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[30 mai 1991] Are you scared of me ? [Ft. Arthur Kirkland]

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MessageSujet: [30 mai 1991] Are you scared of me ? [Ft. Arthur Kirkland] [30 mai 1991] Are you scared of me ? [Ft. Arthur Kirkland] Icon_minitimeLun 30 Mai - 22:56

I've turned into a Monster
Il avait merdé. Encore une fois. Il n'avait pas pu s'en empêcher. A croire qu'il était abonné à ce genre de gaffe. Enfin, employer ce mot était bien petit comparé à ce qui venait de se passer. Comparé à l'énorme connerie qu'il venait de faire. Et tout ça, pour ce qui aurait dû être une simple conversation, une simple divergence d'opinion. Mais non, non. Bien entendu, ça avait dû aller plus loin que cela. Bien entendu, il avait dû faire l'imbécile, comme il savait si bien le faire. L'impulsif. L'idiot. Le violent. Que savait-il faire d'autre, après tout ? On le connaissait ainsi, et il ne changerait pas. Il irait toujours plus loin. Il venait parfaitement de le montrer, plus tôt dans la journée. Lui-même se demandait s'il avait une limite dans ses faits et gestes. A croire que non. A croire que rien pouvait l'empêcher d'agir. Qu'il était con. Trop con.
Le pire étant, c'est qu'il en faisait trop. Du moins c'était l'impression qu'il se donnait. Lui, il n'avait pas à réagir ainsi. Au fond, ce n'était là qu'un juste retour à l'envoyeur. Il avait été remis à sa place comme il se le devait. Il sentait malgré tout son ventre se tordre dans tout les sens, ressentant trop d'émotions à la fois pour les comprendre un à un. Un peu de colère, un peu d'inquiétude, un peu de regret, un peu de dégoût... Qui sait, peut-être même plus encore ? Il aurait bien voulu faire abstraction de tout cela, mais aucun d'entre eux ne semblaient vouloir déguerpir. Tout comme les images dans sa tête qui tournaient en boucle encore et encore. Merde à la fin. Pourquoi il n'était pas capable de se contrôler ?! Pourquoi il se rendait toujours compte de ses actes au dernier moment ? Plus encore, pourquoi il n'avait pas réfléchit à tout cela...Avant ? Pourquoi ne s'était-il pas remis en question avant ? Il aurait dû, pas vrai ? Mais c'est bien sûr quand l'acte est fait qu'on découvre les différentes options qu'il y aurait pu avoir. En quoi cela aurait-il pu être drôle sinon, hein ?

Toujours est-il qu'il était désormais plongé dans ses pensées, se baladant tel un fantôme dans les couloirs de Poudlard. Il ne savait pas bien vers où il se dirigeait, trop préoccupé par tout ce qui lui tournait en tête. Trop inquiet pour son petit frère, Gawain. Petit frère qu'il avait envoyé de lui-même à l'infirmerie. Petit-frère à qui il avait fait du mal. Encore une fois. Combien de temps allait-il devoir supporter cela ? Combien de temps allait-il être un danger pour ses proches ? Et le pire, dans tout cela ? C'est que cette fois ci, il ne pouvait pas accuser cette marque maudite. Non. Cette fois ci, cela avait volontaire. Il avait voulu ce qui était arrivé. Il n'avait peut-être pas prévu que ce soit contre un membre de sa famille, mais cette violence avait presque volontaire. Il s'était énervé contre sa petite-amie, il lui avait dit des choses qu'il regrettait désormais, et alors qu'on avait simplement voulu les calmer... Il secoua sa tête à ce moment là, ne souhaitant pas encore une fois revoir en mémoire ce moment où Gawain percutait la table, ne voulant pas revoir les regards lancés par Arthur et Elizaveta, ne voulant pas réentendre sa mère lui dire qu'elle ne voulait plus le voir. C'était trop. Trop douloureux. Mérité, mais douloureux. Il n'avait même pas osé aller à l'infirmerie après coup. Trop lâche pour affronter le jugement que pourrait avoir l'un de ses petits frères sur lui. Il ne souhaitait voir ni peur, ni crainte, ni colère. Et au lieu de s'en assurer, il préférait fuir. Comme à son habitude, après tout. L'éloignement, l'isolement plutôt que l'affrontement. C'était la seule chose qu'il savait bien faire, au moins.

Après tout, il valait mieux cela plutôt que d'apprendre des choses plus terrible qui pouvait le mettre à mal. Il avait bien compris que la moindre de ses émotions pouvaient être fatal à son entourage. Mais il avait toujours été ainsi. Était-ce une excuse pour autant ? Non, non pas réellement. Absolument pas, même. Un vague soupire lui échappa des lèvres, tandis qu'il arrivait dans les escaliers de l'école. Tient, il était allé jusqu'à là.. ? Peut-être que par pur réflexe se dirigeait-il vers la salle sur demande. Cela était plausible, après tout. Même s'il avait parlé à Francis de ce qui s'était passé, il ne voulait voir personne ce soir. Il avait besoin de réfléchir pour de bon. De calme. Doucement, il monta alors les marches, préparé à l'idée de partir plusieurs temps dans cette salle dés les cours finit. Regardant ses pieds, il ne regardait en aucun cas là où il allait, ce qui était passablement idiot quand on savait où il se trouvait. Et bien entendu, comme prévu, les escaliers finirent par en faire qu'à leurs tête soudainement. Non-préparé à cela, Keith s'accrocha alors par reflex, et suite à cela, quand les escaliers se décidèrent pour leur nouvelle direction, le rouquin préféra regarder là où il se situait... Avant de regretter immédiatement en tombant face à une tête assez connu de son entourage. Rien d'étonnant après tout, étant donné qu'il s'agissait ici de son premier petit frère.

« Arthur.. »

Que faisait-il ici ? Pourquoi n'était-il pas au dortoir comme la plupart des serpentard à cette heure ci ? Merde, pourquoi fallait-il tomber sur lui à ce moment précis ?! Son frère était bien l'une des dernières personnes qu'il souhaitait voir à l'instant même. Des souvenirs récent de l'infirmerie s'incrustèrent dans sa tête, lui rappelant alors du cauchemar qu'avait fait Arthur à son propos. Et comme cela ne suffisait pas, il se rappela aussi le regard que ce dernier lui avait lancé lorsqu'il s'était précipité vers Gawain plus tôt dans la soirée. Merde. Il n'avait vraiment pas envie que cela recommence. Mais pour autant... Pour autant, Arthur était au courant de l'état de leur petit frère, justement. Alors peut-être était-ce l'occasion d'en apprendre un peu plus à ce propos ? Un peu de courage, pour une fois, ne pouvait pas lui faire de mal n'est-ce pas... ? Prenant alors une inspiration, il leva la tête vers son frère.

« … Comment va Gawain...? »
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MessageSujet: Re: [30 mai 1991] Are you scared of me ? [Ft. Arthur Kirkland] [30 mai 1991] Are you scared of me ? [Ft. Arthur Kirkland] Icon_minitimeMar 31 Mai - 11:56

What am I scared of... ? × ft. Keith Kirkland
« Hé, petit, fait attention ! »

- Désolé...

Arthur retint un « je ne suis pas petit » lorsque le tableau dont il frottait le cadre rouspéta contre lui. Depuis l'incident avec Gilbert Beilschmidt, l'écossais faisait attention à son poste de Préfet; en particulier depuis que le Directeur lui avait accordé la faveur de le lui laisser en échange de quoi il était de corvées pour le château jusqu'à la fin de l'année scolaire. Ça ne faisait plus beaucoup, mais en même temps, il n'allait bientôt plus être Préfet non plus. À chaque fois qu'il y pensait, Arthur espérait et craignait un peu pour l'année suivante : lui qui avait bossé dur pour avoir ce poste, il rêvait également d'être un « En-Chef » chez les septième années. Mais avec sa gaffe plus si récente que ça, reste encore à savoir si c'était toujours possible.

Il secoua la tête, préférant penser à autre chose.

Aujourd'hui a été une journée simple, sans encombres, avec juste quelques élèves débutants qui lui demandaient de l'aide, ou les plaintes d'un français qu'il devait accompagner en poussant le fauteuil roulant. Puis il y a eu ce début de soirée... avec ses frères. Le grand qui s'énerve, le petit envoyé valsé par un geste malheureux mal placé... Arthur s'était tut, mais il avait crû, à cet instant, que la marque maudite tatouée dans le dos de son grand frère s'était encore déclenché. Et que Keith était, une fois de plus, devenu fou.

Fou et dangereux. Il déglutit en levant un peu plus haut sa baguette, ordonnant silencieusement à un chiffon de voler plus haut pour atteindre les cadres trop éloignés. Une des personnes dedans éternua à cause de la poussière, et Arthur, cette fois-ci, ne s'en amusa pas. Depuis qu'il avait commencé ce travail imposé – mais volontairement accepté – il n'avait jamais autant tapé la causette avec ces tableaux qui, il ne faut pas l'oublier, ne sont pas seulement décoratifs. Parfois, quand il s'ennuyait, il écoutait ce que certains avaient vu; des élèves pas sages, des blagues, même des jolies filles qui passaient et...

… Non. Arthur n'arrivait décidément pas à penser à autre chose qu'à son frère.

Voilà quelques jours déjà qu'une idée idiote traîne dans son esprit. Le déclencheur, un affreux cauchemar très réaliste, se glissait parfois dans ses pensées quotidiennes, alors que le Préfet ne souhaitait que l'oublier. Mais un rêve, bon ou mauvais, ne s'effaçait pas aussi facilement quand il était marquant. Et donc, quelle était cette idée stupide qui occupait le blondinet, depuis ? Non, non... C'était absurde. Pourquoi se poser la question ? Pourquoi même y penser ? Keith était un membre de sa famille, son grand frère. Peut-être celui avec lequel c'était le plus compliqué, mais son grand frère quand même. Alors non, il refusait de se le dire. De se le demander. De même émettre l'hypothèse, car elle n'avait pas lieu d'être. Il s'est déjà passé beaucoup de choses ici, alors il est tout simplement ridicule de croire que...

Il sursauta légèrement en entend l'escalier le plus proche bouger. Fuck... Maintenant qu'il était arraché de ses idées noires, il devait se remettre au boulot.

« Arthur.. »

Le chiffon qu'il suspendait en l'air tomba de quelques mètres, puis il le rattrapa à temps d'un coup de baguette. La voix de ce même frère l'avait surpris. L'interpellé regarda Keith, qui lui-même ne semblait pas en grande forme non plus. Rien d'étonnant, quand on sait qu'il a littéralement envoyé leur petit frère voler contre une table... même involontairement. Malgré le côté un peu brute qui sommeillait en lui, Keith attachait une grande importance au « clan », comme il disait. La preuve...

« … Comment va Gawain...? »

Arthur le regarda comme s'il venait d'être prit en flagrant délit. Mais son frère ne pouvait pas deviner qu'il pensait à des choses stupides à son sujet... Pourtant, c'était comme s'il venait de le faire. Il avait bien réussi à « lire dans ses pensées » avec ses bizarres tours de magie moldus... Le Fourchelang regarda un instant le chiffon redescendre, qu'il attrapa avant de se frotter les mains avec; nettoyant ainsi le peu de poussière qu'il avait sur les mains.

- Bien... Rien de grave. C'était un peu superficiel, mais il était un peu sonné. On l'a laissé à l'infirmerie pour ce soir, et demain, il sera remit. Je ne pense pas qu'il aura de petite cicatrice, il saignait vraiment peu.

Ça devait s'arrêter là. Pourtant, la langue d'Arthur se délia injustement.

- Même s'il aurait pu tomber sur la nuque...

Ses démons grandissaient, et en voilà le signe.
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MessageSujet: Re: [30 mai 1991] Are you scared of me ? [Ft. Arthur Kirkland] [30 mai 1991] Are you scared of me ? [Ft. Arthur Kirkland] Icon_minitimeMar 31 Mai - 15:57

I'm not a murderer
"Bien... Rien de grave. C'était un peu superficiel, mais il était un peu sonné. On l'a laissé à l'infirmerie pour ce soir, et demain, il sera remit. Je ne pense pas qu'il aura de petite cicatrice, il saignait vraiment peu.
- Ah...? Il va bien alors , l'écossais poussa un soupire de soulagement, rassuré de savoir cela, j'pensais aller l'voir d'main pour m'en assurer, puis pour m'exc-
- Même s'il aurait pu tomber sur la nuque"

"Même s'il aurait pu mourir" "Tu as failli le tuer". Voilà à quoi venait se résumer la dernière phrase de son frère. Il aurait pu lui sortir cela, que ça aurait eu le même impact pour l'écossais qui laissa alors planer un long silence. Il sentit comme une boule se former dans sa gorge, lui serrant de plus en plus le cou. L'empêchant d'en rajouter. Alors quoi, voilà ce qu'il méritait ? Oh, c'était bien logique dans un sens mais... Bien sûr, bien sûr qu'il savait ce qui aurait pu arriver. Il n'était pas idiot ! Seulement, il avait préféré... Ne pas y penser. Il n'avait pas voulu penser au pire, se disant que de toute façon, ça n'était pas arriver. Il n'avait pas voulu s'infliger ce "Et si...". Cependant, son frère avait visiblement décidé d'en faire autrement, en lui clamant de pleine face les risques qu'il avait fait prendre à Gawain. Il n'avait pu s'empêcher de serrer les poings face à ce sous-entendu, avant d'abandonner finalement sa colère montante. Non. Assez. Il ne devait plus réagir comme ça.
Mais alors quoi ? Comment ? Il était connu pour être la brute de la fratrie. Celui qui ne sait pas répondre autre que par les poings. Même lui s'en rendait bien compte, et trouver une autre manière d'agir lui était là bien trop compliqué pour le moment.

Plus encore, que devait-il répondre ? Bien entendu qu'il n'allait pas pouvoir s'en sortir avec un "Bah c'pas arrivé, lâche-moi". C'était bien trop simple ainsi. Et il avait un don pour rendre toute chose compliqué. Mais en attendant, il restait là, planté devant Arthur, comme un con sans savoir quoi dire, quoi faire. Oh, qu'il aurait aimé à cet instant là avoir une cape d'invisibilité. Ainsi, il aurait pu s'en sortir l'air de rien, tranquillement. Ainsi il n'aurait pas reçu une baffe mentale qu'il fallait désormais assumer coûte que coûte. Il n'était plus question de fuir, mais... Mais de quoi, hein ? S'expliquer ? Oh oui, bien entendu qu'il allait le faire. Cela ne voulait pas pour autant dire que la discussion s'en finirait ainsi.

Forcément, au fond, il connaissait Arthur mieux que tout. C'était son frère. Et il se doutait de tout le sens de cette phrase.
Il détestait ça. Il détestait cette situation. Il détestait cette "relation" qu'il entretenait avec ce dernier. Un jour, ils pouvaient s'entendre comme deux frères pouvaient le faire, en se moquant gentiment, se mettant d'accord sur certains points... Et le lendemain, ils pouvaient se cracher les pire chose à la gueule afin de savoir qui réussirait le plus à blesser l'autre. Il n'y avait bien que ces deux là pour pouvoir se dire, se hurler dessus autant de crasse, qu'elles soient vraies, fausses, ou bien dites juste sur le coup de la colère. Qui pouvait envie une telle relation ? Quand est-ce que cela avait commencé...? Non. Il était trop tard pour y penser. Tout les deux, après tout, s'étaient convenus sur une relation complexe, et dans le fond tant qu'il y avait encore cette mesure de protection et de clan, cela pouvait réellement convenir.

Et maintenant ? Pour le moment ? Comment cela marchait ? Comment devait-il prendre le fait des derniers regard lancés par Arthur ? Comment il devait réagir ?
Sa tête cogitait bien trop. Elle tapait fort. Peut-être trop fort. Il ne voyait pour le moment aucun solution. Sous le coup de la nervosité, il finit par bouger légèrement afin de passer sa main dans ses cheveux pour finir sur sa nuque qu'il frotta légèrement. Il était horriblement mal à l'aise, et à son goût cela se voyait trop. Mais pour le moment il ne pouvait pas réagir autrement. Pas pour le moment. Et seul Merlin savait à quel point cela le mettait encore plus à bout de nerfs.

" C'bon, j'sais bien qu'j'ai merdé ! C'pas c'que j'voulais, 'fin... J'étais en pleine engueulade avec Elizaveta, j't'ais énervé, j'pas r'connu Gawain quand il a voulu interv'nir et.. 'Fin merde quoi...! J'aurai jamais fait ça s'non ! "

Bizarrement, lui-même n'avait pas été convaincu par son explication. Autant il disait clairement qu'il n'avait jamais voulu faire de mal à Gawain, autant d'un autre côté... Il disait tout aussi indirectement qu'il n'en aurait rien eu à faire si ça avait été quelqu'un d'autre. Bien. Il s'enfonçait tout seul dans sa merde maintenant. Et rattraper ce qu'il venait de dire n'aurait pas plus été crédible. Comme quoi, il ne réfléchissait vraiment jamais. Ne serait-ce qu'une fois. Pourtant, bien sûr qu'il s'en serait voulu, peu importe la personne qui aurait été à la place de son deuxième petit frère, mais cela n'aurait sûrement pas eu le même impact sur lui. Ça n'aurait pas eu la même conséquence.
Dire que tout cela juste pour... Juste pour avoir le dernier auprès de sa petite amie. Juste parce qu'il ne voulait pas être dérangé dans son raisonnement qu'il n'aurait jamais dû être présent. Elizaveta avait juste voulu se confier à lui. Puis comme à chaque fois il avait agis n'importe comment. Même à elle, il lui avait fait du mal. Un grand bravo pour lui, tient.  Et malgré tout, malgré ses réflexions, il se sentit obligé d'en rajouter. Parce qu'au point où il en était, il valait mieux tout faire d'un coup.

"Qu'est-ce que tu crois...? Que c't'ait volontaire ? Qu'd'un coup j'me suis dis "Tiens et si j'faisais littéralement bouffer la table à Gawain ? Au risque qu'il en crève ?" ? Bah non, non désolé mais ça a carrément pas été l'cas ! Qu't'croyais quoi, hein ? J'sais pas, p't'être que..."

Il se stoppa dans sa phrase. Pris d'une soudaine réflexion. Qu'est-ce que son frère avait pensé exactement ? Qu'est-ce qu'il avait pu croire ? Oh, il le savait. C'était une mauvaise idée de le demander. Il savait que la réponse, dans le fond, allait lui faire franchement mal. Cependant, il avait besoin de savoir. Besoin de mettre définitivement les choses aux claires. C'était idiot de vouloir faire ça dans les escaliers, le soir, alors qu'ils étaient sans doute tout les deux fatigués par cette soirée. Mais il voulait savoir. Il voulait, bordel, savoir enfin ce que son frère pensait vraiment . En avait-il une idée ? Peut-être bien, oui. Espérait-il avoir raison ? Oh non. Certainement pas, non. Jamais auparavant il n'avait souhaité avoir aussi tord de sa vie.

"T'pensais quoi à c'moment ? Qu'j'étais dev'nu fou..?"

Sans s'y attendre, il fut prit d'un calme soudain. Il fixa les yeux de son jeune frère, visiblement en attente d'une vraie réponse. Ce n'était en aucun cas une phrase lancé comme ça. Il voulait savoir. Bordel de merde, il avait besoin de savoir.

"Tu as pensé quoi, Arthur ? Dis le moi."

Il savait ce qu'il risquait en demandant ça. Il savait qu'il pouvait commencer une dispute avec son frère en agissant ainsi. Il savait que cela pouvait encore user sur son moral. Mais il se sentait las, et n'avait pas le courage de plus cacher des choses.
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Dernière édition par Keith Kirkland le Mar 31 Mai - 18:44, édité 3 fois
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MessageSujet: Re: [30 mai 1991] Are you scared of me ? [Ft. Arthur Kirkland] [30 mai 1991] Are you scared of me ? [Ft. Arthur Kirkland] Icon_minitimeMar 31 Mai - 17:00

What am I scared of... ? × ft. Keith Kirkland
« C'bon, j'sais bien qu'j'ai merdé ! C'pas c'que j'voulais, 'fin... J'étais en pleine engueulade avec Elizaveta, j't'ais énervé, j'pas r'connu Gawain quand il a voulu interv'nir et.. 'Fin merde quoi...! J'aurai jamais fait ça s'non ! »

La dernière phrase provoqua un déclic chez Arthur.

Il n'aurait vraiment, mais alors vraiment pas voulu engager une telle conversation, mais les mots étaient sortit tout seul. Au final, donc, s'ils finissaient par s'engueuler, Keith ne serait pas le même coupable. Ça a toujours été ainsi entre eux; peu importe qui commençait la dispute, ils restaient au final deux responsables. Sauf que cette fois-ci, quoi, Arthur cherchait à alourdir le poids qui pesait sur les épaules de son frère ? Pourquoi ? Parce qu'il a fauté une fois ? Parce qu'il le déteste ? Non, il ne le déteste pas, si ce n'est...

… Il existait bien une chose qu'Arthur haïssait chez son grand frère. Mais qui ne la détestait pas ?  Il devait arrêter de ne penser qu'à lui et se concentrer sur l'impact de « cette chose » sur le reste. Le reste comme Gawain. Si Keith avait été possédé à ce moment-là, la violence qu'il lui a infligé aurait-elle été plus grave ? Crétin, tu te fais des films maintenant ? Arrête, il ne ferait jamais-

« Qu'est-ce que tu crois...? Que c't'ait volontaire ? Qu'd'un coup j'me suis dis "Tiens et si j'faisais littéralement bouffer la table à Gawain ? Au risque qu'il en crève ?" ? Bah non, non désolé mais ça a carrément pas été l'cas ! Qu't'croyais quoi, hein ? J'sais pas, p't'être que... »

Un hoquet d'appréhension le prit. Ça y'est, Arthur sentait son mur se fissurer. Depuis son cauchemar, il faisait de son mieux pour dissimuler ce malaise qu'il ressentait, et pour oublier ces idées qui trottaient dans sa tête presque quotidiennement. Avant, quand il croisait Keith, il pensait à la maison, aux bêtises, aux disputes fraternelles, et même à la mauvaise blague du lac chez eux dans le pire de cas; quand vraiment il n'était pas de bonne humeur. Et maintenant ? Au danger, à sa baguette sortie, au rire mesquin, à la peau entièrement tatouée de sombres marques maudites, aux... tentatives de meurtre.

Par le feu, la magie, et la noyade.

Non. Ça, ça n'était pas son frère. Et pourtant, c'est tout ce qu'il voyait presque la plupart du temps depuis son mauvais rêve. La pression des événements qui ont duré depuis désormais un an et demi l'influençait, lui qui s'était battu justement pour ne pas se laisser emporté par les sentiments négatifs. Il ne devait pas laisser l'ennemi de l'école l'emporter dans son désespoir. Mais son frère... Son frère... se transformait en problème à ses yeux, doucement. Alors qu'il est de sa famille. Et innocent, au fond. Keith n'a jamais voulu les morts et les blessés depuis qu'il a été marqué. Par qui en plus ? Par lui. Par sa faute.

Oh non, ce n'était vraiment pas le moment de penser au Basilic. Mais c'était par cet intermédiaire que son grand frère s'est transformé en marionnette. En arme vivante. Alors quoi, au final, Keith était devenu fou à cause de lui ? Non... Non, mon frère n'est pas fou. Il déteste ce fou. Mais ce n'est pas son frère. Pourtant, lorsqu'il a envoyé valser Gawain contre la table, il n'était pas possédé. D'autres scénarios injustes s'incrustèrent dans les pensées d'Arthur alors qu'il devait régler cette discussion dans les meilleures conditions avec le concerné. Mais rien à faire, les idées noires venaient d'elles-mêmes. Et si la marque allait trop loin ? Si Keith commençait à devenir mauvais de nature ? Et si...

« T'pensais quoi à c'moment ? Qu'j'étais dev'nu fou..? »

Son regard capta la surprise d'Arthur, cette dernière impossible à dissimuler. Qu'il arrête... Qu'il arrête de donner cette horrible impression de tout savoir... Qu'il cesse donc de lui foutre le doute et de donner ce sentiment d'être nu, qu'il est capable de lire dans ses pensées... Que, comme dans son rêve, il le pousse à révéler des choses qui le mettraient en colère... qui le rendraient fou... qui plongeraient le Fourchelang dans la mer... Non, il n'y a pas d'eau ici. Ils ne sont pas à la plage comme dans ses songes. Et Keith ne va pas faire de crise.

… N'est-ce pas ?

Comme il y a un instant, la langue d'Arthur bougea comme pour dire quelque chose de trop, mais le britannique la retint à temps. Il ne devait pas déraper.

« Tu as pensé quoi, Arthur ? Dis le moi. »

Hélas, il avait ce pouvoir de grand frère à lui faire cracher ce qu'il voulait entendre.

- Oui.

Le pire devait sans doute être la voix presque monotone qu'il employait.

- J'ai cru que tu étais possédé à ce moment. Je ne t'avais jamais vu aussi violent avant... Et...

Et quoi ? Peu importe ce que tu comptes dire ensuite, mais ne le dit pas...

- Et t'entendre parler comme ça c'est... je ne te reconnais plus, j'ai l'impression... que tu te justifies... Que tu t'emportes, mais que du moment que tu trouves une excuse, ça passe. Mais faire du mal à Gawain, c'est injustifiable ça, tu le sais, non ? Tu te caches derrière ta marque ou quoi ?

Comme sous l'effet d'un Veritaserum prit à son insu, Arthur sortit des bêtises que même-lui ne comprenait pas. Il était du genre à souvent faire la tête à son frère, mais... comme ça... ?

- Keith, c'est comme si... tu... tu agissais mal...

Et il ne parlait pas de coups de colère ou de bêtises. Mais de généralité. Venait-il s'insinuer que son grand frère devenait réellement mauvais ? Évidemment, comme le veut sa nature, Arthur ne trouva pas l'intention de s'excuser et de revenir en arrière dans ses mots...
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MessageSujet: Re: [30 mai 1991] Are you scared of me ? [Ft. Arthur Kirkland] [30 mai 1991] Are you scared of me ? [Ft. Arthur Kirkland] Icon_minitimeMar 31 Mai - 19:54

I can't fight this forever
« Oui. J'ai cru que tu étais possédé à ce moment. Je ne t'avais jamais vu aussi violent avant... Et... »

Jamais vu aussi violent ? Sur le coup, Keith eut presque du mal à y croire. Sans rien répondre, et laissant son frère continuer, il écarquilla les yeux. Vraiment ? Avait-il été...A ce point là ? Comment devait t-il le prendre, de la part d'un frère avec qui, il n'y a même pas six mois auparavant, s'était battu jusqu'à faire apparaître du sang sur son visage ? N'avait-il pas là aussi sorti des choses horribles ? Donner des coups plus fort les uns que les autres dans le réel but de lui faire du mal ? Keith, en un seul geste, avait-il réellement été aussi fort que cela ? Il n'arrivait presque plus à comprendre Arthur. Son esprit se brouillait, ses exemples se bousculaient, comme si ses souvenirs souhaitaient tous lui rappeler les pire moment où il n'avait pas réagit de la manière qu'il aurait dû. Sa tête était-elle aussi obligé de lui rappeler ce sectumsempra qu'il avait lancé l'année dernière, contre Altan ?
Visiblement oui.
Dire qu'après tout ces excès d'agressivité, il avait finalement réussi à faire encore pire aux yeux de son frère. Il n'avait plus rien à répondre face à cela. Il le savait, il le savait que cela avait été une mauvaise idée de lui faire cracher le morceau. Il venait d'apprendre que par son acte, son frère l'avait cru...Possédé. Posséder par cette même marque à cause de quoi il avait tué des élèves, blessé d'autre, brûlé tout un campement, à cause de quoi, en faisant une « crise » tout seul il avait encore une fois fait du mal à l'un de ses meilleurs amis, à sa petite-amie, à son frère... Il venait, en un instant, comprendre qu'il avait été rangé dans ces même actes à cause de sa connerie d'aujourd'hui. Et ça faisait mal. Son cœur lui faisait mal. Il n'avait rien à répondre, rien à redire face à cela. Et comme si cela ne suffisait pas, l'incitation donné à Arthur afin qu'il puisse tout avouer semblait fonctionner... Un peu trop bien, étant donné que celui n'avait visiblement pas finit de lui dire ses quatre vérités.

« Et t'entendre parler comme ça c'est... je ne te reconnais plus, j'ai l'impression... que tu te justifies... Que tu t'emportes, mais que du moment que tu trouves une excuse, ça passe. Mais faire du mal à Gawain, c'est injustifiable ça, tu le sais, non ? Tu te caches derrière ta marque ou quoi ? »

Oui. Il le savait que c'était injustifiable. Il le savait bien bon sang. Il ne souhaitait pas justifier cela... Normalement ? Il n'en avait pas eu l'impression ? Il voulait juste.. Dire ce qu'il s'était passé.. ? Il avait exploité un fait, n'est-ce pas ? Il ne s'était pas à ce point trompé dans ses mots, merde. Si ? Et si Arthur avait raison dans le fond.. ? Non. Non quand même pas à ce point. Il ne pouvait pas tout deviner, il ne pouvait pas. Il ne se cachait pas, bordel ! Il avouait au contraire tout. Alors quoi, qu'est-ce qu'il fallait de plus ?
Le rouquin ne voulait pas en entendre plus, désormais. Ça suffisait. Le message était passé. Il avait compris le message, là. Pour de bon. Mais encore une fois, Arthur n'en avait toujours pas fini.

« Keith, c'est comme si... tu... tu agissais mal... »

La phrase de son petit sonna comme une sentence pour Keith. Il tomba des nues quand ces quelques mots furent prononcer.

« ...Hein... ? »

Il le sentait, il n'avait pas sorti cela juste pour ce qui était arrivé aujourd'hui. Non. Il lui parlait de toute les fois où il avait agis de la même sorte. Quand il avait cherché les nordiques, quand il avait engueulé Francis au point de presque le frapper, quand... Quand trop de chose s'étaient passés. Mais non. Non. Ce n'était pas ça. Ce. N'était. Pas. Ça.
Gardant son calme autant que possible, et malgré toute les émotions contradictoires qu'il ressentait, Keith prit finalement la parole, il ne voulait pas laisser Arthur croire cela. Il ne voulait pas que ça aille plus loin. Ça ne pouvait pas aller plus loin.

« Nae. Nae nae nae. T'tu goures. C'pas ça. C'pas ça du tout... ! S'tu penses que j'me sers de c'te putain d'marque d'mes deux pour m'protéger alors vas-y, fais le ! Mais j't'INTERDIS de dire que j'ai agis... « Mal ». J'suis p't'être... Nae, je suis un chieur, un connard, j'suis p't'être même l'un des pire enfoirés... Mais j'suis pas c'que tu m'dis là. J'agis certainement pas comme ça. J'agirai même jamais comme ça... ! »

Sa voix tremblait. Oh, non, ce n'était pas une voix qui annonçait des larmes certainement pas, mais qui recelait plutôt un certain dégoût de soi, une certaine rage. Il était définitivement incapable de se contrôler.

« J'sais pas gérer mes émotions, j'jamais su l'faire, j'paie les conséquences... Mais merde Arthur, t'penses vraiment...Ça ? Où ça va p't'être plus loin encore? T'caches quoi d'autre contre moi ? T'as quoi d'autre à m'dire ? Dis moi tout, tant qu'on y est. Réglons nos comptes, ce s'ra fait au moins. Apparemment, malgré tout c'qu'on s'est d'jà dit, t'as visiblement d'autre trucs à rajouter hein... ? »

Il ne savait plus exactement ce qu'il disait. Il était totalement contradictoire avec ses précédentes pensées. Mais s'il pouvait s'expliquer après c'qu'Arthur allait lui dire, peut-être que ce serait cela de gagné. Ou peut-être que cela allait empirer les choses. C'était le risque à prendre. Et il savait bien, se connaissant tout les deux, de la finalité de cette « discussion », si on pouvait encore appeler cela ainsi.

Mais il fallait faire semblant. Semblant de pouvoir tout écouter tout les reproches qui allaient être fait. Semblant d'être courageux. Semblant de vouloir en finir, et réussir à terminer sur de « bonne base ». Semblant d'essayer de trouver un point de secours.

« J'suis capable d'encaisser. Alors vas-y, j't'écoute. Sauf s'tu crains ma réaction. »

Il hésita un instant, il hésita à rajouter une fin. Il hésita, encore et encore, parce qu'au fond, s'il disait sa fin, son frère allait avoir une brèche pour pouvoir répondre exactement la même chose qu'il avait fait précédemment. Mais tant pis. Il se le devait.

« Sauf s'tu m'crains moi. »

Et au fond, en réalité, peut-être craignait-il sa propre réaction.
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MessageSujet: Re: [30 mai 1991] Are you scared of me ? [Ft. Arthur Kirkland] [30 mai 1991] Are you scared of me ? [Ft. Arthur Kirkland] Icon_minitimeMar 31 Mai - 22:27

What am I scared of... ? × ft. Keith Kirkland
« Nae. Nae nae nae. T'tu goures. C'pas ça. C'pas ça du tout... ! S'tu penses que j'me sers de c'te putain d'marque d'mes deux pour m'protéger alors vas-y, fais le ! Mais j't'INTERDIS de dire que j'ai agis... « Mal ». J'suis p't'être... Nae, je suis un chieur, un connard, j'suis p't'être même l'un des pire enfoirés... Mais j'suis pas c'que tu m'dis là. J'agis certainement pas comme ça. J'agirai même jamais comme ça... ! »

Au mot résonnant dans la salle débordante d'escaliers, Arthur sentit ses épaules se crisper, comme pour protéger sa tête d'un coup invisible. Keith n'est pas quelqu'un de mauvais, il en a conscience. Et en tant que son petit frère, il savait pertinemment qu'il n'était pas un assassin – du moins, pas volontairement... - ni même une brute épaisse qui aimait la douleur lisible sur le visage d'autrui. Pourtant, une petite voix dans sa tête lui susurrait le contraire. Des craintes injustement mais plausiblement justifiées. Sa raison et son cœur se battaient, et Arthur sentait ce combat dans son esprit comme dans son corps : ses mains se faisaient moites et il sentait son poul s'accélérer. Et sachant que le Fourchelang était davantage un homme de justice que d'amour...

« J'sais pas gérer mes émotions, j'jamais su l'faire, j'paie les conséquences... Mais merde Arthur, t'penses vraiment...Ça ? Où ça va p't'être plus loin encore? T'caches quoi d'autre contre moi ? T'as quoi d'autre à m'dire ? Dis moi tout, tant qu'on y est. Réglons nos comptes, ce s'ra fait au moins. Apparemment, malgré tout c'qu'on s'est d'jà dit, t'as visiblement d'autre trucs à rajouter hein... ? »

Arthur avait un principe depuis son enfance : il n'interrompait jamais Keith. Parce qu'il était le grand frère ? Parce qu'il y avait toujours cette petite crainte de la violence dont il était capable ? Ça ne pouvait pas être le respect de l'aîné, vu leur houleuse relation... Et qu'est ce qu'il n'aimait pas dans ces moments-là ? Qu'il le force à cracher le morceau. À sortir des raisons qui, de toutes évidences, allaient le blesser. Pourquoi s'infliger ça ? Keith se sentait-il trop coupable pour seulement se défendre ? Il le faisait, et pourtant, il lui demander de l'enfoncer encore ? Il parle à Arthur, il s'en rend compte, de ça... ?

Forcément, poussé à la chose, le Préfet n'allait pas s'en priver... Même s'il savait que c'était la pire des choses à faire. C'était toujours comme ça : faire porter plus de poids sur Keith allait se finir en catastrophe. Exactement comme dans son rêve. Le poids des mots et de la vérité. Et dans son cauchemar, c'était une chose affreusement risquée. Oh non, Arthur n'allait certainement pas lui révéler tout ce qu'il savait. Pas encore. Il regrettait même comme si c'était vraiment arrivé. Mais ce rêve... était-ce le déclencheur de cette peur qu'il ressentait... ou en avait-il rêvé parce qu'il avait déjà peur ?

« J'suis capable d'encaisser. Alors vas-y, j't'écoute. Sauf s'tu crains ma réaction. »

Non. Non il ne dira rien. Du moins, pas ce qu'il pense maintenant.

« Sauf s'tu m'crains moi. »

Un clignement d'oeil.

Un regard émeraude qui s'agrandit.

Et une lueur de lucidité qui passe dans les yeux.

Arthur craignait Keith ? Il craignait son grand frère ? Cette idée qui traînait dans son esprit se révélait enfin, mais elle n'était qu'une hypothèse farfelue. Le Fourchelang n'avait jamais eu peur du rouquin; que ce soit depuis sa bêtise du lac ou une quelconque crise déjà produite. Non, il refusait de le croire. Pourtant, à peine son aîné eut prononcé ces mots que sa raison lui envoya un signal. Quelque chose d'insensé mais de tout aussi soulageant que « Oui, c'est bien ça ». Non... Non, je n'ai pas peur de lui ! essaya-t-il de se convaincre... Le problème, c'était que la surprise chez Arthur était trop visible pour être caché. Trop visible pour ne pas avoir sa part de vérité. Certes, ils ne se sont jamais vraiment entendu comme Keith s'entend avec Aberthol, ou Arthur avec Gawain, ou les deux avec Peter... mais... à ce point... ? Le malaise, la crainte, la peur ?

Il ouvrit la bouche, une vérité minable sur le bout de langue. Non ! Il la referma aussitôt. Deux lui se battaient en son être. Un être de raison et un de sentiments. Il ne pouvait pas avoir peur de son frère, car il l'aimait. D'un amour fraternel vrai et très présent. Pourtant, il avait également peur de quelque chose le concernant, bloquant ainsi l'être entier d'Arthur dans une impasse. Qu'est ce qui le mettait si mal, qu'est ce qui l'effrayait réellement ?

La réponse était évidente, mais il se refusait de la lui donner. Son regard glissa en coin d'oeil, sur l'escalier voisin. Celui-ci commençait à bouger.

- Je...

Le corps d'Arthur fut alors prit d'un spasme soudain. Le « lui » éprit de la fraternité le poussa à reculer subitement, à s'éloigner de son frère, puis ensuite enjamber le mince vide qui se formait un peu trop vite entre la plate-forme de pierre et l'escalier. Et en une seconde, Arthur avait fuit sur celui-ci, s'accrochant aussitôt à la rambarde. L'escalier mobile se tourna donc, et devint aussitôt parallèle à celui où était placé Keith. Près de deux ou trois mètres les séparaient maintenant. Et Arthur réalisa.

Il venait de montrer son désir de s'en éloigner.

Le problème était que sa raison avait peur. Mais ses sentiments ne voulaient qu'une chose : protéger Keith d'une vérité qu'il ne supporterait pas entendre.
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MessageSujet: Re: [30 mai 1991] Are you scared of me ? [Ft. Arthur Kirkland] [30 mai 1991] Are you scared of me ? [Ft. Arthur Kirkland] Icon_minitimeMar 31 Mai - 23:35

And I feel like a monster
« Ah... »

Il ne pu rien dire d'autre. Sa voix semblait comme bloqué. Son cœur, qui juste avant se contentait de le serrer, avait désormais décidé de rater un battement. Tout son corps, soudainement, tout son être n'avait plus rien ressenti pendant un instant. Trop abasourdi. Trop choqué. Les bras ballants, il avait suivi tout les faits et gestes de son frère sans ne rien pouvoir faire. Sans ne pouvoir comprendre. Sans ne vouloir comprendre. Il voulait se convaincre que ce n'était pas arrivé. Il avait dû rêver, hein... ? C'était son esprit qui lui avait envoyé des fausses informations, n'est-ce pas ? Une hallucination, pas vrai ? Oh, c'était bien la première fois qu'il souhaitait être atteint d'une maladie qui aurait pu lui causer cela.
Mais non, c'était bien arrivé. Son frère avait fait bien plus pire que tout les scénarios que Keith avait pu s'imaginer. Est-ce qu'il devait y croire ? Est-ce qu'il y avait seulement une possibilité de prendre cette réaction... Autrement ? Mais il n'en voyait pas. Il n'en voyait aucune. Il se repassait mille fois la scène en tête. Il voyait la réaction d'Arthur, il voyait ce petit début de réponse, il se souvenait de cette attente presque insoutenable de savoir la vérité... Et puis... Et puis il avait reculé. Il avait fallu qu'il laisse son corps agir, et qu'il recule, puis saute carrément vers un autre escalier.

Il avait fallu que son propre frère le fuit

Jamais, au grand jamais il n'aurait pensé voir cela un jour. Pas de la part d'un membre de sa famille. Pas de la part d'un de membre de son clan. Oh, Gawain avait réagis ainsi lorsque Keith, lors de sa première crise, l'avait envoyé contre l'arbre, mais cela avait fini par très vite se régler. Et désormais, leur relation était redevenu normal. Mais là... Là... Arthur n'avait pas fuit l'homme marqué que Keith devenait, non, il l'avait fuit lui. Il avait préféré fuir pour lui donner sa réponse, plutôt que de lui dire en face. Pourtant, pourtant il n'avait rien fait, à ce moment précis ? Il se contrôlait au mieux depuis tout à l'heure, il n'avait pas montré des signes de violence, il avait fait attention.. Oui, il avait peut-être haussé la voix, mais... Cela avait-il mérité une telle action ?
Par Merlin, il n'avait jamais eu autant envie de vomir ses tripes qu'à cet instant précis. Il était écœuré. Dégoûté d'avoir vu cela, dégoûté d'être ainsi. Avait-il réagit ainsi parce qu'il le craignait...Réellement ? Pire encore, parce qu'il avait peur de lui ? Un frère pouvait-il avoir peur d'un frère ? Il n'avait jamais réfléchis à cette option, tant avant cela lui semblait ridicule. Mais aujourd'hui ? Maintenant ? Ce soir ? Qu'en pensait-il, hein ? Cela lui semblait tellement plus...Plausible, malheureusement.

Quand Keith eut finalement la force de bouger, se fut pour porter sa main jusqu'à sa bouche, tant il avait l'impression que son haut-le-cœur se faisait plus fort. Il ne se sentait pas bien. Mentalement parlant. En son intérieur. Et pourtant, il devait faire en sorte de garder le contrôle de lui-même, pour ne pas mettre en danger Arthur. Pour ne pas lui prouver qu'il avait raison d'être ainsi avec lui. Il se tourna alors vers là où son...Frère, s'était désormais posté. On ne pouvait rien lire de descriptible à travers ses yeux, mais lui se sentait blessé, et mis à mal. Ce sentiment avait-il lieu d'être ? Il n'en savait rien. Et tant pis si cela restait dans la ligné des contre-coup de ses faits et gestes. Il était blessé bordel. Putain de merde. Alors quoi, ça allait devenir comme ça entre eux maintenant ? Leur éloignement allait définitivement se faire ? Le lien fraternel allait s'estomper ? Plus rien ? Fini... ? Il prenait ridiculement peur, mais en même temps, il sentait cette rage bouillonnait entre lui. Il était blessé, il était presque malade de cette réaction, mais cette dernière avait aussi eu pour effet de l'énerver. Pourquoi n'avait-il pas pu agir autrement, merde ?! D'une lenteur presque anormal, Keith retira sa propre main de ses lèvres, et sans quitter Arthur des yeux, finit par parler de lui-même, d'une manière monotone, sans sentiment, presque... Sans âme.

« J'vois... T'as choisi d'me répondre autrement. Très bien. Le message est passé. T'en fait pas. Si y'as qu'ça, si c'est qui t'faut entre nous deux, d'accord. J'm'approch'rai plus d'toi. T'aura plus à m'supporter, à m'craindre, à avoir peur. »

Ce n'était pas ce qu'il souhaitait. Loin de là. Mais qu'est-ce qu'il pouvait dire d'autre, à ce point ? Visiblement, Arthur avait choisi une solution simple, sans même avoir à dire quoi que ce soit. Et Keith y croyait. Il en avait plus que marre. Toute cette histoire, tout ce qui se passait depuis plus d'un an, il en avait marre. Depuis septembre, il avait supporté les insultes, et même quelques fois les brimades des autres vis à vis de cette marque. Depuis des années il n'en avait rien eu à faire de sa réputation de « brute ». Mais là, là... Ce n'était pas pareil. Il s'agissait de son frère, et voir que ça venait de lui le mettait à mal. Mais il ne pouvait rien fait. Il n'était apte à rien faire. Il s'approcha de la rambarde, du côté où se trouvait Arthur, et posa une main dessus, tandis que la deuxième était serré au maximum.

« Mais merde Arthur, merde. J't'ai connu plus courageux qu'ça. T't'es jamais caché d'sortir tout c'que tu pouvais contre moi. Alors merde. T'aurais pu faire l'effort d'le faire encore une fois. Parce que j'te l'demandais. Merde Arthur, j'me d'mande bien qui est l'plus con d'nous deux. »

Il allait finir par regretter ses paroles, mais tant pis. Cela était trop tard désormais, il l'avait dit. Il leva alors son poing, et de toute ses forces, il s'apprêta à frapper le bois de l'escalier. Cependant, il eut comme une voix dans sa tête lui ordonnant de ne pas agir ainsi. Et le poing s'arrêter à quelque millimètre de sa cible. Non. Pour quoi faire ? Effrayer encore plus le blondinet ? Non, ce n'était pas préférable. Il baisse alors la tête, et déploya sa main pour se tenir sur la rambarde. Si quelques minutes plus tôt toute ses émotions l'avaient abandonnées, elles étaient désormais de retour, et pour lui créer un mélange horrible de sentiment. Impuissant, il sentit alors ses yeux devenir humide. Merde, merde merde merde. Non. Il n'allait quand même pas se mettre à chialer, hein ? Il ne manquerait plus que ça pour finir en beauté. Jurant entre ses lèvres, il secoua la tête pour s'empêcher d'aller plus loin. Non. Il n'avait jamais pleuré face à l'un de ses petits frères, il était hors de question que cela commence maintenant, à ce moment précis. Il ne voulait certainement pas attirer de la pitié, ou autre face à Arthur. Jamais. Il se le refusait.

« Merde... »
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MessageSujet: Re: [30 mai 1991] Are you scared of me ? [Ft. Arthur Kirkland] [30 mai 1991] Are you scared of me ? [Ft. Arthur Kirkland] Icon_minitimeMer 1 Juin - 0:36

What am I scared of... ? × ft. Keith Kirkland
Arthur devait réparer cet énorme malentendu, ou il sera trop tard. Mais ils pouvaient s'engueuler très fort ces deux-là, jamais ça n'irait trop loin, hein ? Même après qu'ils se soient battu parce qu'Arthur avait cassé la flûte irlandaise de son frère jusqu'à provoquer une crise, ils avaient réussi à s'entendre de nouveau. Là, ça ne pouvait pas être pire dans les faits et gestes, alors qu'est ce qui abasourdissait autant le blond d'appréhension ? Il resta figé sur cet escalier, les mains accrochées à la rambarde, et regarda le roux. Ô stupéfaction que de voir bien plus que juste de la surprise dans ses yeux. Une sorte de faiblesse. Mauvais signe ça, de la part de son fier frangin qui ne laissait jamais paraître pareille humeur devant lui. Ou devant quiconque.

« J'vois... T'as choisi d'me répondre autrement. Très bien. Le message est passé. T'en fait pas. Si y'as qu'ça, si c'est qui t'faut entre nous deux, d'accord. J'm'approch'rai plus d'toi. T'aura plus à m'supporter, à m'craindre, à avoir peur. »

… Quoi ? Non... Non ! C'était loin de ce qu'il voulait ! … N'est-ce pas ? Le « lui » fraternel en lui criait contre « l'autre » qui était toute la raison de sa tête. Avoir peur de son frère était ridicule, surtout quand on sait à quel point il était dévoué envers sa famille. Était-ce parce que leur relation était différente de celle qu'Arthur portait vis-à-vis de ses autres frères ? Aberthol était le confident, Gawain le protégé, Peter celui à surveiller... et Keith ? Qu'était-il dans tout ça ? Quelle bonne foi, quelles chouettes humeurs, quels sourires avait-il déjà amassé depuis 17 ans ?

Aucun. Rien.

Ils s'entendaient comme des vauriens.

Une brève pensée absurde traversa son esprit, si abjecte qu'il se gifla intérieurement avant d'en finir la phrase. T'es con, t'es CON ! Bien sûr que tu considères Keith comme ton frère ! Puisqu'il l'est ! Tu ne le détestes pas ! Tu ne veux pas le fuir ! Et pourtant « la Raison » lui murmurait qu'il se sentirait quand même mieux s'il était loin de lui. Comment démentir quand il s'agit du fond de sa pensée ? Arthur ne pouvait lutter contre cette justice personnelle, il n'était pas non plus du genre à faire plaisir. Encore moins au rouquin. L'un des élèves qui lui menaient la vie dure. Quoique pas au point de vouloir l'effrayer. Seulement... quand il s'agissait de Keith, « le Sentiment » s'écrasait toujours. Car il avait l'habitude de contredire Keith. D'avoir raison sur lui. De le rabaisser.

Et maintenant qu'il en avait l'occasion, les choses tournaient mal. Ce n'était pas ce qu'il voulait en fait, n'est-ce pas ?

« Mais merde Arthur, merde. J't'ai connu plus courageux qu'ça. T't'es jamais caché d'sortir tout c'que tu pouvais contre moi. Alors merde. T'aurais pu faire l'effort d'le faire encore une fois. Parce que j'te l'demandais. Merde Arthur, j'me d'mande bien qui est l'plus con d'nous deux. »

C'est vrai... Cette fois-ci, « le Sentiment » se sentit un peu plus fort que « la Raison ». Arthur cachait en ce moment des choses à son frère pour sa sécurité, comme le Basilic, le Fourchelang, Betty, le Serment Inviolable... Mais maintenant ? Il était question de peur, de malaise, de la marque qui pourrissait doucement la personne de Keith... et Arthur comptait le laisser dans cet état-là ? Non, il n'était pas lâche. Et surtout, il n'avait aucunement l'intention de blesser son frère. Son grand frère. Celui qui craignait de mal faire son boulot. Et le blond le ratatinait de la pire manière qui soit. Alors quoi, il allait partir, grimper l'escalier sur lequel il venait de sauter et l'abandonner là ? Le britannique l'écoutait, ne sachant pas s'il pouvait commenter... Après tout, il avait mal agit. En quiproquo, bien entendu. Il avait fuit la possibilité de lui dire clairement ce qu'il pensait, et avait hélas usé la mauvaise méthode. Ce n'est pas qu'il fuyait son frère, il fuyait... autre chose.

… Un silence.

« Merde... »

Quoi ?

Keith... Keith venait-il de montrer un début de larmes ?

Arthur sembla murmurer un mot silencieux, ne sachant lui-même de quoi il s'agissait. Sans doute une tentative « du Sentiment » qui voulait réparer la chose. Mais Arthur était plus un être de raison... Il se pencha un peu au-dessus de la barrière, voulant faire entendre sa voix qui était devenu étrangement plus... tremblante ? Hésitante ? En tout cas, il avait inspiré, et avant même qu'il ne contrôle sa langue, il-

- Tu me fais peur, Keith.

La sentence était tombé. Tranchante. Calme, mais affreusement cruelle. Un silence passa alors qu'il assimilait ses propres mots. Lequel des deux Arthur dans sa tête venait de parler ? Aucune idée. Ce qui était sûr, c'est qu'il devait rattraper le coup. Immédiatement. Avant que son frère n'interprète mal.

- Mais ce n'est pas mon frère qui m'effraie... C'est l'autre.

Enfin il avouait. Son cœur s'allégeait en même temps que sa tête s'alourdissait.

- Le cauchemar que j'ai fais cette nuit-là... J'avais dis quelque chose qui t'a mit en colère. Fou de rage... reprit-il en regardant maintenant le vide sous son escalier. Ta marque s'était éveillé et tu m'as noyé... J'aurais peut-être dû t'en parler en détail, je ne sais pas... Je me suis réveillé en me croyant mort, et c'est là que ça a commencé.

Ô, dure chose, que d'écraser sa fierté pour avouer. Mais son cœur ne pouvait que s'en sentir soulagé, quoique encore brûlant de cette sensation de picotement comme une larme qui s'écrase sur une plaie infectée.

- C'est de ton autre toi, que j'ai peur, Keith. Celui qui te possède à cause de cette putain de marque. Il est capable de faire beaucoup de mal. De tuer. Et de... me noyer... Je ne veux plus jamais revoir une chose pareille, même si ce n'est qu'une illusion. Je... ne veux pas m'éloigner de mon frère... mais de « lui »... sauf que « lui », c'est toi aussi...

Venait-il de lui donner une autre version de « je veux être loin de toi » ? Alors que ce n'était pas ce qu'il voulait ? Dans cette phrase, dans cette intention, le Sentiment et la Raison se mettaient d'accord. L'esprit d'Arthur était apaisé, mais les conséquences allaient énormément pesé.
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MessageSujet: Re: [30 mai 1991] Are you scared of me ? [Ft. Arthur Kirkland] [30 mai 1991] Are you scared of me ? [Ft. Arthur Kirkland] Icon_minitimeMer 1 Juin - 1:45

No one needs to hear your words
La faiblesse n'avait jamais été son fort. Il n'avait jamais aimé l'être, et même si certains moments étaient bien trop dur à ses yeux pour soutenir ce sentiment, il avait toujours fait en sorte que personne ne le voit ainsi. Et à ce jour, seul deux personnes pouvaient décrire comment il était lors de ces moments : Aberthol, son grand frère envers qui il vouait une confiance sans nom, et Nessie, son kelpy qui, au moins, était sûr qu'elle ne dirait jamais rien. Oh, Gawain avait bien failli le voir une fois, mais il était finalement arrivé plus tard, et Keith avait commencé à s'en « remettre »... D'ailleurs, à bien s'en rappeler, cela avait été dû à la première vraie dispute qu'Arthur et Keith avaient eu. Celle où ils avaient enfin parler de ce jour si traumatisant, marquant pour le plus jeune. Les mots avaient fusé, et encore maintenant il se souvenait parfaitement de tout ce qui avait été dit. Mais l'heure n'était pas à se rappeler de cela. Non. Cela ne servait pas de trouver d'autre moyen de s'en vouloir encore plus, de se blesser encore plus. Après tout, il avait toujours voulu montrer sa fierté à tout moment. C'était là un trait particulier chez les Kirkland. Aucun d'entre eux ne souhaitaient montrer leurs mauvaises positions, et cela était bien normal. Ils avaient, généralement, toujours respectés ce non-dit.
Mais Keith, Keith lui, s'était toujours convaincu que cette force dont il voulait faire preuve, ces larmes qu'il refusait de montrer, était afin de prouver qu'il était là pour ses frères quoi qu'il arrive, quoi qu'il se passe. Il avait toujours voulu montrer cette figure de « Grand frère fort ». Peut-être pas d'un modèle, mais au moins, au moins un certain... Statut. Il n'avait demandé rien de plus, et il s'était presque félicité à un moment de réussir cet objectif. Cependant, cela remontait finalement à bien trop loin, au final. Tout avait changé depuis, et même cela, il avait finalement échoué, et il le prouvait aujourd'hui. C'était pitoyable. Il se sentait misérable. Il se devait de se reprendre, de ne pas rester ainsi. Il devait assumer, il avait cherché, non, il avait forcé son frère à lui faire agir ainsi. Arthur ne faisait que son « devoir ».
Il inspira alors un coup, essayant tant bien que mal de se reprendre. Rageusement, il essuya de sa manche ses yeux en un mouvement sec. Non. Hors de question. Il ne pleurerait pas devant Arthur. Jamais. Il en était capable, il le savait. Allez Keith, reprend confiance en toi. Redeviens l'écossais intouchable que tu aimes tant jouer. Reprend cette facette de « je m'en foutiste » qui te va si bien. Recommence tes ricanement moqueur.. Reprend toi, bordel ! Ne reste pas comme ça. Tu n'en as pas le droit.

« Tu me fais peur, Keith »

Mais il n'y arriva finalement pas. Arthur avait subitement décidé de retrouver sa voix pour enfin, pour finalement lui avouer la douloureuse vérité. Gardant d'abord un instant sa tête baissé, il se douta que son petit frère n'avait pas fini, maintenant qu'il avait retrouvé sa voix. Il releva alors la tête vers cette voix rendu plus loin par la distance qu'il avait mit. Il ne voulait plus rien laisser passer à travers ses yeux, mais ces derniers étaient encore humide. Non. Ce n'était rien. Ce n'était que son esprit. Il devait encaisser, comme il l'avait dit. Il devait être prêt, maintenant qu'Arthur avait été une nouvelle fois poussé à tout avouer.

« Le cauchemar que j'ai fais cette nuit-là... J'avais dis quelque chose qui t'a mit en colère. Fou de rage... Ta marque s'était éveillé et tu m'as noyé... J'aurais peut-être dû t'en parler en détail, je ne sais pas... Je me suis réveillé en me croyant mort, et c'est là que ça a commencé. »

Qu'il maudissait cette marque. Qu'il l'a maudissait de tout son être. Qu'il haïssait la personne responsable de tout cela. Qu'il souhaitait même sa mort... ! Au fond, elle était bien responsable de tout. Responsable des éloignements, responsable de la crainte de son frère, responsable de son cauchemar, responsable de tout le mal qui était fait à Poudlard. Elle pourrissait de l'intérieur chaque personne étant touché par cette dernière, présente à tout moment, leur rappelant que tout ne leur était désormais plus possible. Leurs rappelant qu'ils étaient surveillés sur le moindre faits et geste.
Keith plissa les yeux en entendant Arthur raconter son cauchemar en détail, ayant tant de mal à croire qu'il avait pu mélanger la pire erreur de sa jeunesse, avec ce qui lui était arrivé accidentellement. Mais c'était pourtant ce qui s'était passé. Est-ce qu'il le comprenait ? Il n'en savait foutrement rien. Savoir cependant, ce qu'il avait fait dans ce... « rêve » lui faisait encore une fois mal au cœur. Et il ne savait même pas quoi faire contre cela. Il y avait-il seulement un remède ?

« C'est de ton autre toi, que j'ai peur, Keith. Celui qui te possède à cause de cette putain de marque. Il est capable de faire beaucoup de mal. De tuer. Et de... me noyer... Je ne veux plus jamais revoir une chose pareille, même si ce n'est qu'une illusion. Je... ne veux pas m'éloigner de mon frère... mais de « lui »... sauf que « lui », c'est toi aussi... »

Voilà donc le fond du problème. Cet... « Autre lui ». Comme si il possédait une double personnalité. Peut-être était-ce le cas, peut-être pouvait-on considérer cette marque ainsi ? Alors quoi, il devait comprendre qu'il était... Malade ? Bien. D'accord. Peut-être comprenait-il mieux, mais cela arrangeait quoi, au fond ? Rien, n'est-ce pas ? Oh, bien entendu, Keith ne voulait pas non plus s'éloigner d'Arthur... Au fond, l'éloignement de sa famille avait durant longtemps été son épouvantard, et même si désormais cela avait changé, il craignait toujours cette conséquence. Mais il avait été aussi question de mort. Il avait été question de tuer son frère. Et c'était bien pire que tout.  Il fallait trouver une solution, il fallait trouver quelque chose à faire contre cela. Mais rien ne venait dans la tête de l'écossais. Le vide total.  Pourtant, il devait réagir... Et finalement, il se mit d'accord avec lui-même. Il n'y avait qu'au fond qu'une seule solution. Voilà pour il ne pouvait en trouver plus que cela. Continuant de regarder Arthur, il se reprit, et parla d'une voix... Aussi peu énervé de possible, utilisant le peu de ton calme qui lui restait.

« J'pas envie qu'ça arrive ça non plus. J'pas envie d'te faire ça. J'pas envie qu'ça arrive à n'importe qui d'entre vous, merde... ! Putain, mais pourquoi v's'être restez près d'moi, après c'te putain d'première attaque ? V's'auriez pas dû. C'aurait été plus simple... Mais c'trop tard j'présume. On est tous trop impliqué dans c'te merde. »

Sa voix se voulait d'un ton assuré, mais des tremblements pouvaient encore se faire sentir, tant dire tout cela, tant tout avouer, lui faisait du mal.

« J'pas envie d'm'éloigner d'mes frères, qu'ce soit toi, Aberthol, Gawain, Peter... Ni d'aucun membre d'la famille. Mais quoi, s't'as peur de... C't'autre moi, alors on fait quoi Arthur, hein ? On fait quoi à c'moment là ? Parce qu'à preuve d'contraire j'peux pas m'dédoubler et laisser celui avec c'qui m'pourrit d'côté. J'sais même pas c'mment ça marche, c'mment c'vient. J'peux rien faire. Alors, quoi ? Faut faire quoi maint'nant ? Parce qu'moi la seule solution qu'j'vois... C'qu'il faut qu'tu t'éloignes encore plus qu'd'un simple escalier. C'qu'il faut qu't'approches plus d'moi jusqu'à c'qu'il y ait une solution, un remède, un p'tain d'truc du genre. »

S'il ne voulait pas se montrer raisonnable, le rouquin aurait déjà probablement hurlé qu'il ne voulait pas cela. Qu'il était même loin de vouloir tout ça. Bien sûr qu'il souhaitait la protection de ses frères, mais il souhaitait aussi leurs compagnies, leurs soutiens. Il en avait besoin, surtout à cette période. Mais parfois, l'écossais savait mettre son égoïsme de côté, et faire en sorte que ses frères choisissent la meilleure solution pour eux. Et si c'était la seule chose à faire, alors il ne se gênerait pas pour. Peu importe au combien cela lui faisait mal.

« T's'ras... Loin d'l'autre dont t'as si peur comme ça. T's'ras tranquille. T'craindras plus rien, puis si j'recommence, si j'refais... « Une crise », t'casseras d'l'endroit où ça s'pass'ra. J'pourrais rien faire plus. J'peux rien faire d'plus. Et t'veux savoir un truc ? Ça m'fait flipper ça. Ca m'fait peur d'savoir que j'peux rien faire contre, qu'le seul moyen d'assurer un minimum d'protection c'dans arrivé à là, Arthur. Mais j'préfère qu'tu t'casses loin. Tant qu'j'aurai... peur d'moi-même, on f'ra ça comme ça.  C'réglera tout, pas vrai ? »

Était-ce vraiment une question, qu'il venait de faire ? Ou était-ce rhétorique... ?
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MessageSujet: Re: [30 mai 1991] Are you scared of me ? [Ft. Arthur Kirkland] [30 mai 1991] Are you scared of me ? [Ft. Arthur Kirkland] Icon_minitimeMer 1 Juin - 14:58

What am I scared of... ? × ft. Keith Kirkland
Petit, Arthur collait aussi bien son frère qu'il le fuyait. C'était un genre d'amour vache mal caché, que le garçonnet qu'il était à l'époque ne pouvait dissimuler derrière des mensonges bien construits. Contrairement à aujourd'hui. Habitué à masquer la vérité à n'importe qui, et à entretenir cette relation de gamin avec son frère, Arthur ne voyait presque plus le mal à se disputer souvent avec ce dernier; si bien qu'ils pouvaient ne plus se parler que leur entourage trouverait ça tout bonnement normal. Sauf qu'au fond, évidemment, ni l'un ni l'autre ne voulait définitivement couper ce lien fraternel. Qui pourrait, de toutes façons ? Ils auront bon se crier dessus, se taper derrière le crâne, se faire des vacheries physiques ou verbales, ils resteront toujours les deux idiots de la famille Kirkland. Alors peu importe jusqu'où allait leur mauvaise bonne entente, rien n'allait changé.

Jusqu'à ce soir ?

Arthur avait enfin avoué le problème. Il avait peur de son frère, ou plutôt de ce faux-frère qui se réveillait lorsque la marque l'appelait. Jamais Keith ne ferait de mal au clan, à lui, et ne viendrait le noyer volontairement... l'autre, si. Ce fou, ce dangereux pantin qui n'a aucune pitié à blesser, torturer, se moquer, tuer... Maintenant qu'il l'avait dit à son frère, Arthur s'en rendait compte : il avait bel et bien peur de cet autre Keith des ténèbres. Il le détestait, ô qu'il le détestait... Pour prendre la place de son grand frère adoré, pour lui faire porter le poids de ses actes, pour le faire culpabiliser jusqu'à l'éloigner lui, le vrai Keith, de sa propre famille... ce qu'Arthur ne voulait pas. Ce qu'il voulait absolument empêcher en cachant la vérité à Keith. Hélas, il avait avoué.

Hélas, le rouquin répondit avec une nouvelle crainte.

« J'pas envie qu'ça arrive ça non plus. J'pas envie d'te faire ça. J'pas envie qu'ça arrive à n'importe qui d'entre vous, merde... ! Putain, mais pourquoi v's'être restez près d'moi, après c'te putain d'première attaque ? V's'auriez pas dû. C'aurait été plus simple... Mais c'trop tard j'présume. On est tous trop impliqué dans c'te merde. »

Pourquoi ? Il fallait vraiment qu'il lui explique l'évidence ? Arthur ? Le Kirkland à qui on avait donné le plus gros de la mauvaise foi ?

« J'pas envie d'm'éloigner d'mes frères... »

Lui non plus...

« Qu'ce soit toi, Aberthol, Gawain, Peter... Ni d'aucun membre d'la famille. »

Lui non plus...

« Mais quoi, s't'as peur de... C't'autre moi, alors on fait quoi Arthur, hein ? On fait quoi à c'moment là ? Parce qu'à preuve d'contraire j'peux pas m'dédoubler et laisser celui avec c'qui m'pourrit d'côté. J'sais même pas c'mment ça marche, c'mment c'vient. J'peux rien faire. Alors, quoi ? Faut faire quoi maint'nant ? »

Trouver une solution. N'importe laquelle, sauf...

« Parce qu'moi la seule solution qu'j'vois... C'qu'il faut qu'tu t'éloignes encore plus qu'd'un simple escalier. C'qu'il faut qu't'approches plus d'moi jusqu'à c'qu'il y ait une solution, un remède, un p'tain d'truc du genre. »

Non, ce n'est pas ce qu'il voulait. Tout mais pas ça.

Arthur aussi avait ressenti cette envie de s'éloigner de sa famille, de ses proches, parce qu'il s'est senti dangereux. Lorsque le Basilic avait surprit tout le monde dans la Grande Salle et tué des élèves... Une fois l'orage passé, tout le monde, absolument tout ses amis et sa famille étaient venu le voir. À chaque étreinte, à chaque soupir de soulagement, qu'est ce qu'il avait pensé ? Qu'est qu'il priait silencieusement ?

« Arthur, tu es vivant ! »

Ne m'approchez pas...

« J'ai eu si peur, tu n'as rien ? »

Ne me touchez pas...

« Heureusement que tu vas bien. »

Ne vous inquiétez pas pour moi après ce que j'ai fais...


Keith ressentait dorénavant la même chose. Qu'avait-on fait pour faire reculer Arthur devant cette idée ? On l'avait collé. Francis l'avait collé. Mais ce n'était pas pareil. Là, c'était Keith et Arthur. Les deux frangins infatigables de la famille. Toujours à se crêper le chignon. Et plus personne n'en faisait rien. Alors c'était à eux de gérer ? Mais s'ils ne savaient pas comment, alors qu'est ce qu'ils allaient pouvoir faire ?

« T's'ras... Loin d'l'autre dont t'as si peur comme ça. T's'ras tranquille. T'craindras plus rien, puis si j'recommence, si j'refais... « Une crise », t'casseras d'l'endroit où ça s'pass'ra. »

Non.

« J'pourrais rien faire plus. J'peux rien faire d'plus. Et t'veux savoir un truc ? Ça m'fait flipper ça. Ca m'fait peur d'savoir que j'peux rien faire contre, qu'le seul moyen d'assurer un minimum d'protection c'dans arrivé à là, Arthur. »

Non !

« Mais j'préfère qu'tu t'casses loin. Tant qu'j'aurai... peur d'moi-même, on f'ra ça comme ça.  C'réglera tout, pas vrai ? »

Nae ! Il n'a jamais voulu ça ! Même si pendant des années, pendant si longtemps, il lui avait sortit des sornettes similaires, il ne l'a jamais voulu ! Et pourtant, pourtant il l'a dit tellement souvent... petit, enfant, ou même aujourd'hui, adolescent et presque adulte. « Laisse-moi tranquille » alors qu'avec lui, il pouvait se sentir apaisé. « Je veux pas te parler » alors qu'il avait déjà un poids sur le cœur. « Casse-toi »... là, c'était tout simplement de la bêtise. Qu'est ce qu'il pouvait dire maintenant ? Qu'est ce qu'il pouvait faire ? Y avait-il seulement encore une chance pour réparer la conclusion de cette discussion ? Le Sentiment lui souffla que c'était peine perdu et la Raison clama que le problème était réglé. Alors... il allait vraiment s'éloigner de son frère ?

- Keith...

Le nom avait franchi la barrière qu'étaient ses lèvres. Il ne savait plus qui parlait ni même si ce qu'il disait avait du sens.

- ... Tu es mon frère... sortit-il comme si c'était une découverte. Qui voudrait s'éloigner de son frère... ? demanda-t-il ensuite malgré le ton du condamné dans sa voix. Je n'ai jamais demandé ça...

Et c'était pourtant ce qui était en train de se passer. Alors c'était fini, il n'y avait rien qu'il puisse rajouter ? En même temps, il le sentait : il sentait bien cette atmosphère à la fois pesante, mais tout aussi calmée par la sentence qui avait finalement « mit d'accord » tout le monde... Keith allait s'éloigner. Son frère allait l'éviter. Tout comme Arthur allait le faire. Dans son rêve, il était mort, mais il refusait d'y croire un quelconque message. Ce n'était pas de Keith qu'il avait peur, mais bien de ce fou qu'il y avait en lui. Hélas, l'un n'allait pas sans l'autre.

Alors Arthur devait quitter Keith pour quitter le fou.

Il leva la tête vers lui... avec une expression inédite. Ses yeux étaient plissés, comme s'il frôlait la crise de larmes, mais ses yeux ne laissaient paraître aucune humidité. Il y avait ce picotement qui voulait le contraire, mais ça devait être l'envie de hurler l'injustice de cette conclusion, rien de plus. Lui non plus, il n'était pas du genre à pleurnicher; encore moins devant ses frères. Il avait envie de dire autre chose, il avait en fait envie de blablater encore un tas de trucs ! Des choses importantes qui, pour une putain de fois, prouverait qu'Arthur aime son frère comme le « petit » qu'il est pour lui. Mais ces choses ne vinrent pas. Au contraire, il se sentait honteux. Trop honteux d'avoir une sorte de soulagement de la raison pour être loin du fou, en même temps que ce tiraillement au cœur des sentiments parce que son frère allait désormais être loin.

C'était fini.

- Prend soin de toi, Keith...

Puis il se tourna pour faire dos à la silhouette du rouquin, les mains crispées sur la rambarde. C'est là qu'il les sentit, avec stupéfaction.

Finalement, ce picotement provenait bien de ses yeux.
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