R-18 [Février 1990] Take a risk - feat Gilbert Beilschmidt
Sujet: R-18 [Février 1990] Take a risk - feat Gilbert Beilschmidt Sam 21 Mar - 10:12
Des pieds nus tambourinaient rapidement le sol humide en carrelage en de petits clapotis d'eau. Cependant encore habillé, Antonio avait seulement ôté ses chaussures cirées noires et les chaussettes roses qu'il avait eu à Noël de la part de sa grand-mère qui lui piquait tant. Il se précipitait vers la baignoire de la taille d'une piscine, manquant de glisser et tomber sur les fesses à chacun de ses pas, et termina sa course en s'accrochant à un des nombreux robinets dorées qui bordaient un des côtés du fameux bain à grande échelle. Il en riait alors qu'il aurait pu tomber et se faire mal, mais dans la tête de l'espagnol, tant qu'il ne s'était pas fait mal, il pouvait encore en rire. Et encore, même il s'était blessé, il en aurait certainement ri.
Mais aujourd'hui, en cette douce soirée d'hiver, alors que les flocons caressaient la vitre teintée de cette salle et que dehors, la vie était recouverte d'un doux voile de neige, Antonio s'était organisé avec son petit-ami, une petite soirée bien spéciale entre amoureux. Très spéciale même. Et personne ne prenait son bain au environ de minuit et seuls les préfets étaient censés connaître le mot de passe alors peu nombreuses étaient les chances qu'ils se fassent prendre. C'était donc le moment parfait, l'instant parfait et la nuit parfaite pour que lui et son cher allemand soient dans le calme le plus total.
Enfin calme était un grand mot étant donné l'ambiance qui avait plané toute la journée. C'est par quelques mains aux fesses, des regards brûlants de passion, des mordillements de lèvres bien distincts ou encore d'autres signes significatifs que Gilbert lui avait fait comprendre son état d'esprit et dont Francis avait malheureusement été témoin. Il n'avait d'ailleurs pas insisté pour passer la soirée avec eux, ou proposer une activité. Ah ça non. E bien sûr, le brun n'eut rien fait non plus, il n'eut même pas repousser les avances de son dénommé « mi amor », et répondait souvent avec plus de culot à ses petits signes qui ne trompent pas. Même si il était adorable, il fallait le dire, il aimait aussi faire languir et voir s'enflammer son blond. Après tout, c'est en l'ayant ainsi tenter et fait languir que leur soirée allait être des plus mouvementées.
Bien qu'Antonio s'était amusé à jouer avec les pulsions de son compagnon toute la journée, il en était pas moins lui-même excité. Il était même brûlant, brûlant de désir, brûlant d'excitation pour ne pas dire qu'il flambait sur place. A la différence du blond, il savait bien mieux le dissimuler. Si il n'avait écouté que ses envies, il lui aurait déjà sauté dessus depuis longtemps mais il fallait à tout prix ne pas gâcher toute l'excitation qu'ils avaient tout deux emmagasiné.
C'est alors dans un mouvement rapide, et quelque peu maladroit qu'il fit longuement tourner les boutons des robinets un par un, tous à la suite et à une vitesse assez hallucinante, faisant s'écouler de ses derniers de longs jets d'eau fumant de vapeur brûlante. Il était impatient et ne tenait honnêtement plus en place.
Ce n'était pas comme-ci c'était leur première fois et pourtant il avait cette petite boule dans le ventre, boule de stress qu'il n'arrivait pas à contrôler.
Comme pour calmer son esprit perturbé par ce mélange d'émotions des plus étranges, il se mit à fixer le flux de l'eau, qui remplissait rapidement l'immense baignoire d'une eau bien limpide jusqu’à fermer les yeux pour apprécier la douce sensation de la vapeur sur son visage qui rendait peu à peu sa peau luisante. Bien que la pièce se remplissait d'une légère brume, la chaleur quand à elle ne faisait augmenter. L'espagnol soupira longuement. Il trouvait ses habits bien trop chaud et ne le faisaient que suer. C'est donc les yeux toujours clos, qu'il s’ôta de tous ses habits avec langueur, les faisant lentement glisser sur son corps jusqu'à les faire atterrir en chiffon sur le carrelage humide. Débarrassé de tout tissu, il s'avança lentement vers la piscine qui était pratiquement remplie à ras bord et goûta l'eau en trempant le bout de son pied.
« -Parfait...» murmura t-il entre ses dents en un sifflement.
Après ça, il descendit les marches de la baignoire d'un pas nonchalant jusqu'à se glisser entièrement dans l'eau bouillante. Il réprima un long frisson alors qu'il esquissa un léger sourire et s'installa sur une banquette qui se trouvait sous l'eau, le dos contre les jets d'eau qui le lui massaient avec puissance. Bercé par le son du flux et des massages procurés par l'eau, il en oubliait presque pourquoi il était là.
Sujet: Re: R-18 [Février 1990] Take a risk - feat Gilbert Beilschmidt Mer 15 Avr - 18:29
Take a Risk ft Antonio F. Carriedo
Si ce soir-là, autour de minuit, l'on s'était promené dans les couloirs de Poudlard, on aurait sûrement put entendre les différents tableaux accrochés aux murs de l'école marmonner des plaintes. Si l'on s'était un peu penché pour les écouter plus attentivement, on aurait put comprendre que ces plaintes étaient dirigées contre un élève insolent, qui n'avait rien à faire là. Mais l'élève en question.. On n'aurait pas su le retrouver. Trop rapide peut-être, ou tout simplement connaissait-il l'école comme sa poche, ainsi que les habitudes du concierge et des différents professeurs qui patrouillaient de nuit. Chose qui lui permettait de se déplacer avec aisance au sein de l'établissement, surtout de nuit. L'élève en question, qui était-il ? Gilbert Beilschmidt, bien évidemment. Et comme tous s'en doutent, un jeune homme qui tient plus du petit merdeux sournois que du véritable génie stratégique. Et ce soir là, il ne se déplaçait pas dans Poudlard pour le simple plaisir de ne pas respecter le couvre-feu. Oh non.. Il se rendait d'un pas rapide à la Salle de Bain des Préfets, des arrières-pensées plein la tête. Il était sensé y retrouver son petit-ami... Je ne vous fais pas un dessin.
Ces derniers jours avaient été longs, trop à son goût. L'ennuie, le stress surtout, et la sensation de malaise quasi-constante... Ça avait été difficile, et fatiguant. Aujourd'hui, l'allemand avait décidé de s’octroyé une pause, et de profiter du calme revenu pour passer plus de temps avec son petit-ami. Il avait passé une bonne partie de la journée à lui faire comprendre de quoi il avait envie, et c'était avec plaisir qu'il avait senti Antonio très réceptif à ses gestes, jusqu'au point où le brun était entré dans le petit jeu du Serpentard. Et autant vous le dire tout de suite, Gilbert avait -comme souvent, voir même toujours- lamentablement perdu. Utiliser le terme « cruel » pour parler de Antonio aurait été exagérer, mais il y était allé fort avec Gilbert, et ce dernier avait eu bien du mal à attendre jusqu'à minuit.. A vrai dire, s'il s'était écouté, il aurait déjà sauté sur son petit-ami depuis un moment déjà. Mais non, il avait tant bien que mal attendu la nuit, qui tombait bien tôt sur les Highlands écossaises à cette période de l'année, puis l'heure qu'ils avaient fixée pour leur petit rendez-vous nocturne. Le temps était à la fois passé bien trop lentement et trop vite aux yeux de l'allemand qui ne savait plus où donner de la tête... Mais le moment était enfin arrivé, et c'est à minuit pile qu'il arriva devant la pièce. Il pris une grande inspiration, ignora le léger stress qu'il ressentait alors, interprétant ça comme de l'impatience, et prononça le mot de passe qui lui permettrait de rejoindre son petit ami...
La première chose qui le frappa fut la chaleur, presque étouffante de la pièce. Habitué à la froideur du sous-sol, ou bien tout simplement du reste du château, il fallut plusieurs secondes à Gilbert pour qu'il s'adapte à la température environnante, avant que finalement il ne se décide à pénétrer pour de bon dans la salle. Ce qu'il vit ne fit qu'attiser encore plus son désir…
Antonio était déjà présent et avait vraisemblablement préparé la salle.. A vrai dire, il ne manquait qu'eux-deux pour parfaire le tableau. Enfin, en réalité que lui. Son amant était dans l'eau, et Gilbert n'avait pas envie de le faire attendre plus longtemps...
L'allemand se mordit la lèvre inférieure, et entreprit de retirer son écharpe, ainsi que sa veste, ses chaussures et ses chaussettes.
— Ich bin da mein Liebe !
L'autre l'avait probablement déjà remarqué, mais Gil le faisait plutôt par principe. Et aussi parce qu'il savait qu'ils ne parleraient pas beaucoup avant un moment... Un petit sourire apparut sur ses lèvres alors qu'il s'avançait lentement, faisant attention à ne pas glisser sur le sol humide. Il manqua bien de tomber à une ou deux reprises, mais il ne s'en préoccupa pas vraiment. Son but était bien évidemment ailleurs, tout comme son esprit. Loin de la réalité, et qui ne tendait qu'à s'éloigner encore, toujours plus loin, à des kilomètres de là où se trouverait son corps... Du moins, il l'espérait.
— J'espère que je ne t'ai pas trop fait attendre~
Sa voix sonnait différemment qu'à l'accoutumée. Plus grave, mielleuse, laissant légèrement ressortir son accent. Cela pouvait paraître étrange, mais pas forcément désagréable à l'oreille.
Il entreprit de finir de se déshabiller lentement. D'abord son pull qu'il passa au-dessus de sa tête avant de le jeter un peu plus loin sans ses soucier de là où il atterrirait, puis sa chemise qui suivit le même chemin que son pull après ci avoir été consciencieusement déboutonnée.
Gilbert mourrait de chaud. Chaque partie de son corps le brûlait, il avait l'impression que chaque centimètre de sa peau était en feu, et c'est bien pour cela que son pantalon et son caleçon furent rapidement envoyés aux côtés du reste de ses vêtements.
L'allemand n'attendit pas plus, et entra dans l'eau. La sensation de l'eau chaude contre sa peau le fit frissonner, au point où il en retint bien difficilement un gémissement.
Qu'est-ce que l'excitation avait bien pu faire de lui… ? Qu'est-ce que Antonio lui-même lui avait fait ?
« Mais qu'est-ce que j'en ai à foutre ? »
Ce fut l'unique pensée cohérente qu'il put obtenir alors que dans son esprit fusait tout un tas de questions. Ce n'était pas le moment. Pas alors qu'il s'approchait lentement de son amant, pas alors qu'il se penchait vers lui pour l'embrasser avec passion…
Pas alors qu'il s'apprêtait à se laisser prendre par la luxure…
Sujet: Re: R-18 [Février 1990] Take a risk - feat Gilbert Beilschmidt Mer 15 Avr - 18:36
Cette chaleur ambiante à laquelle il s'était habitué, la brume qui humidifiait sa peau hors de l'eau, la sensation des jets d'eau qui lui massaient avec force le dos. Tout ça le faisait se sentir si bien qu'il ne pensait, dès alors, plus à rien. Rien que du bien-être.
Tout était si calme et il commençait à se demander si Gilbert ne lui avait pas poser un lapin. Non impossible, les yeux du blond de lui avaient pas menti, c'était bien de l'impatience qu'il avait lu dans son regard et jamais il n'aurait pu oublier un tel rendez-vous. Il provoqua une petite vaguelette de la force de sa main pour mouiller son torse de l'eau chaude du bain.
Un grincement de porte derrière lui le fit sourire au coin et un peu plus encore quand il entendit cette voix si familière s'adresser à lui en de si douces paroles.
-Ich bin da mein Liebe !
Il l'entendit s'approcher de lui à pas langoureux mais n'ouvrit pas les yeux pour autant. Il voulait lui-même se faire se faire languir. Languir de ce corps qu'il avait désiré du regard pendant une journée entière, de ce corps avec lequel il ne voulait faire qu'un. Chaque seconde lui paraissait comme une éternité et l'excitation pulsait avec insistance dans ses veines. Il ne savait pas même plus faire la différence sur la nature de ses sensations. Stress et désir se mélangeaient et Tonio ne savait même plus si il aimait ça ou pas. Mais il s'en fichait pas mal. Il ne réfléchissait même plus, pour tout dire. Ses pulsions étaient maîtres de ses gestes, son esprit ailleurs, certainement loin de là alors que son corps ne se consacrait uniquement qu'à celui de son partenaire.
Ses paupières vibraient, manquant de s'ouvrir en le sentant entrer dans l'eau.
Son excitation était à son apogée.
Il le sentit s'approcher encore et encore, bien de trop lentement à son goût alors qu'il ne faisait que se répéter pour lui-même, espérant par n'importe quel dieu que le blond puisse les entendre :
« Rapproche-toi un peu plus encore, je n'en peux plus, dépêche-toi, Gil, plus vite, plus près,... »
Perdu dans ses plaintes, il réagit cependant au quart de tour en sentant des lèvres se poser sur les siennes. Il se laissait d'abord mener à cette danse, le laissant profiter de ses dernières secondes avant de reprendre bien vite le dessus, répondant avec tout autant de passion. C'est en ce baiser fougueux que ses mains se mirent à parcourir le corps tout entier du blond. Il passa par ses larges épaules pour les faire rouler sous ses paumes de main puis descendit jusqu'entre ses omoplates, faisaient s'y serpenter ses deux index à la suite en suivant la courbe de sa colonne vertébrale pour atteindre le bas de son dos. Il fit cependant dériver le trajet de ses mains pour l'attraper par les reins et les lui masser.
A bout de souffle de ce baiser passionné, il recula son visage et ouvrit enfin ses yeux pour détailler ce corps qu'il désirait tant. Il commençait par le bas, jusqu'à remonter jusqu'au torse sur lequel il déposa quelques baisers. Il glissa ensuite son visage dans son cou pour y glisser un suçon bien visible et bien rouge dans la parte la plus haute de son cou. Comme un animal, il avait besoin de marquer son territoire. Il dévorait tel un fauve de ce dernier avec son regard vert, marquant une courte pause à le regarder comme ça.
A la force de ses mains, il invita le bassin de Gilbert à rencontrer le sien pour provoquer de délicieux frottements. Il laissa un long râle, à peine audible sortir de sa bouche entre ouverte. Il ne supportait plus d'attendre. Il n'attendait plus que l'approbation de son partenaire.
Sujet: Re: R-18 [Février 1990] Take a risk - feat Gilbert Beilschmidt Mer 22 Avr - 10:52
Take a Risk ft Antonio F. Carriedo
Les caresses, les baisers, le suçon, tout ce que Antonio lui avait déjà fait avaient déjà laissé leurs traces sur sa peau. Gilbert était encore capable de les sentir, comme si son amant était encore entrain de le toucher. Il ressentait comme de délicieuses brûlures qui le mordaient sans le moindre remord. L'allemand perdait peu à peu pied et son contact avec la réalité s'amenuisait un peu plus à chaque seconde qui passait, se laissant aller à ses désirs et au plaisir qu'il ressentait. Gilbert s'était assis à califourchon sur les genoux du brun, et il passait à présent ses bras atour de son cou, venant se coller tout contre lui, cherchant à partager un maximum de contact avec Antonio, et gémissant au creux de son oreille à chaque fois que leurs hanches venaient se rencontrer. Mais malgré le fait que ce tableau semblait en tout point parfait, quelque chose n'allait pas. Une chose qui le frustrait encore plus que son envie inassouvie, ou encore le fait que Antonio n'était pas déjà entrain de le prendre avec passion. Ce n'était autre que son inactivité dans un moment pareil. Oh qu'on ne se trompe pas ! Gilbert adorait lorsque toute l'attention de son petit-ami était exclusivement portée sur lui... Mais il appréciait également lui faire ressentir sa part de bien-être et de plaisir... Alors pour lui, les choses allaient trop vite... Comme elles allaient trop lentement. Le blond en voulait tellement plus, mais pas comme ça. Il en voulait tellement plus, mais en même temps il voulait jouer avec les nerfs de son amant, évidemment. Alors Gilbert se détacha de lui avec lenteur. Un sourire espiègle était accroché à ses lèvres.. Et normalement Antonio devait assez bien le connaître pour savoir que cela ne présageait rien de bon.
— Schatzi... Tu vas un peu trop vite à mon goût...~
Il ricana et revint se coller contre son amant, repassant ses bras autour de son cou. Il embrassa ses lèvres à plusieurs reprises, avant d'aller déposer des baisers ailleurs, d'abord sur son menton, puis sa mâchoire. Ses lèvres remontèrent ensuite vers sa joues et enfin vers son oreille, dont il mordilla le lobe. Puis il reprit, sa voix sonnant comme un doux murmure :
— J'ai envie de m'amuser un peu... Pas toi~?
Il rit légèrement et l'embrassa langoureusement, bien décidé à mener la danse cette fois-ci. Il le fit durer longuement, profitant de l'étreinte pour laisser se balader ses doigts sur la peau caramel, les glissant sur ses épaules et son torses, jouant quelques secondes avec ses tétons, puis ses mains vinrent se poser sur ses hanches. Il rompit le baiser et sourit à Antonio, et sans prendre le temps de reprendre son souffle, il se laissa glisser le long du corps de son amant, laissant un suçon bien visible sur la base de son cou. Il le regarda quelques secondes, satisfait, avant de recommencer doucement sa descente, laissant de temps en temps quelques marques de temps à autres… Jusqu'à-ce que ses lèvres en viennent à toucher l'eau du bain, un peu au-dessus du nombril de l'espagnol. Il fit la moue plusieurs secondes, avant de se relever, s'écartant un peu de Antonio. Ses mains cela dit, reprirent leur course jusqu'à l'érection de Antonio, qu'il ne fit qu'effleurer du bout des doigts tout en parlant...
— Dommage, l'apnée c'est pas mon truc, mein Liebe…
Il ricana en le regardant, s'éloignant un peu, profitant de la taille de la baignoire de la salle pour nager sur le dos, regardant son amant en souriant. Qui a dit qu'il avait perdu à ce petit jeu là, déjà ?
— Alors ? Tu viens me chercher~ ? Je veux te sentir en moi… Maintenant… Por favor…~
Sujet: Re: R-18 [Février 1990] Take a risk - feat Gilbert Beilschmidt Ven 2 Oct - 9:55
Antonio ne comprenait pas comment Gilbert faisait pour lui faire autant d'effet. Bien sûr il l'aimait de tout son corps et l'allemand était particulièrement beau et attirant mais....il y avait autre chose. Il avait cette petite pointe de malice dans son regard, sa voix qui apportait comme du piment dans leur relation. Cette chose qui arrivait à exciter le brun à la moindre hésitation...
Oh bien sûr il fut vite sorti de ses pensées quand son amant s'écarta de lui pour se mettre à nager sur le dos. Il l'avait à peine écouter depuis le début, ses paroles servant de chants incompréhensibles mais envoûtants. Pas qu'il ne comprenne pas ce qu'il avait pu lui dire mais il n'avait pas écouté tout simplement. Trop dans l'excitation de ce moment, plongé dans ses plus profonds désirs. Et c'est seulement quand Gilbert s'était délecté de sa tâche après l'avoir pourtant caresser si intimement qu'il comprit de quoi il s'agissait.
Son insolence. Gilbert n'était qu'un petit insolent qui se fixait ses propres règles. Un sale gosse.
Et Antonio adorait ça. Ça le fascinait.
Déjà il s'était vite promis de ne plus proposer à son petit-ami de faire l'amour dans la salle de bain des préfets. Ça lui laissait trop d'espace pour le faire languir, se jouer de lui, trop de possibilités pour tourner autour du pot alors que son sexe chaud n'attendait que lui. Il lâcha un long grognement, peu content...
"Alors ? Tu viens me chercher~ ? Je veux te sentir en moi… Maintenant… Por favor…~"
Il n'allait pas falloir lui répéter deux fois. Comme une bête affamée sautant sur sa proie, il rattrapa Gilbert et le plaqua, dos contre les murs de la piscine. Ses deux mains placées de manière à coincer le blond se crispaient sur les rebords de la piscine. Son regard vert était brûlant. De désir et d'envie. Et il le dévorait du regard. Il allait lui montrer qu'ici, même l'insolent petit Gil n'était rien contre lui. Il avait envie de le posséder, le contrôler et l'avoir rien que pour lui.
Parce que tu es moi, tu m'appartiens ce soir.
Ne pouvant plus se retenir, il se fond sur lui pour le prendre en un baiser passionné, l'empêchant presque de respirer ou de reprendre son souffle. Alors qu'il était désormais assuré que son amant ne pourrait plus s'échapper, il fait glisser sa main sous ses fesses et introduit un doigt en lui sans concession. Il tâta prudemment jusqu'à trouver son point sensible et lui mettre un deuxième doigt...
Il n'avait plus envie d'attendre. Son excitation était à son apogée.
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