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"Ravenclaws don't jump, they fly" ❀ Journal de Kiku Honda W甘_甘)o自

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MessageSujet: Re: "Ravenclaws don't jump, they fly" ❀ Journal de Kiku Honda W甘_甘)o自 "Ravenclaws don't jump, they fly" ❀ Journal de Kiku Honda  W甘_甘)o自 - Page 2 Icon_minitimeVen 22 Avr - 22:31









Aisa

7 septembre 1990






"I saw her and I wished she could see me"




"Aisa Binti Dzulkifli. Tel est le merveilleux nom de celle que j'ai rencontrée aujourd'hui. Une des plus belles filles que j'ai pu rencontrer dans ma vie. Comment dire... comment expliquer... J'étais simplement assis face à elle... j'ai simplement croisé son regard, et... Je ne sais pas ce qui s'est passé. Au moment où elle m'a regardé, cette adolescente que je n'aurais en temps normal même pas regardée... m'a pris quelque chose. Je ne la connais pas. Je ne sais rien d'elle. Et pourtant, mon cœur a raté un battement en la voyant. J'en suis tombé de ma place, comme un idiot. Je ne comprenais rien à ce qu'il se passait. Lud-san m'a aidé à me relever, en me demandant ce qui me prenait, si je m'étais fait mal, mais j'étais trop abasourdi pour lui répondre. Je lui demandais simplement qui était cette serdaigle et pourquoi mon cœur se tordait lorsque je la contemplais. Il n'avait pas non plus la réponse à mes interrogations.

Paradoxalement, même si j'avais mal, ce n'était pas insupportable. C'était une douleur très douce, exaltante, alors que je scrutais son visage rond, halé, et ses yeux plissés qui me fixaient, curieux. Ses longs cheveux bruns cascadaient sur ses épaules, fluides et lisses comme du liquide, et une charmante fleur d'hibiscus ornait sa couette rapidement attachée. Elle était assez petite -plus que moi-, et semblait frêle, fragile en apparence, bien que ses traits la montraient sûre d'elle, et dénotaient une intelligence et un désir d'apprendre certain. Plus je découvrais de détails d'elle, plus je la trouvais belle. Et plus j'avais envie de la connaître.

J'ai essayé. J'ai balbutié quelques mots. Vides de sens, sans contenance. Mon éloquence et mon calme habituels venaient de me quitter au pire moment. Elle m'a jugé d'un regard accusateur, outré, et m'a asséné une réplique cinglante pour me faire comprendre que j'étais bruyant et que cela la dérangeait dans sa lecture... Très bien. J'ai vite fait marche arrière, m'excusant comme à mon habitude. Mais cela n'a pas semblé lui suffire. Elle a soupiré, s'est désintéressée de moi et a continué son livre. Autant dire que l'on fait mieux, comme première impression. Mais... je ne peux pas abandonner. Je veux savoir quel est ce sentiment qui me frappe quand elle est là. Savoir ce qu'elle aime, ce qu'elle lit, comment la faire rire. Pouvoir lui parler comme si nous étions amis... ou plus?"




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Kikoo, la victime
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MessageSujet: Re: "Ravenclaws don't jump, they fly" ❀ Journal de Kiku Honda W甘_甘)o自 "Ravenclaws don't jump, they fly" ❀ Journal de Kiku Honda  W甘_甘)o自 - Page 2 Icon_minitimeMar 26 Avr - 1:07









Rival

11 octobre 1990






"The moment I saw him, I swore he would be my worst ennemi"




Rp relatif à cette date:

"Cet IMMONDE cafard! Ce petit arrogant! J'aimerais lui faire ravaler son insolence! Comment une telle plaie peut-elle être à Serdaigle?!

Je n'ai jamais rencontré d'enfant aussi impertinent, aussi détestable que ce Leopold. Je ne peux pas croire qu'il porte le nom d'Edelstein. À part leur passion commune pour l'art, lui et Roderich-sama n'ont vraiment rien à voir. Et encore, il fait honte à cette discipline en en revendiquant le nom! À se prendre pour un artiste alors qu'il en bafoue les codes. Un pareil point commun avec lui, tel que l'amour du dessin, aurait pu faire de nous de bons amis, mais... Non, rien que d'y penser, j'en frissonne de dégoût. Etre ami avec... ça?! Notre simple rencontre a été une sonnette d'alarme suffisante pour que je n'ai plus jamais envie de l'approcher. Bien entendu, il a fallu que je croise sa route au pire moment, qu'il me voit dans la situation la plus embarrassante! Le soir où j'ai découvert que Feli-kun et Lud-san sortaient ensemble -ce dont ils auraient tout de même pu me mettre au courant, moi leur meilleur ami, qui a de surcroît fait tant d'efforts pour les y aider-, Peter-kun, Altan-san et ce... gamin ont malheureusement été témoin de ma joie débortante. Je n'avais plus de limites. J'étais tellement assommé, rendu euphorique par la nouvelle que je ne contrôlais plus mon excitation, ni mon volume sonore. Et Leopold, cet infâme  garnement, qui me connaissait à peine et ne comprenait rien aux raisons de mon bonheur, s'est permis de me juger! Inutile de préciser que je n'ai pas apprécié son attitude. À me regarder de haut dans une attitude pompeuse, comme s'il avait tout compris, et qu'à ses yeux, j'étais simplement un fou. Je conçois que la première impression est souvent fausse, mais... LUI! Jamais je n'ai autant méprisé quelqu'un dès le premier regard. Et je suis certain que notre rencontre ne m'a pas trompé.

Et comme si ce n'était pas suffisant, ce soir, il était encore présent au mauvais moment. J'étais tranquillement installé dans la salle commune, et je venais juste de terminer mes devoirs, décidant de m'abandonner un peu à l'image de celle qui faisait maintenant battre mon cœur. J'entreprenais donc un portrait d'Aisa-san, sous le regard curieux de Shin'ju, mon nouveau compagnon depuis hier. J'étais tellement absorbé par mon oeuvre que je n'ai pas remarqué que pendant tout ce temps, Leopold était là, dans la même pièce! Et que pour couronner le tout, il était venu épier mon travail par dessus mon épaule! Prévenir, dans ce genre de cas, est la moindre des choses, mais non, monsieur se croit au dessus des règles de politesse! Sous le coup de la surprise, mon matériel, si coûteux et précieux, a fini par terre. De plus, comme je ne l'avais pas reconnu en premier lieu, je me suis même excusé auprès de lui! Quelle erreur! J'ai presque envie de me laver la langue avec du savon. Mais il ne s'est pas arrêté là. Tout d'abord, il s'est permis de me menacer de voler mon chat, ce qui était déjà extrêmement présomptueux, alors je ne me suis pas gêné pour lui rendre son chantage. Si il tentait quoi que soit, je demanderais à mon meilleur ami préfet de faire remonter l'information à un professeur. J'avais rarement eu autant de réparti pour tenter d'effrayer quelqu'un, mais il m'avait vraiment mis hors de moi. Mais encore une fois, cela n'a pas suffit, car ma chute lui avait donné accès à un autre de mes secrets. Il a ramassé mon dessin à peine fini d'Aisa-san, cette dernière clairement reconnaissable. Et le petit sourire mauvais qui s'est dessiné sur son visage ne me disait rien de bon. Cette fois, il m'a carrément averti que sa petite langue de vipère pourrait -par mégarde- révéler à la malaisienne les sentiments que je lui portais. Je n'ai pas apprécié. Mais avant que je puisse répliquer, j'ai pris conscience de la haine et l'aversion que son regard me lançait, ce qui m'a mis extrêmement mal à l'aise...

J'avais l'impression d'être retourné à l'école primaire, seul contre mes bourreaux, qui me jugeaient en silence, grâce à des attaques discrètes et des yeux moqueurs. Il me fixait avec la même amertume, essayant de m'intimider avec ses yeux vides de compassion, cruels. Ce souvenir a bien failli me mettre à sa merci. J'étais prêt à capituler. Je ne voulais plus affronter cette rivalité qui m'avait rendu malade enfant. Mais c'est quand je croyais avoir perdu l'espoir de lui rabattre son caquet que son point faible s'est révélé à moi. La joie m'a de nouveau envahi, et je ne me suis pas fait prié pour m'en servir contre lui. J'ai frappé là où ça faisait mal. Son visage enfantin et enjoué à l'idée de me voir à ses pieds a soudain perdu des couleurs, avant de virer rouge.  J'avais mis le doigt sur sa faiblesse la plus flagrante, et j'en jubilais, presque. Moi qui n'aimait pas me moquer des autres sauf pour faire de l'humour avec mes amis, l'idée de l'avoir mis en colère était étrangement plaisante, jouissive. Je le voyais cracher sa fureur avec satisfaction, avant qu'il ne remonte dans sa chambre en tapant du pied comme un bébé qui ferait un caprice. J'avoue que sur le coup, j'étais plutôt content de moi.

Mais je sais que si je baisse encore ma garde, il n'hésitera pas à m'attaquer avec toute la méchanceté dont il est capable. Il en a les capacités, et il sera un ennemi à ne pas négliger. Tout de même... Quel IMMONDE cafard!"




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MessageSujet: Re: "Ravenclaws don't jump, they fly" ❀ Journal de Kiku Honda W甘_甘)o自 "Ravenclaws don't jump, they fly" ❀ Journal de Kiku Honda  W甘_甘)o自 - Page 2 Icon_minitimeMer 27 Avr - 19:05









Leçons

10 octobre 1990






"Fly me to the moon"




Rp relatif à cette date:

"Récemment, une chance inespérée de me rapprocher d'Aisa-san a fait son appartion. Il se trouve que tout comme moi, la malaisienne apprécie la compagnie des félins. Elle possède donc un joli chat roux et neige nommé Eika, avec lequel Shin'ju semble bien s'entendre. Bien que je raffole de ces attendrissantes boules de poils, la jeune fille était méfiante envers moi et ne me laissait pas l'approcher. Je ne pouvais réclamer, ne cherchant pas à la mettre en colère plus qu'elle ne l'était déjà. Mais pour mon bonheur, c'est ce mignon animal de compagnie qui m'a permis de faire un pas vers elle. Il y a quelques jours, une fois mes cours de la journée terminés, je suis allé m'installer dans la Grande Salle comme à mon habitude, pour travailler. J'ai été surpris de découvrir Aisa-san, ses cheveux épais tombant en masse fluides sur ses épaules, sa frange couvrant en partie ses yeux et ses joues sans cesse encombrées. Cela avait l'air de grandement la gêner, et je remarquais qu'elle n'avait pas attaché sa grande mèche droite, contrairement à d'habitude. Vu les problèmes de vue que cela avait l'air de provoquer, ce n'était sans doute pas intentionnel. Désireux de bien faire, et de pouvoir l'aider si elle le souhaitait, je lui en  demandais la raison. Selon ses dires, son chat avait mis en pièce la fleur d'hibiscus qu'elle portait d'ordinaire, ainsi que l'élastique qui lui permettait de nouer ses cheveux. Je trouvais moi aussi cela embarrassant à regarder. Sa chevelure brune était certes magnifique, mais décoiffée ainsi, elle dissimulait son beau visage. Tout naturellement, je lui ai alors proposé de lui en fabriquer une nouvelle. Elle semblait surprise, mais n'a pas refusé, curieuse de me voir faire. J'avais piqué son intérêt, pour la première fois. Heureux de pouvoir lui montrer la magie que je pouvais produire, je sortais immédiatement ma baguette et faisait apparaître une fleur factice, couverte d'une vernis luisant pour la rendre immortelle. Puis je l'accrochais à un élastique que j'avais sur moi -au cas où- et la lui tendait, espérant que cela lui convenait et qu'elle me remercierait. Elle le fit avec un certain étonnement, sans doute celui de découvrir que je n'étais pas simplement le type bizarre dont elle se souvenait. Mon bonheur fut complet lorsqu'elle m'informa qu'elle avait du mal à faire sa coiffure à elle toute seule, et qu'elle me demanda de l'aider. Je ne me faisais pas prier. Notre relation commençait enfin à bouger. J'étais parti d'un départ catastrophique, et je gagnais peu à peu sa confiance, lui montrant que j'étais là, et qu'une entente était possible entre nous. Une impulsion soudaine me poussa à lui faire des tresses, au lieu de son habituelle couette haute, mais elle ne s'en plaignit pas et me gratifia de nouveau d'un "merci" neutre, mais qui résonnait avec douceur à mes oreilles. C'était un premier pas dans son monde. Un premier pas vers elle.

J'ai été enchanté de voir que selon son éducation, la jeune fille souhaitait me rendre la pareil quand à mon service rendu. J'avais beau lui dire que ce n'était pas la peine, et que de toute manière je n'avais rien à lui demander, elle insistait. C'est donc après mûre réflexion qu'une idée m'est venue. J'avais entendu de la bouche de Lud-san qu'elle était remplaçante dans notre équipe de Quidditch. Je supposais donc qu'elle était plutôt douée sur un balai, et que la chance de me débarrasser de mon vertige chronique était enfin là. Cela faisait plusieurs mois que j'envisageais la question, mais j'étais trop gêné pour demander à un de mes meilleurs amis de m'y aider. Je savais qu'avec mon niveau exécrable, ils me taquineraient mais finiraient aussi par perdre patience. Se ridiculiser devant la fille que j'aime est aussi une mauvais idée, me diriez-vous. Mais il y avait là l'occasion de nous rapprocher. Elle pourrait ainsi en apprendre plus sur moi, et moi sur elle. Savoir qu'elle aimait voler était déjà une information assez précieuse, et j'avais depuis peu le souhait de moi aussi découvrir cette ivresse, cette sensation de bonheur que mes amis ressentent lorsqu'ils naviguent dans l'Eden. Alors je suis allé lui faire ma requête. J'avais conscience que cela était exagéré. J'avais simplement réparé la fleur qui lui permettait de nouer ses cheveux, et je lui demandais en retour des cours de soutien, pour un cas désespéré comme le mien. Pourtant, j'ai été stupéfait de l'entendre accepter.

Aujourd'hui était donc le jour béni où je l'ai rejointe sur le terrain, impatient mais aussi anxieux à l'idée de monter sur un balai, sous ses yeux. Et j'avais raison de me faire du soucis. Entre la monture capricieuse que j'avais malheureusement choisie, l'oubli des règles de base, et mon vertige qui me paralysait dès que je montais un peu trop haut, une grosse partie de la séance a été un véritable fiasco. La malaisienne était clairement désespérée de voir à quel point j'étais mauvais. J'avais beau connaître la théorie presque sur le bout des doigts, avoir potassé des nuits entières des ouvrages sur le sport qui me faisait horreur, toutes mes connaissances fuyaient dès que mes pieds quittaient le sol. Le pire mais aussi le meilleur sont néanmoins arrivés, lorsqu'après être monté un peu trop haut, j'ai fixé le ciel pour stopper ma nausée, mais que je suis tombé en arrière. J'ai fait une chute de plusieurs mètre avant de parvenir à me rétablir par miracle, faisant un tour du terrain à pleine vitesse sans tomber ni ressentir aucune frayeur. Celle-ci avait été remplacé par une sensation inconnue, dangereuse, mais salvatrice. De l'adrénaline. Je n'avais pas besoin de me rappeler ce que j'avais lu dans les livres. Tout ce que j'avais appris était imprimé en moi, et guidait mes mouvements pour me permettre de survivre. Bien entendu, elle me réprimanda sévèrement pour avoir été aussi idiot, mais elle semblait soulagée de voir que je n'avais rien de cassé. La douce impression de légèreté que j'avais ressentie disparut bien vite, mais j'étais plus confiant sur la suite du cours. À la fin de la matinée, j'avais encore du mal à m'élever trop haut, mais je parvenais à voler sans problème majeur et à une vitesse raisonnable. C'était déjà une grosse amélioration pour un amateur comme moi. Des réflexes commençaient à faire leur apparition, grâce à mes facilités d'apprentissage. J'étais néanmoins exténué lorsqu'elle m'informa que la leçon était finie. Je n'ai pas hésité à la remercier chaleureusement pour son aide, mais elle m'a simplement dit que c'était tout naturel. M'étais-je frayé un chemin vers elle? Je ne saurais le dire. Elle semblait avoir fait cela juste par politesse, mais je ne pouvais m'empêcher de souhaiter que cet enseignement n'avait pas été une tâche trop pénible pour elle. Qu'elle avait apprécié. L'espoir fait vivre, comme on dit."




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MessageSujet: Re: "Ravenclaws don't jump, they fly" ❀ Journal de Kiku Honda W甘_甘)o自 "Ravenclaws don't jump, they fly" ❀ Journal de Kiku Honda  W甘_甘)o自 - Page 2 Icon_minitimeVen 29 Avr - 8:12









Musique

30 octobre 1990






"Music was my first love"




"Ce mois-ci n'a été qu'une course effrénée pour moi. Une course où je tentais par tous les moyens de suivre le chemin de la malaisienne pour tenter de la rattraper. Je découvrais peu à peu ses passions, des brides de son passé, encore obscures, sa manière de se comporter, ses réactions. J'apprenais à appréhender ses réactions, à montrer du tact en sa présence, ce que je n'avais pas le jour de notre rencontre. De jour en jour se dévoilait un peu plus, sous la jeune fille froide qui me semblait si lointaine et inaccessible, une autre Aisa-san que j'avais déjà plus de chances d'approcher. Sa fragilité n'était pas seulement physique, mais aussi mentale. Elle cachait son passé, ne laissait pas d'émotion paraître à se sujet. Même si je voyais qu'au fond, ces souvenirs la rongeaient, et que je tentais de la pousser à m'en dire plus, elle se renfermait, se murant dans le silence pour éviter mes questions. À chaque fois, je n'avais d'autre choix que de l'accepter. J'avais beau la connaître depuis peu, je ne pouvais m'empêcher de m'inquiéter pour elle, de vouloir soulager sa conscience. La protéger.

Malgré cette tension palpable lorsqu'elle refusait de parler d'elle, nous avons partagé d'agréables moments, des jours précieux dont je ne pouvais même pas rêver. Sa dette remboursée avec le cours de balai, je pensais qu'elle s'éloignerait de nouveau de moi. J'ai tout fait pour que cela n'arrive pas. Je venais lui parler presque chaque jour, pour me faire une place dans son quotidien. Pour devenir son ami. Cela n'a pas été facile, mais je pense que désormais, elle me remarque et que je me suis fait une place dans son univers. Mon premier indice a été le jour où une étrange animation a secoué la Grande Salle. Un squelette nommé Oscar, auquel le directeur avait donné vie en prévision du bal d'Halloween qui arrivait, se baladait désormais dans la pièce, entraînant dans diverses danses chaque personne qui le touchait. J'ai un peu honte de dire que j'ai moi aussi été entraîné dans le rock endiablé de cet individu, malgré mon niveau d'amateur. Je connaissais quelques pas de base, mais rien de gracieux ou d'extraordinaire. Pourtant, une fois le duo fini, Aisa-san vint vers moi, m'avouant qu'elle avait été impressionné par mon niveau. Elle me fit savoir qu'elle avait toujours eu envie de danser de cette manière, mais qu'elle n'avait jamais trouvé le temps chez elle, et encore moins depuis qu'elle était à Poudlard. À ma grande surprise, elle me demanda alors si je pouvais lui enseigner. Tout naturellement, j'acceptais. Elle m'avait appris à voler, je lui apprendrais donc à danser. Nous nous retrouvions ainsi quelques jours par semaine pour que je lui enseigne diverses valses, tangos, rocks. En peu de temps, elle a réussi à acquérir presque le même niveau que moi. Elle n'est pas serdaigle pour rien. Tout comme moi, elle apprend extrêmement vite.

Un autre lieu nous rassemblait souvent par hasard. Une soirée, épuisé par le cours dont je venais de sortir, je passais près de la salle de musique et je surpris le doux son d'un piano à travers la porte. Je me disais que Roderich-sama était peut-être revenu, alors j'entrais tout naturellement, sans faire le moindre bruit. Mais à la place de l'autrichien, c'est la malaisienne que je découvrais, assise là. Maintenant que je réécoutais à deux fois, il était vrai qu'elle ne jouait pas comme lui. C'était plus lent, plus hésitant, comme si elle avait peur de faire du bruit en appuyant sur les touches. La dextérité sans faille du préfet n'avait rien à voir. Lui jouait fort s'il en avait envie, se laissant noyer par la mélodie, transmettant ses émotion dans l'instrument comme si c'était sa seule manière de l'exprimer. Mais le jeu d'Aisa-san était à son image. Il dissimulait ses secrets, son passé, il était discret. Lorsque son morceau se termina, je ne pu m'empêcher d'applaudir. Ce n'était peut-être pas le meilleur que j'avais entendu, et cela manquait encore de sensibilité, mais c'était malgré tout agréable à écouter. Je lui proposais donc de la rejoindre avec un violon, qui pour moi était le partenaire idéal d'un piano à queue. Francis-san avait pris le temps de m'en enseigner les bases un jour. Je connaissais déjà le solvège, ce qui me facilita grandement la tâche. Après, il suffisait de savoir où placer ses doigts et à quelle moment, et pour cela, seul l'entraînement payait. Je venais souvent dans cette pièce pour pratiquer une heure, deux heures, ou plus si j'en ressentais le besoin. En discutant musique avec elle je lui expliquais que cette discipline était pour moi comme un exutoire. Qu'elle me permettait de me vider de toute émotion négative, que je laissais choir sur les cordes, ne subsistant qu'un calme apaisant. Elle, aimait surtout jouer pour réfléchir, et je la comprenais. Une telle atmosphère permettait de supprimer les pensées parasites, d'avoir l'esprit plus clair.

Ainsi, certains soirs, lorsque je passais devant la salle dont s'écoulait un flot de mélodie enchanteresse, je la rejoignais et armais mon violon pour l'accompagner. Je suis fier d'être parvenu à sympathiser autant avec elle, et je compte bien continuer. Francis-san, à qui j'avais demandé conseil, m'avait appris qu'il fallait être patient, et la séduire grâce à mes talents, ce que je savais faire. L'art m'avait grandement aidé. Maintenant, avec le bal d'Halloween qui approche, je n'ai pas l'intention de laisser passer ma chance. J'ai déjà prévu de l'inviter à danser. Cela ressemblerait aux après-midis où je lui enseignais comment valser ou bouger, excepté que la fête nous permettrait d'être plus proches. Ce serait moins intime, mais plus grandiose. Un vrai bal pour celle que je considère comme une vraie princesse."




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Dernière édition par Kiku Honda le Ven 9 Mar - 17:58, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: "Ravenclaws don't jump, they fly" ❀ Journal de Kiku Honda W甘_甘)o自 "Ravenclaws don't jump, they fly" ❀ Journal de Kiku Honda  W甘_甘)o自 - Page 2 Icon_minitimeMer 4 Mai - 10:54









Déception

31 octobre 1990






"Whatever I feel for you, you only seem to care about you"




"Un désastre. Sur toute la ligne.Ce quoi aurait dû être l'occasion de me rapprocher enfin d'elle a été une énorme désillusion. Le bal d'Halloween ne s'est pas passé comme je l'espérais.

Tout d'abord, Aisa-san m'a informé qu'elle n'avait aucunement l'intention d'aller au bal, que cela ne l'intéressait pas. J'avais beau insister de manière détournée, lui promettant que même si elle ne dansait pas, ce serait amusant, elle ne me paraissait convaincue. Mais j'espérais que mes conseils avaient fait leur chemin dans sa tête, et qu'elle finirait par s'y rendre. C'est avec cette prière que je m'habillais le soir des festivités. Senka m'avait envoyé pour l'occasion un magnifique costume de Oni japonais, et ma tête était maintenant ornée de deux belles cornes et d'une fleur rouge éclatante qui, par un heureux hasard, ressemblait à l'hibiscus qu'Aisa-san a l'habitude de porter. Je prenais cela comme un signe, et je rejoignais la fête en espérant la croiser là-bas.

Une bonne partie de la soirée s'écoula sans que je ne la voit nulle part. J'avais dansé avec quelques personnes, comme Eli-chan, ou mes deux meilleurs amis, vêtus, pour l'allemand, d'un costume de roi décédé, avec une immense cape à fourrure, et pour l'italien, d'un déguisement qui m'avait tout l'air d'être celui de la faucheuse. Nous formions un beau trio de monstres tout droit sortis des enfers, entre un démon, un fantôme, et la Mort elle-même. Mais même si je m'amusais, inutile de préciser que j'étais déçu... Ce soir devait être une occasion d'inviter la malaisienne à danser, mais je ne la vit pas rentrer dans la salle de bal. J'essayais au mieux d'oublier un peu ce détail pour profiter de l'ambiance et de la bonne humeur générale. C'est seulement après quelques heures d'amusement que je découvrais enfin où elle s'était cachée, ou plutôt, sous quelle apparence. J'étais près du buffet, lorsque je remarquais qu'il y avait un peu d'agitation sur la piste. Saida-san, une demoiselle qui s'était disputée de nombreuses fois avec Aisa-san, était visiblement en proie à une rage folle, qu'elle déversait sur son partenaire de danse. Je me rappelle son caractère colérique, et les fois où elle et la serdaigle avaient failli en venir aux mains. À ce moment-là, elle vidait apparemment sa colère sur un pauvre garçon avec une casquette, que je ne connaissais pas. La violente dispute prit fin, et le jeune homme quitta la centre de la pièce pour s'écarter des danseurs, rejoignant un de ses amis pour aller pleurer sur son épaule, humilié et découragé. Je reconnus Sacha-san, un autre élève de ma maison qui avait apparemment causé quelques problèmes à Lud-san dans son rôle de préfet. Les deux semblaient assez intimes, leur étreinte ayant quelque chose d’affectueux, de doux. Je savais reconnaître ce genre de choses au premier coup d'oeil. Ce que je n'avais pas encore découvert, en revanche, c'était la véritable identité du "garçon" à la casquette. C'est quand une longue et brillante mèche de cheveux bruns glissa du couvre-chef, sur ses épaules, que je compris. Il s'agissait d'Aisa-san, déguisée en homme pour l'occasion. Bien que j'étais curieux, je ne réfléchissais pas à deux fois au pourquoi de cet accoutrement, et je prenais mon courage à deux mains. Si elle était déprimée, lui changer les idées avec une valse arrivait à point nommé. Avec tout le courage dont j'étais capable, je m'avançais vers elle d'un air que je voulais assuré, mais qui ressemblait sans doute plus à la démarche d'un condamné à mort.

Arrivé près d'elle, j'attendais qu'il s'arrêtent de parler, pour signaler ma présence d'un petit toussotement. Lorsqu'elle releva les yeux vers moi, je me giflais intérieurement en me demandant comment j'avais pu être aussi aveugle. Rien qu'à voir ses yeux, on ne pouvait pas s'y tromper. C'était bien elle. Je demandais l'autorisation à son camarade de lui emprunter pour une danse, et bien qu'il semblait réticent, il finit par me l'accorder. J'avais malgré moi un sourire comblé. Cette soirée n'avait pas été totalement perdue. Je ramenais la jeune fille vers la piste et commençais à tourner avec elle. J'essayais de savoir ce qui n'allait pas pour la rassurer, mais comme toujours, elle ne semblait pas enclin à me dire quoi que ce soit. Comme d'ordinaire, elle était toujours aussi secrète. Pourtant, elle n'avait pas hésité à aller se lamenter dans les bras de Sacha-san. Je me demandais quelle était exactement la nature de leur relation. Mais je me reconcentrais sur elle. Il fallait profiter de l'instant, pas se perdre en conjecture. J'essayais donc de la faire penser à autre chose en lui parlant de la fête, en lui demandant si elle appréciait, en lui rappelant nos leçons de valse ensemble... Mais je me rendais vite compte que quelque chose clochait. Elle ne m'écoutais qu'à moitié, comme si ce que je disais n'avait aucun intérêt pour elle. Et elle regardait ailleurs. La vérité me tomba dessus soudainement. Je compris qu'elle n'étais pas bien, ici, avec moi. Elle voulait être ailleurs. Tout son corps le criait. Son regard fuyant. Ses pas et ses mouvements, moins bon, plus évasifs que d'habitude. Son silence.

À ma propre surprise, je m'arrêtais immédiatement de danser. Elle sembla prise de court, me regardant sans comprendre. Moi-même, je ne savais pas ce qui m'avais pris. Et les mots qui franchirent mes lèvres étaient tout aussi incompréhensibles pour moi.

"-Merci pour cette danse. Excuse-moi"

Je m'inclinais poliment, comme si tout à coup, un énorme fossé venait d'être creusé entre nous. Et je la quittais là, la laissant seule au milieu de ceux qui tournaient toujours. Je passais près de Lud-san mais ne lui disais pas un mot. J'étais trop abattu. Je venais de comprendre. Ce n'était pas moi dont Aisa-san avait besoin. Elle ne voulait pas partager ses soucis avec moi. Elle avait déjà quelqu'un pour cela. Quelqu'un qui, je le comprenais vite, avait déjà une place dans son cœur, car je la vis du coin de l’œil rejoindre l'autre serdaigle au fond de la salle, sans plus se préoccuper de moi. J'avais essayé de forcer le passage en la poussant à me révéler ce qui la tracassait, mais elle ne voulait simplement pas que ce soit moi. Elle n'avait pas besoin de moi. J'avais été assez égoïste pour chercher à me rapprocher d'elle, mais je n'avais pas remarqué qu'entre-temps, elle avait suivi un autre chemin. Un chemin auquel je n'aurais jamais accès. Au final, je n'avais toujours pas trouvé grâce à ses yeux. Elle ne me voyait toujours pas. Plus j'avançais et plus mon cœur battait fort dans ma poitrine. Mais ce n'était plus la douce émotion que je ressentais autrefois. Cette fois, c'était de l'amertume. J'avais mal, pour de bon. Je me forçais à retenir mes larmes jusqu'au dortoir. Cette soirée qui avait si bien commencé se terminait là pour moi. J'étais de nouveau seul, avec ma douleur."




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MessageSujet: Re: "Ravenclaws don't jump, they fly" ❀ Journal de Kiku Honda W甘_甘)o自 "Ravenclaws don't jump, they fly" ❀ Journal de Kiku Honda  W甘_甘)o自 - Page 2 Icon_minitimeJeu 5 Mai - 2:46









Première cuite

8 novembre 1990






"Shut up and sing it with me!"




Rp relatif à cette date:

"Plus. Jamais. Plus jamais je ne boirai d'alcool. En premier lieu, je ne sais même pas ce qui m'a pris de faire confiance à Arthur-san et de le suivre dans cette escapade. J'aurais dû me douter que tout cela allait mal finir. Déjà, j'ai eu la surprise, en me réveillant, de contempler le visage de Lud-san face à moi. L'information avait mis un moment à parvenir à mon cerveau, d'autant plus qu'à peine les yeux ouverts, une intense migraine m'avait clouée et lit. J'avais enfoui ma tête dans mon oreiller le plus fort possible, espérant que cela soulagerait mon mal. Bien au contraire. Le moindre bruit de la chambre, du grincement du sommier au frottement du drap lorsqu'un de mes camarade de chambre bougeait, jusqu'au ronflement de Ludwig juste à côté de moi, tout me vrillait les tympans et ne faisait qu'accroître ma douleur. Je grognais en me bouchant les oreilles, jusqu'à assimiler que je n'étais visiblement pas seul dans mon lit. Les soupirs gutturaux de l'allemand étaient beaucoup plus proches que je ne m'y attendais, et je faillis tomber du matelas en découvrant son bras autour de mes épaules, comme si j'étais un oreiller moelleux, et non un adolescent fièvreux qui avait pris une bonne cuite. En parlant de ça, je ne me rappelle absolument pas ce que j'ai fait hier soir! Je me souviens avoir quitté la Grande Salle, après que mon cousin m'ait mis en garde -conseil que j'ai eu la stupidité de ne pas suivre. Et il avait bien raison, au final, car j'aurais mieux fait de m'abstenir. Puis nous avons rejoint le bar bouillonnant d'activité et d'effluves en traversant Pré-Au-Lard sous la neige. Et une fois la porte de l'auberge franchie... mes souvenirs s'arrêtent là. J'ai d'autant plus de mal à mettre de l'ordre dans mes pensées et à écrire avec ce fichu mal de tête. Je ne sais pas ce qui s'est passé la veille, mais de toute évidence, c'était une mauvaise idée.

Je suis simplement rassuré sur un point. J'avais beau être saoul comme une givre, Lud-san m'a assuré que nous n'avions rien fait de spécial une fois retournés au dortoir, ni autre part, d'ailleurs. C'était un soulagement un plus, avec le fait que je n'avais visiblement rien dit de compromettant à Aisa-san, qui par la plus grande malchance du monde, se trouvait dans la pièce lorsque moi et mon acolyte écossais sommes entrés, bruyants et hilares. Elle s'était contenté de m'ignorer, selon les dires de mon ami allemand. En l'apprenant, j'ai haussé les épaules, ne m'en préoccupant pas plus que ça. Tant que je ne lui avait pas fait de déclaration enflammée et ridicule, tout allait pour le mieux. La soirée avait avant tout pour but de me changer les idées après sa magistrale indifférence lors du bal d'Halloween. Et cela n'avait marché qu'à moitié. Une fois revenus, moi et Arthur-san étions furieusement joyeux, nous rigolions pour rien, et nous nous sommes même laissé tenter par une petite drague auprès d'une serpentard qui passait par là. Apparemment, nous avions été pitoyables, et je n'en doute pas. Puis, lorsque mon camarade s'était fait réprimander par son père d'une magnifique fessée devant tout le monde, je me retrouvais sans partenaire de beuverie, avec Lud-san et Kyosuke-kun, qui me fit la leçon pour m'être montré si imprudent, affirmant qu'il m'avait prévenu et que je méritais bien ce qui m'arrivais. C'est lorsque nous avons abordé le sujet tabou que j'ai découvert qu'on pouvait à la fois avoir l'alcool joyeux et triste dans la même soirée. Une fois le nom de la malaisienne parvenu à mes oreilles, je me suis comporté comme un véritable enfant. J'ai pleuré comme un idiot, et mon cousin, affligé, a essayé de me réconforter au mieux, tel un grand frère console son cadet de 4 ans. Il a fallu que mon meilleur ami me porte sur son dos et qu'il me promette de dormir avec moi pour que j'accepte enfin de monter me coucher.

En tout cas, je sais maintenant à quoi m'en tenir, pour l'alcool et pour la jeune fille que j'aimais. Je tiens très mal la boisson et mieux vaudra éviter ce genre de sortie aux Trois Balais, à l'avenir. Quand à Aisa-san, malgré mon état, elle n'avait été ni curieuse, ni choquée. Elle avait juste trouvé indisposant ma manière de crier, mais s'était fichu du reste. C'est dire à quel point elle se soucie de moi. D'après moi, les deux choses sont donc à laisser de côté quelque temps, pour mon propre bien."




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MessageSujet: Re: "Ravenclaws don't jump, they fly" ❀ Journal de Kiku Honda W甘_甘)o自 "Ravenclaws don't jump, they fly" ❀ Journal de Kiku Honda  W甘_甘)o自 - Page 2 Icon_minitimeLun 9 Mai - 12:06









Sauvage

22 novembre 1990






"A fake, fake imitation. Wait a moment... what is it?!"




"Qu-qu'est-ce que c'était que ça?! Qui est ce type et qu'a-t-il fait à mon meilleur ami? Pourquoi a-t-il

[Il y a eu une pause dans l'écriture, aux vues de la couleur de l'encre]

Il- il m'a... Lud-san. Bon sang, j'ai encore du mal à l'accepter. Mon

Mon premier baiser m'a été volé par mon meilleur ami. Ou plutôt, celui qui a pris ses traits? Je n'arrive pas à savoir. Qui est-il exactement? Je le vois, depuis mon lit, dormir dans les draps d'ordinaire occupés par l'allemand que je connais si bien, et tout indique qu'il s'agit bien de lui, et de personne d'autre. Du moins, a-t-il la même apparence. Mais son caractère... Il n'a plus rien à voir. Son flegme et son sérieux ont été remplacé par une vantardise et un air provocateur qui ne lui ressemblent guère, ou qu'il tente de dissimuler au regard de tous en temps normal. Peut-être un ami -ou ennemi, qui sait?- nous fait-il une farce à l'aide du polynectar? Possible. Bien que ses paupières soient closes pour le moment, la seule différence notable est la couleur de ses yeux. D'habitude si froide, si claire, elle avait aujourd'hui une teinte rosée, surnaturelle, chaude. Ses prunelles que j'ai vu de si près. Ses

[Nouvelle pause]

Je venais d'entrer dans la Grande Salle, comme n'importe quel jour -pourquoi les événements les plus incroyables arrivent-il toujours après des journées ordinaires? J'ai croisé Lud-san, qui discutait avec Maria-san, et à vue d’œil, cette dernière ne semblait pas très... satisfaite de ce qu'elle entendait -je comprend maintenant pourquoi. Il ne m'a pas fallu observer longtemps leur échange pour comprendre que l'allemand que j'avais face à moi n'était pas le même que celui avec qui je mangeais matin et soir, ou avec qui j'allais en cours. Le Ludwig Beilschmidt que je connaissais depuis 6 ans semblait avoir disparu, remplacé par un rustre narcissique, au sourire goguenard et aux manières... brutales et sans gêne. Oui, voilà. C'est le mot. Bien que déstabilisé par ce changement, j'ai essayé d'engager la conversation comme je le faisais toujours avec lui. Il avait l'air furieux. Cette expression ulcérée,  d'ordinaire contenue mais bouillonnante, était ici pleinement affichée, tordant ses traits si sérieux et sereins. Il m'expliqua  qu'il s'était disputé avec Feli-kun car ce dernier trouvait qu'il n'était "pas normal", qu'il avait "changé de comportement", ce que je ne pouvais que confirmer. Voyant que je réagissais de la même manière que son petit ami, il commença à s'emporter contre moi aussi. Il se sentait Ludwig, mais pour nous, il n'était pas celui dont nous avions l'habitude. Il était différent. Il était tout son contraire. Je m'empressais de le rassurer, en affirmant que même ainsi, il restait mon meilleur ami. Je ne savais pas combien de temps cela allait durer, et j’espérais que l'effet s'estomperait bien vite. J'avais l'espoir que ce ne soit que temporaire.

Mais une soirée avait déjà été de trop. Comment nous en sommes arrivés là, ses lèvres contre les miennes, je

Je n'en sais rien. Je me donne des gifles pour ne pas l'avoir repoussé à temps. C'est le genre de choses qui pourrait compromettre le couple de Feli-kun et Lud-san, que j'ai mis... qui a mis tellement de temps à se former. L'allemand a sûrement fait ça sous le coup de la colère, par une simple pulsion de vengeance, ou pour se défouler, mais... Sans que je sache pourquoi, sur le moment... Je n'ai pas pensé à Feli-kun. Ni aux conséquences que ce baiser aurait pu avoir. Je me suis juste... laissé faire. Je... je sais que ce n'est que un simple baiser! Je sais que je ne dois pas m'imaginer des choses ou me monter la tête, mais... Pourtant... Même si en y repensant, cela me semblait brusque et désagréable... quand il l'a fait, je

[Le texte s'arrête là]"




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MessageSujet: Re: "Ravenclaws don't jump, they fly" ❀ Journal de Kiku Honda W甘_甘)o自 "Ravenclaws don't jump, they fly" ❀ Journal de Kiku Honda  W甘_甘)o自 - Page 2 Icon_minitimeMar 10 Mai - 12:56









Anniversaire

23 décembre 1990






"As snow falls, friendship blooms"




"Noël est presque là. Et avec, un nouvel événement organisé par notre bon directeur -à croire que nous passons notre temps à nous amuser, dans cette école; entre les bals, les festivals et les camps de vacances, on fait tout pour nous empêcher de nous ennuyer. Cette année, il a organisé l'ouverture d'un marché Noël, où les élèves peuvent tenir un stand de leur choix. Beaucoup ont aménagé un stand de vente de nourriture, ou de divers objets faits-main. Je n'ai pas pu échapper à la participation, car Eli-chan m'a proposé la meilleure idée qui soit: un kiosque du jeu de l'amitié, où deux personnes, amies ou amoureuses, devaient répondre à des questions sur l'autre, pour tester le lien qui les unissait. Jusqu'à maintenant, nous avons eu des résultats plutôt satisfaisants avec nos participants. Lud-san a également été forcé par la préfète de nous aider à la tâche. Avec nous deux, le construction du stand ne risquait pas d'aller bien vite, alors nous avons mis à contribution la force de l'allemand. Il a aussi fait un bon commentateur. Jouer les présentateurs de plateau télé et inventer des questions pièges totalement farfelues était extrêmement amusant. Et Eli-chan et moi prenions aussi un malin plaisir à rapprocher ceux qui était de toute évidence faits l'un pour l'autre, mais qui n'avaient pas encore assez de courage pour se déclarer. Avec ces festivités, les heures sombres de Poudlard semblent bien loin derrière...

C'est aussi aujourd'hui que j'ai fêté mon 17e anniversaire. Je n'arrive pas à croire que chez les sorciers, je sois déjà majeur. Mes amis n'ont bien entendu pas oublié de me rappeler que je vieillissais, et on mis en place une petite fête pour me féliciter. Nous avons tous rejoint le café tenu par Francis-senpai, Gilbert-sama et Antonio-san, le trio inséparable, et j'ai eu la surprise d'être accueilli par un délicieux gâteau à la fraise confectionné par le français. Nous ne sommes pas faits prier pour nous installer et le déguster -je voyais les yeux de Lud-san briller à l'idée de la crème et des fruits qui fouleraient bientôt son palais. Puis chacun m'a offert de nombreux cadeaux, bien que je leur avais assuré que ce n'était pas la peine, que je ne méritais pas tant de choses. Ils ne m'ont pas écouté, manifestement. Francis-san m'a remis deux billets pour un hôtel trois étoiles en France, et m'a glissé avec un clin d’œil que je pourrais y emmener Aisa-san. J'ai dû lui faire comprendre d'un sourire triste et dépité que ce ne serait pas possible, et bien que j'affirmais que je ne pouvais les accepter, il a refusé de les reprendre. Mon amie gryffondor m'a elle offert, tout d'abord une robe de maid, sans doute pour se venger de ce fameux jour du campement, un marque-page avec un porte-bonheur japonais en forme de fleur, un album des nombreux couples qu'elle avait pris en photo, bien avant que nous nous rencontrions -j'ai dû soigneusement le cacher à la vue de Lud-san et Arthur-san, qui essayaient à tout prix de savoir ce qu'il renfermait-, et enfin, un magnifique service à thé ensorcelé qui servait seul la boisson -une tasse a d'ailleurs été vidée sur la tête de mon pire ennemi, Leopold, et j'en ai tiré une immense satisfaction. Mon ami écossais a opté pour un Scrutoscope, une sorte de toupie supposée faire du bruit et tournoyer lorsqu'un ennemi se trouve à proximité, et m'a aussi offert une adorable figurine de chat en bois, elle aussi rendue vivante grâce à la magie. Pour finir, Lud-san m'a fait cadeau d'un appareil photo à mouvements, dont je rêve depuis que je suis arrivé dans le monde des sorciers. Pouvoir capturer les émotions pour que l'observateur puisse revivre l'instant, comme s'il y était, c'était l'accomplissement de n'importe quel photographe. Je n'attendais pas pour m'en servir, et je suis fier de dire que mon premier cliché mobile représentais mes amis les plus chers. Il ne manquait qu'une personne à ce merveilleux tableau, c'est à dire Feli-kun mais ce dernier nous a rejoints plus tard dans la soirée, après m'avoir offert un superbe tableau, représentant une temple dans un jardin japonais. Et c'est avec une bataille de boule de neige endiablé que notre journée s'est terminée. Je crois que je n'avais jamais autant ri. Nous nous roulions littéralement dans la poudreuse, certains d'attraper un rhume une fois rentrés, mais cela nous était égal. Mes 17 ans m'avaient fait me rendre compte à quel point le temps passait vite, et à quel point les moments passés avec mes amis étaient précieux. Je ne devais pas en gâcher un seul instant."




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MessageSujet: Re: "Ravenclaws don't jump, they fly" ❀ Journal de Kiku Honda W甘_甘)o自 "Ravenclaws don't jump, they fly" ❀ Journal de Kiku Honda  W甘_甘)o自 - Page 2 Icon_minitimeMer 11 Mai - 10:18









Vérité

11 janvier 1991






"But when I hear you call my name
I whisper the word that I never thought I'd ever say"




Rp relatif à cette date:
"Cela ne peut pas être vrai. Ce n'est qu'un cauchemar. Je vais me réveiller et tout sera de nouveau comme avant. Je verrai mes deux meilleurs amis s'enlacer et s'embrasser comme toujours, et je sourirai en les trouvant adorables... Je les suivrai pour être témoin de cet amour que j'ai créé, et

Pourquoi cela me fait-il mal, rien que d'écrire ces mots? Pourquoi est-ce que mon coeur se sert? Pourquoi ces images dans ma tête, ces souvenirs autrefois si positifs, si joyeux, pourquoi sont-ils une torture, pour moi, aujourd'hui? Pourquoi est-ce que tout est effacé, remplacé uniquement par  le visage de Ludwig? Pourquoi est-ce que je ne vois plus que lui? Il n'y a plus de place pour rien d'autre. Est-ce que ma punition est de devoir penser à lui en sachant que je n'ai pas le droit de l'approcher? Car je sais ce que j'ai à faire. Je dois m'éloigner. Je ne peux pas rester à ses côtés dans ces conditions. Je ne suis pas celui qu'il lui faut. Il a déjà Feli-kun, je ne peux pas m'interposer à cause de mes sentiments égoïstes. Je dois faire comme d'habitude, les encourager à se voir plus, à se parler plus. Rester dans leur ombre, à jamais... Mais pourquoi, alors, la lumière est-elle si attirante, maintenant? Pourquoi est-ce que j'essaie de m'y accrocher de toutes mes forces, quitte à m'y brûler? J'ai été habitué à ne pas ressentir ce genre de choses. Je suis l'observateur. Je suis derrière l'appareil, je ne suis pas le sujet. Je n'ai pas le droit d'être au milieu de ce cliché idyllique. Et pourtant, aujourd'hui, je le sens... Ce coeur qui ne m'avait servi à rien jusque là. Même Aisa-san n'avait pas réussi à le faire battre autant. Toutes ces années, il s'était retenu de battre pour celui qui était toujours resté à mes côtés. Il a attendu, et attendu, suffoquant un peu plus chaque jour lorsque je voyais ses traits, son sourire, lorsque j'entendais sa voix. Tel une bombe à retardement, il ne lui manquait plus qu'un petit choc pour lâcher prise. Et il lui a suffit d'un baiser pour succomber.

Lorsque j'ai su, lorsque la réalité m'a frappé, je me suis demandé pourquoi j'avais été aussi curieux. Pourquoi j'étais allé demander conseil à Mr. Beilschmidt. Pourquoi je n'avais pas plutôt continué d'être aveugle. Mes sentiments auraient pu s'estomper tout naturellement, disparaître sans laisser de trace. J'aurais pu lui demander d'effacer ma mémoire. Alors pourquoi ai-je refusé? Est-ce que je l'aime au point d'accepter de souffrir pour lui, même si je ne l'aurai jamais? C'est idiot. Je suis complètement idiot. Je me déteste. J'ai encore tout gâché. J'avais réussi à rendre mes deux meilleurs amis heureux, et voilà qu'aujourd'hui j'ai le désir inconscient de faire marche arrière, de briser ce bonheur parfait pour m'y infiltrer? J'ai honte de toutes les pensées qui me traversent l'esprit. J'aimerais tout effacer, tout recommencer. Dire à l'ancien moi de ne pas rejoindre la Grande Salle ce jour-là. Ou de ne pas serrer la main à ce nouveau camarade de chambre inconnu, qui deviendrait bientôt mon meilleur ami.

...Non, je me mens à moi-même, encore une fois. Je n'aurais pas pu supporter ces dernières années sans lui. Je n'aurais pas pu changer autant. Si j'ai réussi à cessé de me rabaisser, à m'affirmer, c'est uniquement grâce à lui. Si tout était effacé, je serais de nouveau l'enfant pleurnichard et effrayé, qui sursautait au moindre mouvement brusque, qui ne se sentait pas le courage d'aller vers les autres et de se faire des amis, mais qui a peur d'être seul malgré tout. Qui se dit que c'est mieux ainsi, qu'il ne dérangera pas les autres, comme ça. Je ne veux pas redevenir ainsi. Ludwig, lui, n'est pas passé par quatre chemins. Il m'a serré la main de force, quitte à me déplaire, à m'embarrasser. Chaque fois que je tombais, il me tirait par le bras pour me relever, que je le souhaite ou non. Si j'arrive à sourire aujourd'hui, c'est grâce à eux tous, et surtout à lui. Je ne veux pas... faire disparaître tout ça. Je

Je l'aime"

[Le papier est humide par endroits]




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Soutien

12 janvier 1991






"I'll turn temptation down"




Rp relatif à cette date:
"Je ne peux pas me le permettre. Je ne peux pas laisser Ludwig seul. Je ne peux pas l'abandonner. Je ne sais que trop ce que cela fait d'être seul au pire moment. Et je ne sais pas par quoi est passé l'allemand récemment, mais quelque chose cloche. Il ne va pas bien, et je le sens. J'ai senti ce malaise, hier soir... Il semblait blessé, non seulement car je refusais de lui parler, de lui avouer pourquoi je fuyais son regard, mais aussi par autre chose. Il semblait avoir besoin de se raccrocher à quelque chose, à quelqu'un, et moi, son meilleur ami, je n'étais pas là pour répondre à l'appel. Il ne veut rien me dire, et je suppose que je n'ai aucune question à lui poser. Je n'en ai aucun droit, étant donné qu'à présent, moi aussi je lui cache des choses. Alors oui. Peut-être bien que sa présence sera trop à supporter pour moi. Peut-être aurai-je envie qu'il me prenne dans ses bras, qu'il m'embrasse ou qu'il me murmure des mots doux comme il le fait avec Feli-kun. Mais ce n'est pas mon rôle. Mon rôle à moi est de lui remonter le moral, de lui occuper l'esprit, pour qu'il oublie ses soucis. Qu'il oublie l'absence de son petit ami. Qu'il oublie les derniers événements, la marque, les crises des élèves. Et qu'il oublie cet autre événement dont il refuse de me parler. Peu m'importe si je dois étouffer mes sentiments. Je ne suis pas là pour être aimé de lui. Je suis là pour faire en sorte qu'il soit heureux, qu'il sourit, puisque l'italien n'est plus là pour ça. Je dois veiller sur lui mentalement, comme lui l'a fait physiquement pour moi pendant tant d'années. Je dois faire en sorte qu'il retrouve son bonheur."




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Humaine

24 janvier 1991






"The cutest and most fluffy thing in life... Cats!"




Rp relatif à cette date:

"Moi et Ludwig avons tenté une petite expérience. Mon meilleur ami ayant récemment fait les frais d'une potion qui l'avait transformé en adorable félin, nous nous sommes mis d'accord pour acheter et tester ensemble un nouveau produit qui pourrait peut-être réaliser un de mes rêves les plus fous. Donner une apparence humaine à Shin'ju-kun. Un vrai corps, une voix, des expressions et des paroles que je pourrais lire sans mal. C'est dans ce genre de moments que je me rend compte à quel point la magie est merveilleuse. Lorsque vous vivez dans le monde des sorciers depuis des années, plus rien ne vous étonne. Pourtant, la perspective de pouvoir converser avec ma boule de poil préférée ne m'avait jamais traversé l'esprit. Ainsi, une fois la fiole tant désirée achetée, je m'étais précipité dans la Grande Salle, rejoignant l'allemand, qui avait déjà acheté la sienne. Anja-chan et Shin'ju-kun prêts à tenter le coup, nous avons préparé quelques vêtements et un drap pour qu'il ne se retrouvent pas denudés une fois arrivés -pas comme Ludwig la dernière fois-, puis nous leur avons donné les potions, sans qu'ils n'opposent de résistance. J'attendais avec impatience de voir le résultat. Je m'attendais déjà à voir apparaître un petit garçon aux cheveux bruns, tout content de son nouveau corps, qui sautillerait dans tous les sens. Mais cela ne s'est pas exactement passé comme je le pensais. Ce qui est apparu sous mes yeux m'a coupé le souffle. Moi qui pensait tout savoir sur mon animal de compagnie, je me suis bien trompé.  Lorsque le chat a enfin pris sa nouvelle forme, j'ai découvert avec effarement que le chaton que je pensais être un garçon était en réalité... un fille. J'ai mis un moment à digérer l'information, mais Shin'ju-chan -en réalité- n'a pas attendu plus longtemps pour se jeter sur moi et m'enlacer, folle de joie de me rencontrer enfin, d'égal à égal. Anja-chan, elle, semblait aussi du genre frivole, mais Ludwig lui donna des ordres précis pour qu'elle se montre calme et sérieuse -cela ne m'étonne pas de lui. J'essayais de faire de même avec ma nouvelle protégée, mais cela n'avait pas le même impact, bien entendu. Et malgré nos restrictions, je voyais bien que les deux fillettes ne se retiendraient pas de s'amuser, et je ne me sentais à coeur de les en empêcher.

Nous avons passé une journée très amusante avec les deux enfants. Je découvrais pleins de choses sur celle qui partageait mon quotidien, et on peut dire qu'elle a aussi appris pas mal de choses sur moi. Y compris les nouveaux sentiments dont je faisais les frais. Le soir, alors que je retournais au dortoir avec elle, elle m'a demandé, souriante:

"-D'ailleurs! Quand est-ce que tu vas embrasser Ludwig?"

Je faillis m'étouffer avec ma salive. Je ne la croyais pas si perspicace, pour son âge.

"-Co-comment est-ce que tu-?
-C'est évident, voyons! Chaque fois que tu le regardes, on dirait que tu veux lui sauter au cou! Personne ne te fait autant sourire que lui, et il est le seul dont tu acceptes les câlins. Il faut être aveugle pour ne pas voir...
-elle prit une de ces voix suraiguës qu'ont les petites filles en primaire- ...que tu l'aiiiiimes!"

Elle se mit à danser autour de moi, attirant le regard de plusieurs élèves, répétant en cadence:

"-Tu l'aimes, tu l'aimes, tu l'ai-!"

Je la baillonnais, horriblement embarrassé, adressant un signe de tête confus à mes camarades. Puis, dans un cri silencieux, je m'empressais de la réprimander:

"-Arrête de chanter ça! Personne ne doit le savoir! Et surtout pas Ludwig, d'accord?
-Mais... Tu dois lui dire! Pourquoi est-ce que tu te caches?
-Il est déjà avec Feli-kun. Ils s'aiment, je ne peux pas m'imposer avec ce genre de sentiments. Cela ne ferait que les mettre mal à l'aise... Je ne veux pas qu'ils se comportent différemment avec moi à cause de ça..."


Voyant mon expression dépitée, elle prit un air tristounet et me tapota gentiment la tête.

"-C'est compliqué, vos histoires de grandes personnes. Moi, si j'aimais quelqu'un, je n'hésiterais pas à lui dire et à lui faire pleins de câlins! Comme ça!"

Et elle se jeta dans mes bras pour enlacer mon torse, le nez dans mon pull. Après une hésitation, je lui rendais son étreinte avec un mince sourire. Sa réaction était naturelle. Mais elle ne pouvait s'appliquer à ma situation, malheureusement."




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Bourrés

30 janvier 1991






"Let this world explode"




Rp relatif à cette date:

"Encore une fois... qu'est-ce qui m'a pris?! Pourquoi est-ce que ce qui aurait dû être une simple réconciliation entre mes deux meilleurs amis a fini en beuverie? Je voulais juste que Ludwig et Arthur-san se rendent compte que l'autre pouvait être sympathique et digne de confiance... Comment ai-je pu croire qu'une sortie aux Trois Balais allait arranger quoi que ce soit?! Encore une fois, je ne me rappelle absolument pas de ce qu'il m'est arrivé, et c'est terrible de devoir subir ce trou de mémoire chaque fois qu'un peu d'alcool circule dans mon sang, mais aux vues de la manière dont nous nous sommes réveillés tous les trois, je crois que nous en aurions ri plus tard. Si nous n'avions pas eu la plus grosse frayeur de notre existence, l'écossais et moi. Nous réveiller tous les trois, dans le même lit, à moitié habillé, cela a de quoi faire marcher notre imagination. Surtout la mienne. Pessimiste de première, j'ai immédiatement imaginé le pire scénario possible. Et l'allemand ne faisait rien pour nous aider. "On a sauté", qu'il disait. "Et avec Kiku, tous les trois", aussi. Mon ami serpentard a tout de suite pensé au pire. Nous. Avions. Couché. Ensemble. Tous les trois. Inutile de préciser que c'était la panique, d'autant plus lorsque je me suis réveillé collé à Ludwig -encore-, qui au passage était torse nu. Et je portais une chemise trop grande, et qui n'était pas à moi. Je sais maintenant que c'était en réalité celle de Feli-kun. Mais sur le moment, n'importe quel détail insignifiant devenait une preuve que j'avais commis un faute grave, un crime. Je venais de trahir l'italien, embarquant au passage Arthur-san, qui n'avait rien demandé, dans cette histoire. Ce dernier a bien vite pris la fuite. Et honnête comme il l'a toujours été, je n'ose imaginer la réaction de Francis-senpai lorsque son petit ami lui avouera tout.

J'ai dû attendre que mon meilleur ami se réveille pour être rassuré sur la question. Je refusais d'abord de recevoir un seul geste de sa part, ou même qu'il m'approche. Il lui a fallu insister longuement pour découvrir ce qui n'allait pas. Quand je lui ai avoué ce que nous croyions avoir fait tous les trois, il m'a regardé de manière incrédule, m'assurant que je me faisais des idées et qu'il n'y avait rien eu de tout cela. À part faire des bonds enfantins sur le matelas et dormir bien serrés les uns contre les autres, nous n'avions rien fait de répréhensible. Je ne saurais dire à quel point j'étais soulagé. Je m'étais peut-être ridiculisé -une fois de plus-, mais au moins, je n'avais, semblait-il, rien fait qui dévoile mes sentiments envers lui. Et cela valait mieux. Car si Arthur-san et moi tenons mal l'alcool au point de ne plus nous souvenir de rien, Ludwig en revanche... aurait tout gardé en mémoire. Mais on peut dire que sur ce coup-là, il y a eu plus de peur que de mal.

Encore une fois, je n'ai aucune idée de ce qui est arrivé hier soir. En tout cas, cela a fait rire énormément de gens dans la Grande Salle. Sur le chemin du petit déjeuner qui m'aiderait à décuver totalement, j'ai croisé quelques élèves qui, dès qu'ils m'ont vu, se sont mis à rire, soit discrètement, soit sans aucune gêne, ne se préoccupant pas de si je les voyais ou non. Certains ont même eu l'audace de venir me parler directement, me parlant de "chemise qui mentait", de "montagne humaine", et du "préfet de Serpentard devenu Serdaigle". Je ne comprenais pas un traître mot de ce qu'ils racontaient, mais cela ne me rassurait pas sur ce qu'il s'était passé hier, et sur ma nouvelle réputation."




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L'autre

13 février 1991






'I couldn't stand the person inside me




Rp relatif à cette date:

"Arf, écrire un journal! Ca lui ressemble bien, tiens... Y a que Kiku pour faire des trucs aussi niais! Un vraie fille! Et je parle même pas de la situation en ce moment avec Lud. Okay, c'est un beau gosse, mais un moment, faut porter ses couilles et se lancer. Si ça continue, Kiku va vraiment finir par perdre son amitié, à force de lui cacher des choses. Quel crétin... Il ne s'en rend pas compte, mais il agit exactement comme Feliciano. Il lui ment par procuration, comme on dit. Enfin... C'est pas mes oignons, tout ça. Si j'avais été à sa place, ça fait belle lurette que je lui aurait tout avoué, mais... C'est à lui de choisir. Soit il décide de sauter le pas, soit il vivra avec en souffrant en silence, comme il l'a toujours fait. Sauf que cette fois, ce sera peut-être trop supporter pour lui... Merde, ça me fout en rogne! Kiku mérite mieux que ça... Enfin, mieux que Lud, ça va être dur de trouver, mais... Ludwig l'a dit. Kiku mérite d'être aimé. Mais tant qu'il ne sera pas sincère envers lui-même, et envers son pote, ça risque pas de marcher. Ah, et y a aussi le problème Feliciano... Bon, je peux malheureusement pas agir là-dessus, Kiku serait effondré... étrangement. Ce type a vraiment aucun sens. Un paradoxe humain, j'vous dis. Je suis sûr que même si Feli plaquait Lud avec la violence d'un camion, Kiku bougerait pas le petit doigt pour se déclarer et essairait de les refoutre ensemble... Abruti, va...

Et y a Aisa, aussi. Pfff, elle, alors. Il a fallu qu'elle l'ouvre encore une fois. Et pour dire quoi? "Qui vous dis qu'en fin d'année vous allez pas tous vous perdre de vue? Que vous allez pas juste partir chacun de votre coté?". Qu'elle apprenne déjà ce que c'est que l'amitié, après on causera! Pauvre nouille, va... Que Kiku est con de l'avoir aimée autant. Et de vouloir la protéger encore aujourd'hui. Se prendre une gifle lui suffit pas, il faut qu'il tende l'autre joue ensuite. Le bal, et puis son cadeau d'anniv'... Elle est bien gentille de vouloir lui offrir des morceaux de musique, mais il me semble pas que c'est ce qu'il ait réclamé. Pour peu qu'il réclame quelque chose... Raaaah, j'en ai marre! Pourquoi faut que je sois le double d'un type aussi naïf, muet et maso!? Si j'étais à sa place, tout le monde me respecterait et j'aurais aucun soucis avec la personne que j'aime! Combien de temps va falloir attendre pour qu'il grandisse mentalement? Monsieur peut être le plus sérieux et mature du monde quand il s'agit des cours ou de mettre deux pigeons en couple, mais quand on parle de lui et de ses sentiments, tout de suite, là, y a plus personne! Il a pas grandi d'un poil depuis ses 8 ans. Tout ça, c'est la faute de cet enfoiré de Renge... S'il lui avait pas donné une éducation aussi pourrie, Kiku en serait pas là aujourd'hui. Il parlerait de ses soucis pour que ses potes se fassent pas de mourron, il aurait dit ses quatre vérités à Aisa et aurait compris que c'est qu'une pimbêche aveugle, et avec Ludwig, ça

[Pause]

Ça aurait peut-être une chance de marcher... Ludwig est quelqu'un de bien... Faut vraiment qu'il tente sa chance, Feli ou non. Il pourrait être surpris. Et puis, qui ne tente rien n'a rien... Quel petit con... J'espère que tu trouveras le bonheur, imbécile.

Kuro
"




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Bal

15 février 1991






"You two should kiss-kiss-fall-in-love"




Rp relatif à cette date:

"Cela a été une bien étrange soirée qu'hier soir. Nous pourrions même dire effrayante à certains moments. J'ai assisté aux baisers les plus improbables de ma vie, à la fin de soirée la plus euphorique du monde.... et au plus grand cauchemar qu'il est possible d'affronter.

Déjà, j'ai été stupéfait de me réveiller tout à coup en plein milieu de la Grande Salle, vêtu d'un kimono orné, offert par Senka, que je ne me souvenais pas avoir mis. Les tables des maisons avaient toute été repoussées contre les murs pour laisser place à une piste de danse, où des élèves au pied agile se faisaient déjà plaisir en duo. Les murs et les portes étaient décorés plus que de raison de banderoles rouges et roses, et le symbole dominant sur les fanions était le cœur. J'étais pourtant sûr qu'un instant plus tôt, j'étais bel et bien dans cette salle, mais la disposition n'avait rien d'extravagante, et j'étais habillé de mon uniforme, comme tous les jours. Je venais de passer d'une journée de classe ordinaire à un événement explosif et coloré dont j'ignorais encore le nom. Cherchant une valeur sûre, je me suis mis en quête de trouver l'un de mes amis, pour lui demander ce qu'il se passait, et comment j'avais pu atterrir là tout à coup. Avais-je voyagé dans le temps? Étais-je passé dans une autre dimension? Les pires et les plus loufoques scénarios, sortis tout droit des livres et mangas que je lisais, devenaient tout à coup une réalité à mes yeux. Mais par chance, je dénichais Ludwig en premier, qui s'empressa de me rassurer. Je n'avais pas sauté une époque, ni quitté mon monde d'origine. J'avais simplement été absent une journée à cause d'une bête petite potion, et m'étais réveillé le soir du bal de la St Valentin. Je redoutais immédiatement l'effet qu'elle avait pu avoir sur mon comportement, et mes craintes furent justifiées. J'avais ingurgité la potion, celle qui modifiait du tout au tout votre personnalité. Je n'osais imaginer ce à quoi j'avais dû ressembler. Un démon sans gêne, provocateur, vantard et insultant, à tous les coups. Mais l'allemand ne me fit aucun reproche, comme si cela n'avait pas été si grave. Même, il m'invita à danser, comme si je n'avais jamais quitté mon poste, ce qui me rendit plus heureux que jamais. J'occultais presque immédiatement de ma mémoire ma petite absence.
Cette soirée aurait pu être tout à fait agréable et ordinaire si elle s'était arrêtée là. Un détail avait cependant attiré mon attention. Au dessus des étudiants se baladaient de petits anges munis d'un arc et de quelque petites flèches à la pointe rosée. D'abord persuadés qu'il s'agissait d'un simple accompagnement à la décoration romantique et fleur-bleue, nous n'y avons pas vraiment prêté attention. Jusqu'à ce que l'un de ces petits diablotins tire une flèche sur mon meilleur ami, qui m'a tout à coup lâché et s'est éclipsé à travers la foule pour aller... embrasser Lovino-san. Je suis resté figé d'horreur devant ce spectacle. Il n'avait pas pu confondre son petit ami avec son frère, n'est-ce pas? Les deux se haïssaient tellement que même dans le noir, et sans prononcer un mot, ils auraient su que c'était leur pire ennemi qui leur faisait face. Alors pourquoi...? C'est en rejoignant le buffet pour me verser un bon verre d'eau sur la tête que j'ai découvert l'identité du cerveau criminel de cette histoire. Les anges n'étaient pas du tout des anges. Et Ludwig n'avait pas été leur seule victime. Arthur-san avait dû embrasser Andrew-san -ainsi que le cadet Ulaansükh, vengeance oblige-, Francis-senpai avec Alessandro-san, Eli-chan avec Tonio-san... Tout cela était un cirque sans nom. Mais le comble... et le pire, a été le moment où j'ai moi aussi reçu une flèche. Pourquoi cet idiot de Cupidon n'a-t-il pas de nouveau visé Ludwig, plutôt...? Cela aurait été le paradis. Mais à la place, ce n'est nulle autre que notre "cher" professeur de potion qui a été touché. Oui. Mme Quetzal Alconahuacatl en personne. Est-il nécessaire de préciser que je déteste au plus haut point la matière sordide et dégoûtante qu'est les potions, ainsi que la personne qui enseigne cette discipline? Je ne crois pas. Dans tous les cas, c'est tout de suite vers elle que mes jambes se sont dirigées, alors que je hurlais intérieurement, les suppliant de s'arrêter. Avec une impertinence dont je ne me serais pas cru capable, je l'ai arrachée à l'étreinte de son cavalier -qui n'était nul autre qu'Oscar-san- sans même en attendre la permission, et l'ai emmené plus loin pour lui faire part de sentiments factices qui venaient tout juste d'éclore dans mon esprit. Me dégoûtant moi-même, j'ai osé lui demander un baiser, qu'elle m'a dans un premier temps refusé. Je me suis donc contenté  d'un baise-main, qui était déjà trop supporté pour mon mental. Mais le fou qui avait pris possession de moi refusait de s'en tenir là, et de repartir sagement avec son butin. Non. Alors que mes amis me tiraient en tout sens pour m'empêcher de commettre l'irréparable, je me rapprochais inexorablement de ses lèvres, et de l'enfer. Mais ma possession a brutalement cessé, une fois de plus. Cupidon venait de dissiper le sort qui nous accablait, sûrement attristé de voir à quel point tout le monde tentait de nous séparer, horrifié. Feli-kun et Ludwig m'ont vite tiré loin de notre professeur, qui de toute manière venait de quitter la salle en lâchant des jurons tonitruants dans une langue inconnue. J'allais vomir, c'était sûr.

Mais l'ange avait enfin compris son erreur. Vouloir forcer l'amour entre deux personnes par un baiser n'était évidemment pas la bonne chose à faire -Eli-chan et moi aurions dû donner des cours à Eros lui-même, c'est dire. Il désirait se faire pardonner. Sous nos regards paniqués, il tira alors la plus grosse flèche de son carquois. À tous les coups, c'était un sortilège plus puissant que les autres, et qui nous affecterait tous. Allions-nous mourir sous une gigantesque orgie? Je suis malade rien que d'y penser. Mais contre toute attente, lorsqu'une nouvelle pluie de cœurs a déferlé sur nos tête, seule une magnifique allégresse a pris possession de nous. La folie écœurante de la première partie de la soirée venait de disparaître sous les sentiments les plus purs. Sans plus pouvoir nous retenir, nous nous enlacions tous, dansions ensemble, disions à quel point nous aimions nos amis. Je n'ai jamais autant ri, autant embrassé -platoniquement- de gens de ma vie. Ma gêne face au contact physique venait de s'envoler, et j'étais libre de tout soucis. Tout ce qui comptait, à cet instant, c'était m'amuser avec mes camarades et leur montrer à quel point j'étais heureux à leurs côtés. Danser le rock avec Francis-senpai, faire l'avion avec Eva-chan, me rouler au sol avec elle et Peter-kun, danser encore avec Ludwig. Tout n'était plus que joie. Tout était parfait. "




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Blessure

1er mars 1991






"Don't expect any sympathy"




Rp relatif à cette date:

"Est-ce que c'est de ma faute? Est-ce que je l'ai trop poussé à bout? Ai-je mis trop de pression sur ses épaules en lui demandant de rester près de Ludwig, de ne pas l'abandonner? Peut-être que je ne me rendais pas compte de tous les efforts que Feli-kun faisait... S'il s'éloigne de nous, ce n'est pas par plaisir. Et moi, je lui ai dit ces choses horribles... "Es-tu sûr de tenir à lui?" ... J'ai été si égoïste. Je souhaite simplement qu'ils ne nous laisse pas seuls... Sinon, qu'est-ce qui arriverait? Est-ce que j'ai peur de moi-même, de mes propres agissements? Il me demande de prendre soin de Ludwig, mais... comment pourrais-je faire ça, dans l'état actuel des choses? Je ne dois pas me rapprocher de lui. Je dois rester son discret meilleur ami, pas son confident, ni quoi que ce soit d'autre. Alors... Pourquoi Feli-kun me demande-t-il une telle chose?... A-t-il pris sa décision définitive? A-t-il choisi de ne plus revenir, de nous abandonner en espérant nous protéger? Non, il fait fausse route! Cela ne résoudra rien, et cela ne fera que nous faire souffrir encore plus... Que faire souffrir Ludwig encore plus...

Mais je suis persuadé que ce sont mes mots qui ont tout déclenché. Le venin qui a pris possession de lui... Ses cris... La panique lorsque j'ai vu la marque s'étendre sur sa nuque... Je suis resté tétanisé. Est-ce que c'était moi qui avait provoqué ça? Je ne pouvais rien faire, j'étais incapable de bouger. Je ne pouvais me résoudre à lui jeter un sort ou l'empêcher de bouger alors que j'étais peut-être responsable de son état. Il a fallu que mon ami allemand me rejoigne pour que je réagisse. Non, il ne devait pas s'approcher. Les images du camp de vacances repassaient devant mes yeux comme si j'étais en train de les revivre. L'italien allait blesser son petit ami, comme ce jour-là, sans se rendre compte de ce qu'il faisait. Je ne pouvais pas laisser cela arriver de nouveau. Alors je suis resté près d'eux, alors que Ludwig me sommait de m'éloigner. Je refusais de m'écarter. Il s'est répété, en hurlant, cette fois, et je pouvais voir dans son regard son incompréhension. Il ne saisissait pas pourquoi je rendais les choses aussi difficiles. Je savais qu'il avait juste peur pour moi, qu'il souhaitait simplement me protéger. Mais si je devais me mettre à l'abri, qui le protégerait lui? Alors je niais encore, décidé à empêcher qu'il lui arrive quoi que ce soit.

Puis la douleur et les gémissements de notre ami ont soudain été remplacés par un silence pesant, sombre, alors qu'il reprenait son calme. Un calme froid, oppressant, tandis qu'il se relevait, me contemplant avec une haine que je ne lui avais jamais vue. "Ca y est, il me déteste", me dis-je, alors qu'il levait sa baguette vers moi. Ludwig, ainsi que Arthur et Elizaveta, ont essayé de s'interposer, mais une force inconnue avait pris possession du garçon enjoué que nous connaissions. Il a envoyé l'allemand à l'autre bout de la salle, a aveuglé la hongroise et déboussolé l'écossais. J'étais trop terrorisé pour faire quoi que ce soit, bien que je leur criais de s'éloigner. Et je me suis finalement retrouvé seul face à lui. Encore une fois, nous devions nous affronter, alors que je n'étais clairement pas dans le bon état d'esprit pour ça. Tout était de ma faute. J'allais regretter ce que je lui avait dit. Et alors qu'il me jetais un Diffindo, j'ai levé ma propre baguette trop tard. Je ne pouvais pas blesser ainsi mon meilleur ami. J'ai hésité. Une hésitation qui m'a été fatale. Il aurait pu me tuer sans hésiter. Je l'aurais sans doute mérité. C'était ma punition. Un avertissement, certes, mais assez clair pour me faire comprendre que je ne devais pas recommencer.

J'étais trop confus pour savoir exactement ce qu'il s'est passé ensuite. Je crois avoir vu Vargas-sensei s'occuper de calmer son fils, pour lui faire reprendre connaissance, puis tous les blessés ont été emmenés à l'infirmerie. Je n'ai pas mis longtemps à me réveiller, à cause de ma blessure, mais Ludwig ne s'est pas gêné pour me réprimander, fou de rage, à cause de mon imprudence. Il aurait préféré savoir que j'allais bien plutôt que je cherche à lui venir en aide comme la "princesse" qu'il n'était pas. Et alors que je regardais de loin le lit où était couché Feli-kun, encore endormi, un mauvais pressentiment m'enserrait la poitrine. Sans savoir pourquoi, je prévoyais que quelque chose de terrible allait encore arriver"




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Séparation

2 mars 1991






"I begged him to stay"




Rp relatif à cette date:

"Il l'a fait. Il a osé le faire. Moi qui pensait que ce n'était que des paroles en l'air, qu'il ne tiendrait pas longtemps loin de nous... loin de lui. Qu'il aurait besoin de notre présence à ses côtés pour le rassurer... Je me serais trompé? Est-ce que son désir de nous protéger seul, par lui-même, était si fort, qu'il a préféré tout lâcher? Est-ce la bonne solution? Ou est-ce juste une nouvelle erreur de sa part?...

[Pause]

Feli-kun a quitté Ludwig. Je ne peux pas le croire. Eux qui s'aimaient tellement, qui auraient tout fait pour venir en aide à l'autre, qui auraient tout surmonté pour être ensemble, dans les bras de leur petit ami... Il l'a quitté. Comment a-t-il pu?... A-t-il cru que cela le soulagerait? Qu'il se sentirait plus en sécurité en sachant l'italien loin de lui, simplement car cette marque maudite était gravée dans sa chair? A-t-il cru que Ludwig aurait peur de lui, et finirait par ne plus l'aimer, car il ne verrait plus qu'un monstre lorsqu'il l'embrasserait? C'est stupide. Tout cela est stupide. Si ce maléfice n'avait pas été là... Si ce mage n'était pas entré dans nos vies, tout aurait parfaitement bien fonctionné. Mais que croit faire Feli-kun en s'isolant ainsi? Ne comprend-il pas que cela ne fait souffrir Ludwig qu'encore plus? "La douleur passera", disait-il, mais est-ce une raison? Qu'est-ce qui est préférable? Souffrir en sachant la personne que l'on aime loin de soi, ou l'avoir à ses côtés pour la protéger, même si elle vit dans la peur constante de nous faire du mal?... Je ne sais plus. Je n'arrive pas à savoir. Je ne peux juste pas comprendre. Si j'avais eu le choix... Si j'avais été à sa place, qu'aurais-je fait?... J'aurais sans doute préféré endurer la crainte de me réveiller un matin avec les yeux d'un démon, mais sans cesse rassuré par son étreinte, car... j'ai tellement besoin de quelqu'un. Quelqu'un à mes côtés. Je ne peux supporter de rester seul. Je ne suis pas aussi courageux que Feli-kun. Je n'aurais jamais pu tenir le coup en restant éloigné de tous aussi longtemps, pire, en coupant le lien qui m'unissait à la personne que j'aimais. Et surtout... je n'aurais jamais pu faire souffrir Ludwig. J'aurais été incapable de me regarder à nouveau dans un miroir. Est-ce qu'il ne voyait pas ce que ça lui faisait? L'allemand que j'ai vu ce soir... Ce n'est pas celui que je connais. Lui d'ordinaire si sérieux, si droit et sûr de lui... Je ne vois plus que la tristesse sur son visage, la solitude sur ses traits. Il lui faut quelqu'un. Il a besoin de quelqu'un...

Je dois rester auprès de lui. Même si je sais que je ne pourrai jamais remplacer Feli-kun dans son cœur. De toute manière, ce n'est pas ce que je souhaite. Je n'ai pas ce qu'il faut pour être à sa place. Je n'ai pas cette lumière, ce caractère enjoué qui ensoleille vos journées. Je ne suis pas à la hauteur. Alors je dois rester ce que j'ai toujours été. Le meilleur ami discret, présent pour apporter son soutien dans les moments difficiles. Et c'est justement ce que Ludwig est en train de vivre. Alors je dois être là pour lui. Même si je dois résister encore plus à mes sentiments. Même si je dois les enfermer à double tour. Même si je dois les oublier"




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MessageSujet: Re: "Ravenclaws don't jump, they fly" ❀ Journal de Kiku Honda W甘_甘)o自 "Ravenclaws don't jump, they fly" ❀ Journal de Kiku Honda  W甘_甘)o自 - Page 2 Icon_minitimeMer 1 Juin - 14:29









Talents

3 avril 1991






"I'll show you who I am"




Rp relatif à cette date:

"Comment peut-on s'amuser autant? Il n'y a qu'à Poudlard, aux côtés de mes amis que le ridicule me faire rire. Et pourtant, nous avions des raisons de nous morfondre. Nous qui avions mis tant d'efforts dans notre prestation...

Le directeur avait une fois de plus trouvé bon de divertir ses élèves avec un nouvel événement. La Journée des Talents a donc été mise en place, où les étudiants avaient la possibilité de montrer leurs aptitudes ou leurs passions lors d'un show, où trois professeurs les jugeraient et leur attribueraient des notes. L'initiative a attiré beaucoup de monde, dont des musiciens, des peintres, des magiciens, ou des danseurs. Enthousiasmé par l'idée d'une danse traditionnelle, légèrement modernisé, j'ai aussi décidé de m'inscrire. L'entraînement, plutôt complexe, aurait tout de même pu être assez tranquille, si Francis-senpai ne m'avait pas demandé un service qui a fortement compromis mes heures de sommeil. Lui et Tonio-senpai désiraient monter sur scène pour chanter en japonais, costumés en magical girls, aux côtés de quelques musiciens. Rien que ça. Mais l'idée d'un cosplay de Sailor Moon, dont j'étais un grand fan étant enfant, a fait pencher la balance de leur côté. J'ai donc accepté, quand bien même cela me ferait supporter quelques nuits blanches. Tout cela n'a pas été simple. Les deux latins avaient du mal avec certains sons de ma langue natale, et leur prononciation manquait cruellement de grâce et de légèreté. Après trois semaines de pratique, nous sommes parvenus à un résultat.... à un résultat. C'est tout. Disons qu'ils ont désormais leur manière bien à eux de le parler. Mais ce n'est pas si mal pour deux débutants. Quant à moi, les soirées que je passais dans la Salle sur Demande à tenter de maîtriser les sortilèges informulés, et sans baguette m'ont épuisé, mais il fallait que je sois prêt. La prestation serait entièrement gâchée si je prononçais ne serait-ce qu'une formule en plein spectacle ou si je devais sortir ma baguette pour concourir. Surtout que la magie n'entrait pas en compte dans les scores. Mes enchantements avaient pour but d'enrichir l'atmosphère lors de ma danse, qui serait la seule jugée. Mais je crois avoir fait du bon travail.

J'ai été impressionné par tous les talents présents. Eva-chan nous a fait une magnifique démonstration de glitter painting, gardant son public dans la confusion jusqu'à la fin, Keith-san et Gilbert-sama ont accompli de superbes tours de magie moldus -et j'étais tordu de rire en regardant Ludwig et Arthur-san complètement abassourdis, se demandant comment ils pouvaient bien faire ça-, mon ami écossais a d'ailleurs montré à tous qu'il était doué en chant et en guitare, et qu'il n'était pas juste le préfet colérique que tout le monde croyait connaître -j'étais assez fier en le voyant passer sur scène, sachant qu'il fait partie de mes meilleurs amis-, et Roderich-sama et Wilhelm-san ont fait une belle combinaison entre la musique et l'escrime, sur le thème d'une série de films populaires. Sans oublier Eli-chan, qui a concouru avec son cheval, ramené par son père juste pour l'occasion, Matthew-san qui a aussi joué de son instrument fétiche, et le reste des concourants qui ont également dansé, chacun dans leur style.

Puis le tour de notre groupe très... extravagant est arrivé. J'avais passé la journée en tenue de magicienne, mais me retrouver ainsi accoutré devant une foule de camarades était... horriblement embarrassant. Pourtant, une fois la chanson commencée, mon stress m'a rapidement quitté, et je me suis laissé habiter par mon personnage. J'ai un peu honte de dire que j'aimais reproduire les poses de l'héroïne lorsque je regardais les épisodes à la télévision -cela faisait d'ailleurs beaucoup rire Senka. Je me suis laissé entraîné par la musique, et notre prestation s'est plutôt bien passée, même si les spectateurs nous regardaient avec des yeux ronds, en se demandant comment deux préfets d'ordinaire sérieux et un japonais coincé avaient pu se retrouver dans un tel cirque. Mais venu le moment des notes, nous ne savions pas trop s'il fallait rire ou pleurer. Entre Alconahuacatl-sensei qui nous a mis une note exécrable -qui aurait sans doute était négative si trois élèves de Serpentard, dont son élève préféré n'avaient pas fait partie du lot-, Kirkland-sensei qui s'est pris le plus grand fou rire de sa vie et nous a mis la note maximale, et Héderváry-sensei qui a préféré rester neutre, ne sachant trop quoi penser de ce qu'il venait de voir, je pense que nous pouvons nous estimer plutôt heureux, même si nous avons eu la dernière place.

Enfin, c'était à mon tour. J'étais horriblement anxieux, d'autant que je passais en dernier. Après avoir vu tant de belles prestations, le public ne pouvait être aussi émerveillé qu'au début, et peut-être mon passage allait-il totalement tomber à l'eau. Mais je ne pouvais plus reculer, ni changer quoi que ce soit. Je m'étais entraîné dur, et tout ce que j'avais, c'était ce pour quoi j'avais tant travaillé, rien d'autre. Alors il fallait que je monte sur scène malgré tout, même si mes jambes tremblaient. Une fois sur les planches, j'ai pris conscience du monde qu'il y avait face à moi, alors que j'étais désormais seul. Lorsque l'on est dans la foule, ou accompagné, on ne s'en rend pas forcément compte. De là haut, je voyais tous les visages curieux levés vers moi, et cela n'a fait qu'ajouter à mon stress. Mais je suis resté droit, et une fois la musique démarrée et le décor de Wilhelm-san mis en place, j'ai commencé à danser. Je n'ai pas vu la réaction du public pendant que je bougeais, car j'étais bien trop concentré sur mes mouvements et les sorts que je devais produire. J'ai même fermé les yeux à un certain point de la mélodie, ce qui m'a donné un peu plus de courage. J'avais l'impression d'être de nouveau seul dans ma salle d'entraînement. De plus, la senteur des fleurs que dégageait la décoration de mon camarade de chambre avait de quoi m'apaiser. Une fois la musique terminée, j'avais la sensation de sortir d'un rêve, d'une sorte de torpeur, et j'ai simplement vu et entendu le public m'applaudir. Je suis resté un peu gêné, jusqu'à ce que l'on me donne mes notes. Les deux hommes avaient apprécié la prestation et m'ont mis deux magnifiques neuf. En revanche, et sans surprise, notre chère professeur de potion m'a mis une jolie claque avec un trois, qui d'après la réaction des élèves, n'était pas mérité. Je ne m'attendais pas à gagner, bien sûr, mais je suis attristé de ne pas avoir réussi à la transporter. Et puis, il n'était pas exagéré de dire qu'elle agissait énormément par favoritisme au cours de cette soirée. Ses meilleurs commentaires ont été offerts à des Serpentards, bien que je ne peux que reconnaître le talent de ces participants.

J'ai aussi remarqué que Ludwig était... assez étrange, une fois le spectacle terminé. Il ne cessait de me complimenter, de dire que ma prestation avait été parfaite et que je méritais bien mieux que les résultats que l'on m'avait attribué. Cela me flattait énormément, mais j'ai aussi été surpris qu'il aborde aussi mon physique, alors qu'il ne l'avait jamais fait ouvertement avant. Est-ce que... mon passage aurait changé quelque chose?... Non, je ne peux pas m'imaginer des choses simplement car il m'a encouragé et a dit qu'il me trouvait gracieux. C'est mon meilleur ami, après tout, alors c'est tout à fait naturel de sa part... Mais tout de même..."




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Libre

15 avril 1991






"Tell them the fairytale gone bad"




Rp relatif à cette date:

"Que voulait-il dire par là? Et comment a-t-il deviné, en premier lieu? Cela se voit-il tant que ça? Est-ce que c'est inscrit sur mon visage? Comment Feli-kun a-t-il pu deviner que j'aimais Ludwig? Et depuis quand? Le savait-il avant leur séparation? Cela aurait-il influencé son choix? Est-ce pour ça qu'il me l'a confié? Si mes sentiments l'ont poussé à le quitter, alors...

Je suis un monstre. Ce serait réellement de ma faute, dans ce cas-là... C'est moi qui les ai aidés à s'aimer, mais c'est aussi moi qui les ai forcés à briser leur couple. C'est horrible. Mais il m'a souhaité bonne chance... Il m'a dit de foncer. Comment pourrais-je, en sachant que Ludwig ne m'aimera jamais?... J'ai l'impression de revivre la même chose qu'avec Aisa-san. Excepté que cette fois-ci, la personne que j'aime est bien plus proche de moi. Et tenter de la séduire aurait des conséquences bien plus désastreuses. Même si l'italien dit le contraire, même s'il m'encourage, je voyais tout à fait la douleur dans ses yeux alors qu'il m'affirmait qu'il ne voulait que notre bonheur. Voir Ludwig heureux est tout ce qu'il souhaite, tout comme je le veux. Mais contrairement à moi, il pense qu'il peut y avoir une autre issue. Qu'il peut y avoir quelqu'un d'autre, même s'il doit abandonner la partie pour ça. Je ne peux pas l'accepter. Je ne peux pas lui dire.

...Et pourtant, je me sentais si bien. Ce bal était parfait. Je dansais avec l'allemand, perché sur ses pieds, et je me surprenais même à rêver un peu. À rêver d'une vie moins compliqué, où tout aurait été différent. Je

Je suis un monstre"




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Déclaration

18 avril 1991






"It's always you"




Rp relatif à cette date:

"Je lui ai dit. Enfin. J'ai l'impression qu'un énorme point vient de m'être retiré. Que je peux finalement être honnête. Peut-être est-ce l'effet de cette potion que m'a fait avaler Wilhelm-san. En parlant de lui, je le maudis. Il a tout intêret à rester dormir chez les gryffondors quelques jours... Mais je le remercie aussi. Il y a eu beaucoup de larmes. Une peur panique d'être rejetté. Et cette voix, bien trop bavarde à mon goût, qui a tout déballé, et qui me terrorisait. Mais c'est enfin fait. Ludwig sait enfin ce que je ressens pour lui. Et il l'a parfaitement accepté. Je n'ai plus rien à cacher. Je ne sais pas si je vais oser aller plus loin. La petite voix tellement honnête que j'entend désormais me dit que j'en ai envie, mais... Par respect pour mes deux meilleurs amis, vais-je oser le faire? Ludwig m'a dit qu'il n'aimait plus Feli-kun de la même manière, qu'il regarde en avant, ce qui dans un sens, me rassure, mais... Vais-je oser... essayer de le séduire?...

Je... Je ne sais même pas comment il faut faire. Je vais être ridicule. Je sais comment se comportent les couples autour de moi, mais avec lui, ce n'est... pas pareil? Je ne suis pas très câlin, les contacts me gênent, même si... j'en ai envie. Bon sang, ce Veritaserum révèle vraiment tout ce que je ressens, c'est assez effrayant! J'ai honte de mes propres pensées... Et si

Et si un jour Ludwig et moi devions être en couple... qu'est-ce qu'il se passerait? Est-ce qu'on devrait... s'embrasser, comme cela a été fait avec Lutz? Est-ce qu'il me prendrait dans ses bras plus souvent? Est-ce qu'on devrait

Nous... Nous n'en sommes pas encore là! Pour le moment, il va falloir montrer à Ludwig ce que je pense de lui, lui faire comprendre que je suis sincère! Et ensuite, nous

Nous verrons bien"




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