’il s’était réveillé.
Mais maintenant la chose était totalement différente.
Il tourna la tête vers les bancs après avoir repris contenance, n’affichant en aucun cas son hésitation. Il regarda l’assistance, qui attendait patiemment de pouvoir regarder cette macabre scène, celle d’un jeune homme, un adolescent pas encore adulte, qui allait devoir tuer, pour la toute première fois. Ses yeux se posèrent sur son frère, puis sur sa mère. Il se demanda un instant si la chose en valait vraiment la peine…
Oui, il pouvait tuer cet homme. Il en avait largement les capacités. Avait-il peur de tuer ? Non, pas vraiment. Il ne connaissait pas la victime. Son visage ne lui revenait pas, alors ne parlons même pas de son nom qui n’avait même pas été prononcé par qui que ce soit.
Cet homme n’était rien aux yeux de Gilbert.
Pourquoi laisser la vie sauve à un homme qu’on ne connaît pas ? Alors que ne pas le faire lui apporterait tant…
Ce n’était comme s’il possédait réellement le choix, de toutes façons. C’était tuer, ou être tué, et autant dire que le serpentard ne tenait pas à perdre la vie aussi bêtement.
Il avait accepté de venir ici.
Il avait choisi d’être là.
Ce n’était pas le moment d’être lâche. Ce n’était pas le moment d’abandonner.
Il lâcha Swanhilde du regard, et baissa les yeux vers l’homme qu’on lui avait amené en serrant la baguette que Abbanzio lui avait donnée entre ses doigts.
Cette pensée le répugnait, mais il avait bel et bien été élevé dans cet unique but… Rejoindre sa mère, servir ses desseins, peut-être même prendre la relève s’il en était capable.
Depuis quand traînait-elle dans ce genre d’histoires.. ? Si longtemps.. Si longtemps.
A l’époque, Gilbert n’était qu’un enfant, mais il se souvenait parfaitement bien des disputes qu’avaient ses parents à propos des relations malsaines qu’entretenait Swanhilde avec des mages noirs… Le blond n’aurait su dire s’il s’agissait déjà des Sans-Visages, mais il ne doutait pas que cela faisait un moment déjà qu’elle faisait partie de ce groupe. Abbanzio semblait lui faire confiance… Une confiance que l’on obtient en effectuant bien pire qu’un simple rituel sous les yeux de tous.
Il savait très bien qu’elle avait toujours prévu de faire en sorte qu’il suive sa voie… Et malgré les crises de Gilbert, malgré ses rébellions, malgré tout ce qu’il avait pu faire pour l’éviter… Jamais il n’aurait pu y échapper.
Le destin aurait fini par le rattraper.
Non pas que ce choix soit uniquement dû à la fatalité, oh non. Il s’y était certes résolu il y a quelques mois, quand il avait pris la décision de renouer les liens avec sa mère... Mais il n’y avait pas que ça…
La véritable raison n’était pas là, elle était plus profonde… Bien plus malsaine.
Il avait grandi seul, n’ayant pour seul influence que Swanhilde, une femme cruelle aux noires pensées, une mère qui lui avait répété sans cesse qu’il deviendrait puissant, qu’il serait craint, qu’il était son héritier. Comme je l’ai déjà dit précédemment, il avait été élevé pour ça. Jamais n’avait-il connu que la haine et le mépris, et ce ne sont pas ses années à Poudlard qui ont changé les choses, oh non… Etait-il fou ? Non, je n’irais pas jusque-là. Gilbert n’était au final qu’un enfant. Un enfant perdu, qui n’avait pas appris ce qu’il aurait dû connaître, un enfant qui aurait été bien différent si on lui avait offert le choix.
Mais malgré tout, il avait tenté de protéger Ludwig… Il avait tenté de l’éloigner le plus d’elle. La seule véritable chose qu’il aurait pu faire aurait été de protéger son petit-frère de ce qui l’attendait… Mais il avait échoué. Trop faible sûrement, surtout par rapport à elle.
Et à présent ils étaient là, tous les deux. L’un était assis dans les rangs, attendant que l’autre fasse ce qu’il avait à faire. Commettre un meurtre.

Cette pensée agit comme un électrochoc pour Gilbert, le réveillant soudainement, le sortant de ses songes. Il commença à marcher lentement, tournant autour de l’homme qui était à genoux devant lui. Son regard s’était durci soudainement, et il n’affichait plus qu’un air froid et décidé.

-Tuer ? Je m’attendais à quelque chose de bien plus difficile, maître. Il serait dommage pour vous de me sous-estimer ainsi longtemps.

Il sourit en coin. Un sourire arrogant, et sûr de lui, traduisant tout le mépris qu’il ressentait à cet instant. Il continuait de marcher doucement, tel un lion tournant autour de sa proie. Il s’adressa d’ailleurs à sa future victime directement :

-Cesse donc de pleurer. Ton destin est scellé… Tu pourrais au moins essayer de mourir avec dignité.

Il releva la tête, son regard se plantant droit dans les yeux de sa mère, de Swanhilde. Il la fixa sans rien dire quelques secondes, l’air de dire « Regarde. Vois ce que tu as créé…. Moi, ton héritier. »

-Avada Kedavra.

Tampon de sauvetage
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Gilbert Beilschmidt

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MessageSujet: Re: [PLOT] [Soir du 5 janvier 1991] « Be careful what you wish for... » [PLOT] [Soir du 5 janvier 1991] « Be careful what you wish for... » Icon_minitimeMer 6 Jan - 22:17


"Cruel destiny"
Un lourd bruit de chute accompagna le sort de l'Allemand. Puis, enfin, le silence demeura. George Blair n'était plus. Ses cris et ses plaintes s'étaient arrêtés et personne ne parlait. On respectait cet intense instant qu'était la mort et on s'imprégnait du plaisir qu'elle prodiguait.

Et Abbanzio toisa ce cadavre qui n'était plus que celui d'un individu qui avait été trop faible et pathétique, dans la vie comme dans la mort. Et Abbanzio regarda son nouveau Sans-Visage, car voilà ce qu'il était désormais. Il lui avait fait confiance et il avait bien fait. Peut-être était-il digne de rejoindre ses rangs, au final. Gilbert n'avait pas bronché quand il lui avait demandé de tuer cet ennemi et il avait exécuté ses ordres sans aucune plainte. Le maître esquissa un sourire malsain et ordonna à ce que l'on nettoie la salle, ce qui fut immédiatement fait par deux de ses serviteurs. Décidément, il n'aimait pas la saleté.

Il repartit vers l'autel où il s'assit sur ce qui ressemblait à un trône qui surplombait toute la salle. D'un claquement de doigt, un nouveau serviteur fit son apparition accompagné d'un masque semblable aux autres posé sur un plateau d'argent.

Gilbert Beilschmidt, tu as passé ce test brillamment. Tu sembles détenir un grand pouvoir et tu es désormais digne de rejoindre mes rangs. Cependant, sache que ta foi et que ta fidélité à notre communauté doivent rester fortes et sans égal. Approche maintenant, et tend ton bras.

L'Homme Corbeau sortit alors sa baguette tandis que le blond platine lui tendit son bras, la manche retroussée. La pointe de son arme s'appuya contre la peau pâle du plus jeune. Et il murmura alors ce qui sembla être une incantation. Ce sort qu'il avait crée afin d'apposer sa marque il y a quelques années brûlait sans doute un peu, mais c'était le prix à payer pour une gloire et une puissance éternelle. Peu à peu se dessina de l'encre de son sang un crâne surplombé d'un rat, auquel se déployait deux ailes noires de jais. Deux serpents entrelaçaient une baguette, le tout formant un caducée. Cette peste allait le marquer pour la vie...Ou pour la mort.

Le sort s'atténua peu à peu et la marque était bien là. Indélébile. Gravé dans sa peau, ses veines, ses entrailles. Gilbert était sous son joug complet et qu'est-ce que c'était délicieux comme sensation : celle de pouvoir soumettre tout ceux qui l'entouraient.

Il s'avança après vers le masque posé sur le plateau et le tandis au nouveau Sans-Visage.

Il est à toi désormais...Bienvenue chez les Sans-Visage. Oh, sache que la marque maudite se trouvant sur ton dos va disparaître. Tu peux retourner t'asseoir.

Et tandis que Gilbert exécuta son ordre, il tourna la tête vers Swanhilde...Puis son autre fils. Ludwig Beilschmidt. Sa mère lui avait demandé de s'occuper de son cas, de lui laisser une chance de rejoindre son camp. D'après elle, il le méritait. Intelligent, obéissant, précis, apparemment, il avait énormément de qualités. Parfait. Abbanzio avait fini par accepter la demande de la femme et avait demandé à ce qu'il assiste au rituel de son frère. Et il était là.

Abbanzio reprit son petit rictus habituel et, fixant toujours le plus jeune, il annonça :

Mais Gilbert n'est pas le seul à avoir cette chance...

Il s'approcha lentement de Ludwig, d'une démarche prédatrice.

Ludwig, toi aussi, tu mérites la gloire et le pouvoir. Toi aussi tu mérites ta place parmi les miens. Tu accéderas à beaucoup de choses, plus que tu ne peux l'imaginer. D'après ta mère, tu es destiné à faire de grandes choses toi aussi, en tant qu'héritier du sang Hohenlohe. Si tu es comme Swanhilde t'a décrit, je ne doute aucunement de tes capacités. Tu es préfet n'est-ce pas ? Quel formidable rôle. Tu pourrais contrôler toute une armée non ?

Tout ce beau discours pour un nouveau membre. Mais détrompez-vous, Abbanzio pensait ce qu'il disait en partie. Avoir un sorcier comme Ludwig parmi ses serviteurs était un avantage considérable, même si ce dernier avait encore beaucoup à apprendre. Il suffisait juste de l'endoctriner un peu...

Ton frère a fait un choix. Il est de mon côté maintenant. Ta mère également. Ne penses-tu pas que c'est ton destin, à toi aussi... ?

Il continuait de sourire, comme pour lui donner confiance et l'inciter à venir...Puis il s'approcha doucement de lui, passa dans son dos et chuchota près de son oreille

Cela serait regrettable s'il arrivait quelque chose à Feliciano, n'est-ce pas ? Et...A toi, si tu décidais de partir sans bien avoir réfléchi...

Abbanzio repartit vers son trône et se retourna. Il annonça alors vivement :

Si tu acceptes, tu vas devoir passer une épreuve toi aussi...

Il regarda l'assemblée de Sans-Visages du regard. Puis ses yeux se posèrent enfin sur sa cible. Bien, parfait. Cela promettait d'être un spectacle intéressant et amusant.

Antonio Fernández Carriedo. Fais nous donc l'honneur de ta présence aux côtés de tes amis voyons !

C'est alors qu'un homme parmi d'autre se leva sans hésitation et avança vers l'autel. Il s'arrêta devant son maître et s'agenouilla devant lui. Sous ses ordres, il enleva ensuite son masque et sa capuche, dévoilant un visage inexpressif et ses cheveux en bataille. C'était bien lui, c'était bien Antonio. Le seul et l'unique. L'adolescent souriant et insouciant de Poudlard était là, au pied de son maître, comme un petit toutou obéissant, avec le regard le plus sérieux du monde. Voire même de haine tiens, il semblait visiblement énervé. Il fusillait du regard les deux Allemands. Que c'était amusant à voir, toute cette haine ! Et Abbanzio voyait très bien la stupeur sur le visage de Ludwig quand il reconnut son ami espagnol. Délectable. Et il n'était pas au bout de ses peines.

Le maître des lieux s'approcha de Ludwig et lui tendit la même baguette que celle qu'il avait précédemment tendue à son frère aîné.

Je veux que tu joues un peu avec lui. Oh, par jouer, tu sais très bien ce que j'entends n'est-ce pas ? Tu le connais ce sort, hm ? Un Serdaigle aussi intelligent que toi ne peut que le connaître, oui ? Allez, je te donne un indice. C'est un sort impardonnable. Oh, tu en doutais ? Le sort Doloris plus exactement. Tu as deviné ? Sais-tu au moins comment il se lance ? As-tu déjà lancé un sort impardonnable ? Sans doute que non. Ce n'est pas grave, il faut un début à tout. Alors...vois-tu, pour lancer un Doloris...il suffit....d'utiliser toute ta haine dans ce sort, puis ça viendra tout seul. C'est ça qui est délectable tu sais. Évidemment, tu imagines bien que je veux que ce sortilège dure un peu, histoire d'entendre ses cris.

Il voyait son air terrifié sur son visage. Oh oui...

Imagine que ce soit quelqu'un d'autre que lui, si tu es trop faible pour en lancer un. Mais n'oublie pas ce qui pourrait arriver à ton cher petit ami. Et imagine tout ce qu'Antonio a pu commettre...Car lui aussi n'est pas totalement innocent. Mais, au moins, il est du côté des gagnants, du pouvoir et de la grandeur. Et toi, Ludwig, que choisiras-tu ?



La marque:
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Abbanzio Vargas

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MessageSujet: Re: [PLOT] [Soir du 5 janvier 1991] « Be careful what you wish for... » [PLOT] [Soir du 5 janvier 1991] « Be careful what you wish for... » Icon_minitimeJeu 7 Jan - 0:06


Le rituel





Tout ce qu'il venait de voir. Tout ce qu'il allait faire. Jamais Ludwig Beilschmidt ne s'y serait attendu. Loin de lui les idées morbides et la cruauté qui l'entourait à présent quand il avait reçu la lettre de sa mère. Une invitation toute simple, indiquant une cérémonie grandiose pour l'ascension de Gilbert, son frère, son modèle. Il n'y avait aucune raison de refuser : pourquoi passer à côté de cela ? Il pouvait se rapprocher du côté inconnu de sa famille dont il avait tant rêvé, qu'il avait tant idéalisé, et ce depuis l'anniversaire de sa première année en ce monde. C'était une occasion en or, à saisir au plus vite. Seulement, le cadet, ne pouvait pas savoir que derrière la fine couche dorée se tenait le plus noir des charbons, encore brûlant, si bien qu'on pouvait s'y blesser les doigts.

Quand il avait rejoint sa famille, un sentiment de fierté l'avait envahi : surement celle que ressentait les deux Hohenloe. Le fils se tenait droit, avançant face à un événement qu'il semblait avoir attendu toute sa vie, et Swanhilde, sa mère, en avait l'air comblé. Ludwig n'avait pas posé de question : sa famille était heureuse, et il l'était tout autant. Il pensait qu'il s'agirait surement d'un baptême religieux, ou de quelconque cérémonie du même ordre. Le seul détail qui aurait pu s'y apparenter était la chapelle, dans laquelle il était entré il y a quelques temps de cela maintenant, et dont il avait envie de sortir le plus vite possible : seulement, l'allemand était cloué sur place.

Il aurait pu protester en réalisant où il se trouvait. Il aurait pu protester en réalisant la nature des êtres l'entourant. Il aurait pu hurler à son frère de ne pas prononcer ces mots hantant lorsque la baguette fut poser entre ses mains. Mais il ne le fit pas, car Ludwig avait comprit plusieurs faits. Le premier était que Gilbert semblait avoir attendu ce moment depuis en certain temps déjà : il n'était personne pour l'arrêter. Le deuxième était que quand on est entouré de plusieurs mages noirs à l'air pas commode, on ferme sa gueule, et on observe. Et c'est avec la plus grande des droitures que le cadet des Beilschmidt avait admiré la mort s'emparer de l'offrande, et c'est avec le plus grand des calmes qu'il entendit ses complaintes jusqu'à son dernier souffle. Ce ne fut pas facile. Mais c'était nécessaire. Et à la guerre comme à la guerre : quand une situation s'impose à nous et qu'il est impossible de la contourner, on l'accepte, ou on abandonne. Sauf qu'ici, abandonner semblait s'apparenter à une mort plus que probable.

On offrit à Gilbert une marque, et la disparition de la première, qui le menaçait, qui pouvait lui causer tant de mal. Ludwig pensa comprendre : Gilbert n'avait fait que tuer pour assurer sa propre sécurité. Étrangement, cette pensée le rassura, dans le sens où elle était logique.

Seulement, la logique s'écroula. Leur maître était venu vers lui.

On lui exposa les faits : lui aussi méritait la gloire, et le pouvoir. Il les méritait. Lui aussi méritait sa place parmi les siens. Peu importe la communauté, Ludwig se disait, si quelqu'un devait refuser sa présence, il le penserait idiot. On lui avoua que sa mère pensait qu'il pouvait accomplir de grandes choses, qu'elle pouvait être fière de lui. Tout ce que le blond voulait, c'était sa place dans le cœur de sa génitrice, c'était sa place dans une famille qu'il n'avait jamais côtoyé, et qui était pourtant la sienne. On lui donna l'illusion qu'il possédait des armées, un haut rang, une force : Ludwig se sentait prêt à diriger un bataillon. Ces mots seuls auraient pu le convaincre. Et pourtant.

- Cela serait regrettable s'il arrivait quelque chose à Feliciano, n'est-ce pas ? Et...A toi, si tu décidais de partir sans bien avoir réfléchi...


C'était une menace. On l'avait charmé, et maintenant, on lui mettait le couteau sous la gorge. L'homme face à lui ne ressemblait à rien d'autre qu'à l'immonde serpent qui avait tenté Adam et Eve et qui leur avait fait perdre leur place au paradis. Ludwig allait y perdre sa vie tranquille, et ce dans tous les cas : on pouvait lui retirer sa vie et son soleil, ou l'on pouvait lui retirer sa légalité et son honneur.

- Antonio Fernández Carriedo. Fais nous donc l'honneur de ta présence aux côtés de tes amis voyons !

L'allemand blêmit en voyant le visage de son meilleur ami se découvrir. Combien de personnes étaient impliquées? Tout ceci s'était déroulé sous son nez, dans l'ombre, et lui avait été trop idiot pour voir quoique ce soit. Et maintenant, Ludwig devait faire d'Antonio son jouet. Il devait l'écraser, le faire souffrir : la scène lui renvoyait étrangement l'image de lui-même, petit, jouant aux soldats de bois, les trempant dans la boue en les faisant hurler. Certains adultes ne semblaient pas grandir : ceux-ci ne changeaient pas d'occupation, et devenaient de réels psychopathe. 

Cet homme en était un. Et maintenant, il comprenait mieux pourquoi la menace avait été ajoutée au beau discours. Il était évident qu'il aurait fuit une fois face à la cruauté de la situation. La baguette était poussée dans sa main tremblante, son visage blême devant le sentiment inconfortable qu'est l'hésitation. Il était impossible de se sentir bien quand la vie devenait incontrôlable. Son meilleur ami, qui l'avait aidé dès qu'un problème lui avait barré la route, se tenait devant lui, prêt, ou plutôt forcé, à recevoir son châtiment. Cela n'avait rien d'une récompense pour toute l'amitié qu'il lui avait transmis. Le blond se rappelait de ses cours, de la douleur que pouvait entraîner un tel sort. Comment allait-il pouvoir expliquer son propre état mental ? L'enfant venait seulement de passer à la majorité, et il venait de voir un meurtre, suivit d'une torture ! Comment allait-il pouvoir supporter de voir, à la place de son sourire chaleureux, la terreur dans les yeux de l'espagnol à chacune de leur rencontre ? La haine de son propre grand frère à son égard ? Gilbert l'avait prévenu mainte et mainte fois : "Ne t'approche pas de cette femme." Et Ludwig l'avait fait, par curiosité, par amour pour sa famille. Et il était maintenant face à deux portes : l'une indiquait une vie infernale pleine de regrets, l'autre indiquait la mort.

Ludwig fit son choix. Il resserra son emprise sur ses décisions comme sur la baguette, arme qui le blesserait lui comme Antonio, avant de la tendre et de penser, au plus profond de son âme, à l'esprit malsain d'Abbanzio. La haine réussit à le faire parler.

-Doloris.




Le roi des loupes
Le roi des loupes
Ludwig Beilschmidt

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Citation: "Les Serdaigle, en particulier, s'imaginent que tous les plus grands sorciers sortent forcément de chez eux." - J.K Rowling
Ludwig Beilschmidt
Les Serdaigle, en particulier, s'imaginent que tous les plus grands sorciers sortent forcément de chez eux.

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MessageSujet: Re: [PLOT] [Soir du 5 janvier 1991] « Be careful what you wish for... » [PLOT] [Soir du 5 janvier 1991] « Be careful what you wish for... » Icon_minitimeJeu 7 Jan - 20:52


"Pouvoir"
Le mage noir adorait entendre ces cris de douleur. C'était fascinant. Antonio allait s'en abîmer les cordes vocales si ça continuait, tiens. Il avait toujours eu ce malin plaisir à voir les gens souffrir. Pas par pure vengeance, non. Juste par plaisir et délectation. Ça sonnait si bien à ses oreilles et au final, ça lui rappelait de vagues souvenirs : le jour de sa véritable indépendance.
Il se plaisait à observer l'Espagnol se tortillant à ses pieds tandis que le petit Ludwig continuait son sortilège. Il l'avait peut-être sous-estimé, au final. Il sourit et continua de fixer Antonio. Le choix de la victime n'était pas anodine, évidemment. Antonio était l'amant de Gilbert mais aussi un cher ami de Ludwig, d'après ce qu'il avait compris. Torturer un ami très cher était la preuve de la bonne volonté du blond à obéir aux ordres. Et dire que ce cher Romulus disait tant de bien sur l'amour et la magie blanche. Que les gens et surtout ses élèves n'étaient que trop bons pour ne pas passer du côté « obscur » de la chose. Il avait tort. Tous les êtres humains craignaient la mort et avaient cet instinct de survie et voilà à quoi ça les menait : à faire du mal, même à ses proches, pour rester en vie. Au final, tout passait par la mort, la haine et par la loi du plus fort. Rien ne pouvait échapper à l'égoïsme de l'homme, qu'il soit sorcier comme moldu. Son géniteur en était un très bon exemple.

Ce n'est qu'après de longues minutes qu'il ordonna au jeune Beilschmidt d'arrêter. Antonio traînait au sol comme un vulgaire déchet après avoir agonisé de douleur. Après tout, il l'avait mérité. Il était bien trop encore du côté du directeur de Poudlard. Et, à moins qu'il ait oublié le fait qu'il puisse connaître toutes ses paroles et ses actions, il en avait déjà trop dit à propos de son organisation. Il fallait que cela cesse immédiatement.

Il claqua du doigt :

Sortez-le d'ici, qu'il se remette de ses émotions.

Des Sans-Visages obéirent aux ordres de leur maître. Ce dernier se tourna alors vers le blond qui semblait tétanisé. Il allait devoir lui trouver un « tuteur » au plus vite. Il n'y avait pas de place pour les faibles de corps et d'esprit ici. La tristesse et la pitié ne pouvait pas aller de pair avec leurs tâches et leurs missions.

Tu es désormais apte à recevoir un enseignement parmi mes rangs et à intégrer la communauté, Ludwig. Viens recevoir ta marque. Approche...

A l'image de ce qu'il fit avec Gilbert, il apposa sa marque sur l'avant bras du cadet, un sourire aux lèvres. Un masque fut également apporté pour Ludwig. Deux recrues dans la même soirée, quelle chance considérable. Il annonça alors la fin du rassemblement et les Sans-Visages se dispersèrent, certains en félicitant les enfants Hohenlohe brièvement.

Abbanzio s'approcha alors de Swanhilde.

- Tes enfants sont désormais destinés à faire de grandes choses. La plupart seront dangereuses, voire même mortelles. J'ai accepté ta requête, mais ils me doivent maintenant la fidélité la plus totale. Je compte sur toi pour les garder à l’œil. Il serait fâcheux que l'un nous trahisse n'est-ce pas ?

Il fit une pause un instant puis reprit :

- Il est temps qu'ils suivent un entraînement spécial. Que ce soit au niveau des sortilèges et des connaissances de la magie noire. Une mission leur sera très bientôt attribuée. Je compte sur eux pour mener à bien notre credo. Aucune pitié ne sera tolérée, me suis-je bien fais comprendre ?

Son regard se porta alors vers les deux adolescents.

Le pouvoir...Il est désormais entre vos mains...

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Abbanzio Vargas

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[PLOT] [Soir du 5 janvier 1991] « Be careful what you wish for... » Tumblr_m94poxOc2U1rsrwb5o1_500

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MessageSujet: Re: [PLOT] [Soir du 5 janvier 1991] « Be careful what you wish for... » [PLOT] [Soir du 5 janvier 1991] « Be careful what you wish for... » Icon_minitime

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[PLOT] [Soir du 5 janvier 1991] « Be careful what you wish for... »

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