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« Bien que divisée, elle est une »... et le fruit de deux mondes. || Ayunda G.

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MessageSujet: « Bien que divisée, elle est une »... et le fruit de deux mondes. || Ayunda G. « Bien que divisée, elle est une »... et le fruit de deux mondes. || Ayunda G. Icon_minitimeJeu 30 Avr - 12:28

GUNAWAN Ayunda
Indonésie
Nom : Gunawan.
Prénom : Ayunda.
Date de naissance : 17/08.
Lieu de naissance : Indonésie, Jakarta.
Âge : 17 ans.
Année scolaire : 7ème année.
Maison : Poufsouffle.
Animal de compagnie : Hitam, un chat noir de gouttière, récupéré dans son pays.
Ascendance : Sang-mêlée, d'une sorcière des Koeswoyo également Sang-mêlée, et d'un père moldu.
Fratrie : Fille unique; [Papouasie-Nouvelle-Guinée, son/sa cousin(e); Majapahit, sa mère]
Motivation : après avoir longtemps lorgné dessus, la jeune fille est devenu Poursuiveuse dans l'équipe de Quidditch peu après le commencement de sa cinquième année.
Don : Magie émotive; en cas de sauts d'humeur, les cheveux d'Ayunda bougent, ou son environnement réagit (feuilles volantes, verres brisés...).

Baguette : Bois de houx / Ventricule de dragon / 26 centimètres / Légèrement souple.
Patronus : Un rhinocéros de Java, preuve de son impétuosité.
Epouvantard : Son oncle moldu la menaçant de la brutaliser.
Reflet dans le miroir du Riséd : Sa mère disparue avec son père bien heureux à côté.
Odeur de l'Amortentia : L'odeur des spécialités asiatiques, du frangipanier et de la mer.
Votre personnage peut-il voir les Sombrals : Oui, depuis l'accident du Basilic dans la Grande Salle...
Matière préférée : Métamorphose.
Matière détestée : Défenses contre les Forces du Mal.
Options : Études des Runes ; Arts et musique magiques.
Optimiste
Frileuse
Énergique
Méfiante
Ouverte
Complexée
Douée aux jeux
Sensible
Franche
Manque de tact
Ambitieuse
Superstitieuse
Caractère :
« The best meetings are just like fortunes in life :
they're precious, and they don't appears often.
 
»

Un grand esprit dans un petit corps. Ayunda correspond à l'image de la forte demoiselle. Fidèle à ses convictions et partante pour prouver sa valeur. La jeune indonésienne, aux yeux de tous, est à la fois une épatante et une sage adolescente. Elle dit bien souvent ce qu'elle pense pour redresser la balance de la justice, ou pour ramener au malaise son état de calme et de confort. C'est une personne aussi soigneuse pour elle-même que pour son entourage : timide par moments, peut-être, mais toujours ouverte à d'autres. Les élèves qui ne la connaissent pas auront l'occasion de voir en elle cette Poufsouffle volontaire, même au plus inconnu du bataillon. Rien ne sera demandé en retour, si ce n'est un « merci ». Sa réputation générale se résume à une discrète volonté à s'entendre avec à peu près tout le monde; non pas vraiment pour être amis, mais pour installer ce confort de chez-soi au sein de l'école. Après tout, comme pour beaucoup, Poudlard est une seconde maison. Et Ayunda fait également partie de ces gens-là, qui ont besoin de se sentir à leur place.

« Our voices is a song that tells a story :
and I never want to know the end.
 
»

L'Indonésienne sait se faire des amis, et les conserver. Si l'école est un chez-elle, certains sont comme une autre famille. Chers à son cœur, et importants pour son avenir. Elle n'a pas cette notion ou cette persuasion que, si on se connaît à l'école, on ne se verra plus ensuite. Ayunda a le cœur tendre, comme parfois dur. Un faux pas mène aussi bien à la colère qu'à la haine. Pourtant d'un naturel amical, elle ne pardonne pas facilement (ou plutôt, elle pardonne sans oublier les fautes). Personne ne peut la convaincre du contraire de ses idées, pas même le plus proche de son entourage. Pour elle, existe le concept de « clan », en particulier avec les asiatiques. Non pas qu'elle n'apprécie pas les autres continents, mais ils sont les premiers à l'avoir ouvert au nouveau monde que fut l'Écosse, pour elle. Ayunda ne refuse donc jamais le dialogue, et a même parfois une tendance à l'engager. Une première impression, cependant, ne signifie pas de bien ou mal faire. Tant que la sincérité est là, l'Indonésienne saura que vous êtes bon, et le malaise sera effacé. Attention tout de même à ne pas regarder de travers ses proches ou sa propre personne : une réaction raciste est si vite arrivée, elle se méfiera alors de votre propre caractère... Gardez-vous également de lui faire la moindre remarque sur un quelconque besoin d'aide exagéré, ou qu'elle ne soit pas débrouillarde : Ayunda est débrouillarde, et ne supportera clairement pas d'entendre un prétexte comme quoi elle ne l'est pas. Elle semble particulièrement à cheval sur son indépendance.

« I pray to the sky, and the stars, and the Gods...
that they can hear me wishing more, and more, and more...
 
»

Ayunda est très attachée aux choses, et en particulier à ses habitudes. Musulmane, elle ne fera certes pas l'éloge des Dieux, mais priera toujours à la vue d'une problématique, d'un souhait cher à changer une situation qui a mal tourné, ou à l'approche d'un examen – pourquoi pas, après tout. Bien sûr, il va de soi qu'elle attend de vous le respect pour sa croyance. Elle ne relâche cependant pas tout ses espoirs sur les Tout-Puissants : l'Indonésienne donne bien souvent de sa personne pour atteindre ses objectifs, plutôt que d'attendre qu'ils viennent seuls (ou de la part des autres). C'est d'ailleurs un point sur lequel l'asiatique est bien susceptible : sa capacité d'indépendance. Inutile de vouloir trop se proposer en cas de coups de main ou de lui rappeler qu'elle « ne peut pas le faire ». Ayunda n'aime vraiment pas qu'on la diminue et range dans une catégorie telle que « trop jeune », « trop petite » ou encore « pas assez ». Elle sait gérer des choses, et sans qu'elle n'aime particulièrement les montrer, préfère les mettre en avant afin de prouver ce qu'elle vaut. De même pour sa manière intérieure de fonctionner, elle se persuadera avec force qu'elle a une mentalité et des pensées solides. Même effrayée, elle n'admettra pas qu'une petite fille en elle l'empêche éventuellement d'agir... sauf face à son Épouvantard, évidemment. Gare à ne pas rester trop près en cas d'excès de colère, car la Magie émotive enfouie au fond de l'Indonésienne peut accidentellement faire exploser quelques verres, ou envoyer valser des livres.

« I see colors into your eyes, the same as the kiles.
Do you think you can fly as well, then ?
 
»

Dans ses passe-temps, la jeune fille a des activités assez variées, notamment la fabrication de cerf-volants. Depuis ses dix ans, l'Indonésienne est devenu particulièrement habile de ses mains lorsqu'il s'agit d'en faire. Bien que les premiers furent désastreux et impossibles à faire voler, ceux qu'elle produit aujourd'hui sont de meilleure qualité (mais jamais tous parfaits). De même pour les jeux de société, Ayunda se révèle très bonne joueuse, en plus d'un excellent adversaire. Bonne perdante, la défaite la fait autant sourire que la victoire. Une petite partie contre elle s'avère être un challenge, mais jamais une perte de temps. Dans un autre côté tout aussi artistique, l'asiatique se passionne pour le théâtre – plutôt traditionnel, mais tout est bon à prendre. Ayunda éprouve une forte affection pour les bestioles que les autres, d'ordinaire, rejettent. Telles que les araignées (pour ne pas dire mygales et tarentules) ou les reptiles de tout genre. Caméléon, serpents, iguane, lézards, tout y passe... Et également un étrange attachement pour les chats : ils ne sont pas juste des animaux qu'elle apprécie énormément, mais également une figure sacrée, qu'il ne faut pas aller embêter. Avec son côté superstitieux, elle respecte grandement les félins. Et c'est d'ailleurs cette superstition qui la rendra parfois frileuse face à la magie... C'est pourquoi l'Indonésienne fait très attention à distinguer magie noire et blanche. Poudlard, aussi grande et mystérieuse peut-elle être, est à la fois une école fantastique et un repaire de croyances risquées, pour elle.
Physique :
''Small – Tanned – Normal'

Parmi les autres asiatiques de l'école, Ayunda n'est pas reconnaissable tout de suite. Il faut dire qu'elle a une silhouette assez commune. Rien de très distinctif ne ressort de son allure, et puis elle n'est pas spécialement connu entre les rangs d'élèves. C'est une Poufsouffle assez banale comme d'autres. Elle n'a pas terminé sa croissance, et donc de grandir; c'est pourquoi elle ne mesure qu'un mètre 57, taille qui lui donne ce petit complexe d'infériorité. Elle n'est pas bien grosse non plus, et il en est de même pour son poids. Quelque chose autour des 48 kg. Elle a certes un peu de muscles, mais reste majoritairement mince (et petite). De même pour sa poitrine, Ayunda n'est pas particulièrement gâtée... mais n'est pas plate non plus. Elle fait partie de ces jeunes filles qui, d'apparence, peuvent sembler fragiles... alors qu'elle ne l'est pas vraiment. L'Indonésienne a de l'énergie à revendre, et ça se ressent bien dans sa tendance à aimer le sport. Sa peau est mate, habituée au soleil et aux fortes chaleurs. De loin comme de près, Ayunda a tout d'une sage demoiselle. Pas de gestes parasites, ni de détails affolants sur sa gestuelle... Quoique...

''Black hair – Dark eyes – Magical''

Si le visage d'Ayunda n'a rien qui ressorte de l'ordinaire, ses cheveux en revanche, ont une petite particularité... Ces derniers, d'apparence ordinaire avec leur petite longueur qui dépasse les épaules et leur noire couleur, sont en effet dotés de ce que les professeurs ont désigné comme une « magie émotive ». Dés le milieu de sa troisième année, la magie d'Ayunda a connu une croissance assez surprenante, qui donne une volonté à part à sa chevelure. « Canalisée », cette magie donne à  cette dernière des réflexes étranges, comme onduler en cas d'humeur trop titillée – telles que la colère, la joie ou la gêne – ou s'agiter si vraiment elle a besoin d'extérioriser. Afin de limiter les dégâts, Ayunda les garde donc attachés en queue de cheval haute. Les effets sont donc réduits, et plus inoffensifs. Attention, cependant, si jamais ils sont laissés à l'air libre. Ils ne bougeront jamais s'ils sont trempés, si elle dort ou si effrayée. Il n'est pas rare de trouver un ruban dans ses cheveux – et lors d'occasions festives, une ou deux fleurs. Le visage d'Ayunda est plutôt petit et légèrement rond. Ses yeux en amandes sont dotés d'iris bruns plutôt claires, et certaines de ses moues lui donnent encore parfois un air enfantin. Il va de soi qu'il vaut mieux se taire... L'Indonésienne va vers plus de maturité, après tout.

''Traditionnal – Bright Colors – Comfortable''

Le style vestimentaire d'Ayunda reste assez sobre, par moments. Si en semaine, elle porte l'uniforme avec toutes les conditions adéquates (et des collants opaques qui tiennent chaud durant les saisons froides), elle s'habille avec des vêtements généralement sobres durant les week-ends, jours de repos et vacances. Elle sort certes le paquet en tenue traditionnelle en cas de bals, de fête ou d'événement à Poudlard, mais à part ça, le reste demeure assez modeste. Rien de très extravagant, si ce n'est bien souvent des petits chemisiers ou des hauts de kimono aux couleurs clairs et même pâles, avec une petite ceinture en tissu. Plutôt que les pantalons et jeans, elle préfère largement les jupes (longues, surtout) et shorts. Les robes ne sont qu'occasionnelles, comme au bord de mer et donc, en général, lors des vacances (qu'elles soient organisées par l'école ou elle-même). Ayunda ne met pas de talons – même si elle n'apprécie pas sa taille – et, bien qu'ouvertes, affectionne les chaussures plates. Le style de l'Indonésienne est donc majoritairement féminin, sans pour autant affirmer cette même féminité à l'extrême. Toute l'année, sauf en cas de fête, Ayunda ne met pas de maquillage. Elle porte également peu de bijoux, mais conserve au quotidien un grelot rempli de petites billes – provoquant alors un son proche du tintement – au bout d'un long collier sans autre perle décorative. Il s'agit d'un souvenir de sa mère disparue, qui est censé lui assurer une bonne santé. Pourtant, ça ne la protège pas des risques de maladie durant les températures hivernales, qu'Ayunda supporte mal. Elle préfère la chaleur, transpire peu, et s'y sent beaucoup plus à l'aise... au moins pour mettre des robes.
Histoire :
« Tu appartiens aux deux... C'est de là que tu viens. »
- sa mère, à une époque où ses souvenirs étaient encore flous.

Aucune préférence pour l'un des deux mondes. Elle n'abandonnait pas celui des moldus, et ne chouchoutait pas celui des sorciers. Fascinée par la magie. Frileuse sur certains points de cette dernière. Ce qu'elle cherchait, au fond, c'était trouver le juste milieu. Peu importe quel Dieu allait l'aider, du moment qu'elle réconciliait ses deux origines... C'était un peu le fruit de l'union parfaite, quelque part.


-------- 1975 à 1983 --------
wrapped in a sunny cocoon


Comme peut-être pour beaucoup d'autres Sang-mêlés, Ayunda vécut une vie plus que normale durant ses premières jeunes années. L'histoire de sa naissance, c'était d'abord celle de l'union de ses parents. Sa mère, sorcière elle-même Sang-mêlée, avait pu trouver l'homme qui accepta ses origines sans penser au fait qu'éventuellement, la superstition était plus forte que l'amour. Certes, la famille de Wayan Gunawan était aussi unie ensemble que contre les entités maléfiques (à savoir, tout ce qui touchait à la magie noire et autres croyances qui portaient malheur), mais quelle importance cela pouvait-il avoir quand il était amoureux ? Il épousa une sorcière même en sachant cela, avec le secret bien gardé de ses pouvoirs. Lui seul savait ce qu'il en retournait, sans oublier les beaux-parents qui vivaient sur l'île de Bali. Mais eux, ils étaient bien, dans la grande capitale indonésienne. Jakarta semblait parfaite pour le fondement de leur petite famille. Et qui disait « famille » disait évidemment « enfant sorcier ».

Ayunda, leur unique enfant, vit alors le jour un 17 août 1975. Sous une chaleur quotidiennement étouffante et humide. Un ciel sans nuages et un été gâté par les températures. Elle allait se faire rapidement à ce mode de vie, c'était certain. Celui qui allait être surpris au fil des années, c'était Wayan. Il savait qu'un jour ou l'autre, sa petite fille chérie allait manifester des dons... étranges. Quand, comment, par quels moyens et avec quels risques ? Il était tout aussi inquiet pour son enfant que pour ce secret. Sa femme fut confiante, puisque de toutes évidences, allait servir de guide le jour où Ayunda devra faire ses premiers pas. Bien qu'à l'âge où elle apprenait à marcher, parler, jouer et interagir avec son entourage, tout se passait bien avec la plus grande des normalités, Wayan eut une appréhension lorsqu'elle partit dans une école moldu. Évidemment, pas question de vivre du côté sorcier de la capitale. Mieux valait se faire au monde dépourvu de magie. Rien ne se passa. Ayunda rentrait toujours avec le sourire, comblée comme une petite fille normale. Serait-elle donc Cracmol... ?

Ses pouvoirs ne s'étaient toujours pas montré, et à la place, la fillette se trouva des occupations ordinaires. Tels que les jeux de société, ou même la fabrication de cerf-volants, durant lesquelles elle se blessait souvent les doigts, tant elle était maladroite au départ. Peut-être était-ce mieux ainsi, après tout. Une enfant née avec du sang magique, mais qui n'est capable de réaliser aucun sortilège, c'était rare mais plausible. Quel serait le défaut de leur famille si Ayunda ne savait rien faire ? Ils vivraient comme des moldus de A à Z, tout simplement...


-------- 1984 à 1985 --------
then appears the little witch


Et en fait, non. Bien après ses neuf ans, la petite rendit accidentellement sa chambre désordonnée de façon archaïque. Elle s'était réveillée en pleurs, à la suite d'un cauchemar, en pleine nuit. Lorsque ses parents sont venus la rassurer, la chambre était sans dessus-dessous. Les livres étalés au sol, les tiroirs retirés et vidés, la chaise à l'envers, et d'une façon inexpliquée, elle n'avait pas sentit les draps dans lesquels elle dormait se retourner. Les enfants Sang-mêlés avaient tendance à avoir un léger retard sur l'éveil de leurs pouvoirs. Aussi, ce fut l'unique fois où ils se montrèrent de manière aussi brusque. Aussi bien sorcière que moldu, pas même ses humeurs ne purent ramener une once de magie une fois à la maison, ou à l'extérieur. En tout cas, une chose était sûre : Ayunda avait bien des pouvoirs, et saura un jour user comme bon lui semble de la magie.

Comme jamais il ne réapparurent, et qu'elle non plus n'était pas capable de les invoquer, la petite Indonésienne vécut encore presque comme une enfant ordinaire. Sa mère lui parlait quelques fois du monde duquel elle tirait ses origines. Des monstres. Des balais volants. Des grands sorciers qui avaient bâtis de grandes choses... Ayunda n'en retenu que des petites histoires, qu'elle voyait, de son point de vue encore immature, comme des contes de fées. Elle voyait encore le monde sorcier comme un lieu de fantaisies. Bien difficile de croire à autant de crédibilité si l'on est né et a toujours vécu au milieu de tant de normalité. Mais elle était fascinée. Elle voulait connaître ce monde par elle-même. Aller dans cette école – mais laquelle ? - qui allait tout lui apprendre. Au pire, sa mère le ferait très bien, non ? Elle avait à sa disposition un guide, un repaire, quelqu'un en qui elle pouvait avoir totalement confiance.

Donc, même si elle ne faisait pas de magie, elle avait son pilier. Sa mère lui apprenait à s'apprécier, à ne pas maltraiter ses origines magiques lorsque confrontée au reste de son si ordinaire quotidien. Et le reste de la famille ? Elle ne rencontra jamais ses grand-parents maternels, qui vivaient bien trop loin, et sa famille moldu resta bien évidemment dans l'ignorance. Ça ne les rendait pas méchants pour autant : elle s'entendait même très bien avec eux. Aussi bien avec ceux-là, qu'avec sa cousine qui vivait à l'autre bout du monde – pour ne pas dire, à plus de l'extrémité de l'Indonésie. Sa cousine qui vivait en Papouasie-Nouvelle-Guinée, elle aussi avait semble-t-il hérité de pouvoirs qu'elle ne pouvait encore maîtriser. Elles se voyaient assez rarement, mais qu'est ce qu'elles s'entendaient bien ! Heureusement que les Gunawan, bien moldus qu'ils étaient mais superstitieux, étaient le pont qui leur permettait de se connaître. Seulement, elles durent cesser de s'échanger des nouvelles, par la cruelle force des choses...


-------- 1986 à 1987 --------
broken secrets, broken family


Il n'y avait absolument aucune obligation à tout leur dire... mais sa mère, sincère et bien enracinée dans la famille comme elle était, trouva tout de même la force. Quelques mois après le dixième anniversaire de sa fille, elle révéla à sa belle-famille ses origines. Hélas, comme le craignait Wayan, rien ne se passa comme ils l'eurent tant espéré. Grand-parents, oncles et tantes, cousins et cousines, tous se révoltèrent à l'idée qu'un des leurs avait épousé une sorcière. Un monstre. Les sorcières attiraient le mauvais œil, il fallait les chasser. Elles n'étaient que porteuses de malheur et souffleuses de malédictions. Ils crièrent à l'infamie, révoltés, les plus haut perchés dans leurs idées persuadés que Wayan lui-même était ensorcelé. Alors on la chassa. On chassa la mère d'Ayunda, et elle aussi manqua d'être mise à la porte. Fort heureusement pour elle, Wayan, qui jura qu'elle était au moins de sa chair et de son sang, la garda près de lui à tel point que, si tel il le désirait, alors le reste de la famille le laisserait faire. Ayunda échappa donc aux représailles des moldus, mais en échange, fut quasiment détestée et méprisée par les Gunawan. Quant à sa mère... il n'y avait plus aucune trace d'elle.

Plus de nouvelles. Pas de lettres, pas le moindre message. Pas de signes. Rien. La sorcière de la maison s'était volatilisé. Et on ne savait pas non plus si les grand-parents de Bali étaient au courant de quoi que ce soit. Personne du coin n'avait la moindre idée d'où elle pouvait être. Et une sorcière, qui sait jusqu'où ça pouvait aller... Avait-elle tout simplement fui ?

Comptait-elle seulement revenir ? Quand ?

Il ne lui était rien arrivé, n'est-ce pas... ?

Ayunda reprit une vie plus ou moins normale... avec pour seule compagnie son père, dévasté par cette disparition. Il se sentait inutile, alors qu'il avait protégé sa fille du même sort que sa femme (son ex-femme ?). Elle, elle ne revenait pas. Elle n'allait peut-être pas revenir. Tout est arrivé si brusquement que ce n'était même pas certain, qu'elle puisse revenir. C'était des adieux ? C'est ce qu'elle aurait dû lui dire ? Mais comment, alors qu'elle n'avait que dix ans ?

En tout cas, elle ne manqua absolument pas à son ancienne belle-famille. Bien qu'Ayunda n'était plus vraiment la bienvenue chez eux, jamais rien de grave n'arriva. On ne voulait même pas la toucher, tant ils étaient dégoûtés par ce fruit d'union « infâme » qu'elle était dorénavant à leurs yeux. Il y avait cependant quelqu'un qui la traitait un peu plus mal que les autres. Un oncle, qui considérait la sorcellerie comme la peste, prenait de haut la jeune enfant et s'amusait régulièrement à la terroriser. Pourtant, personne d'autre ne lui faisait ça, mais lui, ça le faisait tellement rire ! Il était méchant, si bien qu'il représentait un équivalent du Croque-Mitaine pour la pauvre petite Ayunda. Sans qu'elle ne le sache, le visage et la figure du grand homme effrayant donna forme à son Épouvantard. Celui qui lui voulait « tant de mal », comme il le laissait entendre avec toutes ses menaces...

À la maison, l'ambiance devenait lourde et triste. On se faisait mal à l'absence de madame Gunawan (qui ne faisait déjà peut-être plus partie de la famille). Elle n'avait plus que son père qui la réconfortait le soir, et la colonie d'araignées qu'elle élevait dans le fond de son placard – après qu'une mère y ait pondu au milieu de sa toile. Hormis les photos, le seul souvenir qu'il restait de sa mère disparue fut ce grelot porte-bonheur qu'elle lui avait offert, symbole de bonne santé pour le bébé qu'une femme enceinte porte. C'était son trésor. Le symbole de leur attachement réciproque. Elle avait besoin d'un déclic, autrement elle n'avancera jamais. Mais celui-ci ne vint pas...


-------- 1988 à 1990 --------
trustworthy, loyal, kind and just


En fait, si. Il vint.

Ayunda reçut une lettre le jour de ses 11 ans. Lorsque sa mère lui avait parlé d'une probable école de magie dans laquelle elle irait étudier ses pouvoirs, elle pensait qu'elle n'en aurait pas besoin, tant qu'elle avait son guide à ses côtés. Or, maintenant qu'il n'était plus là, l'hésitation fut lourde. Cette lettre lui promettait une place toute faite à Poudlard, une école de magie, certes... mais en Écosse. Pourquoi si loin ? N'y avait-il pas des établissements plus proches, en Asie ? Si jeune, si frêle et encore fragile sans savoir ce qu'est devenu sa mère, elle trembla alors que les mots, écrits dans un anglais que son père dût traduire pour elle, lui affirmaient qu'elle y passerait l'année. Qu'elle serait nourrie et logée là-bas. Qu'elle allait donc laisser son père, ici. Seul. Lui, décousu de la magie depuis l'incident, voyait flou et ne savait quoi faire. Si seulement elle était encore là pour leur dire ! Qu'était-il censé faire, moldu qu'il était, alors que l'école était si loin ?

Dans l'incapacité totale de s'y rendre par ses propres moyens, on vint tout de même toquer à sa porte pour l'accompagner : c'était sa cousine de Papouasie, de retour, qui avait également reçut la même lettre pour entrer à Poudlard. Ce fut un premier soulagement pour l'Indonésienne, qui jusque-là, était complètement perdue. Ensemble, avec un des parents papouasiens, elles se rendirent donc au Chemin de Traverse de Londres, après qu'Ayunda ait laissé son père inquiet dans l'Indonésie moldu, qui fut troublé du chemin qu'elle prenait, tant il pouvait être comparé à celui de son ex-femme. À Londres, le changement fut brusque. Il lui fallait apprendre l'anglais, à savoir communiquer avec un autre peuple que celui d'où elle venait, sans se cacher derrière la jupe de quiconque. Comme animal de compagnie, elle emmena un chaton qu'elle avait trouvé abandonné dans les rues de Jakarta – monstruosité, alors que le chat était si sacré, dans son pays ! Hitam, qu'il s'appelait. Une petite boule noire et sournoise qui protégea sa maîtresse en guise de remerciements.

Le trajet jusqu'au château fut moins éprouvant qu'elle ne l'aurait cru, tant qu'elle avait sa cousine avec elle. Au moins, elle avait une tête qu'elle connaissait. C'était bien pour Ayunda, ça : ne pas avoir de repaires l'aurait totalement déstabilisé. La vue de l'école depuis la traversée en barque lui fit bondir le cœur, tant elle ne s'imaginait pas vivre un jour là-dedans. Et lorsqu'elle traversa la Grande Salle pleine à craquer d'élèves qui regardaient tout les petits nouveaux avec curiosité, elle se sentit fondre sur le sol. C'était sans compter ce Choixpeau, qui parla en murmurant lorsqu'il fut posé sur sa petite tête.

- De la fragilité. J'en vois, mais pas tellement... Je vois surtout beaucoup de convictions, des tonnes ! Et un certain manque de confiance en soi... Mais le reste ne cherche qu'à explorer pour exploser ensuite ! Hm, Gryffondor serait peut-être trop ambitieux, pour toi, alors disons... Poufsouffle !

Elle ne savait pas ce qu'étaient les Gryffondors, mais les Poufsouffle, eux, se levèrent en applaudissant. C'était la première fois qu'on voulait autant d'elle quelque part. Mais c'est peut-être bien parce qu'elle y avait réellement sa place ? Puisque ce chapeau magique le disait... Sa nouvelle vie à Poudlard commença, et pour la seconde fois dans celle-ci, elle put user de sa magie. Les débuts à l'école furent assez compliqués, et pas seulement à cause de ses capacités : elle eut un mal fou à se débrouiller à cause de l'anglais, qu'elle ne maîtrisait pas encore très bien. Heureusement, elle croisa la route de nombreuses personnes qui l'aidèrent à se mettre plus en confiance... Notamment ce garçon. Un grand blond qui portait souvent une écharpe. Un néerlandais, qui semblait dur au premier abord, mais protecteur dans le fond. Ayunda resta bien souvent caché derrière ses jambes. Il en fut de même suite à la rencontre avec Yao, ainsi que les frères de ce dernier. Toute une flopée d'élèves qu'elle rencontra bien assez vite, et qui formèrent ainsi une seconde famille dans son timide cœur.

Timidité qui disparut en cours de 3ème année. Ayunda, se jugeant suffisamment grande et débrouillarde, coupa un pont solide avec le néerlandais. Détachée de sa dépendance à toujours le suivre comme un caneton, leur relation en demeura tendue. Il en fut de même pour un autre garçon, un portugais vil qu'elle trouva sournois, et insupportable. Si elle s'était éloigné d'un papa-poule, elle avait trouvé sa Némésis. Ce fut également cette année-là que la Magie émotive de l'Indonésienne se manifesta : ses cheveux s'affolaient une fois détachés, et les objets bougeaient lorsqu'elle ne se contrôlait pas. Autant dire que sa prise d'indépendance fut un tournant incroyable, chez elle. Autant pour son entourage que pour sa propre personne.

Alors qu'elle se durcissait au fil du temps, l'ambiance à Jakarta se faisait plus douce. Son père fut convaincu du changement chez sa fille, mais en même temps, inquiet à cause de ce dernier. La magie transformait sa fille, et les mauvais souvenirs concernant la disparition de son ex-femme lui donnaient le vertige. Ayunda aussi, quelque part, avait peur. Son père et sa famille moldu n'aimaient certes pas la magie, mais elle n'était pas en reste non plus. Frileuse sur certains points, elle se demanda bien souvent si elle faisait bien d'être sorcière, et si elle n'allait pas connaître un jour le même destin que sa mère... Car après tout, elle aimait les deux mondes. Elle était le juste milieu. Elle recherchait une paix commune pour ces univers. Poudlard était sa maison, mais certainement pas la première.


-------- Janvier 1990 débute --------
twisted is her heart, so her origins are

« La place qui te convient, c'est à toi de la choisir. »
- un ancien professeur de Poudlard, à l'aube de ses 14 ans.
Pseudo : Asahi (Alex).
Âge : 21 poireaux.
Sexe : Eve.
Comment avez-vous connu le forum : Partenaire d'un ancien fo-
Commentaire : #couettes #CLIFFORD #laisse
Code du règlement : j'suis en ordre, m'sieur l'agent



Dernière édition par Ayunda Gunawan le Jeu 17 Aoû - 1:32, édité 28 fois
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MessageSujet: Re: « Bien que divisée, elle est une »... et le fruit de deux mondes. || Ayunda G. « Bien que divisée, elle est une »... et le fruit de deux mondes. || Ayunda G. Icon_minitimeJeu 30 Avr - 12:47

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MessageSujet: Re: « Bien que divisée, elle est une »... et le fruit de deux mondes. || Ayunda G. « Bien que divisée, elle est une »... et le fruit de deux mondes. || Ayunda G. Icon_minitimeJeu 30 Avr - 12:53

Madame à couettes !!! <3
C'est bon, je te valide du coup :) bon jeu darjeeling :3
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MessageSujet: Re: « Bien que divisée, elle est une »... et le fruit de deux mondes. || Ayunda G. « Bien que divisée, elle est une »... et le fruit de deux mondes. || Ayunda G. Icon_minitimeJeu 30 Avr - 13:12

Buehehe au plaisir ♥
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« Bien que divisée, elle est une »... et le fruit de deux mondes. || Ayunda G. AgileSmartHairstreakbutterfly-size_restricted

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MessageSujet: Re: « Bien que divisée, elle est une »... et le fruit de deux mondes. || Ayunda G. « Bien que divisée, elle est une »... et le fruit de deux mondes. || Ayunda G. Icon_minitimeJeu 30 Avr - 13:21

MA COUSINE CHERIIIIIIE <3 *super méga hug de la mort* Je suis tellement heureuse *^*
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MessageSujet: Re: « Bien que divisée, elle est une »... et le fruit de deux mondes. || Ayunda G. « Bien que divisée, elle est une »... et le fruit de deux mondes. || Ayunda G. Icon_minitimeVen 1 Mai - 8:07

"Je suis la nuit...je suis la vengeance...je suis...Couettes-woman!"

...Vraiment désolé à un moment j'ai pensé à Batman...

Sinon bienvenue à toi ~!
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MessageSujet: Re: « Bien que divisée, elle est une »... et le fruit de deux mondes. || Ayunda G. « Bien que divisée, elle est une »... et le fruit de deux mondes. || Ayunda G. Icon_minitime

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« Bien que divisée, elle est une »... et le fruit de deux mondes. || Ayunda G.

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