L'aîné de son petit cercle de seconde famille sorcière est celui qui creva définitivement la timidité endurcie d'Ayunda, durant les premières années. Très vite, elle trouva en lui le grand frère qu'elle n'a jamais eu. Il fut l'étape la plus importante pour s'entourer ensuite d'un autre clan asiatique, qui s'avéra aussi solide que sa complicité avec le chinois. Elle le voit comme le "petit" chef de la troupe, toujours là pour les aider en cas de besoin. Peut-être strict si jamais la situation l'exige, mais elle l'écoutera toujours avec l'idée en tête que Yao, de toutes évidences, a raison sur beaucoup de choses.

Les plus grands avaient,
à l'époque de la première année, fait toujours grande impression à Ayunda. Si petite et frêle au milieu des tout ces matures élèves, elle trouva en Wilhelm le jeune garçon parfait pour la prendre sous une aile protectrice et intuitive. Durant les premiers pas de l'indonésienne, cette dernière se cachait derrière son écharpe et l'avait peu à peu choisit comme le second père qui n'avait pas peur de la magie. Cependant, cette relation disparut du jour au lendemain, à sa troisième année, lorsque la demoiselle décréta qu'elle avait grandit. Luttant pour prouver à Wil' qu'elle n'était plus une petite fille, leurs liens aujourd'hui s'en retrouvent un peu tendus, sans pour autant être ternis par la haine; mais bien par un peu de rancoeur mal placée.

Leur relation a toujours été... houleuse.
D'abord, ça ne s'entendait plus sur le sujet de Wilhelm. Ensuite, les années passant, on ne sait plus trop comment, les rumeurs ont circulé comme quoi lui et elle formeraient un beau couple. Influencés par toutes ces bêtises, ils avaient tout de même essayé. Avant de se séparer. Plus jamais ils n'allaient écouter les autres, après ça... C'est donc son ex petit-ami. Et plus jamais elle ne tentera de bien s'entendre avec; ni même si ce n'était pour faire un effort. Au final, la raison de leur haine partagée devient de plus en plus floue. Mais au final, ce qui compte, c'est qu'ils se détestent.

Pour parler potins et autres sujets qui touchent à peu près ce qu'il y a de féminin, Shandara est la candidate parfaite. Proches comme jamais, elles aiment toutes les deux s'entraider et se confier leurs petits problèmes. Ayunda a toujours trouvé la laotienne adorable, bien que celle-ci essaye de s'affirmer plus ferme et autoritaire comme elle le prétend. Hélas pour elle, l'indonésienne la considérera toujours comme une amie précieuse, certes pas fragile, mais à protéger. Shandara a toutefois la fâcheuse tendance à se mêler des histoires d'amour, et en particulier des siennes. Il n'y a que pour cela qu'elle serait capable de lui en vouloir seulement un peu.

Feliciano et Ayunda n'étaient que camarades de maison, et pourtant, quelque chose a changé... Ca a d'abord commencé avec leurs chats qui s'entendaient un peu trop bien, puis les soucis de l'italien que l'asiatique n'a pas pu s'empêcher de décortiquer par inquiétude. Pendant plusieurs mois, elle se jura de le protéger des maux du coeur et de l'incompétence des amis de celui-ci qui semblaient ne rien voir. Ils se sont alors incroyablement rapprochés. Ayunda peut compter sur lui, comme elle lui permet de lui pleurer sur l'épaule. Parlant d'épaule, leur proximité physique est devenu aujourd'hui bien étrange... Comment les intimes et longues étreintes de ce naïf mais adorable latin peuvent-elles faire autant battre son coeur ? Ayunda ne sait encore quel mot placer sur cette étrange impression, mais elle sait que son attitude avec lui est définitivement changée.

Ayunda ne s'est jamais entendu avec le japonais. D'abord, dans le clan asiatique, il était déjà timide, renfermé, voire froid... antipathique.
Du moins, c'est de cet oeil encore immature qu'Ayunda le voyait. Puis, un jour, le garçon fit l'erreur de briser accidentellement le grelot porte-bonheur de l'indonésienne, précieux souvenir de sa mère disparue. Dès lors, ce n'était plus du malaise, mais de la haine qu'elle éprouva pour lui. Et comme si ça ne suffisait pas, Kiku s'avéra être également un piètre ami, quand celui-ci partit batifoler avec son petit-ami, sans même voir comment se portait Feliciano, sensé être proche du japonais. Ayunda ne parvient jamais à faire le bon effort, sauf si justice le réclame. Car elle a beau être forte dans ses avis, elle n'en demeure pas moins inhumaine et insensible aux mauvais états d'âme.

Oz et elle, c'est comme une histoire d'amour, sans l'amour. Ils se sont tout de suite plu l'un à l'autre lors de leur première rencontre, et la complicité s'est vite installé. Leur intérêt commun pour les bestioles de compagnie peu conventionnelles (en gros, tout ce qui est venimeux et avec six pattes, voir huit) et les jungles luxuriantes a forgé leur amitié solide. Ils sont toujours partant pour faire équipe et s'amuser, bien que leurs caractères soient bien opposés. Il est dans l'extrême, et elle plus réfléchie, mais ça n'ôte en rien toutes les occasions propices à créer des souvenirs mémorables ensemble.

Elle fait vraiment l'effort de s'entendre avec un peu tout le clan d'asiatiques, vraiment... Mais Hyung Soo, pas du tout. C'est le pire, l'erreur, voire même l'ennemi. Avec lui, aucun moyen de communication facile. Il vient pourtant, tout le temps, toujours, et ce pour semer le bazar dans vos têtes ou juste pour satisfaire son inhumanité. Pauvre tâche insensible qu'il est. Ayunda ne le porte absolument pas dans son coeur.
Elle se méfie absolument de chacune de ses visites dans ses après-midi. Ce qui la titille le plus,
c'est cette sale carte à jouer le gentleman alors qu'il n'est qu'une brute.